Séance Shopping (Avec Titine ♥)[Terminé]

Du shopping. Voila bien une chose que Thérésa n'aimait pas. La renarde ne voyait pas l'intérêt d'aller régulièrement dépenser son argent dans des boutiques pour avoir toujours plus de vêtements. Pour elle qui se contentait toujours de mettre des choses simples, cette activité n'avait en effet pas grand intérêt.
Seulement, elle était bien la seule dans sa famille à penser comme ça. On le lui reprochait d'ailleurs souvent, tellement la convaincre d'enfiler une robe était compliqué. Thérésa aimait ces moments de conflits où elle pouvait embêter le monde.
Il y avait elle. Et puis il y avait sa sœur. Sa chère petit sœur qu'elle adorait plus que tout. Faustine. La seule pour qui elle acceptait de faire un effort. La seule avec qui elle voulait bien poser un pied dans une boutique de vêtement. La noble était prête à dépenser des fortunes pour satisfaire sa cadette. Même si elle pouvait se payer toute seule ce qu'elle voulait...

Aujourd'hui, Thérésa s'était laissée entrainée dans les rues marchandes par cette adorable boule de poils. La petite Faustine, qui estimait avoir besoin de nouveaux vêtements. Malgré ses deux armoires pleines. Cela faisait doucement rire la renarde. 
Sa petite sœur avait bien de la chance. Bien de la chance d'avoir une aînée aussi gentille. Enfin, même si elle avait accepté, Thérésa ne comptait pas être la gentille tout la journée. Oh ça non ! Elle allait lui en faire baver. Sa vengeance pour l'avoir forcée à venir. Et elle savait bien que Faustine le lui rendrait. C'était ça leur amour entre sœurs.
Car, malgré ce qu'on pouvait croire, elles s'aimaient bien toutes les deux. Elles étaient très proches, soudées. Faustine était la seule de sa famille qu'elle aimait.

La renarde suivait sa cadette dans le rue, attendant qu'elle choisisse enfin une boutique.

-Tu sais, au pire plutôt que d'entrer partout ou de choisir quelle boutique tu veux je peux toutes te les acheter, ça ira plus vite.

Aujourd'hui, c'est une journée spéciale ! Je vais faire du shopping avec ma grande sœur ! Je manque de vêtements, il m'en faut des nouveaux. Du coup je suis allée convaincre Thérésa de venir avec moi, du shopping seule c'est nul ! On va bien s'amuser je sens ! Surtout qu'avec elle c'est toujours amusant.
On est arrivées en ville il y a une dizaine de minutes, et moi je commence déjà à regarder les magasins. Y en a plein ! Je ne sais pas par où commencer, il y a tellement de choix. Je pourrais tous les faire même si je voulais. De quoi est-ce que j'ai envie comme vêtements ?

-Tu sais, au pire plutôt que d'entrer partout ou de choisir quelle boutique tu veux je peux toutes te les acheter, ça ira plus vite.


Je me tourne vers Thérésa. Elle sourit, un sourire un peu forcé. Je sais qu'elle n'aime pas le shopping, c'est pour ça que je l'ai emmenée. Je sais que ça l'embêter mais qu'elle ne peux rien me refuser. Je souris à mon tour.

-Je ne vais pas te faire cette faveur ! Tu serais bien trop contente...

Dans le fond, on a un peu le même caractère. Faut dire que c'est elle qui m'a tout appris en quelque sorte. C'est pas mon modèle pour rien !
Je décide finalement de rentrer dans une boutique au hasard, et commence à regarder entre les rayons.

Elle le savait. Elle le savait la petite que Thérésa n'aimait pas le shopping. Thérésa savait que sa petit chipie de sœur ne lui avait pas demandé par hasard. Une vraie petite peste.
Cette pensée tira un sourire à la renarde. Elle l'aimait autant qu'elle la détestait. Elle ne pouvait rien lui refuser, et se détestait pour ça. Elle maudissait sa faiblesse et son incapacité à résister aux petits yeux jaunes de Faustine. Ces yeux si adorables, qui faisaient fondre la cœur de la noble.
Il était étonnant de voir que Thérésa ne cachait pas ses sentiments envers sa sœur. Il n'y avait bien qu'avec elle qu'elle se montrait aussi expressive. Même si leur façon de s'aimer était... Particulière.

La renarde sourit à la réponse de sa petit chipie. C'était le genre de réponse qu'elle-même serait capable de sortir. Le genre de réponse qu'elle lui avait appris. Comme quoi, elle était plutôt bonne professeure ! Elle avait réussi à apprendre à quelqu'un comment pourrir la vie des autres, une bonne chose.
Pauvres parents... Eux qui avaient tout tentés pour avoir des filles parfaites, ils se retrouvaient avec deux pestes. Oui, pauvres parents...
Thérésa, elle, était fière de pouvoir faire tourner en bourrique ses parents. Elle qui les détestait au plus haut point, qui leur vouait une haine énorme. Heureusement pour eux qu'ils avaient au moins une de leur fille qui les aimait.

