|  Lun 3 Juil - 15:00 ▬ Nom :: (facultatif pour hybrides) Duncan
▬ Prénom(s) :: Frédérique, Edelweiss.
▬ Surnom(s) :: Fred, Freddie, la grognon, ...
▬ Age :: 23 ans
▬ Sexe :: Féminin, pourquoi, tu veux voir?
▬ Orientation sexuelle :: Lesbienne
▬ Classe :: (Groupe) Humaine jusqu'à preuve du contraire.
▬ Sous-classe :: Neutre.
▬ Nationalité :: Française, naturalisée à Nekai, origines inconnues.
▬ Métier :: Gérante d'un café-disquaire rétro.
▬ Niveau de vie :: On fait avec ce qu'on a.
▬ Situation amoureuse :: Pour le moins chaotique.
▬ Autre particularité? :: Ne sourit qu'une fois par décennie, environ.
▬ Mon avatar... :: C-18 (Dragon Ball) | ▬ Prénom/Pseudo/... :: Mercury (c'est pas une blague, mes parents sont fans de Queen)
▬ Premier compte ou DC? :: Premier compte, premier reboot.
▬ Comment es-tu arrivé là? :: En claquant des doigts.
▬ Ton niveau de RP :: Pas dégueu...
▬ Ta présence :: Aussi souvent que Fred sourit ? … Bon, je passerais au minimum une fois par semaines mais je suis pompier et je fais des études en parallèle donc je manque parfois un peu de temps.
▬ D'autres révélations? :: J'ai soudoyé l'arbitre ! o/
▬ Code du règlement :: |
▬ Description physique :: Se décrire physiquement? A quoi ça peut bien servir? Vous me voyez, non? Alors. Si vous ouvriez les yeux, je n'aurais pas à vous dire que je suis une jeune femme d'un mètre soixante-dix, plutôt mince et dotée d'une poitrine bien ferme et volumineuse.
Si vous ouvriez les yeux, je n'aurais pas à vous préciser que mon teint est plutôt pâle et mes yeux bleus azur et ornés de longs cils noirs. Ni à vous expliquer que j'ai les cheveux blonds, fins, lisses et coupés en carré en hauts des épaules.
Si vous ouvriez vos maudits yeux, je pourrais me passer de vous parler de mes vêtements, que j'aime souvent un peu rétro -comme c'est étonnant-, et de ma tenue préférée qui se compose d'un jupe ou d'un short en jeans avec des collants noirs, d'un t-shirt quelconque où vous trouverez souvent le logo d'un groupe de rock dont tous les membres sont morts, et d'une veste en jeans aux manches déchirées.
Vous voyez, si vous ouvriez les yeux nous aurions pu gagner beaucoup de temps. ▬ Caractère :: Vous ne pensez pas que vous m'avez fait perdre suffisamment de temps comme ça? Maintenant vous voulez que je vous parle de mon caractère? Eh bah, vous me préviendrez quand une question intelligente vous passera par la tête, je mettrais une croix sur le calendrier... Enfin, si ça peut me débarrasser de vous. Allons-y.
Pour commencer, je suis le genre de personne qui ne montre pas beaucoup ses émotions, je ne souris presque pas, je ne pleure jamais en public? ... Quand je suis gênée ou en colère, je vous le fait comprendre de la même façon: à coup de poing au visage. Je ne prends pas le temps d'expliquer calmement les choses, si ça va tant mieux, si ça ne va pas vous le comprendrez bien assez facilement! Je ne parle pas beaucoup de moi, non plus. Je préfère garder mes problèmes pour moi que de les ébruiter et de me faire plaindre partout autours de moi.
Vous me direz, ne jamais sourire et tenir un commerce ne vont pas vraiment ensemble... A vrai dire mes clients, à moi, ne viennent pas pour mon sourire, ils viennent pour mon délicieux café et surtout pour la musique, c'est un endroit où on partage entre connaisseurs... C'est peu être pour ça que je ne gagne pas beaucoup d'argent... De façon générale, travailler dans cet endroit me met de bonne humeur, j'accueille tout de même mes habitués chaleureusement.
Dans mon café, tous le monde est admis. Et le premier que je vois malmener quelqu'un, je le mets dehors à coup de pied au cul avec mes rangers coquées! Je considère humains et hybrides de la même façon, pas de distinction, tous le monde est pareil. C'est comme ça dans mon café comme dans la vie, les gens sont tous égaux et puis c'est tout. Je ne comprends pas que l'on puisse considérer les hybrides comme des esclaves alors qu'ils nous ressemblent tellement... Par contre, cela marche dans les deux sens: si tu mérites une beigne, que tu sois humain ou hybride, je te le mettrais, tu peux me croire!
