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Coquillages et préjugés (Travis)[Terminé]

Julia L. García
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Julia L. García
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Sam 3 Mar - 18:18
Julia & Travis
"Un quiproquo est si vite arrivé."

Debout dans le salon, devant la cage de Vivi, je me demandais pourquoi je l'avais acheté. Je venais de passer une dizaine de minutes à le chercher et lui courir après pour le remettre dans sa cage. Il courait vite ce chenapan. A chaque fois qu'il se sauvait, c'était une galère pour le retrouver et l'attraper. Et ça arrivait souvent mine de rien.

Enfin bon, je l'aimais bien quand même mon petit lapin. Il mettait de la vie dans la maison si on pouvait le dire comme ça. Le jour où je l'avais aperçu dans une animalerie, j'avais craqué sur sa petite bouille de bébé. Mais ça grandissait vite un machin de ce genre. Je regrettais l'époque où il était tout petit et tenait dans une seule main. Il n'était pas bien grand encore, mais je voyais la différence avec avant.

Le lapin à sa place, et la cage bien fermée, je venais me poser sur le canapé en soupirant. Suite à ma soit-disante fatigue, mon supérieur m'avait mise en repos. Ce que je pouvais détester devoir rester à ne rien faire. D'autant plus quand je me disais que ça allait arriver de plus en plus souvent. J'allais finir par ne plus avoir le droit de continuer mon travail à ce train.

Je savais bien que c'était en grande partie de ma faute si je m'épuisais plus vite. Le médecin m'avait suffisamment mise en garde. Mais quitte à avoir une vie réduite, je préférais passer mes quelques années à faire ce que je voulais, et pas ce que les autres voudraient que je fasse.

Pour éviter de trop ruminer mes pensées, il fallait que je sorte. Un peu d'air me ferait sûrement du bien, et je penserais à autre chose. Je vérifiais une dernière fois que Vivi ne risquait pas encore de se faire la malle, et j'enfilais chaussures et manteau. Sans oublier la précieuse boite de médicaments dans ma poche.

C'était bien beau de vouloir sortir, mais pour aller où ? Sociabiliser, c'était bien connu que ce n'était pas mon truc, et une balade en forêt, plutôt mourir que mettre volontairement les pieds là-bas. Tiens et si j'allais faire un petit tour à la plage ? On était en hiver, mais c'était toujours agréable. Et puis qui sait,des fois que l'air marin soit un remède miracle...

Pour ne pas changer, je faisais un détour pour éviter d'avoir à approcher de la forêt. J'avais un vrai problème avec cet endroit, mais je trouvais ça plutôt normal. Les autres ne comprenaient pas en revanche. Je passais juste pour une fille un peu dérangée dans sa tête. Mais tant pis, je me comprenais moi au moins, c'était déjà pas mal.

Arrivée sur la plage, j'inspira un grand coup face à la mer. Qu'est-ce que ça sentait bon ici. Ouais, peu importe la saison, c'était agréable de venir voir la mer. Et surtout, ça changeait les idées.
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Lun 5 Mar - 16:56
Coquillages et préjugésIl ne devait pas être bien tard dans ma matinée, quand je posais les pieds dans le sable. La brise marine, la solitude et ma planche de surf sous le bras. Il y avait pire comme portrait dans une journée type pour bosser, même si pour le coup, j'allais surtout profiter. J'avais passé des jours entiers, les pieds dans l'eau au risque d'attraper une pneumonie, pour obtenir des échantillons de planctons et autres algues afin d'alimenter le laboratoire en analyse. Je me doutais que la faune et la flore en dehors de Nekai devait regorger de surprise, mais j'en avais déjà tellement ici. Que ce soient les hybrides en eux-mêmes ou le reste des animaux présents sur ce continent étrange. Je terminais de fermer ma combinaison de surf avant de prendre le temps de me mouiller la nuque. J'avais l'habitude de surfer plusieurs fois par semaine, mais ça n'empêchait pas l'hydrocution si je ne faisais pas attention. J'entendais comme toujours Eustache aboyer après un papillon ou un crabe poursuivi par Rico. Je me demandais des fois s'il n'essayait pas de faire en sorte qu'Eustache se tienne en mon absence. Je me faisais peut-être des films, mais j'avais sans doute les animaux de compagnie les plus particuliers du monde, comme leur propriétaire. Je ricanais avant de me jeter à l'eau avec ma planche pour prendre la première vague assez massive qui passait. Les doigts qui frôlaient l'eau, le vent qui me soufflait dans les oreilles et la mer autour de moi, une vie de rêve. Ouais, mais même si je ne le disais pas pour éviter de casser mon image de surfeur biologiste plein de joie, j'étais aussi très seul. Ce n'était pas faute d'essayer en fait, mais beaucoup ne comprenaient pas que ce qu'ils considéraient comme des vacances annuelles, c'était ma vie. Oui, je ne croulais pas sous une tonne de papier, je n'avais pas 50h de travail, mais à ma façon, je faisais avancer les choses.

Vague, après vague, je me rapprochais du littoral avant de finalement décider de me laisser entraîner par le courant vers la plage. Une fois les pieds dans le sable, je soufflais un peu rassuré d'être sur la terre ferme. Je n'avais pas peur de l'océan, mais je savais tous les dangers qu'il pouvait abriter. Que soit le courant qui m'avait aidé à revenir ici, mais qui en général pouvait entraîner n'importe qui dans les fonds marins. Ou encore les animaux pas toujours loquasses et agréable quand on était sur leur plat de bande et territoire. En repensant à ça, je fixais ma combinaison qui portait encore la marque des dents d'un requin. À force d'en étudier j'avais réussi à m'en sortir vite sans qu'il ne me blesse ou face de trou dans ma combinaison, mais il avait laissé sa marque quand même. Même dans mon métier, le danger était présent, bien plus qu'on pouvait le penser et les requins étaient le cadet de mes soucis. Il y avait aussi les tempêtes qui démarraient sans prévenir, les méduses échouées et toujours aussi dangereuse à moitié mourante et j'en passe. En fait, dans le métier de biologiste marin, je crois que ce qu'il fallait retenir le plus : c'était que l'océan aussi beau soit-il, il avait la force de rayer n'importe qui de la terre ferme, n'importe qui, même moi. Je secouais mes cheveux après avoir divagué alors que Rico était sur son perchoir dehors, Eustache quant à lui dormait sur le paillasson. Le temps n'avait pas l'air trop couvert, alors j'en profitais pour revenir vers ma maison en plantant ma planche dans le sable avant d'entrer en enjambant mon sac à puce préféré pour sortir Spoutnik de son vivarium et le poser sur la table du salon en plein soleil. Je reprenais ma planche en ressortant pour faire le chemin inverse. La plage était bien capable et bien vide enfin, c'est ce que je pensais avant de m'avancer vers une petite blonde totalement inconnue.

Je m'approchais d'elle d'un pas lent, ma combinaison ouverte jusqu'à la taille et repliée sur mes hanches, la planche sous le bras et mon sourire de toujours. Quitte à aborder quelqu'un que je ne connaissais ni d'Adam ni d'Eve, c'était peut-être mieux de le faire sans avoir l'air d'être totalement ennuyé d'avoir de la visite. Alors que je finissais à son niveau, je la voyais me fixer avec un air de mérou. Oui du genre qui ne voulait pas qu'on le dérange en gros, manque de bol, je crois que c'était trop tard pour m'excuser donc j'allais devoir faire avec. Je posais ma planche sur le sac, debout sans écraser le pied de la jeune femme en face de moi avant de tendre la main. « Ce n'est pas souvent que je croise des gens sur la plage. Je m'appelle Travis, si je peux t'aider en quoi que ce soit, n'hésite pas. Je ne vais pas te manger, j'ai déjà pris mon petit-déjeuner. » J'espérais qu'elle me sert la main ou moins me réponde, histoire de ne pas avoir l'air aussi crétin qu'une étoile de mer sur un rocher en pleine décrue.