Faustine avait fini par rentrer dans une boutique, suivie par la renarde. Laissant la petite fouiner les rayons, Thérésa leur jeta un regard distrait. Elle s'ennuyait déjà...
La jeune femme savait qu'elle en avait encore pour un petit moment. Et ce n'était que la première boutique. Elle finit par se décider à jeter elle aussi un coup d’œil. Tant qu'à faire...

Il y a beaucoup de choses différentes ! Des vêtements pour tous les gouts, de toutes les couleurs. Moi ce que j'aime... Tout en fait ! Je peux porter n'importe quoi, du moment que c'est joli et que ça me va bien.
Je marches dans les rayons, en observant un peu tout ce qu'il y a. Du coin de l’œil, je peux voir Thérésa qui regarde elle aussi. Je souris légèrement, elle a fini par se laisser prendre au jeu. Je savais que ce serait le cas ! Elle ne résiste jamais quand elle y est.

Je continue mon tour, en prenant parfois des tenues au passage. Pour une fois je ne prends pas grand-chose, mais il faut dire que ce n'est pas de la grande marque ici. J'attends de trouver une boutique un peu plus luxueuse.
Après avoir fait une sélection qui paraît bien, je me dirige vers les cabines d’essayages. J'enfile les tenues les unes après les autres, me regardant dans la glace. Il y en a certains qui me vont vraiment bien !

La dernière qu'il me reste est un ensemble jaune et rouge, il est joli. Je me regarde avec, je crois que c'est celui que je préfère. Mais quand j'essaye de l'enlever, je n'arrive pas à défaire la fermeture éclair. Je passe la tête hors de la cabine.

-Thérésa ?

Thérésa se laissait prendre. S'ennuyant trop, elle avait fini par se décider à faire elle aussi un tour. Les vêtements ici étaient plus le style qu'elle recherchait, assez simples et pas trop voyant. La renarde avait beau faire partie d'une famille noble, les tenues à prix exorbitants, de marque et mettant bien en valeur, très peu pour elle. Moins on la remarquait, mieux elle se portait.
Au moins, elle créait un effet de surprise aux gens qui lui parlait. Et le premier être humain essayant de porter la main sur elle le regrettait rien qu'à entendre son nom. Heureusement pour ces personnes que Thérésa n'avait jamais fait mention d'eux à ses parents. Le prix à payer aurait été beaucoup plus cher dans ce cas... Selon eux, on s'attaquait pas à un membre de la famille Smiren sans le regretter.

La renarde promenait son regard dans le rayon des pull. Malgré le fait qu'elle n'aime pas le shopping, elle devait avouer manquer un peu de vêtements chauds. Puisque l'occasion se présentait, elle allait remédier à cela.
Ils étaient tous à peu près identiques, à quelques détails près. Thérésa les observa quelques secondes, avant d'en attraper deux au hasard. Un violet et un orange. Ses deux couleurs préférées. Avec ça, elle était équipée pour la fin de l'hiver. Il faisait plutôt froid en ce moment, même si la saison semblait clémente cette année.
Celle que préférait la renarde, c'était le printemps. Le printemps où elle pouvait voir les fleur de cerisier. Un spectacle qu'elle adorait partager avec sa sœur.

Cette dernière venait d'ailleurs de passer la tête hors de sa cabine pour l'appeler. La renarde se dirigea vers elle et entra dans sa cabine. Elle repéra vite le problème, en voyant la fermeture éclair.
Gloussant un peu, Thérésa tira légèrement sur la fameuse fermeture pour l'ouvrir. Une fois sa tâche accomplie, elle donna une petit tape amicale dans le dos de Faustine.

-Pas douée va. Tu le sais que t'es incapable de gérer un fermeture éclair, arrête de t'obstiner.

Je laissa Thérésa rentrer dans la cabine et me mit dos à elle. Je l'entends glousser pendant qu'elle l'ouvre. Cette situation doit bien l'amuser, que je sois obligée de lui demander de l'aide pour ça. Je dois avouer que c'est assez ridicule.

-Pas douée va. Tu le sais que t'es incapable de gérer un fermeture éclair, arrête de t'obstiner.


Je sais pourquoi elle dit ça. Ce n'est pas la première fois que je lui demande de m'aider pour une fermeture éclair. Comme elle le dit, je ne dois vraiment pas être douée avec.
Je me contente de sourire en lui tirant la langue, puis je me rechange. Je crois que j'ai fait le tour, je me dirige donc vers la caisse avec ma sœur. Je vois qu'elle a pris des choses elle aussi, moins que moi cependant. Elle paye le tout, et nous sortons avec un sac.
Nous faisons encore le tour de quelques boutiques, les sacs se remplissent. Je finis par trouver un magasin de luxe. Je rentre dedans toute excitée, mais une vendeuse me barre le chemin.

