Un détour imprévu. [PV: Aénor♥]

C’était un matin tout ce qui à de plus normal pour Balthazar, le soleil de l’été tapais contre les vitres de la maison de bois, certains rayons chatouillèrent le visage du garçon qui doucement s’éloignait des bras de morphée jusqu’à les abandonner, ouvrant peu à peu les yeux. Comment souvent il avait bien dormis, ampli de bonne humeur, un sourire brillant sur le visage.

Il sortit d’un bond du lit, se dirigea avec hâte sous la douche, se dévétissant et rentrant sous l’eau froide qui coulait en de fins jets. La fraicheur révigorante de l’eau qui dévallaient les courbes de son corps finement sculpté. Il sortit, une serviette autour de la taille et commença a se vétir de ses vêtements de grands jour. Son grand manteau rouge parsemé de parure d’or l’attendait soigneusement rangé dans le salon.

Balthazar adorait prendre son temps le matin. Le jeune garçon appréciait ce moment de calme avant de se mettre à travailler, il appréciait tartiner lui même son pain avec du beurre frais, il s’empara d’une tasse, versant un fond de lait et du chocolat en poudre, mettant le tout au micro-onde. Aujourd’hui était un jour important il allait se rendre dans un village d’hybride résistant, luttant eux même contre les hommes pour la sauvegarde des leurs.

Depuis si longtemps les hybrides étaient réduits aux rangs d’esclaves, et pour Bob c’était un combat de tout les jours de libéré ses êtres oppressés. Cette situation horrible dont les hybrides souffraient était impardonnable aux yeux de Balthazar. La société des hommes était depuis bien longtemps corrompu par le pouvoir et l’argent. Et depuis sa retraite du monde civilisé, Bob retrouvait peu à peu la joie de vivre et était de plus en plus convaincu du bien fondé de sa lutte.

Il termina son petit déjeuner, songeant comment se déroulerait la rencontre du jour. Le grand brun rangea sa vaisselle et se prépara à sortir, il enfila son vêtement d’apparat mis ses chaussures en cuire lourde et renforcé et ouvra la porte de sa demeure saisissant au passage sa lourde hache a double tranchant, cette dernière qui jadis était au dessus de la cheminé de sa maison n’était plus qu’une simple décoration, elle appartenait a sa famille depuis plus d’une centaine d’année. Il s’agissait d’une véritable hache de guerre, aux gravures nordiques que Bob avait lui même restoré et afutté. C’est désormais son emblème, un symbole de ses batailles, de son combat. Tout comme un certain briquet à essence qu’il garde près de lui.

A voir la démarche de Balthazar, son comportement, sa droiture, sa prestence, on penserait réellement être reparti des siècles en arrières, avant toute évolution technologique, quand des hommes se battaient encore à la hache et à l’épée. Ou le sang des vaincus maculait les vêtements des survivants qui brandissaient dans des villages en flammes leurs armes meurtrières. Ses mêmes flammes semblaient animé le regard de Bob, cette même envie de survivre.

Cela s’affirmait à mesure qu’il avançat dans la forêt en direction du village des hybrides, tel un trappeur il observait son environnement afin de se repérer, avançant à taton. Il leva les yeux pour connaître l’heure approximative. L’astre solaire arrivait bientôt à son apogée, pourtant peu nombreux étaient les rayons du soleil qui réussissait à se friller un chemin dans le feuillage épais des arbres. La lumière était clairsemé sur la terre parfois rocailleuse.

Un cri le sorta de sa torpeur dans laquel il était plongé depuis longtemps, à grand pas il couru dans les bois sautant les racines qui étaient caché. Son visage était marqué par l’inquiétude, il ne savait guère de qui venait se hurlement, mais il eu cru percevoir une voix féminine. Serrant les poings, son cœur s’accélérait à mesure qu’il parcourait la distance le séparant de l’origine de se bruit sourd. Peut-être n’était-ce pas un appel à l’aide, mais par précaution Balthazar s’empara de sa hache dans une main, imagineant toute les situations possibles, peut être était-ce des hommes qui traquait une hybride ? Un animal sauvage ? Une simple blessure ?

Il ne savait pas ce qu’il allait trouvé, mais connaissant la zone vers laquel il se dirigeait, il n’envisageait rien de bon. Au loin il vit une silhouette mais ne savait si elle était féminine ou non, derrière cette dernière se dressait le grand lac de la fôret, la forme sombre en contre jour semblait reculer comme si quelque chose la menaçait, mais il n’était sur de rien.

Balthazar parcouru les derniers mètres à pas de loup afin d’observer d’un peu plus prêt le déroulement de la scène, peut-être que la silhouette qui devinait maintenant féminine ne faisait que jouer au final. Prêt à défendre cette femme contre une éventuelle menace, il sortirait des feuillages au moindre signe d’hostilité. Bien qu’il s’était détourner de son chemin, Bob ne regrettait pas, il n’aurait jamais pu se pardonner que quelque chose arrive à un hybride et mieux vallait-il s’assurer que rien ne se passait plutôt que d’ignorer des cris.