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Julia L. García
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Mer 21 Mar - 22:19
Julia & Travis
"Un quiproquo est si vite arrivé."

J'étais venue ici dans l'idée de voir si ça pouvait me faire du bien, mais au vu des pensées qui me venaient actuellement, j'étais en train de reconsidérer le fait que ce soit une bonne idée. J'avais un sacré don pour me déprimer toute seule. Sans trop savoir comment je réussissais cet exploit. Si on pouvait appeler ça comme ça.

En même temps, regarder la mer comme je le faisais me donnait des idées plutôt mauvaises. Mais le fait était, que si là je me laissais glisser dans l'eau sans opposer de résistance, il n'y aurait personne pour le voir et m'arrêter. Et surtout, personne qui ne me regretterait derrière. A part peut-être Vivi, mais bon, il restait un lapin.

Franchement, si je n'avais pas eu mon travail de chasseuse, je pense que je me serait laissée séduire par cette idée que j'avais en tête. C'était complètement débile oui, mais j'étais bien placée pour savoir qu'on pouvait faire n'importe quoi sous le coup du désespoir. Ce que j'avais, c'était incurable, juste comme une bombe à retardement.

Je soupira un coup, tournant légèrement la tête. Pour découvrir à ce moment que je n'étais pas seule sur la plage. Totalement dans mes pensées, je n'avais même pas remarqué la présence de quelqu'un d'autre. Génial, même ici je ne pouvais pas être tranquille avec moi-même.

Il se tapait une sacré dégaine le gusse, ça se voyait qu'il avait l'habitude de venir sur la plage. A croire qu'il y passait sa vie. Je l'aurais royalement ignoré si il avait pas eu la bonne idée de s'approcher. Ça me plaisait pas cette histoire... Monsieur se croyait peut-être irrésistible dans sa tenue.

Oh je la sentais mal cette histoire. Je ne connaissais rien de ce mec, mais je sentais venir le coup foireux. Si il essayait de m'approcher d'un peu trop près il allait le regretter. D'autant qu'il ne débarquait pas au meilleur moment. Ce n'était pas spécialement contre lui, mais ça allait être difficile de faire preuve d'un minimum de sympathie.

Je comprenais pas pourquoi il s'était senti obligé de venir m'aborder. Des gens sur la plage, devait en y avoir tous les jours. J'allais devoir trouver un autre endroit pour être seule. Enfin, le gusse me donnait son prénom en me tendant la main. Sans prendre cette dernière, je me contenta de lui décocher un regard mauvais.

-C'est ton kiff d'aborder les gens qui ont envie d'être un peu tranquille ? Je sais que je suis une fille, mais si ce que t'espère c'est en mettre une dans ton lit ce soir, tu t'es trompé de personne.
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Jeu 22 Mar - 16:10
Coquillages et préjugésJ'avais eu une réponse, mais entre l'absence d'amabilité de sa part et cette remarque en jugeant sans connaître, elle avait de quoi m'agacer la blondinette. Tiens, je faisais comme ma mère, je donnais un surnom bien moche quand quelque chose ne me plaisait pas chez quelqu'un, super. Je posais finalement ma planche dans le sable en soupirant. Elle avait l'air tellement agréable cette fille et totalement encline à discuter en plus. Tant d'ironique dans une phrase, je faisais fort, mais bon si elle pensait me marcher sur les pieds avec son caractère de cochon, elle avait frappé à la mauvaise porte. C'était mal connaître un membre des Utah, une famille qui avait remis assez de personnes haut placés ou non pour rappeler que les petits gens, ils méritaient tout autant le respect que les grands. Et comme je ne faisais pas exception à la règle, cette fille allait m'entendre bien vite. Je crois même que si ma mère avait été là, elle aurait pris une baffe cette miss ronchonne. Non pas que j'allais la frapper, ce n'était pas dans mes méthodes. Je posais mes mains sur mes hanches la fixant avant de lever un sourire en riant avant de secouer la tête. Non vraiment, cette fille avait de quoi m'amuser autant que de m'agacer en quelques instants, c'était fort, mais bon, il en fallait plus pour me faire lâcher prise, bien plus. J'avais eu de l'entraînement avec les disputes de mes parents, mes études, mon petit frère, un peu agité ou encore mes animaux, alors une blonde inconnue et pas franchement aimable, c'était tout sauf un réel obstacle ou un gros défi dans ma vie. Pour bien commencer les choses, j'allais la remettre poliment à sa place et ensuite être franc, comme ça, elle aurait sans doute une meilleure raison de ne pas être agréable d'emblée. Je n'avais rien fait à part l'aborder, mais elle devait se faire des idées à me voir, comme la majorité des gens et des filles, en fait. Et après,, on se demandait ce qui me donnait envie d'être célibataire en dehors d'avoir un emploi du temps, un travail et une ménagerie à gérer.

« Oui bien évidemment et pour ça, je me pare de ma tenue de surfeur, de ma planche et d'un sourire Colgate à 5 dollars. Plus sérieusement, non ce n'est pas mon kiff et si je veux une fille dans mon lit, ma petite amie peut largement me suffire donc on va vite calmer les préjugés. Je n'essaye pas de te draguer ou quoi que ce soit, on appelle ça l'amabilité et la politesse, deux notions qui ont l'air d'avoir été en vacances en Seychelles avec ton calmé. Ah, bah, tu veux être tranquille ? Bah, tu me réponds calmement sans m'agresser et tu l'auras ta paix. Désolé de travailler ici et donc de saluer les gens qui viennent sans trop le vouloir à ma rencontre. J'avais oublié que les gens ont du mal à aligner deux notions comme le fait qu'on ne travaille pas tous en bureau et que oui, travailler à la plage, c'est possible. Ah, bah, voilà, je suis aussi aimable que toi, sympa hein ? »

Je soutenais son regard mauvais en la fixant l'air de dire qu'elle pouvait faire la tronche autant qu'elle voulait, cette plage n'était justement pas une promenade de santé et comme je me doutais qu'elle ne le savait pas, derrière nous, assez difficile à repérer, il y avait une quantité importante de méduse échouée. C'était aussi ça mon travail, éviter que les gens se blessent avec ce genre d'animaux et qu'ensuite, on condamne encore les mauvaises personnes pour des inattentions ou de l'inconscience. Je me doutais que mon ton et ce que je lui avais dit n'allait pas améliorer les choses, mais si cela avait le mérite de mettre au clair le fait que non, je ne voulais pas la draguer, mais juste faire mon travail, c'était un mal pour un bien. D'ailleurs, je me rendais compte que j'avais de but en blanc parlé de Lavande. C'était encore assez récent, mais je crois qu'une grande partie de moi avait envie d'affirmer que l'on était ensemble elle et moi. Du coup, j'avais rapidement répondu à sa supposition infondée et sans preuve. Je soufflais en me rendant compte qu'être de mauvaise humeur, ça ne me ressemblait pas, pas plus qu'être aussi agressif avec les gens. Je remontais un peu les bords de ma combinaison qui glissait avant de pencher la tête.

« Pour reparler, et même si ça t'agace, je ne fais que mon travail. Derrière moi, il doit y avoir une bonne centaine de méduses échouée. La plupart ne sont pas morte donc si je peux éviter qu'un humain soit blessé, ça serait pas mal. Je dois déjà veiller les écosystèmes des fonds marins que j'étudie tous les jours, donc si je peux éviter d'avoir des plaintes parce que l'on marche sur de méduses sans regarder ses pieds, ça ne serait pas mal du tout. Après, à toi de voir si tu préfères te calmer et m'écouter pour ne pas rentrer chez toi avec le pied gros comme un melon ou si tu veux continuer à ne pas avoir la politesse de te présenter. C'est déjà difficiles les relations entre humains et hybrides alors si tu peux rendre cette rencontre moins désagréable pour nous deux, ça serait sympa. Et de me dire ton prénom que je puisse t'appeler comme l'on t'a baptisé et éviter de te saouler en te tutoyant alors que tu veux juste la paix. »

Il allait me falloir du temps pour me calmer complètement après cette agression de la part de cette blonde pas spécialement sympathique. Je faisais un effort pour calmer le jeu, mais il était clair que si elle me rentrait encore dedans, j'allais redoubler de franchise et fille ou pas, elle allait vite comprendre que j'étais un Utah.

