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Deux âmes meurtries (Helmet)

Euphemia S. Granger
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Euphemia S. Granger
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Dim 17 Déc - 21:37
Shanaëlle & Helmet
"Deux âmes meurtries"

Adossée au mur de ton immeuble, tu jeta un œil sur ton portable, laissant échapper un soupir. Ton père avait déjà dix bonnes minutes de retard. Comme toujours, il était incapable d'être ponctuel. Il avait de la chance que tu sois patiente. D'autant plus à cette période de l'année où il était loin de faire chaud le soir. Heureusement que tu avais pris soin d'enfilé un pull sous ton manteau avant de sortir.

En levant la tête, tu aperçus ton géniteur un peu plus loin. Son pas tranquille montrait qu'il ne semblait pas bien pressé. Tu soupira une nouvelle fois en attrapant ta béquille pour te redresser, avant de lui faire signe. Un sourire éclaira son visage lorsqu'il te rejoignit.

D'un geste affectueux, il posa sa main sur ta tête pour te frotter les cheveux. Tu grogna en repoussant sa main, roulant des yeux à son intention. Si tu aimais bien ça quand tu étais enfant, tu avais passé l'âge. Mais tu connaissais suffisamment ton père pour savoir qu'il continuerait à te traiter comme ça pendant encore un moment. Même âgée, tu restais sa petite fille.

-Désolé de t'avoir fait attendre princesse ! J'avais quelques truc à régler.
-Papa, je t'ai déjà dit d'arrêter avec ce surnom débile, j'ai plus six ans.

Tu l'aimais beaucoup, mais qu'est-ce qu'il devenait papa poule quand il s'y mettait. Aujourd'hui, ça avait le don de t'énerver. Même si dans le fond tu n'avais pas le cœur à lui dire d'arrêter totalement. Ça te faisait du bien de voir qu'il tenait toujours autant à toi.

Appuyée sur tes béquilles, tu faisais en sorte de ne pas ralentir ton géniteur. Tu avais beau être infirme, tu pouvais encore marcher à un rythme convenable. Il y a quelques années, ton père pouvait se permettre de te porter. Mais aujourd'hui c'était plus dur pour lui, si bien que tu préférais te débrouiller.

Tu faisais un peu tâche dans le paysage du marché noir. Entre les hybrides enfermés et en piteux état, et les vendeurs au airs peu commodes, tu ne semblais pas à ta place. Toi, pourtant, cet endroit ne te déplaisait pas. Sans que tu ne sache trop pourquoi, tu aimais venir ici et observer ce qui se passait.

Ce soir, ton père recevait de nouveaux hybrides capturés récemment. Tu t'étais installée dans un coin, pour ne pas déranger. Assise contre un mur, les jambes allongées devant toi, ton regard furetait aux alentours. De temps à autre, ton géniteur jetait un coup d’œil dans ta direction.
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Jeu 21 Déc - 18:57
Deux âmes meutries (Feat Shanaëlle Taylor)
C'est par l'obligation du soldat qu'il peut en sauver sa progéniture de la noirceur du temps et du monde. Sous ses yeux la souffrance continue, pour que le sourire des êtres chers. •••L'heure n'était pas encore bien avancée dans ma matinée et c'est en déjeunant, assis sur ma chaise que j'observais du coin de l'œil ma petite Cassandra. Dans son pyjama rose licorne, en train d'essayer de faire chauffer son bol de lait, elle ronchonnait. La voir négative avait toujours le don de me surprendre venant d'elle. Elle qui rayonnait toujours de cette joie dont j'avais besoin quand je rentrais de mes tortures et autres horreurs provenant du travail. Sans cette source de joie et de douceur, ma vie n'aurait peut-être pas gardé une réelle saveur. Cassandra ne savait sans doute pas à quel point elle préservait son cher papa de la folie qui guettait au bout de la rue. Personne, sauf en n'ayant perdu tout sens de la réalité ne pouvait garder sa santé mentale intacte en pratiquant le même métier que le mien. J'entendais à longueur de journée des suppliques. Je voyais des visages meurtris par mes coups ou par le passé, mais aussi me demandant pardon ou la liberté. J'étais de ce qui leur ôtait toutes envies de vivre pour de vulgaires infirmations qui au final n'avaient pour but qu'alimenter le sadisme de mes supérieurs. J'obéissais, comme un brave petit soldat non sans avoir de la rancœur, plein le poitrail une fois rentré chez moi. Enfin, c'est ce qui aurait dû se passer si je n'avais pas eu Cassandra, mais Heaven aussi. Que ce soit l'une ou l'autre, elles avaient leur raison d'être, leur importance. Ma fille, mon trésor avait ce don de m'ôter toute envie de rage rien qu'en voyant son sourire ou en l'entendant m'appeler papa. Quant à Heaven, bien plus douce, bien plus silencieuse, elle était cette part de calme et de tranquillité. Je l'avais laissé se reposer. Après ce qu'elle avait vécu que ce soit en dehors de chez moi ou à mes côtés, elle méritait le sommeil réparateur.

Je me chargeais de faire la vaisselle une fois que Cassandra avait terminé son petit-déjeuner. Un silence surprenant régnait dans le salon et la cuisine, non pas pour me déplaire. J'aimais entendre Cassandra rigoler de son rire cristallin quand elle jouait, mais mon travail avait toujours le chic de briser ma patience, alors il était parfois agréable que ma maison soit simplement paisible. Ma petite me tirait sur la manche afin que je me penche avant de m'embrasser la joue pour me dire qu'elle m'aimait. Je lui répondais la même chose avec un sourire bien présent. Elle méritait bien ce que j'appelais mes rares émotions en sa compagnie. Je l'avais sauvé du pire, et même si je n'estimais pas lui donner le meilleur de ce qu'elle pouvait mériter comme une école ou des amis, elle ne semblait pas plus triste qu'un autre enfant. Je la suivais du regard avant de la voir s'affaler dans le canapé pour regarder ses dessins animés. Ce n'était pas la chose la plus intelligente que j'aurais pu lui offrir, mais à son âge, je ne la voyais que difficilement le nez dans ma bibliothèque. Elle était encore jeune, au moins elle se contentait de ses héros cartoonesques et coupait bien vite la télévision quand cela devenait trop sérieux pour elle. Oui, car chez moi, le journal télévisé, les téléfilms et les télé-réalités n'avaient pas leur place, ce qu'elle avait vite compris fort heureusement. Je finissais par revenir dans ma chambre pour enfiler mon uniforme, idéal pour l'un des rendez-vous au marché noir. Un homme, bon dans ce que je savais de lui, m'avait demandé quelques hybrides. Je déposais un baiser sur le front d'une Heaven aussi magnifique qu'endormie avant de sortir en embrassant ma petite sur la joue non sans la voir grimacer. Elle secouait sa main en me disant à ce soir papa.

Si j'avais pu sourire à sa réaction, il avait bien vite fondu comme neige au soleil une fois en dehors de mon cher logis. Il n'y avait plus de place pour la joie, mais bien plus pour le professionnalisme. J'avançais dans la ville avant d'ouvrir l'un des entrepôts non loin du marché noir, dans lequel étaient enfermés les hybrides captifs de nos services. Les voir acculés dans leur cage, aussi stressée qu'effrayer ne me délivrait aucune satisfaction. Pas plus que devoir sortir mon couteau afin de me défendre en cas d'attaque de leur part. Je prenais par leur collier les trois hybrides dont m'avait parlé l'homme après notre dernière rencontre afin de les amener. Il n'allait sans doute pas mettre bien longtemps à rejoindre ce fameux point de rendez-vous. Sans véritablement m'en rendre compte, tout ce chemin, ainsi que les validations de ceux qui étaient mes supérieurs, me fit terminer dans le début de la soirée. Le temps ne semblait pas plus calculable avec Cassandra que pendant mon travail, sans nul doute. J'emmenais donc ses pauvres bêtes avant d'apercevoir une grande silhouette suivie d'une seconde bien plus frêle. Si je reconnaissais fort bien monsieur Taylor, Denys Taylor, la seconde silhouette me semblait inconnue. J'approchais sans lâcher les laisses de fortune avant de laisser les hybrides s'asseoir prenant bien soin de ranger mon couteau avant de terminer dans le champ de vision de la jeune femme. Je ne savais quoi dire, mais à en juger par, disons la condition de cette dernière, elle n'avait pas dû vivre des choses positives bien souvent. Même si elle semblait se faire à l'idée de son état actuel. Je tendais la main avant de serrer celle de l'homme. Il était pour beaucoup une légende, pour moi, il était un homme bon. Braconnier comme moi, ne prenant pas plus de plaisir que je ne pouvais pas en prendre à faire son travail. Nous avions tous deux une fille, nous nous ressemblions. C'était d'ailleurs ce qui ne m'avait pas étonné de le voir me demander un service de la sorte. Je clignais des yeux discrètement en me demandant s'il ne s'agissait justement pas d'elle, cette fameuse fille.