Je suis une fille de caractère, je déteste que l'on me marche sur les pieds. Essayez, et je ferais pareil mais avec des chaussures cloutées. Non mais. ▬ Histoire :: Vous voulez qu'on parle de ça? Vous feriez mieux de prendre un verre et de vous asseoir parce que cela va être long... Je suis née dans la banlieue parisienne, il y a de cela 23 ans. Ma mère m'a toujours dit qu'elle ne savait pas qui était mon père. Les mecs se succédaient à la maison, et pas toujours très nets. Je n'en ai jamais apprécié aucun. L'école m'ennuyait et à la maison ce n'était pas vraiment la fête. J'ai toujours su que j'étais un accident, ma mère le répétait à qui voulait l'entendre quand elle avait trop bu. C'est à dire très souvent. Je lui "empoisonnais la vie", je "l'empêchais de s'éclater", enfin quand j'y pense elle ne s'était jamais gênée pour "s'éclater" que je sois là ou non, je l'entendais "s'éclater" à travers le mur de ma petite chambre.
Le jour de mes dix ans, ma mère est rentrée à la maison complètement ivre avec un nouveau mec. Lui non plus, je ne le sentais pas. Et j'avais raison. Le mec était violent, je l'ai vite compris, mais je ne pensais pas que c'était aussi... Terrible. Ma mère hurlait, j'entendais le bruit des coups. Lorsque je n'ai plus rien entendu, je suis sortie par la fenêtre de ma chambre pour atteindre la sienne... Et je l'ai vue, baignant dans son propre sang, et quelques autres fluides corporels. Quelque part, malgré mon jeune âge, j'avais trouvé que c'était un juste retour de flamme.
Après la mort de ma mère, mes oncles et tantes ont tous essayés de se refiler le bébé. Personne ne voulait de moi. Je passais de maison en maison, et je ne me sentais à ma place nulle part. Puis ma tante a reçu une carte, elle venait de mon grand-père, il vivait à Nekai et tenait un café-disquaire. Je n'avais pas d'autre choix que de tenter ma chance, après tout foutu pour foutu... J'ai volé de l'argent et j'ai fugué. Il m'a fallu plusieurs mois, mais j'ai pu rejoindre Nekai en me faufilant dans un groupe scolaire, puis dans la soute d'un avion, puis en donnant une fausse identité.
Que dirais un vieux monsieur normal si une petite fille de onze ans venait sonner à sa porte et lui annoncer qu'elle était sa petite fille et qu'elle avait fugué car personne d'autre dans la famille n'était capable de s'occuper d'elle? Je ne sais pas trop. Mais mon grand-père, lui, m'avait accueilli avec le sourire. Il m'avait raconté toutes ces histoires qui avaient brisé ma famille et fait de ma mère ce qu'elle était devenue. Lui, à la mort de ma grand-mère, avait choisi de suivre son rêve et d'ouvrir ce café-disquaire, et il avait choisi Nekai car ma grand-mère aurait voulu voir cet endroit avant de mourir. Une belle histoire. Il disait qu'il s'en voulait, maintenant, de ne pas être resté car il aurait pu me protéger... Alors que je n'étais même pas encore née quand il était parti...
Personne n'a jamais signalé ma disparition. J'avais repris ma scolarité à Nekai, j'aidais mon grand-père après les cours. Je n'ai pas fait de longues études car je savais que je voulais travailler dans ce café, et rien d'autre.
Adolescente, j'ai essayé des trucs, comme tous le monde. Mais je n'ai jamais pu toucher à l'alcool et à la drogue. Trop de mauvais souvenirs. J'ai essayé d'avoir des petits copains, aussi. Les histoires de ma mère ne m'avaient pas dégoutées des hommes, j'en avais rencontré des tas qui n'étaient pas aussi mauvais... Et pourtant cela n'avait jamais marché. Malgré ma popularité auprès des garçons au lycée, j'avais toujours essayé de les éviter. J'ai couché une fois avec un garçon. Cela n'a pas été très convainquant... Il m'a fallut du temps pour comprendre que cela ne marcherait jamais car c'était les filles qui m'attiraient.
Quand je suis sortie du lycée, j'ai commencé à travailler à temps plein avec mon grand-père. J'étais heureuse, ici, à Nekai. Mon grand-père m'a appris à faire le café, à reconnaître la bonne musique, et à respecter tous les êtres vivants. Hybrides compris. Si vous regardez attentivement notre vitrine, vous y verrez une pancarte interdisant la maltraitance à l'intérieur.
Aujourd'hui, mon grand-père ne travaille plus, il est trop vieux. Je lui rends visite autant que je peux car je sais qu'il n'en a plus pour très longtemps... Et je dois le remercier pour tout ce qu'il a fait pour moi. |
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