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Julia L. García
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Julia L. García
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Mer 28 Mar - 14:55
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Avec ma grande gueule, je devais l'avoir jugé un peu vite. Comme ça m'arrivait bien souvent. Mais pour le coup, la situation pouvait prêter à confusion. On était sur la plage, avec presque personne autour, et lui était là avec sa dégaine particulière. Comment j'aurais pu ne pas me faire d'idée en voyant ça.

Forcément, j'y étais allée avec dans ma réponse avec toute ma légendaire amabilité. Je lui avais parlé comme si il était un certain collègue chasseur que je ne supportais pas. Sans être une fille agréable de base, je l'étais rarement aussi peu. Mais avec la situation, j'avais mis priorité sur mes préjugés.

Sa réponse me confirma que je l'avais mal jugé. Ok autant pour moi. Au moins il avait du répondant et de quoi me remettre à ma place. C'était déjà mieux que de tomber sur un dégonflé qui serait parti les larmes aux yeux parce que la dame elle parle méchamment. J'aimais bien les gens capable de tenir tête, même si ça finissait souvent mal entre grandes gueules.

Donc il ne faisait que son travail ici. Je voyais pas trop ce qu'on pouvait faire dans un endroit paumé comme ça, jusqu'à ce qu'il m'explique. Surveiller les fonds marins, ça devait être passionnant. Enfin, je devais arrêter de juger vite comme ça. Si il aimait son métier, tant mieux pour lui.

L'idée de renter avec un pied énorme me fit sourire intérieurement. Avoir ça ne me tentait pas spécialement, même si je ne doutais pas que de l'extérieur ce serait très drôle à voir. Et de toute façon, un pied gonflé c'était le cadet de mes soucis. J'avais autre chose à penser. Avec ça j'aurais quoi... Quelques jours de repos au mieux ?

Soupirant un coup, je reportais mon regard sur lui. En faisant un minimum d'effort pour pas faire la gueule. Quitte à devoir discuter, autant essayer de rendre les choses un peu moins lourdes. Et c'est moi qui disait ça...

-Ok je t'ai mal jugé, je dois être un peu parano sur les bords en plus de pas savoir être aimable. Je suis pas habituée à voir des gens qui travaillent sur la plage. Et sinon moi c'est Luz.

Mon idée d'une petite baignade sans retour était un peu foutue avec quelqu'un dans le coin. Mais c'était pas plus mal, ça m'empêcherait de faire une grosse connerie. Il le savait pas, mais il venait sans doute de m'éviter ça. Même si je suis pas sûre que j'aurais osé le faire au final. Je le saurais jamais, et tant mieux.

-Donc si j'ai bien compris, si je veux la paix j'ai juste à demander bien gentiment ? Quoique si y a vraiment des méduses comme tu le dis, tu vas peut-être pas me lâcher comme ça hein.

Décidément, je savais vraiment plus faire preuve de sympathie. Ça pouvait s'apprendre ce genre de chose ? Si oui, il allait sérieusement me falloir des cours pendant un moment.
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Ven 30 Mar - 18:03
Coquillages et préjugésPendant que je cherchais à retrouver mon calme, je ne savais pas si mademoiselle l'amabilité, je l'ai vendu sur le Boncoin allait se montrer plus sympa ou non. Entre elle et Lavande, il y avait un tel écart. Elle avait aussi ses défauts ma petite bleutée, mais pas celui d'être désagréable, ou en tout cas pas avec moi. On vivait sincèrement le parfait amour, et même si nos animaux respectifs avaient le talent de se mettre bien comme il faut pour éviter qu'on s'embrasse on trouvait toujours le moment propice pour s'abandonner l'un à l'autre. C'était ma première vraie petite amie depuis ma naissance et mon enfance. Ça allait me faire sans doute bizarre un moment, même si je n'allais pas me plaindre. Tous les matins, j'étais aussi bien motivé par mon travail comme avant que par la revoir, ce qui ajoutait un peu plus d'entrain à celui que j'avais naturellement. La preuve, j'avais eu envie de redoubler d'efforts dans mes analyses pour avoir une meilleure prime, mais surtout de quoi proposer un petit restaurant à Lavande. Elle ne le savait pas, c'était une surprise, mais je comptais bien sortir la chemise à fleur la plus classe que j'avais ou juste un truc plus classique et moins voyant peut-être. Je sortais de ma réflexion en fixant la blonde qui finissait par se présenter. Luz ça sonnait espagnol ou quelque chose dans le genre donc comme moi, elle devait avoir des origines expatriées, cool dans le fond. Je me retenais de lui dire qu'effectivement elle était un poil parano de s'emporter comme ça, et de juger sans connaître, mais bon la plupart des gens faisaient ça même sans s'en rendre compte. En même temps, avec mon allure, je n'avais pas dû arranger les choses sauf que bon, je n'avais pas eu le choix. SI j'avais gardé ma combinaison trempé sur le torse, j'aurais fini avec une bonne petite grippe dans quelques jours.

Je ne savais pas trop si c'était une intrusion venue des méandres de ma petite tête ou un pressentiment tout sauf mauvais, mais je crois que j'avais envie de surveiller un peu plus cette fille. Elle avait beau paraître d'une humeur massacrante, je sentais surtout qu'elle allait mal. Je ne pouvais pas m'imposer auprès d'elle, plus que de raison. Ce n'était pas mon genre de coller les filles en général. Moi, quand on me disait non, je prenais mon verre, ma planche ou quoi que ce soit et je filais sans demander mon rester. Alors, oui, c'était peut-être lâche, sans doute ridicule, mais je préférais ça à faire le lourd ou le forceur. J'avais suffisamment compris en voyant ceux qui avaient été mes camarades de classe, aux méthodes souvent louches, que ce genre de comportement ça n'apportait rien de bon. Des claques dans le meilleur des cas, des choses cassées dans le pire. Mes études avaient été l'une des meilleures périodes de ma vie, pourtant, elle ne me manquait pas. Comme si en ayant ce métier, j'avais fini par trouver un petit nirvana qui valait bien plus que tout le bonheur que j'avais accumulé avant. Après tout, j'avais fini par avoir ce que je voulais : un métier où je pouvais mêler ma curiosité, mon amour des animaux et ma passion du surf. Mine de rien, savoir la météo, les heures de marées ou encore la qualité de la mer et du sable, c'était utile dans le travail comme dans le loisir. D'une pierre de coup, si l'on veut. J'avais beau l'écouter, je n'arrivais pas à comprendre en quoi, c'était si surprenant qu'il suffisait simplement de demander pour avoir la paix. Je ne savais pas avec qui et où elle travaillait, mais elle devait avoir des collègues particulièrement collant ou lassant, je la plaignais. Je croisais un peu plus les bras contre mon torse en haussant les épaules avant de souffler. J'avais vraiment l'impression que Luz et moi, nous vivions dans deux mondes différents.