« Bonsoir Monsieur Taylor et bonsoir mademoiselle. Helmet Fawkes au rapport. Hum excusez-moi mauvaise habitude du passé. Comme convenu, je vous ai apporté trois hybrides, parmi ceux en meilleure santé et susceptible de vous êtes utile. Ils sont pucés, ont été contrôlés plusieurs fois et ne présente pas de réels dangers. Même si vous savez comme moi, qu'il ne faut jamais être trop prudent, je dois avouer que les laisses sont surtout autour de leur cou pour rester professionnel. Je doute que vu leur état, ils ne soient capables de bien des prouesses ou de nous échapper. Enfin, comment allez-vous en dehors de venir me demander un petit service pour quelques hybrides. Je ne savais pas que je rencontrerais enfin votre fille, en tout cas enchanté, si je peux me le permettre. »


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Lun 1 Jan - 16:48
Shanaëlle & Helmet
"Deux âmes meurtries"

Tu étais tout de même toujours étonnée que ton père t'autorise à venir avec lui. Même si il veillait sur toi, son lieu de travail restait un endroit peu approprié pour quelqu'un comme toi. Pourtant il ne refusait pas que tu sois à ses côtés dans ce genre de moment. Peut-être parce qu'il ne savait pas te résister. Ou bien parce qu'il savait à quel point tu pouvais te montrer entêtée.

Ses collègues jetaient parfois un regard vers toi. Même si pour certains, ce n'était pas la première fois qu'ils te voyaient, ça devait toujours leur faire aussi bizarre. Une jeune femme handicapée dans un lieu insalubre où l'on tenait un trafic d'hybrides. Le tableau avait le mérite d'être insolite, mais bien réel.

Tu remarqua ton père venir te rejoindre, te tendant la main pour t'aider à te relever. Il avait rendez-vous avec un fournisseur pour récupérer des hybrides. Sans hésiter, tu attrapa tes béquilles pour le suivre. C'était une occasion que tu ne voulais pas louper. Et de toute façon tu ne voulais pas rester seule ici.

L'homme qui apportait les hybrides à ton géniteur t'était inconnu. Tu le détailla rapidement en le voyant arriver, reportant cependant bien vite ton regard sur les créatures qu'il traînaient derrière lui. Tu pouvais distinguer plusieurs choses dans leur regard, même si tu n'arrivais pas à mettre de mots sur leurs émotions.

Même en les voyant comme ça tu n'arrivais pas à éprouver de la pitié pour eux. Tu restais indifférente, bien que tu n'aurais pas voulu être à leur place. Ton géniteur serra la main de son fournisseur, te faisant à nouveau poser les yeux sur lui. Pour l'instant tu te contentais d'observer, laissant les deux hommes gérer leur affaire.

-Merci pour ce service Helmet, je commençais à manquer d'hybrides à vendre. En effet je te présente Shanaëlle, ma petite princesse.

Tu ne manqua pas de décocher un regard en coin à ton père, faisant la moue. Même devant d'autres personnes il fallait qu'il continue. Tu soupira en lui donnant un léger coup de coude qui le fit sourire.

-Je resterais bien discuter, mais il faut que je m'occupe des hybrides que tu as ramené. Je reviens après ça, en attendant je te laisse tenir compagnie à Shana.

Ces mots dits, il attrapa les hybrides pour les entraîner vers le marché noir. Il te plantait là dans une situation où tu ne savais pas quoi faire. Au moins, tu n'étais pas la seule dans ce cas. Soupirant une nouvelle fois, tu te décida à entamer un semblant de conversation. Autant ne pas rester dans le silence.

-Désolée pour cette situation, mais papa a tendance à ne pas trop réfléchir. Enfin, sinon, enchantée monsieur Fawkes.
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Mer 3 Jan - 14:45
Deux âmes meutries (Feat Shanaëlle Taylor)
C'est par l'obligation du soldat qu'il peut en sauver sa progéniture de la noirceur du temps et du monde. Sous ses yeux la souffrance continue, pour que le sourire des êtres chers. •••Même si le naturel déconcentrant de cet homme, j'avais fini par m'y habituer. Il était évident que me retrouver seul en tête-à-tête avec sa fille, Shanaëlle avait de quoi être gênant. Un silence s'installait bien vite pendant que je triturais un peu mon béret en le replaçant sur mon crâne en guise d'excuse pour occuper mes mains. Il était clair que le lieu n'était aucunement propice à faire connaissance ni à la discussion pourtant, entendre cette jeune femme briser ce maudit silence pour répondre à ma présente phrase avait quelque chose de rassurant. En un sens, elle était dans la même situation que moi, obligé de tenir compagnie à un inconnu. Je venais avec calme prendre sa main pour y déposer un baisemain comme j'en avais l'habitude quand il s'agissait d'une conjointe, membre de la famille d'un collègue ou d'un ami. C'était ma façon de signaler le respect que je leur adressais tout en gardant une distance assez raisonnable avec les bises et autres salut moins conventionnels. Je n'étais pas un homme des plus tactiles en règle générale, alors dans cette situation, cela ne faisait que se renforcer. Je reculais par la suite d'un pas sans rien dire de suite. Scrutant un peu l'environnement qui nous entourait, en glissant mes bras dans mon dos. Je me doutais que cette allure me donnait un air bien trop strict et militaire, mais si je pouvais éviter les gestes inutiles et les attitudes étranges, je préférais donner cet air. Alors que les minutes s'écoulaient, je jugeais que si elle avait pris la peine de briser le silence, il valait mieux participer et ne pas laisser une tension quelconque se mettre dans l'air.

« Ne vous en faites pas Shanaëlle, je suis habitué même s'il est vrai qu'il a tendance à me laisser bien souvent perplexe. Il dit bien souvent que lui et moi, nous nous ressemblons énormément, même si je ne pense pas avoir son mérite. Il est un modèle chez les braconniers, et même si j'ai fait mes preuves, je doute d'avoir son étoffe. Je sais que cela est particulièrement indiscret, mais comme je n'ai jamais osé le demander à votre père, je vous le demande. Qu'est-il arrivé à la jeune femme disons… Ravissante que vous êtes pour être ainsi ? Je tente d'être agréable, mais je dois avouer qu'en-dehors du travail, je ne vois guère du monde, alors je m'excuse d'avance si mes propos sont maladroits. »

Comme un réflexe sans doute prévisible, je venais porter encore une fois ma main au haut de mon crâne pour le frotter dans l'embarras, le visage quelque peu crispé. J'avais toujours été un homme ayant beaucoup de difficultés quand il s'agissait de socialiser et rien que mes précédents mots ne faisaient que confirmer la chose. Je soupirais d'un air las en évitant de poser les yeux sur elle trop longtemps et ajouter encore une dose de malaise à celui déjà bien présent entre elle et moi. Je ne savais, si c'était véritablement ma question, mes paroles en elles-mêmes ou l'absence de monsieur Taylor, mais je devais avouer que je n'étais pas serein. Je repensais au fait qu'en ce moment, Cassandra devait avoir gentiment réveillé Heaven comme elle avait l'habitude de le faire avec moi. À la différence, qu'elle avait reçu pour le coup des conseils de ma part pour éviter que celle que j'avais adoptée bien malgré moi soit agressé au saut du lit. J'aimais ma famille du plus profond de mon cœur, mais je devais avouer qu'elle avait tendance à être parfois aussi énergique que brusque dans ses gestes, dans début de matinée. Je cherchais un peu le sujet que je pouvais aborder en gardant l'image de ma fille qui s'agitait dans la cuisine, en tête. Il était sans doute judicieux de m'intéresser à cette jeune femme qui semblait avoir autant que moi, des difficultés avec le monde extérieur. Nous étions dans la même galère sans vraiment savoir si cela étant navrant ou rassurant. J'allais tenter un trait d'humour sans nul doute, ce qui serait peut-être maladroit encore une fois.

« Dire que votre père m'a dit à plusieurs reprises que vous et moi, enfin toi et moi si je peux te tutoyer, pourrions-nous entendre. Je ne sais pas s'il est si souvent familier avec les gens, mais j'avoue ne pas avoir su quoi lui répondre ce jour-là. Même si mon métier m'en fait voir des vertes et des pas mûres, monsieur Taylor reste sans doute ce qui me surprend le plus dans le rôle de braconnier. Hum, et si nous nous asseyons sur un banc ? Je ne sais pas pour toi, mais je crois que si Denys met plusieurs heures à revenir, je ne vais pas les tenir debout comme un I au milieu de la rue. J'ai déjà dû garder cette position si souvent dans l'armée que je pense que mon propre corps ne regrette pas ce temps-là. Enfin, je suis bavard, trop excuse moi.»

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Jeu 11 Jan - 21:05
Shanaëlle & Helmet
"Deux âmes meurtries"

Cette situation avait de quoi mettre un certain malaise entre vous deux. Ce n'était pas l'idéal pour une première rencontre. Tu pouvais remercier ton père pour ça. Il avait tendance à ne pas se rendre compte quand il te laissait dans une situation gênante. Pour le coup, tu n'avais pas d'autre choix que de faire avec, et essayer de ne pas laisser le silence s'installer.

Heureusement, l'homme avec toi ne te laissa pas seule pour faire la conversation. Après un respectueux baisemain, il enchaîna sur tes paroles. Tu souris légèrement en l'entendant faire l'éloge de ton géniteur. De ce que tu savais, il était effectivement connu dans le monde des braconniers.

Puis vint l'habituelle question sur ton état. Au début tu détestais qu'on te demande ça, mais tu avais fini par t'y habituer. C'était naturel que les gens se posent la question. Mais voir qu'il était assez maladroits dans ses paroles t'amusait un peu. Tu haussa les épaules en guise de réponse.

-On va dire que lorsqu'une voiture percute un piéton, ça fait rarement bon ménage. Au moins, je suis vivante, c'est déjà ça je suppose. Vous en faîtes pas, c'est déjà bien de faire la conversation.

Tu n'étais pas plus à l'aise que lui dans la situation. Vous arriviez à discuter un minimum, c'était une première étape. Et peut-être un miracle au vu de la sociabilité que vous sembliez avoir tous les deux. Vous n'étiez pas trop mal partis au vu de ça.

Tu haussa un sourcil lorsqu'il repris la parole. Tu savais ton père gaga de toi, mais tu ne le pensais pas au point de parler de toi au travail. Il n'avait peut-être pas tort quand il disait que toi et Helmet pourriez vous entendre. Vous sembliez avoir un certain nombre de points communs.

Sa proposition de s'asseoir ne te déplaisait pas. Tu ne te serais pas vu rester trop longtemps debout à tenir sur tes béquilles. Hochant la tête, tu chercha un banc pas trop éloigné pour aller t'y asseoir, suivis par l'homme. Tu t'étira légèrement en posant ton regard sur lui.

-Je crois que papa doit avoir raison sur le fait qu'on puisse bien s'entendre. On a l'air d'avoir des points communs. Tu parlais de l'armée tout à l'heure, tu y as passé beaucoup d'années ?

Pour une fois, tu te décidais à jouer les curieuses. Ça te permettait au moins d'alimenter la conversation et ne pas laisser le silence s'installer. Même si tu allais probablement avoir du mal à meubler pendant longtemps.
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Dim 14 Jan - 16:07
Deux âmes meutries (Feat Shanaëlle Taylor)
C'est par l'obligation du soldat qu'il peut en sauver sa progéniture de la noirceur du temps et du monde. Sous ses yeux la souffrance continue, pour que le sourire des êtres chers. •••Je sentais bien dans l'attitude de Shanaëlle qu'elle voulait autant que moi éviter les blancs gênant dans l'air. Nous étions tous mes deux en perdition, mais ensemble malgré tout. Enfin, ensemble c'était relatif pour l'instant. Je secouais la tête en ne commençant pas à me perdre dans mes pensées avant de la suivre poliment. Mon idée de s'asseoir semblait plaire à la jeune femme et aussi bien à la vue de son état qu'à l'entendre, j'avais été pour une fois plus adroit que prévu. Je prenais place sur le banc avec calme après l'avoir laissé faire de même auparavant non sans l'écouter. Je lui souriais aussi agréable que possible, même si le fait d'être joyeux n'avait jamais été l'humeur première chez-moi tout en hochant la tête. J'étais assez heureux de constater qu'elle était également d'accord sur les paroles de monsieur Taylor à propos d'elle et moi. Je ne voulais pas l'exprimer ou du moins qu'elle le comprenne aussi rapidement, mais son état le préoccupait. Sans considérer Shanaëlle comme une femme en verre ou abandonnée, la voir affublée de ses béquilles me laissait un pincement au cœur. Pourtant, et aussi calmement qu'auparavant, je me devais de lui offrir une réponse. Il était rare que je discute longuement avec les autres braconniers, en dehors de Denys et voir cette jeune femme s'intéresser à mon passé dans l'armée réveillait en moi un peu de chaleur. Je pouvais peut-être libérer ce poids de regret sur mon cœur en parlant de ce que j'avais été avec elle. Je prenais bien malgré moi un air pensif avant de lui sourire encore et de répondre, en ôtant mon béret pour le poser entre nous non pas comme une barrière matérielle, mais pour laisser en paix ma tignasse verte.

« J'ai été dans l'armée pendant une grande partie de ma jeunesse et je ne l'ai quitté que bien plus tard, pour venir ici. Ton père est au courant et je pense que je peux te faire confiance, mais j'y suis venu à cause ou grâce, selon les avis, d'une hybride. Ma fille Cassandra plus exactement. Foncièrement, elle n'est pas ma fille, vu que je ne l'ai pas eu d'un mariage ou d'une femme, mais elle est tout comme telle. Si un jour Denys accepte de venir manger à la maison, peut être arrivera-t-il à te faire venir et tu pourrais la voir ? Enfin, je ne veux pas forcer la chose, nous ne nous connaissons que très peu toi et moi voir aucunement, excuse-moi. »

Je me frottais la nuque en fixant un peu devant moi d'un air sans doute tout sauf bien à l'aise et naturel. J'avais toujours été un grand solitaire dans l'armée et en dehors de mon hybride et de ma fille, rare étaient vraiment mes relations. Je crois que j'avais sans doute, besoin d'une longue conversation de ce genre avec Shanaëlle pour réussir à avoir un semblant d'aisance pour lui parler. Je me risquais à lancer un bref regard à cette dernière avec un sourire très embarrassé aussi bien de mes mots que de mon invitation tout sauf fine. Je me doutais que Denys aurait été heureux de m'entendre proposer cela à sa propre fille, mais qu'en était-il pour elle ? Après tout, je ne savais pas vraiment s'il avait plus d'une fois parlé de moi et surtout ce qu'il avait bien pu lui dire sur moi. Je ne préférais pas me baser sur la réputation que j'avais fini par avoir auprès des autres braconniers. Si elle avait su qu'on me voyait comme l'homme seul, froid et trop professionnel pour ne pas inquiéter, la discussion aurait été sans doute plus difficile. Je ne niais pas cette réputation ni les paroles de mes collègues, mais j'avais toujours avancé sans l'avis des autres sauf de mes supérieurs et je ne comptais pas changer cette façon d'être. Reportant finalement les yeux de l'horizon en face de nous, nommé aussi mur de la ruelle d'en face, vers la jeune femme, je me surprenais à l'admirer peut être un peu trop. Je secouais la tête en crispant un peu mon visage avant de soupirer.


« Je suis désolé de mes étranges grimaces, mais j'ai toujours été un grand solitaire. Je n'ai pas vraiment l'habitude de faire la conversation et encore moins en compagnie d'une charmante jeune femme. Enfin, ce n'est pas ce que je voulais dire… Enfin, si tu es jolie Shanaëlle, c'est un fait, mais je ne voulais pas le dire de la sorte. Je crois que je devrais me taire, je ne fais qu'empirer les choses… Désolé. »

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Euphemia S. Granger
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Jeu 25 Jan - 21:10
Shanaëlle & Helmet
"Deux âmes meurtries"

Même si le tutoiement venait naturellement, et que c'était à sa demande, ça te faisait bizarre de te montrer familière avec une personne que tu connaissais à peine. D'autant que dans ce cas, la personne en question était plus âgée que toi. En dehors de ton père, tu n'avais pas pour habitude de tutoyer les gens.

En te montrant un peu curieuse, il semblait que tu l'avais poussé à se confier un peu à toi. Il te faisait un minimum confiance, peut-être grâce à celle qu'il avait en ton père. Ton géniteur avait l'air d'être l'un des rare avec qui Helmet discutait un tant soit peu, au vu des choses que chacun savait sur l'autre.

Le savoir père tout en étant braconnier te fit un peu réfléchir. Ce n'était pas si impossible, mais surprenant de savoir qu'il avait adopté une hybride comme sa fille, malgré ce qu'il faisait de sa vie. Il ne semblait pas être mauvais en dehors de son travail, un peu comme ton père. Décidément, leur statut de père de famille et leur métier, ça leur faisait beaucoup de ressemblances.