« Bien sûr que c'est aussi simple, mais tu as en quelque sorte raison. Je ne peux pas te laisser te balader comme si de rien était sur une plage en prenant le risque que ça me retombe dessus par la suite. Dis-toi simplement que je ne suis pas là ni pour te faire la morale, ni pour te pourrir ta journée ou te draguer, c'était en aucun cas mon intention, je fais juste mon travail. Et puis, sans vraiment te connaître, tu n'as pas l'air dans ton assiette alors peut-être que de la compagnie t'aiderais ? Comme j'aime dire, je te propose et non, j'impose. Tu peux très bien me dire que non, tu veux la paix et je vais retourner à mon travail en t'indiquant la zone que tu devrais éviter pour ne pas te blesser inutilement. Sinon, enchanté Luz. Ouais après, c'est assez rare que les biologistes du coin osent sortir de leur petit confort pour venir ici. Heureusement pour eux, il y en a un moins frileux qui lui sort pour leur offrir de vrais échantillons. Je ne sais pas si mon travail t'intéresse, mais si tu as le temps, je peux te montrer quelques trésors qu'on ne soupçonne pas et par la même occasion te changer les idées. Encore une fois, je ne fais que proposer, rien ne t'obliges à accepter, mais je préfère avoir des remords que des regrets. Je ne sais pas, qui tu côtoies à ton travail, mais rassures toi : ici personne ne te juge et si tu veux insulter quelqu'un, bah fait-le, il n'y a que la mer pour t'entendre le faire. »

Je passais parfois plusieurs heures à maudire ceux qui attendaient bien au chaud que je leur envoie mes échantillons non sans me presser pour les avoir plus tôt ou en plus grandes quantités. Heureusement, j'avais assez de patience pour ne pas les injurier directement en leur envoyant par ma même occasion ma façon de penser. Un Utah restait un Utah même en biologie.

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Lun 16 Avr - 19:50
Julia & Travis
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Je crois que pour le coup, j'étais tombée sur une personne à l'opposée de moi. Il avait l'air totalement ouvert pour discuter avec n'importe qui, même sans connaître la personne. Le genre de chose que je ne ferais sans doute jamais. Enfin, ce n'était pas très compliqué d'être plus sociable et sympathique que moi.

En y repensant, je ne me souvenais plus exactement quand est-ce que j'avais commencé à agir comme ça. Après l'incident en forêt, j'étais clairement devenue insupportable, mais ça avait bien du commencer avant. Sauf que je n'arrivais plus à me souvenir du moment qui avait déclenché autant de mauvaise humeur envers le monde.

De base, je n'avais rien contre les gens. J'arrivais encore à apprécier quelques, rares, personnes. Mais je ne savais pas trop pourquoi, j'avais tendance à voir d'office les gens comme des ennemis. Encore plus les garçons, ma réaction précédente le prouvait. J'aurais pu aller voir un psy pour parler de tout ça, mais j'approchais les médecins le moins possible. Donc c'était non.

Tant qu'à faire, je pouvais considérer ce moment comme un entraînement. Je ne savais pas si Travis allait encore être disposé à discuter avec moi. Ce serait compréhensible qu'il ne veuille plus. Enfin je m'étais quand même, à peu près, excusée de mon comportement.

N'empêche si je pouvais rester avec quelqu'un jusqu'à ce mes idées idiotes me passent, je disais pas non. Je préférais devoir m'embêter à discuter que de faire de quelque chose de stupide. Qui sait, la journée allait passer et j'allais devoir rentrer pour nourrir Vivi. Ça semblait un bon plan.

Travis confirma ce que je pensais sur le fait qu'il n'avait pas envie de me laisser seule. Quoique si j'y tenais vraiment, je n'avais qu'à demander. Ce que ça paraissait simple. Mais j'avais changé d'avis sur le fait de le renvoyer à ses affaires. Pour le coup, c'était mieux que j'ai quelqu'un avec moi.

Je n'étais pas particulièrement intéressée par tout ce qui était la mer et ses secrets, mais ça aurait au moins le mérite de me changer les idées. Et puis je me voyais mal refuser après le cinéma que je lui avais fait un peu plus tôt. Il avait plutôt bien deviné que j'allais pas spécialement bien.

Pour autant je ne comptais pas lui dire ce qui me trottais dans la tête. A moins que cette saloperie de maladie ne fasse des siennes, il n'était pas question que j'en parle. Surtout pas à quelqu'un que je connaissais depuis même pas dix minutes.

-Je vais pas te mentir, ça m'intéresse pas spécialement ce que tu fais. Mais si ça peut me changer les idées, je dis pas non. J'ai beaucoup en tête là, donc si ça me permet de souffler un peu tant mieux.

J'étais très rarement venue à la plage. Quelques fois quand j'étais petite avec celui qui me servait à l'époque de père. Mais sinon ça avait presque toujours été pour des missions de chasse. Mine de rien, y avait des hybrides qui venaient se cacher dans le coin.

-Et donc, ça consiste en quoi ton travail ? Je suppose que ça doit être une passion, pour avoir envie de venir à la plage en été comme en hiver.
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Mer 9 Mai - 17:58
Coquillages et préjugésSans s'appeler madame Irma, c'était assez évident qu'elle n'avait pas plus à faire de mon boulot que de ce que je pouvais faire sur cette plage. Malgré tout, elle était honnête, même si ça ne la concernait pas vraiment, elle aurait le mérite de se changer les idées. Je haussais les épaules en l'écoutant. Si je pouvais éviter qu'elle se jette dans la mer et finir en repas pour d'éventuels gros poissons ou autres, pourquoi pas. J'étais peut-être fasciné par les requins, mais j'avais toujours du mal à répondre positivement ou non, quand il y avait des attaques de ces derniers. La plupart du temps, c'était surtout la faute des humains trop idiots pour respecter les règles, mais il arrivait aussi que ce soit le requin en tort. Indirectement, il n'était pas fautif, vu sa taille, quand il goûtait quelque chose, c'était souvent à base d'un membre en moins. J'avais failli en faire les frais plus d'une fois depuis que je savais tenir sur une planche. Je crois même que ça, avait été l'une de mes premières leçons dans mon boulot et en général. Non sans me faire remonter les bretelles par le colosses qui me servait de père. Je finissais par reporter mon attention sur Luz en lui prenant légèrement le poignet pour lui intimer de me suivre avant de relâcher son bras. Je détestais qu'on me force à faire quoi que ce soit alors, je me doutais qu'elle devait marcher de la même façon, vu ses réactions. D'où le fait que je lui avais lâché le bras bien vite. Nous marchions entre les méduses et j'espérais qu'elle me suive au pas. Sinon j'allais avoir l'air fin moi, à mettre en garde une fille sur les dangers des méduses, pour au final lui faire mettre le pied dedans directement. Pendant que nous avions vers le bord de la plage et le début de la mer, je réfléchissais à quoi lui dire. Expliquer mon travail, c'était une chose, mais autant en sortir le positif pour lui changer les idées.