Tu étais curieuse de rencontrer sa fille. Elle ne devait pas être au courant des activités de son père adoptif, ce qui paraissait normal. Tu ne savais pas grand-chose de cette petite hybride, mais l'idée d'aller un jour manger chez lui ne te déplaisait pas.

-Non ce n'est rien. Et puis je ne serais pas contre cette idée, ça m'intéresserait de faire connaissance avec ta fille.

Pour une fois, tu ne rejetais pas l'idée d'aller manger chez quelqu'un d'autre et côtoyer du monde. Tu pouvais faire un effort pour le collègue de ton père qui faisait en sorte de se montrer sympathique avec toi. D'autant qu'au final,tu appréciais le petit moment que vous passiez actuellement.

Même si il n'avait pas commencé dans les meilleurs conditions, et que vous n'étiez pas totalement à l'aise, vous vous détendiez au fur et à mesure de la discussion. Peut-être que vous réussiriez à tenir jusqu'au retour de ton géniteur. Une fois qu'il serait revenu, ce serait plus simple pour vous deux.

Un nouveau silence s'installa quelques instants, durant lequel tu pus apercevoir Helmet faire quelques mimiques avec son visage. Elles témoignaient du fait qu'il n'étais pas encore totalement à l'aise, et peu accoutumé à la discussion avec quelqu'un.

Ses paroles te le confirmèrent, en même temps qu'il ajoutait quelque chose qui te surprit. Lorsque tu étais encore au collège ou au lycée, tu avais l'habitude qu'on te dise que tu étais jolie. Tes quelques petits amis les premiers. Mais depuis ton accident, tu ne te considérais plus spécialement comme belle. Parce que tu ne voyais plus que ta jambe.

Sans trop le vouloir, tu avais du mal à prendre au sérieux ce qu'il avait dit. Tu ne considérais ses paroles que comme de la pitié vis à vis de toi. Tu ne savais pas vraiment comment réagir face à ça.

-Tu... Tu dis ça sérieusement ? Parce que j'ai du mal à voir ce que tu peux trouver à une fille avec une jambe en moins et incapable de se déplacer sans béquilles. Enfin, merci quand même.
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Ven 26 Jan - 20:09
Deux âmes meutries (Feat Shanaëlle Taylor)
C'est par l'obligation du soldat qu'il peut en sauver sa progéniture de la noirceur du temps et du monde. Sous ses yeux la souffrance continue, pour que le sourire des êtres chers. •••Je constatais que si mon compliment totalement maladroit avait atteint Shanaëlle, il semblait que ce n'était pas vraiment dans le sens que j'avais pu le penser. Elle n'avait pas vraiment l'air de me croire en affichant un air dubitatif et presque sceptique. Je n'étais vraiment pas un as quand il s'agissait de complimenter quelqu'un, surtout une femme pourtant ce dernier était tout ce qu'il y avait de plus sincères. Je le pensais du fond du cœur, elle était une belle jeune femme qu'elle le pense ou non. Je me frottais la nuque en soupirant, cherchant un moyen de prouver mes dires. Faire l'armée vous dotez sans doute de bien des talents comme manier des armes à feu, faire du déminage, de la reconnaissance sur le terrain voir de l'infiltration dans les cas les plus extrêmes, mais rien sur les relations humaines en amour. Ce qui faisait que je me retrouvais devant une jeune femme peu convaincu des mots que je lui avais adressés auparavant. Je soupirais en me penchant, les coudes sur les genoux en réfléchissant, tout en regardant devant moi. Déjà que la discussion était clairement maladroite des deux côtés même si nous nous détendions, je devais éviter de laisser un blanc trop longtemps présent. Je glissais mes doigts dans ma tignasse verte en chassant mon béret qui finissait presque sur les genoux de Shanaëlle. Je crois qu'il était préférable que je la laisse me le rendre plutôt que le récupérer moi-même. Vu mes paroles, cela pourrait éviter un malentendu surtout qu'elle n'avait pas pris forcement au sérieux mes mots. Je soufflais en remuant le nez, ce qui en général amusait beaucoup ma fille avant de me tourner vers la jeune femme.

« Je pense que oui, Cassandra serait contente de rencontrer du monde, c'est une petite curieuse. Elle est pleine de vie, mais elle n'a pas besoin, vu ses onze ans, de connaître encore tout ce qui se passe de mal en dehors de ma maison. Comme elle est hybride, pas d'école. Je cherche d'ailleurs un moyen de lui donner de quoi étudier sans prendre le risque qu'elle soit enlevée du fait de son hybridation, mais pour l'instant, je n'ai trouvé aucune solution. »

Je crois que parler de Cassandra me permettait de me calmer, mais aussi de relativiser sur ma vie et mes fonctions. Je devais être réaliste, un jour ou l'autre, elle finirait par devenir une jeune femme puis une femme. Elle aurait des envies, des projets et un avenir à faire. Avenir dont j'allais devoir rapidement contribuer pour qu'elle s'épanouisse au maximum et profite autant qu'elle peut, de sa vie. J'avais encore du temps, pour l'instant, elle jouait en riant dans le salon, regardait la télévision ou se baladait dans le quartier. D'ailleurs, elle n'avait jamais réclamé d'amis ou ne s'était jamais plainte de ne pas en avoir. Elle était dans sa bulle, dont je faisais partie et parfois elle laissait d'autres y entrer pour les connaître ou leur sourire grandement. Ce n'était pas la vie parfaite pour une enfant comme elle et de son âge, mais je crois qu'elle était heureuse ainsi, pour l'instant. Je finissais par baisser la tête en me triturant les doigts avant de soupirer. Cassandra, c'était une chose, mais je n'avais toujours pas su me rattraper pour le compliment maladroit que j'avais lancé à Shanaëlle. Je devais dissiper ses doutes, sinon j'allais m'en vouloir demain toute la journée. J'avais cette tendance à faire d'un détail, une vraie montagne. Ce côté anxieux et si encré dans le bon vouloir que j'en oubliais que cela restait un détail et pas une catastrophe, la plupart du temps. Je serrais le poing en fronçant les sourcils avant de relever le visage pour me remettre correctement dans le banc en attrapant doucement la main de la jeune femme et fille de monsieur Taylor, dans la mienne. Il était temps de me montrer sincère, mais plus sûr de moi. Je laissais tant bien que mal ma maladresse au vestiaire pour m'adresser à elle, d'un ton je l'espérais, plus calme et surtout plus assuré.

« Je doute que mon critère pour te trouver jolie a été de prendre en compte le fait que tu aies une jambe invalide ou que tu te déplaces en béquille. Oui, tu as eu un accident de voiture, c'est un fait, mais cela n'enlève rien à ta beauté, je dirais ? Je le disais effectivement avec tout mon sérieux et de la sincérité. Je le pense Shanaëlle, tu es une jolie femme et je trouve donc cela normal de te le dire. Et puis, je sais aussi qu'un accident, quelque chose de choquant ou de brusque, ça enlève beaucoup de confiance en soi. J'en ai perdu pas mal après avoir dû teindre mes cheveux. Disons qu'avoir les cheveux naturellement blanchis à cause d'une réaction chimique ce n'est pas simple à vivre donc je le cache. Sans doute pas le mieux, mais il parait que le vert me va bien alors je continue. La confiance, la joie ou l'apaisement sont, je pense des choses dont on a tous besoin un jour ou l'autre, alors prend ça pour de la gentillesse de ma part, mais aussi de la franchise. Une façon pour moi de dire que tu es plaisante, accident ou non, tout en étant transparent avec toi. »

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Euphemia S. Granger
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Lun 5 Fév - 21:10
Shanaëlle & Helmet
"Deux âmes meurtries"

Après coût, tu te rendais compte que ton ton et tes paroles pouvaient paraître froides. Tu n'avais pourtant aucune animosité envers Helmet. Simplement, son compliment t'avait prise au dépourvu. Tu ne t'attendais plus à en recevoir de qui que ce soit, et encore moins d'une personne rencontrée récemment.

Mais peut-être que dans le fond, tu avais besoin d'entendre quelque chose comme ça. Ton accident t'avait, même si tu ne l'admettais pas, fait perdre une certaine confiance en toi. Ne pas croire ton interlocuteur sur sa sincérité en était ici une preuve. Peut-être avais-tu simplement besoin d'être rassurée à propos de son honnêteté.

Heureusement, pendant que tu étais encore perdue sur ta réaction, l'homme décida de revenir sur le sujet précédent. Une manière sûrement de vous permettre à tous les deux de vous recentrer. Tu n'étais pas mécontente qu'il change de sujet, ça t'évitait de trop réfléchir sur son compliment précédent.

Faire la connaissance de sa fille adoptive avait réussi à attiser ton intérêt. Elle semblait être une adorable petite. Qui n'avait en effet pas le droit d'aller à l'école. Tu ne savais pas trop que penser de cette interdiction. Certes chacun devrait avoir le droit à l'éducation, mais les hybrides n'étaient pas tout à fait vos égaux.

Tu ne savais pas vraiment où te placer par rapport à ça. Sans les considérer comme forcément inférieurs, tu ne pouvais t'empêcher de les considérer comme vraiment égaux à toi. Même si ils n'étaient pas si différents que ça. Tu ne savais pas trop quoi penser. C'est pourquoi tu préférais laisser cette réflexion à d'autres.

-Des cours par correspondance, ou un professeur particulier qui accepte d'enseigner aux hybrides serait une bonne alternative à l'école. Mais ce n'est pas forcément gratuit après.

Rien qu'à attendre parler d la fameuse Cassandra, tu avais envie de donner un coup de main. Pas forcément directement, mais si tu pouvais donner des idées, c'était déjà un bon début.

Helmet revient finalement au sujet de son compliment. Tu aurais préféré qu'il en reste là, mais c'était toi qui avait demandé si il était sérieux. Et au vu de ses paroles, il l'était. Tu ne pus t'empêcher de rougir un peu, en détournant les yeux. Tu n'étais plus habituée à ce qu'on te fasse un compliment aussi sincère.

Mais il s'arrêta pas là. Tu avais l'impression de découvrir une chose qu'il cachait à tous, sur la raison de ses cheveux verts. Rien à voir avec toi qui avait teint tes cheveux dans un petit coup de folie. A l'écouter, tu avais la sensation que, comparé aux autres, il pouvait te comprendre.

Soupirant, tu laissa un léger sourire fleurir sur tes lèvres, posant ton regard sur tes jambes. En même temps, tu rendis à Helmet le béret qui avait presque fini sur tes genoux.

-J'apprends une exclusivité non ? Je vois que tu sais ce que ça fait d'avoir un accident... Même si je refuse de l'avouer, j'ai plus confiance en moi depuis ce qui m'est arrivé. D'où le fait que je t'ai pas cru. En tout cas, je crois que tu m'a prouvé que t'étais totalement sincère. Alors merci pour ça, et pour m'avoir partagé une chose qui à l'air d'être un secret.
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Jeu 15 Fév - 19:32
Deux âmes meutries (Feat Shanaëlle Taylor)
C'est par l'obligation du soldat qu'il peut en sauver sa progéniture de la noirceur du temps et du monde. Sous ses yeux la souffrance continue, pour que le sourire des êtres chers. •••À entendre la jolie Shanaëlle, j'avais réussi à lui faire comprendre que mon compliment avait bien eu pour but d'être sincère et non de me moquer d'elle. Je crois qu'elle n'avait pas dû rougir de la sorte depuis un moment à la voir détourner le visage. Alors, je n'insistais pas plus en écoutant ses mots, le regard autre part que sur elle. Je préférais ne pas rajouter de l'embarras à celui déjà présent chez elle et aussi éviter de rendre ce moment encore plus lourd de sens. Je n'avais pas dit un compliment à n'importe qui, et je ne savais pas vraiment quoi en penser moi-même sur le moment. Je levais le regard quand elle abordait le sujet de l'école et de Cassandra. Il y avait effectivement des alternatives, mais encore une fois rien de concret pour une petite demoiselle hybride de surcroît. Quand on était humain, il était au final bien difficile de voir tout ce qui était privé ou du moins interdit aux hybrides comme ma fille. Elle n'irait jamais dans de grandes écoles et ne ferait sans doute pas médecine ou droit. Enfin, à y réfléchir un peu plus, vu son côté spontané et créatif, elle n'aurait pas été dans ses branches-là même si elle avait pu y avoir accès. Je le frottais le menton quant à l'idée de demander à quelqu'un de mon entourage de lui donner des cours avant de froncer les sourcils. Peut-être que demander à Denys était une bonne idée. Il était au courant pour Cassandra et n'avait jamais omis le moindre commentaire. Il était assez sage et possédait assez de recul pour comprendre aussi bien l'intérêt de mon geste que mes raisons. Il savait que son jugement n'aurait eu aucun intérêt et avait promis de garder le secret aussi longtemps qu'il vivrait. Ce qui, sorti de la bouche de n'importe qui m'aurait paru dangereux, mais pas avec Denys. Il était un homme de confiance quand bien même son métier tout comme moi n'apportait pas cette confiance auprès des autres.

« Tout dépend du professeur qui enseigne. Peut-être que je devrais demander conseil à Denys. Il a beau me mettre parfois sur la déroute, il reste un homme de confiance et je n'en doute pas, un bon père. C'est d'ailleurs lui qui m'a pas mal aidé au départ pour éduquer Cassandra. Enfin au départ, disons en cours de route, vu l'âge de ma petite Cassandra. Je n'ai jamais eu d'enfant avant elle et sans femme, je dois avouer que cela n'a pas toujours été facile. Il ne me tarde pas vraiment qu'elle devienne une jeune femme, car là, je serais bien embêté. Je suis un homme et il y a certaines choses des femmes, qu'il est mieux de rassurer en l'étant soi-même. Du coup, je n'ai pas vraiment hâte que tout cela arrive ou alors, d'ici là, j'espère trouver quelqu'un pour m'aider dans cette tâche. »

Je récupérais doucement mon béret en frôlant par mégarde la main de Shanaëlle non sans soupirer. Il avait un côté frustrant et particulièrement désagréable à n'être qu'un homme. J'avais peut-être la force et d'autres avantages, mais quand il s'agissait d'élever une petite fille bientôt jeune femme, c'était plus contraignant. Il allait arriver le moment des règles et autres soucis féminins. Ce qui allait me pousser à en parler avec Heaven ou encore Shanaëlle. Je ne la connaissais pas vraiment, mais elle avait tout autant de légitimité qu'Heaven. Même si j'allais d'abord demander à la concerner. Non pas à ma petite, mais bien à cette maman brisée, mais pas moins intelligente qu'était Heaven. En fixant devant moi, dans un second soupir, je me rendais compte que j'étais entouré de bien plus que de personne que je ne le pensais. Dans le travail, je faisais toujours en sorte de ne pas être trop impliqué dans les histoires des autres, alors qu'en-dehors, j'impliquais tant de gens dans ma propre vie. C'était presque ironique d'être un solitaire dépendant d'êtres humains et hybrides sans jamais le reconnaître. Je soufflais longuement en laissant mes épaules se relâcher alors que mon regard finissait par se reposer sur Shanaëlle. J'avançais ma main avec hésitation avant de finalement la faire lever le visage en glissant mon index sous son menton doucement. Cela ne me ressemblait pas vraiment ce genre de contact, mais les chamboulements dans la vie avaient parfois leur avantage. Je tentais tant bien que mal de faire apparaître un sourire qui même s'il fut, au départ, paresseux sur mon visage finissait par se présenter humblement. Je posais mes yeux dans ceux de la jeune gemme, sans retirer ma main.

« Il est vrai que je n'ai pas parlé de mes cheveux ou du moins de ce qui leur est arrivé à beaucoup de monde donc oui une exclusivité. Et si j'osais te proposer d'être celui qui va te redonner cette confiance en toi ? Ton cher papa semble vouloir que nous passions du temps ensemble et si cela peut me permettre d'apporter des connaissances à ma fille, de la compagnie tout en pouvant t'aider par la même occasion, je pense que le jeu en vaut la chandelle. Après, tu peux très bien refuser, c'est totalement compréhensible, mais je préfère proposer que regretter de ne pas l'avoir fait. Je n'ai pas souvent l'occasion de rencontrer des gens et surtout des femmes que je peux comprendre d'une quelconque façon même si je dois avouer que compatir à ton état n'avancera pas une amélioration. Fais-tu de la rééducation ou ce genre de choses ? Sinon, sans avoir le remède miracle, il se peut que j'aie quelque idée pour t'aider. Rien d'embarrassant ou de contraignant, mais comme ton père Denys m'avait dit qu'il aurait aimé que quelqu'un puisse t'aider par moment quand il n'est pas là, je suis disponible, si tu le veux bien.»

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Dim 25 Fév - 22:16
Shanaëlle & Helmet
"Deux âmes meurtries"

Tu ne te serais pas attendue à ce que Helmet partage quelque chose d'important avec toi. Vous vous connaissiez encore à peine après tout. Il y avait pourtant quelque chose qui de ton côté te poussait à t'ouvrir un peu à lui. Si tu étais la première à apprendre pour ses cheveux, il était le premier à qui tu avouait ce manque de confiance en toi.