« Au contraire de ce que tu penses, non, la biologie n'a pas été une passion au départ, bien au contraire. J'ai toujours été assez nul en math, et même si je lis, je n'ai jamais été un bon élève dans les langues, alors je me suis rabattu sur la pratique. Comme ma mère avait un diplôme en zoologie, j'ai eu quelques acquis naturellement et un peu de chance. Puis j'ai su faire la part des choses entre continuer à faire la fête et avoir mon diplôme. Et depuis quelque temps, je suis ici et je travaille sur le terrain la plupart du temps, détestant les laboratoires blancs, trop clean et trop aseptisé. Le surf est venu rapidement s'ajouter pour me permettre de suivre les animaux que l'on a pucés sans trop les déranger et en rendant ça plus agréable, je dirais. »

J'avais à nouveau haussé les épaules à la fin de ma phrase pour souligner que je ne savais pas vraiment comment définir mon travail et le surf. Je les faisais et puis c'était tout ? Je ne m'étais jamais posé la question de si c'était naturel ou non, je le faisais et une fois le boulot terminé, je rentrais avec ma planche et mes résultats. Je jetais un coup d'œil à Luz en voyant qu'elle m'avait bien suivi et que malgré son humeur, elle m'écoutait d'une oreille en fixant la mer. Voilà la raison principale qui me poussait à me lever tous les matins quand bien même je n'avais pas beaucoup de chemin à faire, pour travailler. Je fixais l'eau non loin de nous, avant de voir une petite forme presque translucide bouger. Je souriais en me penchant vers l'eau pour glisser doucement mes doigts sous la surface de l'eau salée pour soulever avec le mouvement cette forme. Il s'agissait d'une petite méduse comme on en trouvait rarement. Tant qu'elle restait dans les courants et sous l'eau, je ne risquais pas grand-chose, mais je me devais de montrer cela à Luz. Ce genre de spectacle était déjà assez rare en général surtout quand il faisait assez frais. Les saisons ne se ressemblaient plus et ne cessaient de se mélanger, perturbant l'écosystème, alors autant profiter de ces rares moments. Les mains toujours dans l'eau, à soutenir la méduse plus ou moins, je tournais le visage vers la jeune blonde non loin de moi, qui tirait toujours la tronche. Si j'arrivais à lui arracher un rire ou quoi que ce soit, ce serait un miracle, sans doute. Je lui faisais signe de la tête de venir avec un sourire.

« Approche toi, que je te montre un truc assez rare. C'est une variété de méduses que l'on trouve rarement au bord des plages surtout à Nekai. Elle est capable de changer de couleur, suivant la chaleur de l'eau, c'est assez surprenant. Enfin si ça t'intéresses un poil. Je sais que ça ne me regarde pas, mais tu ne bosserais pas chez les Hunter ? J'ai affaire à eux régulièrement quand ce n'est pas des braconniers qui viennent me voir pour des informations. Je t'avoue que ça ne m'enchante pas vraiment de les aider, mais de toute façon, si je ne fais pas ça, je finirais en prison. Puis ce ne sont que des informations biologiques dans le fond, je ne leur donne pas la solution miracle anti-hybride. Et même si je l'avais, je la garderais pour moi. Tu me rappelles quelqu'un dont j'ai entendu parler vaguement par l'un d'eux, mais je me trompe peut-être, ça ne serait pas étonnant, enfin en tout cas rapproche toi, l'air marin, ça ne peut que te faire du bien. »

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Julia L. García
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Julia L. García
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Mer 16 Mai - 13:31
Julia & Travis
"Un quiproquo est si vite arrivé."

Il n'avait pas encore fui, c'était étonnant. Même si c'était lui qui avait proposé de discuter un peu, j'avais du mal à comprendre qu'il prenne le temps de le faire. Entre la sympathie que je montrais, et la couche que je rajoutais en disant très clairement que je n'en avais rien à faire, il aurait eu de quoi vouloir me planter là. Pourtant non, il restait patient et sympa avec moi. Ouais, Travis c'était tout l'inverse de moi sur tous les points.

Je n'allais pas faire semblant de m'intéresser à ce qu'il faisait, je n'en avais vraiment rien à faire. En même temps, en dehors de mon travail et de mon lapin, je ne m'intéressais pas à grand-chose. Je trouvais le monde fade, quoiqu'il devait très certainement regorger de trucs absolument passionnants, pour des gens plein de curiosité. Ce qui n'était pas mon cas.

Enfin, j'avais beau ne pas avoir d'intérêt pour ce qu'il faisait, je pouvais au moins l'écouter parler. Ça aurait le mérite de m'empêcher de penser, même si je n'écoutais que d'une oreille. Je me retins de grogner lorsqu'il prit mon poignet, qu'il relâcha bien vite. Il avait compris que ça ne servirait à rien de me forcer. Sans me faire prier, je suivis ses pas, évitant de poser le pied sur une méduse.

Tandis qu'on s'approchait de l'eau, il entreprit de m'expliquer comment il en était arriver là. Ça n'avait même pas été une passion ou une envie particulière. Il avait fait ça un peu par dépit, un peu parce qu'il avait déjà des connaissances dans le domaine. C'était pas une mauvaise raison, au moins il savait ce qu'il faisait. J'étais bien devenue hunter juste pour me démarquer de mon père, bonjour la raison.

Sur le point de ne pas aimer les laboratoires, je pouvais le comprendre. Niveau blanc, propreté et odeur, ça ressemblait beaucoup trop à un hôpital. Je détestais tout ce qui se rapportait de près ou de loin aux hôpitaux. Il avait bien faire de choisir la plage comme lieu de travail, c'était trois fois plus agréable.

-C'est pas un mauvais choix de travailler sur la plage. Toujours mieux qu'un laboratoire, ça je peux qu'approuver.

Je ne comptais pas parler de ma haine des hôpitaux, ça en aurait déjà trop dit. Je me contenta de continuer de le suivre, le rejoignant au bord de l'eau. Il tenait absolument à me montrer une méduse un peu spéciale, et rare à trouver selon ce qu'il disait. Changer de couleur selon la chaleur de l'eau, sympa la particularité. Ça devait pouvoir donner un bel arc-en-ciel.

Forcément, il avait des liens, si on pouvait dire ça, avec les hunters. Il fournissait des informations si besoin à ceux qui venaient. J'avais encore jamais eu de missions ici, ça devait être pour ça que je l'avais jamais croisé. Quelqu'un lui avait parlé d'une personne à qui je lui faisais penser. Enfin, niveau mauvais caractère, on était célèbre chez les hunters. J'étais loin d'être la seule à être aussi peu sympathique.

-Dès que tu croise quelqu'un qui a mauvais caractère tu l'assimile aux hunters ? Bonjour la réputation... Mais ouais, je bosse en tant que chasseuse. Va pas croire que ça me plaît d'attraper des hybrides, j'ai juste mes raisons.

Qu'elles soient idiotes, ça restait quand même mes raisons. M'approchant un peu plus de la mer, j'inspirai un grand coup. Dommage que ce soit pas une solution miracle pour guérir les maladies, j'aurais bien aimé. Sans détourner mon regard de la mer, je jeta un rapide coup d’œil à Travis.

-Qu'est-ce qui fait que t'es aussi sympathiques avec les gens ? Je t'ai envoyé chier, j'écoute à moitié ce que tu dis, mais tu reste et tu continue. T'as juste pas mieux à faire ou t'es vraiment content d'être là en si charmante compagnie ?
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Ven 25 Mai - 19:05
Coquillages et préjugésIl semblait que j'allais avoir plus de mal à lui offrir une réaction du genre sourire ou quoi que ce soit que de l'entendre ronchonner et se plaindre. Je ne savais pas si elle avait un copain, ce qui ne me regardait pas, mais si c'était le cas il devait péter la joie lui aussi. Je me relevais en laissant tranquille la méduse pour fixer la mer en croisant les bras sur mon torse, le vent frais de l'océan venant lui-même nous voir, Luz et moi. Elle ne semblait pas lâcher l'affaire sur le fait de savoir pourquoi j'étais si agréable avec moi. J'allais finir par me dire qu'on devait lui dire merde à chaque phrase à son boulot ou en général pour avoir un tel comportement. Ou alors elle était toujours de mauvais poil et la supporter au quotidien était relativement lourd. On n'avait pas tous envie de sourire dès le début de la journée, mais de là à avoir de telles réactions, je commençais à penser que la laisser seule n'était vraiment pas une bonne idée. Et justement, je l'entendais revenir sur ça et le fait que j'étais agréable avec elle comme si c'était vraiment surprenant. Moi qui avais aussi bien la côte avec les humains que les hybrides, et même les animaux, j'étais loin de son monde où être désagréable était la ligne de conduite, clairement. Le genre de personne qui ne devait pas tomber sur mon colosse de père, vraiment. Avec son caractère en acier trempé, aussi solide que ses avant-bras, il n'aurait fait qu'une bouché de Luz. En fait, lui tenir tête ou lui manquer de respect avait toujours eu la même douloureuse sensation que de se prendre son poids dans l'estomac. Du moins, j'avais toujours eu cette sensation quand j'étais adolescent à le prendre pour un idiot de la dernière pluie. Un petit soupir m'échappait alors que j'avançais assez pour avoir les pieds dans l'eau avant de tourner le visage vers mademoiselle, je suis aimable quand ça m'arrange et je pose de drôle de question.

« Non mais je sais que des blondes chez les Hunter, il n'y en a peu et comme je dois connaître ma majorité des gens rien que de visu, je sais que toi, tu en es une. Personne ne fait vraiment le travail qu'il veut, sauf moi, parce que moi, je l'ai choisi. Ce n'est ni l'un ni l'autre. J'aimerais éviter que tu te jettes du haut d'une falaise parce que derrière ton air renfrogné et ton agressivité clairement visible, tu vas mal ? Rappelle-moi que si on se recroise une autre fois, je te traite de connasse pour voir et qu'on juge si tu préfères que je sois agréable ou te faire gratuitement insulté, tu verras, on va vite tomber d'accord. »

Je me tournais vers l'intérieur de la plage pour me rendre compte qu'avec mes envies de surf, je n'avais pas pris tout mon matériel. En un sens, ça m'évitait de perdre plusieurs heures à tout ranger après le départ de Luz, mais ça ne me permettais pas de m'occuper les mains et ça, c'était moins arrangeant déjà. J'étais comme ma mère, je devais toujours faire quelque chose pour détourner une partie de mon attention, sinon je commençais à réfléchir sur tout et n'importe quoi. Actuellement, je me demandais ce qui pouvait bien donner à cette fille des envies aussi noires, mais aussi ce qui la rendait aussi dure avec les gens. Des gens qui m'écoutaient à moitié ou faisant semblant de m'écouter, j'en avais croisé depuis mes études, mais une de plus ou de moins, je ne risquais pas d'en mourir. Si elle ne voulait pas rentrer chez elle plus cultivée que quand elle s'était levée ce matin même, c'était son problème, pas le mien. C'était juste, vraiment dommage qu'elle ne fasse pas plus d'effort que ça. Je récupérais ma planche pour la planter plus près de nous, debout dans le sable avant de m'asseoir contre cette dernière, mon coude sur un de mes genoux replié. Je passais une main dans mes cheveux, me laissant sans doute un sacré épis comme souvent puis, je fixais la blonde toujours face à la mer. On ne devait pas souvent s'amuser avec elle ou alors elle faisait partie de la catégorie, je massacre vos soirées en live si vous voulez. Je soupirais comme un perdu avant de me dire que ce silence allait finir par me rendre encore plus chiant et personne ne voulait ça. J'avais passé ma vie entre les soirées pendant mes études, mais surtout celles organisées avec ma famille sur les îles, donc j'étais quelqu'un du genre agité ou festif en tout cas.

« Tu sais des gens qui m'écoute à moitié, voir pas du tout, j'en ai bouffé tellement pendant mes études. Les gens ne prennent plus le temps de se connaître, c'est plus simple de faire semblant. Les hybrides ont au moins ça de mieux que nous, ils se rappellent que différent ou pas, quand on a des gens avec qui on peut discuter, ils le font. Tu sais, tu n'avais pas à te justifier pour ton métier. J'ai déjà croisé un braconnier, c'est une véritable armoire à glace. Il est connu pour ne pas vraiment laisser les cibles les plus agitées avoir leur mot à dire, pourtant, il est père d'une gamine de dix ans et ça n'a pas l'air de poser de souci. J'essaye de positiver même quand ça ne va pas, parce que quand je serais au bout du trou, la seule personne qui pourra m'en sortir, c'est moi alors me laisser dépérir ça ne m'avancera pas. Donc même si tu ne comprends pas pourquoi, dis-toi qu'à l'heure à actuelle sans te demander de compte ou ce que tu as, y a quelqu'un qui fait consciemment attention à toi et t'évite de servir de nourriture aux requins. »

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Julia L. García
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Julia L. García
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Jeu 7 Juin - 18:28
Julia & Travis
"Un quiproquo est si vite arrivé."

Franchement, même en pleine discussion, j'étais toujours aussi peu engageante. Mais ça me paraissait tellement bizarre qu'il soit encore là à discuter avec moi sans s'énerver. Je prêtais un peu plus attention à ce qu'il disait qu'au début, mais on ne pouvait pas dire que ça m'intéressait vraiment. Alors j'avais du ma à comprendre son attitude, j'avais pas l'habitude.

En même temps, j'étais tellement chiante et grande gueule que ce n'était pas facile de m'entendre avec les gens. A quel moment ça avait foiré chez moi ? Y devait y avoir un truc qui allait pas. C'était pas possible d'être comme moi en étant normal. Même Rob était plus sympathique que moi. Dans une certaine mesure, et pas avec grand-monde. Mais lui, il envoyait pas chier tout le monde.

Non, vraiment, je devis changer des choses dans mon comportement. Clairement, j'allais pas devenir comme Travis. Mais si je pouvais apprendre à parler correctement et sourire un minimum, ce serait déjà bien. Ce serait plus engageant pour les gens. Je ne voulais pas non plus devenir la fille ultra sociable. Mais si rien ne changeait, ma vie allait pas être bien cool. Enfin les quelques années qu'il me restait.

Ouais bon il avait raison, ma question était conne. Clairement, j'allais pas apprécier qu'il me dise bonjour en me traitant de connasse. Je dis pas qu'il aurait totalement tort, mais j'allais pas aimer. Visiblement, il voulait juste éviter que je fasse une connerie. Je le disais pas directement, mais entre mon attitude et mes paroles, ça pouvait vite se voir que j'étais pas au top de ma forme.

Je ne comptais toujours pas lui dire ce que j'avais en tête. De toute façon, ça le regardait pas et il ne demandait pas. Sans se le dire, on était d'accord sur ça. Je me doutais bien qu'il devait se demander ce que je pouvais avoir. Mais il n'était pas assez indiscret pour poser la question. Heureusement, parce que c'était un sujet qui ne regardait que moi. Personne n'était au courant, alors je n'allais pas le dire à un inconnu.

Ses études n'avaient pas eu l'air d'être vraiment sympa. Si il s'était retrouvé avec des gens comme moi, ça n'avait pas du être simple à vivre. Enfin, comme moi sur l'histoire d'écouter. En terme de sympathie, n'importe qui était mieux que moi. Même Rob ouais, quoique ça me faisait mal de l'avouer. Mais c'était la vérité, ça je savais le reconnaître.

J'eus une petite grimace en entendant parler d'un braconnier. Je ne fis aucun commentaire cependant. Je plaignais la gamine qui avait un braconnier comme père. Pour en avoir eu un, ça devait pas être simple. A coup sûr il lui cachait ce qu'il faisait. Le jour où elle allait découvrir la vérité, ça allait être beau. Il avait intérêt à être prêt pour ce jour-là. Pauvre gamine quand même.

Une légère expression de surprise s'afficha sur mon visage à ses dernières paroles. J'avais pas vu les choses comme ça. Et ça me faisait bizarre d'entendre quelqu'un me dire qu'il faisait attention à moi. La dernière personne avait du être mon père adoptif. Sa philosophie, c'était exactement celle que j'aurais du avoir. Dans ma situation, il aurait fallu que je sois capable de positiver.

-Comment tu fais pour positiver en toutes circonstances ? Même quand c'est perdu t'y arrive ?

Ça me paraissait impossible d'être toujours positif. Y avait bien des fois où on craquait. Pourtant, à voir Travis, ça donnait envie d'y croire. Il respirait la positivité.