Avec son propre accident, il avait de quoi te comprendre, en tout cas un peu mieux que les autres. Probablement ce qui te donnait envie de lui dire les choses. En le rencontrant, tu ne te serais jamais imaginée arriver jusque là dans la conversation. Toi qui évitait le plus possible de parler de ton accident et tout ce qui allait avec.

Tu avais beau discuter souvent avec ton père de son travail, il n'avait évoqué que une fois ou deux Helmet. Pourtant, à l'entendre, les deux hommes semblaient plutôt proches. Ton géniteur l'avait en tout cas semblait-il beaucoup aidé pour sa fille adoptive.

Sans être le meilleur conseiller du monde, ton géniteur avait à ce moment un peu plus d'expérience en tant que père. Lui qui avait une fille depuis un certain nombre d'années, il savait un peu s'y prendre. Comparé à Helmet qui avait sa fille en cours de route tout seul et ne savait pas comment gérer les futurs problèmes qui allaient arriver avec son adolescence.

Tu te souvenais assez clairement de ta propre adolescence, une période pas si éloignée que ça. Tu savais que c'était loin d'être un moment de la vie facile, avec tous les changements qui s'opéraient. Seul, il aurait bien du mal à gérer tout ça. Tu avais envie de l'aider, mais tu ne savais pas vraiment ce que tu pouvais faire à part donner des conseils.

Pour une fois, en discutant avec quelqu'un, tu en étais presque venue à oublier ton handicap. Les seuls moments encore comme ça, c'était quand tu faisais tes streams. Ça te changeait d'avoir réussi à oublier ça en sociabilisant un peu. C'était une première pour toi qui était devenue si renfermée.

Tu sortis de tes pensées en sentant Helmet te faire lever le visage vers lui. Tes yeux l'observaient d'un air interrogateur, sans que tu ne dise un mot. Ses paroles te surprirent autant que le geste qu'il venait de faire. Il se proposait d'être celui qui te redonnerait confiance en toi. Sans avoir de solution miracle, il semblait avoir des idées à te proposer.

De ton côté, ça te permettrait de lui donner un coup de main avec sa petite. Tu n'avais jamais été une excellente élève, mais tu pouvais sûrement lui apprendre des choses. Tout comme tu pouvais aider à gérer un peu son entrée dans l'adolescence. Un léger sourire apparut sur tes lèvres avant que tu ne lui réponde.

-Il y a un je ne sais quoi chez toi qui te rend différent des autres. Pour te répondre, non je ne fais pas de rééducation, je n'ai jamais voulu. Mais j'accepte ta proposition avec plaisir. En échange laisse-moi te donner un coup de main avec ta fille. Je ne pense pas être la mieux placée ou la meilleure pour ça, mais j'ai envie de vous aider.
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Mer 28 Fév - 17:57
Deux âmes meutries (Feat Shanaëlle Taylor)
C'est par l'obligation du soldat qu'il peut en sauver sa progéniture de la noirceur du temps et du monde. Sous ses yeux la souffrance continue, pour que le sourire des êtres chers. •••Je glissais bien malgré moi ma main vers celle de Shanaëlle tout en écoutant ses mots. Mon sourire avait décidé de rester sur mon visage alors je n'allais pas vraiment faire quoi que ce soit pour l'empêcher de se présenter. J'étais assez content de voir qu'elle acceptait ma proposition en se proposant pour m'aider avec Cassandra. C'était une aide que je ne pouvais pas refuser à mon tour. Plus je la fixais, plus je repensais aux paroles de son propre père. Selon lui, nous avions tout pour nous entendre et à voir la situation actuelle, il y avait de quoi le croire. Sans perdre mon sourire, en laissant sans trop de raisons ma main soutenir le visage de Shanaëlle, je me mordais la lèvre. Imaginer qu'elle allait maintenant être une personne à part entière dans ma vie ne faisait que renforcer mon envie de la connaître. Je voulais lui faire oublier sa jambe tout en l'aidant à l'utiliser et à mieux l'assumer. Sans comprendre ce qu'elle devait vivre chaque jour, j'essayais du mieux possible de me mettre à sa place. Je me revoyais plus jeune, tentant de cacher mes cheveux blancs comme s'ils n'étaient qu'une honte sur terre et pour ma famille. Je m'étais vu assez vite comme cette tare, ce paria qui n'avait pas sa place avec les siens. Alors, j'avais fait en sorte de devenir différent sans pour autant être ce qui faisait le malaise des autres. Ce vert avait fini par devenir ma marque de fabrique et se fondre dans tout le kaki que je portais sur moi, avec mon uniforme de l'armée. La solution avait été plus voyante pour moins être vu par les autres, ce qui sonnait comme un paradoxe en soit. En tout cas, même si je ne les assumais pas vraiment, j'arrivais à en parler, la preuve avec Shanaëlle. C'était une bonne nouvelle en soit et sans doute aussi le signe qu'elle et moi, avions peut-être plus qu'une simple discussion à avoir ensemble.

« Sans doute le fait que j'ai eu le temps de voir les choses des deux côtés. Aussi bien en tant que braconnier que père à charge. Cela a tendance à ouvrir les yeux sur le monde et sur la beauté qui s'y cache. D'accord, alors, sois l'enseignante par intérim de Cassandra. Je te préviens elle est un peu agitée par moment, mais avec les bons mots elle se calme vite donc ça devrait aller. Je vois, alors je pense que te proposer de te faire moi-même cette rééducation ne risque pas de te plaire. J'ai compris assez vite en parlant avec Denys, que tu n'aimais pas trop qu'on t'aide parce que ça ne fait que te rappeler encore plus que ta jambe ne veut plus. Pourtant, je crois au fait que tu puisses remarcher sans béquille, dur comme fer. Je ne compte pas te forcer, mais je crois que l'on aurait rien à perdre de tenter, tu ne crois pas Shana ? »

Ma voix avait été bien plus chaude, bien plus douce cette fois-ci. Je ne savais pas trop si j'essayais de faire passer un message auprès de la jeune femme dont je tenais toujours le menton. Je finissais par lui lâcher non sans venir sans trop de raisons, lui frôler la joue. J'agissais un peu trop sans vraiment me demander si cela était bon ou pas pour elle, pour moi, pour nous. Que ce soient mes gestes ou mes paroles d'ailleurs. J'avais très clairement lancé un compliment non dissimulé à Shanaëlle en lui parlant. Il n'était pas dur de ressentir toute la frustration de cette dernière d'avoir une patte folle. Elle ne pouvait pas courir comme elle le voulait ni se déplacer. Je me doutais qu'elle avait fini par s'y faire, mais peut-être que me voir moi, espérant la voir marcher comme tout le monde, allait la booster à nouveau. Je n'étais sûr de rien, sauf d'une chose : je voulais tout faire pour l'aider. J'avais cette même détermination que celle que je possédais pour retrouver la petite Lalie, la fille d'Heaven. Que ce soit sauver cette petite ou redonner un sourire à Shanaëlle, pour les deux, je voulais donner mon maximum. Je finissais par perdre mon regard sur ses lèvres un long moment avant de me demander si j'allais vraiment faire cela maintenant. Un compliment, un échange de similitude et de pensée, valait-il un baiser ? J'aurais pu me demander cela de nombreuses fois sans trouver la moindre réponse. Oui, j'aurais pu, mais encore une fois au lieu de me demander, j'agissais sans retenue. Je remontais ma main pour rapprocher Shanaëlle de moi avant de coller mes lèvres sur les siennes timidement puis tendrement. Ce ne devait pas être le plus beau et le plus romantique des baisers, mais il avait le mérite d'être franc et mesuré. C'était un peu difficile à établir étant donné que je n'avais pas eu beaucoup d'aventure ou de relation, mais je savais embrasser du moins, je l'espérais fortement. Alors que le baiser se prolonger pendant quelques secondes, je finissais par reculer le visage confus, rouge et sans doute bien maladroit.

« Je… Je ne saurais comment expliquer ce baiser, mais je crois que…j'agis beaucoup sans réfléchir alors ne m'en veux pas Shanaëlle. Cela ne m'arrive jamais en général, mais il faut croire que je ne suis pas le seul qui soit assez différent des autres, pour… Plaire ? J'irais même jusqu'à dire que je suis prêt à te soulever dans mes bras si le besoin s'en faire sentir et éviter que ma taille n'écrase la tienne pour que tu te sentes comme tu devrais te sentir, c'est-à-dire belle donc toi-même. »

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Euphemia S. Granger
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Lun 5 Mar - 20:18
Shanaëlle & Helmet
"Deux âmes meurtries"

C'était un peu comme une échange que tu faisais avec Helmet. Tu l'aidais avec sa petite, que ce soit pour son adolescence ou pour lui servir de professeur. Lui tentait de t'aider à remarcher un jour. Il semblait vraiment y croire, et voir ça te donnait presque envie de retrouver de l'optimisme sur ça. Celui que tu avais perdu le jour où tu avais eu ton accident.