-Je pense que je dois dire merci pour faire attention à ça... J'ai pas l'habitude qu'on me dise ça. Dis, tu crois que tu pourrais m'apprendre à positiver ? En échange, on va dire que j'écouterai attentivement ce que tu me dis.

Toujours aussi bancal, toujours aussi bizarre. Ce que je disais c'était toujours comme ça.
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Lun 2 Juil - 21:43
Coquillages et préjugésJ'étais toujours assis contre ma planche de surf, les fesses dans le sable à fixer Luz. Je continuais de me dire que ce n'était pas son prénom, mais comme beaucoup, insister ça ne faisait pas partie de mes habitudes. Son prénom resterait un mystère et tant pis. En revanche, je voyais bien qu'évoquer les braconniers en sa présence, ça dérangeais énormément au final. Leur rivalité était à ce point ou elle avait un mauvais avis d'eux, comme des trois-quarts des êtres vivants de cette planète, à voir sa grimace. Je fermais les yeux en laissant l'air iodé et la brise marine me caresser le visage avant de sourire comme un idiot. Un des bienfaits de vivre proche de la mer voir presque les pieds dans l'eau quand j'y pensais. Bon Eustache me ramenait des kilos de sable dans la maison, je retrouvais des fois des crabes ramenés par Rico, mais dans le fond, j'aimais cette vie. Aussi, je rouvrais les yeux en fixant Luz à nouveau tout en écoutant ses mots. Ma positivité avait l'air d'être vraiment le miracle de la journée à ses yeux. Elle ne semblait pas comprendre combien j'avais fini par m'habituer à être comme ça. Je veux dire, je tenais ça de mes parents, aussi bien d'un côté que de l'autre. Sans doute pas de la même façon vu leur caractère, mais ils étaient aussi difficiles de les démoraliser l'une que l'autre. Je passais ma main une énième dans mes cheveux en déplaçant sans doute l'épi dans l'autre sens avant de hausser les épaules sans la quitter du regard. C'était difficile de définir comment je faisais pour positiver en toute circonstance, c'était si naturel que mettre un sens à tout ça, aurait été assez flou de ma part. Pourtant, en me relevant, je haussais encore les épaules avant de sourire en coin un moment.

« Pour être franc, ça ne s'explique pas. Mes parents sont des gens qui positivent toujours même quand ça va mal, parce que c'est justement quand tu restes calme, et positif que tes idées sont claires. Je suis une vraie boussole en toute circonstance dont me perdre, ça m'arrive rarement. Et quand ça m'arrive, j'essaye de me faire moi-même mes repères. Si, par contre tu parles en général et pas perdu dans le sens, je ne sais plus où je vais, bah, je garde toujours en tête ce que je dois faire et ce qui gravit autour. Par exemple, je n'ai pas caché à ma copine la bleutée, tout le temps que me prendre mon travail au quotidien. Comme ça, dès le départ, elle a été prévenue et ça n'empêche ni de profiter avec elle, ni de faire mon boulot. »

Je prenais un air presque surpris sans vraiment d'ironie en entendant son merci qui avait de quoi surprendre n'importe qui. Après tout, elle avait quand même été très désagréable et renfrogné, alors un remerciement de sa part, c'était différent. Je hochais la tête avec mon sourire de toujours, qui était revenu au fur et à mesure que j'avais retrouvée mon calme. Je lui tapotais l'épaule avant de reculer ma main ne me disant que j'avais peut-être abusé un peu. Elle n'avait pas l'air du genre tactile pour un sou, donc c'était peut-être un peu trop, m'enfin. Je pianotais sur ma planche de surf en prenant appui sur cette dernière puis posais les yeux sur Luz à nouveau en sifflotant.

« Je ne sais pas si j'y arriverais, mais ne pas tenter le coup serait dommage. En plus, j'adore les défis personnellement, ça a toujours de quoi alimenter aussi bien ma curiosité. Tu vois que quand tu ne fais pas la fille agressive et sur la défensive pour tout et n'importe quoi, ça se passe bien. Je sais, au premier abord, j'ai les allures de tout sauf ce que je suis vraiment. Pourtant, on dit bien qu'on ne doit pas se fier à la couverture d'un libre. Oulah, je commence à faire mon vieil ermite, moi. Si tu veux vraiment commencer à positiver, ferme les yeux, mets toi face à la mer et profite un peu de la brise marine, ça fait toujours du bien aux nerfs. Par contre, ne tombe pas l'eau, je n'ai rien pour te filer du change. Oh et j'accepte l'échange histoire de ne pas avoir encore la douloureuse constatation que je parle un peu dans le vide. »

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Julia L. García
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Dim 12 Aoû - 21:32
Julia & Travis
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Si je ne cherchais pas spécialement à faire connaissance avec les gens, là il y avait quelque chose de différent. Une sorte de feeling, d'aisance à discuter avec Travis. Enfin, à mon niveau. En temps normal, je me serais barrée après deux minutes de conversation. Mais là j'étais restée pour l'écouter et lui répondre. Même si je n'en avais pas grand-chose à faire de ce qu'il disait, c'était déjà beaucoup pour moi.

J'étais tout sauf sympathique, ça je le savais très bien. Mais ce n'était pas pour autant que je ne voulais pas changer. Bon je manquais peut-être un peu de volonté. Mon caractère avait réellement commencé à se modifier à deux reprises. Après l'incident avec mon père. Et surtout après avoir découvert ma maladie. L'avantage d'être antipathique, c'est que les gens n'essayaient du coup pas d'en savoir plus sur moi.

En quelque sorte, je tentais de protéger mon passé. Je n'avais aucune envie que qui que ce soit mette le nez dedans. Et je n'avais aucune envie de me confier non plus. Même le psy qui m'avait suivi quelques temps n'avait jamais réussi à me faire parler. Il avait fini par abandonner mon cas. Le jour où je l'ai insulté de face. Pas très malin de ma part, mais il me gonflait. Alors je l'ai renvoyé chier.

Peut-être qu'avec Travis, je pourrais changer ne serait-ce qu'un peu. Et apprendre quelques trucs. Je ne pensais pas me tromper en disant que c'était mon opposé total. Et, étrangement, le courant passait bien. Je me sentais pas détendue, mais pas non plus sur les nerfs. Sans m'en rendre compte, discuter avec lui m'avait fait du bien. Donc je tentais le coup en lui faisant ma proposition. Il était gagnant dessus. J'allais l'écouter quand même.

Ses parents étaient comme lui. Une histoire d'éducation donc. Son raisonnement était loin d'être bête. En restant calme, il était à l'aise avec lui-même, et avec les autres au final. Avoir des repères, ça semblait une chose importante. Qui sait, j'allais peut-être faire mon moment philosophie en rentrant. Réfléchir sur le sens de la vie en nettoyant les crottes du lapin. Ouais ça sonnait franchement sympa comme idée.

J'étais encore en train de me dire des conneries, mais ce qu'il disait, ça méritait d'être un minimum retenu. J'avais bien fait de lui proposer ça. Il avait assez de calme et de patience pour me supporter. Et moi derrière, ça le trouvais pas inintéressant. De toute façon, je voyais pas à qui demander d'autre. Des amis, ou juste des connaissances, j'en avais pas des masses. Les quelques-uns étaient ceux restant de la période collège.

Il acceptait d'au moins tenter le coup. D'essayer de me faire un peu positiver. Un sourire ce serait déjà pas mal. Je souriais encore parfois. Devant mon lapin. Et c'était tout. Pas fameux. Là, je m'en serais presque voulu de l'avoir mal jugé au début. Presque. Suivant son conseil, je me tourna vers la mer en fermant les yeux. Je pouvais pas nier que ça faisait du bien. Ça faisait un moment que je n'avais pas profité d'un moment de calme comme ça.

Comme un miracle, je réussis à étirer un peu mes lèvres pour sourire. C'était presque infime à remarquer. Mais c'était déjà mieux que le tronche que je tirais quotidiennement.