D'ordinaire, tu refusais toute aide que l'on pouvait te proposer. Mais venant de lui, tu n'arrivais pas à dire non. Si il s'occupait lui-même de ta rééducation, ça ne te dérangeait pas. Bien que tu ne comprenais pas exactement pourquoi. Tu n'avais pas menti en disant qu'il était différent des autres. Bien que tu n'arrivais toujours pas à mettre le doigt sur ce qui le rendait spécial.

En tout cas, tu étais heureuse qu'il ait accepté ton aide. Il y avait en toi cette envie de l'aider avec sa fille, qui montait de plus en plus. Rien qu'avec votre discussion, même si il ne s'en rendait pas forcément compte, Helmet t'avait apporté beaucoup. Une petite lueur d'espoir qui avait germée. Alors tu voulais pouvoir lui rendre la pareille, lui être utile si tu pouvais.

Tu devais remercier ton père pour ce moment. Lui qui pensait que vous alliez bien vous entendre, il avait eu raison. Tu le soupçonnais tout de même d'avoir voulu jouer les entremetteurs avec une idée derrière la tête. Tu avais beau ne pas regretter ce moment, il allait t'entendre lorsque vous ne seriez que tous les deux.

Sentant Helmet rapprocher de nouveau son visage de lui, tu replanta ton regard dans le sien. Tu ouvris un peu plus les yeux lorsque ses lèvres se posèrent sur les tiennes, sentant ton cœur rater un battement. Tu ne savais pas quoi en penser, mais ton premier réflexe fut de fermer les yeux pour profiter de ce baiser.

Même sans avoir de miroir pour te regarder, tu ne doutais pas que tu devais avoir les joues colorées. Tu ne savais pas trop comment interpréter ce baiser. Si tu y ajoutais les paroles de Helmet, ça pouvait ressembler à une déclaration. Maladroite et peu réfléchie, ce qui lui allait bien.

Détournant un peu la tête, le visage toujours rouge, tu laissa échapper un soupir. Avec ça, tu pensais cerner un peu mieux ce qui le rendait spécial. Même si c'était quelque chose de nouveau pour toi.

-Je ne m'attendais pas vraiment à ça... Au moins je crois que je comprend ce qui te rend différent des autres. Bien que j'avoue ne pas du tout savoir comment gérer ça. Donc... Si je veux me réfugier dans tes bras là maintenant... J'ai le droit ?
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Jeu 15 Mar - 17:20
Deux âmes meutries (Feat Shanaëlle Taylor)
C'est par l'obligation du soldat qu'il peut en sauver sa progéniture de la noirceur du temps et du monde. Sous ses yeux la souffrance continue, pour que le sourire des êtres chers. •••Je restais là, face à elle le regard un peu embrumé, les idées folles volant dans ma tête. Alors que je tentais de reprendre mon calme, je pouvais l'entendre me parler. Il semblait qu'elle ne m'en voulait pas de ce baiser inopportun et totalement forcé. Enfin, je ne lui avais pas demandé un seul instant son avis sur la question, mais à la voir et à écouter ses mots, ce n'était pas un problème. Il y avait bien quelque chose entre Shanaëlle et moi, quelques choses de surprenante et que nous n'aurions sans doute jamais deviné. Pourtant, c'était si rapide, si tôt, pourquoi maintenant ? Je me posais tant de questions, même si mon attention restait rivée sur elle, son visage, sa voix, sa beauté, sa féminité. Lorsqu'elle me demandait si elle avait le droit de venir dans mes bras pour s'y réfugier, je ne savais que dire. Je décidais alors de l'y lover sans rien ajouter préférant ce silence tendre et bien moins pesant à d'autres mots sans doute inutile. J'avais dit ce qui devait être dit, et même si ma déclaration était maladroite, sans doute même ridicule, elle restait sincère. Attirant donc Shanaëlle contre moi, je faisais alors glisser tendrement ses cuisses sur mes propres jambes afin de me retrouver pus intimement collé sur ce bas et plus proche elle. Il aurait été difficile d'ignorer son regard, le rouge de nos joues et ce changement si radical. Si la rencontre avait été timide, presque silencieuse, ce dit silence avait lui aussi changé. Il n'était plus pesant, bien moins étouffant. Je posais lentement mon béret derrière moi, découvrant à nouveau mes cheveux avant de venir déposer la main de la belle jeune femme face à moi dans ces derniers. Je savais qu'elle finirait par tomber sur ses fils blancs que je haïssais tant, mais c'était une preuve de confiance, de douceur de ma part. Je revenais bientôt déposer un baiser, mais cette fois-ci sur son front avec un sourire qui devait en surprendre plus d'un, un sourire serein, sans doute dû à Shanaëlle elle-même.

« Pour être totalement franc, je ne sais pas non plus dans quoi je m'embarque en ayant fait cela, mais je crois que me retenir de t'embrasser aurait été une idiotie. Je ne sais ce qu'en penserait Denys, mais je ne regrette pas mon choix. Et bien sûr que tu as le droit. Je n'aime pas l'avouer aussi bien pour Heaven mon hybride que pour Cassandra, mais je me sens terriblement seul. Elles sont là, présentes, vivante et attachante, mais elles ne peuvent pas panser certaines de mes blessures. Je crois que je ne veux pas qu'elles les pansent, car elles se blesseraient au passage. Je ne veux pas non plus que tu le fasses pourtant, je serais idiot de ne pas avouer que tu me plais Shanaëlle... Que tu boites ou pas, ça ne m'importe pas peu. Disons que tu seras cette douceur féminine qui manque chez moi quand moi, je serais la force dont tu as besoin ? C'est bien plus que le compromis de départ, c'est la vérité. »

Je continuais de la fixer, mes mains posaient sur l'une contre sa joue et dans ses cheveux, l'autre caressant timidement et délicatement sa cuisse meurtrie. Je savais qu'elle ne devait pas ressentir la moindre chose au vu du peu de réaction que cette caresse douceur, mais intime lui procurait. Rien d'indécent, simplement mes doigts glissant contre sa peau, mais suffisamment pour faire frémir qui que ce soit de surprise ou non. Plus je la regardais et moins je me trouvais seul dans ce cas de figure. Dans celui de n'être qu'un étrange qu'une personne trop différente pour être compris des autres. Porter la cape de la mort et en avoir le droit sur des hybrides tout en possédant sa propre famille, voilà le rôle que j'avais. Ce n'est pas un droit juste de pouvoir décider de la fin de tous ces hybrides, mais il fallait quelqu'un pour endosser la tenue et faire son office. Je ne comptais pas le faire indéfiniment, car je savais que ce métier allait me rendre fou tôt ou tard, mais au vu des événements actuels, j'allais devoir redoubler d'efforts pour offrir un toit, un repas et une vie stable à ce monde qui ne cessait d'emplir. J'allais passer de deux à quatre bouches à nourrir, et même si j'étais payé décemment, je devais mériter ce salaire. Tout au long de ma réflexion, je finissais par atteindre le haut de la cuisse de Shanaëlle et me ravissais bien vite en reposant ma main au-dessus de son genou avant de m'excuser, bougeant un peu en sentant mon arme dans un léger soupir.

« J'ai encore quelque effort à faire comme ne pas me perdre dans mes pensées. Excuse-moi, mon geste était déplacé même si ce n'était pas mon intention. Il faut dire aussi que mon arme me gêne un peu. Une mauvaise habitude qui peut en inquiéter plus d'un ou une. Je me balade la plupart du temps en dehors de chez moi, avec mon 9mm et un couteau militaire. Ce n'est pas par plaisir ou par une quelconque satisfaction, mais par précaution. Je me suis déjà fait attaquer par un hybride voulait venger son frère, sa mère ou quelqu'un d son entourage. Je ne dirais pas que je lui en ai voulu, c'était logique, vu que je lui avais pris l'un des siens, mais c'est ainsi. Alors, je sors armé, même si j'aimerais ne pas l'être et faire ce que j'ai toujours voulu faire, être charpentier.

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Euphemia S. Granger
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Euphemia S. Granger
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Jeu 5 Avr - 14:53
Shanaëlle & Helmet
"Deux âmes meurtries"

Toi qui ne savait pas comment gérer intérieurement ce que tu ressentais, c'était encore plus dur de mettre des mots dessus. Tu étais bien incapable d'expliquer ou décrire tes sentiments à ce moment. Tout ce que tu savais, c'est que tu avais envie de te loger dans les bras de Helmet, en partie pour cacher ta gêne.