-Ouais, c'est sympa d'être face à la mer. Je retiens le conseil pour la prochaine fois que j'ai besoin de me détendre. Je dois avouer que c'est cool de discuter avec toi. Si je comprends bien t'es souvent là, donc y a des chances que je te recroise en venant sur la plage. Promis, la prochaine fois j'évite de t'agresser.

Une façon de dire désolée, dans mon langage. Fallait pas abuser, je pouvais pas lui dire pardon en face. Regardant le soleil qui commençait doucement à décliner, je m'étira et tourna le dos à la mer.

-Bon, c'est pas tout ça, mais va falloir que je rentre. Vivi doit avoir foutu le bordel dans sa cage pour changer. Du coup... A plus tard ? Ou un truc comme ça.
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Mer 26 Sep - 11:06
Coquillages et préjugésJ'expérimentais de plus en plus de nouvelles choses quand j'y pensais, ces temps-ci. J'avais accepté d'aller à une fête avec une jolie bleutée pleine d'énergie et son petit charme. Et maintenant j'allais aider une fille qui souffrait sans vraiment l'exprimer, à positiver. Je me doutais que ça n'allait pas être simple et qu'on se casserait peut-être encore les dents mutuellement, mais se savoir utile pour quelqu'un, ça restait satisfaisant. Je gardais les yeux sur elle et parfois sur la mer, en me disant qu'il allait falloir que je rentre moi aussi. J'avais encore pas mal de choses à faire et une vraie ménagerie dont je devais m'occuper. C'était clairement beaucoup de boulot d'avoir autant d'animaux, mais j'aimais cette grande responsabilité. J'adorais me sentir responsable de tous ses animaux et de voir combien je trouvais encore et toujours la force de me lever et d'avancer. Il restait à pouvoir offrir la même chose à Luz, qui en avait cruellement besoin. Je n'étais pas vraiment surpris d'entendre qu'elle allait devoir me laisser. Mine de rien toute cette discussion avait fait avancer le temps plus vite que prévu. Ni elle ni moi ne l'avions vu passer, c'était pour dire. Je n'avais de toute façon, aucune raison de la retenir plus longtemps ici, surtout si elle devait rejoindre Vivi. Ce devait être un animal vu qu'elle parlait de cage, mais je pense que ça ne servait à rien de trop fouiller dans sa vie. Il valait mieux la laisser s'ouvrir toute seule si elle voulait le faire, pas la forcer. Je finissais par retirer du sable la plage en indiquant à Julia qu'elle pouvait y aller. En règle générale, je crois que je l'aurai salué en exagérant ou même lui faire la bise, mais là non. À la place, je crois que le mieux était de rester sobre rien de plus. Même si ça ne me ressemblait pas du tout ce genre d'attitude, ça rendait les choses plus simples.

« Oui, je suis souvent ici effectivement. Après tout, c'est aussi bien mon chez-moi que mon lieu de travail, étrange hein ? Ouais, vas-y. Je ne te retiens pas, de toute façon. Comme tu viens de le faire clairement comprendre, tu reviendras. Et promis la prochaine fois je serais plus habillé va. Je n'en doute pas pour l'agression, de toute façon, tu sais à quoi t'attendre maintenant. Rentre bien en faisant attention aux méduses et passe le bonjour à Vivi de ma part. À plus tard Luz.»

Je lui faisais signe de la main sans rien ajouter en prenant la direction de ma maison, sachant que j'allais la revoir bientôt. Je ne savais pas vraiment quand, mais si elle avait proposé tout ça, je me doutais qu'elle allait s'y tenir. Elle avait beaucoup avoir un sacré caractère, elle semblait aussi sincère. La souffrance qu'elle vivait ne lui empêchait pas d'avoir de l'honnêteté. J'aurais menti si j'avais dit que son état ne m'inquiétait pas, mais de toute façon, on ne pouvait pas soigner tous les maux du monde, juste en apaiser la plupart. J'avançais vers ma maison en apercevant bien vite Eustache qui me fonçait déjà dessus d'impatience comme une fusée. Il voulait bien sûr ses croquettes ce morfal, mais devait aussi se douter qu'il allait devoir se tenir à carreau. La preuve, il avait vite ralenti en arrivant à mon niveau avant de me tourner autour puis de marcher à côté de moi. Je l'entendais distinctement respirer et foncer dans la maison en y ajoutant un peu plus de sable. J'allais finir par investir dans un moyen de ramasser ce sable plus rapidement, parce que c'était un vrai rituel de tous les jours avec cette fusée blanche dans les parages. Heureusement, il n'avait pas eu le temps d'en attraper beaucoup avec les poils de ses pattes alors un petit coup de balayette allait suffire. Voilà, j'étais enfin chez moi, au chaud et entouré de toute cette vie qui grouillait. Je posais ma planche sur le présentoir comme chaque soir avant de retirer ma combinaison pour la faire sécher dans la salle de bain et d'enfiler un short et une chemise non fermée. Un verre de cocktail au fruit, je fixais la plage en revenant sur le palier non sans me demander ce qu'était advenu de Luz. C'était une étrange rencontre, mais quoi qu'il se soit passé, ça prouvait bien que mon avis sur les braconniers et les hunters, était loin d'être faux. Tous n'avaient pas une envie limite morbide de tous les abaissés sous leur joug. Certains le faisaient par obligation, par manque d'autres opportunités. J'aurais sans doute fini pareil si mes études et un peu de chance n'étaient pas venus dans l'équation, qui sait ? Pour l'heure, une ménagerie demandait mon attention non sans me tirer comme toujours, un profond sourire.

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Julia L. García
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Julia L. García
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Sam 3 Nov - 10:57
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Je venais de faire beaucoup de choses étranges en peu de temps. Discuter avec quelqu'un, lui demander quelque chose pour m'aider, et lui dire à plus tard. Je savais même pas que j'étais capable de faire ça. Quelque chose comme de la sympathie. Apparemment, ça n'avait pas totalement disparu de chez moi.

Pas d'agression la prochaine fois. Je lui avais promis. Est-ce que j'allais réussir à le faire ? Si il était plus habillé, oui. Enfin, je savais à quoi m'attendre maintenant. Ce n'était pas lui qui allait faire une tentative de drague tout sauf légère. Considérant ça, plus le fait qu'il était sympa, je réussirai à dire bonjour de manière à peu près normale.

Il passait presque sa vie à la plage. Le retrouver ne serait pas bien compliqué. Je ne comptais pas revenir tous les jours non plus. Peut-être d'ici quelques semaines. Ou si je sentais le besoin de penser à des choses un peu plus joyeuses. Ça ne me ressemblait pas vraiment. Mais être insupportable à longueur de journée, ça le devenait pour moi aussi.

Un signe de la main pour saluer Travis, et je repartais vers la ville. En évitant de me prendre une méduse sur le pied. Ce serait con que ça arrive maintenant. Cette rencontre, ça allait me faire un truc de plus à raconter à Vivi. Il en avait rien à foutre, mais c'était le seul qui me répondait pas quand je parlais. J'aimais bien faire la conversation du coup.

Comme prévu, mon cher lapin avait encore tout foutu en l'air dans sa cage. Si je voulais éviter qu'il ne s'énerve cette nuit, c'était le moment de le laisser gambader un peu. Tout en nettoyant sa cage. Je ne pus m'empêcher de repenser à ma rencontre sur la plage. J'avais pris quoi avant d'y aller ? J'arrivais toujours pas à croire ce que j'avais proposé.

Mais maintenant, c'était trop tard pour retirer mes paroles. J'allais devoir revenir sur la plage un autre jour. Et essayer de comprendre comment faire pour positiver. Dit comme ça, ça semblait déjà mission impossible.
©️ ASHLING POUR LIBRE GRAPH'


 
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