Alors que tu n'avais rien ressenti de particulier pour les quelques garçons avec qui tu étais sortie, il y avait quelque chose de spécial ici. C'était arrivé rapidement et sans prévenir. Tu ne comprenais pas vraiment pourquoi lui, mais au final ça t'importait peu. Ce devait être le bon, si tu pouvais dire les choses comme ça.

En guise de réponse, Helmet t'attira plus contre lui sur ses jambes. Tu ne pus t'empêcher de rougir un peu, ton regard posé sur lui. Cette proximité aurait eu de quoi être gênante, mais elle te gênait pas. Tu te sentais juste bien ici, en sécurité. Sûrement du à la présence de Helmet contre toi.

Tu laissa ta main glisser doucement dans ses cheveux, en écoutant ses paroles. Il semblait tout autant que toi perdu, même si il ne regrettait pas son geste. Votre compromis de départ avait beaucoup évolué avec ça. Mais ça ne te dérangeait pas venant de lui.

A l'écouter, tu sentais qu'il cachait un certains nombres de souffrances en lui. Même si il ne voulait pas que tu fasse quelque chose sur ça, de peur que tu te blesse, tu aurais été idiote de ne pas le faire. Tu étais assez grande pour décider de ce que tu voulais faire.

Ne rien sentir sur ta jambe blessée te déplaisait toujours, surtout dans cette situation. Malgré le caractère un peu intime de la caresse de Helmet, tu aurais aimé pouvoir avoir la sensation de celle-ci. Là, tu ne pouvais que te contenter d'observer son geste.

Plus tu l'écoutais parler, plus tu avais envie d'être à ses côtés pour le soutenir. Ce n'était pas difficile de voir qu'il ne faisait pas son travail par plaisir, et que ça semblait plus le miner qu'autre chose. En étant braconnier, une reconversion ne devait pas être facile quand on voulait se sortir de ça.

Tu te lova un peu plus contre Helmet, pour lui apporter un soutien silencieux en attendant de trouver quoi lui répondre. En dehors de tes streams, tu n'étais définitivement pas douée avec les mots.

-Je ne sais pas vraiment comment t'aider sur ça, mais je sais que je veux être là pour te soutenir. Je n'ai pas peur d'être blessée si ça peut permettre de panser un peu certaines de tes blessures. De toute façon c'est moi qui décide si je veux le faire ou non.

Tu trouvais ta formulation maladroite, mais tu espérais qu'il comprendrait quand même. Il pouvait se reposer sur toi et se laisser un peu aller, tu serais là pour le soutenir.

-A part te dire de changer de métier, je ne vois pas quoi dire d'autre. Je me doute que ça ne doit pas être facile, mais tu dois pouvoir y aller progressivement et te sortir de ça. Ce serait certainement mieux pour ton hybride, et surtout pour ta fille.
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Mer 25 Avr - 17:36
Deux âmes meutries (Feat Shanaëlle Taylor)
C'est par l'obligation du soldat qu'il peut en sauver sa progéniture de la noirceur du temps et du monde. Sous ses yeux la souffrance continue, pour que le sourire des êtres chers. •••Je la laissais se lover contre moi, cherchant sans doute encore plus de proximité et de chaleur, même si j'avais bien vu qu'elle n'avait pas aimé ne rien sentir. Sur le moment, je n'avais pas vraiment réfléchir à cela, mais avec son handicap, elle devait parfois haïr sa situation. Je l'écoutais encore une fois, les yeux dans les siens sans retirer tendrement ma main de sa joue. Il était difficile de ne pas avouer que même si son apparence frêle et le fait de la voir en béquille pouvait donner d'elle une imagine de fragilité, dans ses paroles, je sentais bien cette volonté de m'aider. Je n'avais aucune raison de refuser son aide, bien au contraire, surtout si elle pouvait m'aider dans un rôle que je ne pouvais pas assumer. Pourtant, je finissais par comprendre une seconde lecture dans ses mots, plus qu'une aide, elle acceptait de tenter le coup avec moi, même si c'était risqué. Je ne savais pas si le fait de savoir que je faisais le même métier que son modèle, son propre père avait rendu mon travail moins désagréable à ses yeux. En tout cas, je n'avais pas à avoir peur de la choquer avec ce dernier. Je tentais de lui offrir toute la douceur que je pouvais même si ça n'avait jamais été dans mes habitudes en général. J'étais tendre avec ma fille et attentionné avec Heaven, mais pas dans ce sens-là. Ma fille recevait de l'amour paternel et la jeune maman mon soutien et ma force, pour Shanaëlle, il s'agissait vraiment de l'amour que je n'avais jamais pu offrir à une femme auparavant. Je levais discrètement un sourcil à sa dernière phrase ne sachant pas trop comment l'interpréter. Je me doutais qu'elle avait dû dire cela sans vraiment vouloir insister et son visage me le confirmait. Je me radoucissais alors presque immédiatement en laissant mon pouce frôler sa joue plusieurs fois. Je hochais la tête à ses dernières paroles avec un air sérieux, mais souriant un tant soit peu.

« Je pense que le plus difficile ne sera pas de quitter les braconniers en sommes, mais de convaincre mes supérieurs. Peut-être qu'avec l'appui de Denys, je pourrais réussir, en espérant qu'il n'ait rien contre le fait que je le mêle à mes affaires. Aussi sympathique qu'il soit avec moi, je ne veux pas lui faire croire qu'il est la bonne poire dont je me sers pour sortir de tout ça et vivre mieux. J'ai appris ce métier, j'ai acquis des choses et que je le veuille ou non, aussi ingrat qu'il soit il est enrichissant et m'a donné une vision différente des hybrides. Au départ, quand j'ai récupéré Cassandra, je ne te le cache pas que j'étais totalement perdu. Je n'avais jamais eu une telle responsabilité qu'un enfant, mais j'ai accepté les choses. Je ne pouvais pas me permettre de la laisser dans le froid, en danger et seul. Même si cela reste l'une de mes plus belles folies, suivies de notre baiser... »

Je sentais mes joues s'empourprer devant mes propres paroles, car c'était assez difficile de nier que j'avais agi sur un coup de tête comme plus d'une fois depuis ma rencontre avec Shanaëlle. Elle avait un effet étrange sur moi, mais au vu de nos réactions, c'était plutôt bénéfique. Je cherchais un peu mes mots avant de me rappeler d'une chose qui m'était venu en présence justement d'Heaven. Un détail qui avec l'aide des deux femmes auraient enfin une solution. Entre Heaven qui avait assez de connaissance en tant qu'hybride pour comprendre ma fille et Shanaëlle qui était elle aussi une femme, je devais tenter le coup au risque de paraître ridicule. Sauf que je ne voyais pas vraiment comment aborder le sujet, qui était tout de même à des années-lumières de la discussion actuelle. Dans ma réflexion, je reposais mes yeux sur la jeune femme sur mes genoux avant de caresser de mon autre main, sa jambe cette fois-ci valide en jugeant qu'au moins, ainsi elle sentirait mon geste sans que cela ne la fasse grimacer comme pour son autre jambe. Le handicap qu'elle avait ajoutait une notion d'imprévu qui me dérangeait, mais sans doute pas pour la raison qui aurait semblé logique au départ. Ce n'était pas tant le fait du handicap, mais bien plus de ma maladresse envers ce dernier. Si je prononçais comme à mon habitude des mots tout sauf réfléchi dans la va-vite, j'allais blesser ou vexer Shanaëlle, chose que je voulais éviter au maximum. Même, en n'ayant jamais eu de relation, je savais que brusquer une femme n'était vraiment pas la meilleure chose à faire, surtout quand une certaine relation naissait entre vous et elle. Je me décidais tout de même à lui parler, car j'allais devoir tôt ou tard lancer le sujet de toute façon alors autant profiter de cet instant plus propice au compromis ensemble.

« Je sais que je passe du coq à l'âne, mais je me suis souvenu d'un autre souci dont tu pourrais être l'aide précieuse à vrai dire. Comme tu le sais, j'ai une fille, je ne cesse de le dire, hors, il y a un petit souci sur lequel je ne pourrais pas être bien efficace. Elle grandie, devient de plus en plus une femme et il va arriver un jour où elle va commencer à devenir une vraie femme et donc à avoir ses... Ses règles. Vu mes connaissances en la matière, je me dis que ce ne serait pas trop de deux personnes pour m'épauler sur ça et tous les travers d'être une femme. Comme Heaven est une hybride et toi une femme humaine, il serait sans doute judicieux de marier vos avis, tu ne crois pas ? Je sais, j'ai d'étranges idées, mais s'il a bien un sujet sur lequel je suis impuissant, ce sont bien les soucis féminins de ma propre fille, alors s'il te plaît aide-moi. »

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