-De quel droit rentre-tu dans cette boutique sale hybride ?!

Je gonfle les joues en lui lançant un regard noir. Je veux rentrer ici !!

Thérésa ne se lassait jamais d'embêter sa petite Faustine. Elle réagissait tellement bien ! Tout comme Ayato en fait. Ces deux-là étaient probablement les deux qu'elle aimait le plus. L'un comme l'autre savait répondre à ses piques sur le même ton, voir avec plus de provocation. Ce que la renarde pouvait aimer les gens comme ça !
Les gens les plus intéressants à ses yeux. Les autres se contentaient de se plaindre, de l'ignorer ou de la renvoyer bouler. Et elle revenait à la charge, encore et toujours. Pour avoir espoir de la voir s'arrêter, il fallait être capable de lui tenir tête. Thérésa aimait se sentir supérieure. Chose qu'elle avait du mal à faire avec sa petite sœur ou son hybride. Mais c'était ce qui était amusant. Trouver le moyen de les dépasser.

Faustine avait visiblement terminé ses emplettes. En tout cas dans cette boutique. La noble savait très bien que ce n'était que la première. Il y en aurait encore plusieurs après celle-là. Et peut-être pas que des boutique de vêtements. Pour son plus grand malheur. Thérésa savait qu'elle ferait durer le supplice.
Après avoir eu droit à un sourire de sa sœur, celle-ci ayant en prime tiré la langue, la renarde sortir de la cabine en prenant les affaires. Elle se dirigea vers la caisse, suivie de Faustine. Ce fut Thérésa qui paya, même si en soit il s'agissait de leur argent à elles deux. Ou plutôt, celui de la famille Smiren. Aucune des deux ne regardaient à la dépense, ce n'était pas une grande préoccupation.

Une fois sorties de la première boutique, Thérésa sa contenta de suivre la guide. Cette journée était la sienne, c'était elle qui décidait où aller. Sa grande sœur se contentait de suivre.
Elle ne compta pas les boutiques, elle savait que c'était inutile, à moins qu'elle ne veuille se déprimer.
Leur finirent par les conduire jusqu'à une boutique de luxe. La dernière sûrement, Faustine terminait souvent avec ça. Thérésa soupira et dressa les oreilles en entendant la voix d'une personne. Une vendeuse, humaine, un peu trop sûre d'elle, bloquait l'entrée à sa chère petite sœur.
La renarde la rejoignit en deux pas, foudroyant du regard la vendeuse.

-Je ne crois pas avoir permis à qui que ce soit d'importuner ma petite sœur. Maintenant je ne peux que vous conseiller de céder le passage si vous ne voulez pas avoir d'ennuis avec la famille Smiren !

La jeune femme vit la visage de l'humaine intrépide changer de couleur. Elle s'esquiva, en l'implorant de la pardonner. Sans lui jeter un regard, Thérésa entra, tenant Faustine par la main.

Je comprend pas pourquoi la dame veut pas me laisser rentrer. Je veux juste acheter des vêtements, et en plus j'ai l'argent ! Et en plus elle me traite de sale hybride ! J'aime pas les humains qui nous prennent de haut, ils sont bêtes. Surtout que là, elle va avoir des problèmes.
Malheureusement pour elle, il y a ma grand sœur ! Elle s'approche de la vendeuse, en lui lançant un regard encore plus noir que le mien.

-Je ne crois pas avoir permis à qui que ce soit d'importuner ma petite sœur. Maintenant je ne peux que vous conseiller de céder le passage si vous ne voulez pas avoir d'ennuis avec la famille Smiren !

Je souris, elle a vraiment la classe Thérésa ! J'adore la voir rembarrer des humains, elle fait ça encore mieux que moi. Elle me prend la main, et nous rentrons dans la boutique.
Comme je le pensais, il y avait tout plein d'articles de luxe à l'intérieur ! Je commence à regarder un peu, à repérer ce qui pourrait m'intéresser. Avant de partir dans les rayons, je me tourne vers ma sœur.

-C'était trop bien comment tu lui a répondu ! T'avais la classe !

Thérésa savait que sa sœur aimait la voir faire ça. Faustine admirait cette grande sœur qui n'avait pas peur de rembarrer des humains, la renarde le savait. C'est pourquoi elle ne ratait jamais une occasion de briller devant elle. Thérésa aimait se sentir supérieure, se faire admirer. Elle profitait allégrement de cette admiration venant de sa soeur. Mais bon, Faustine le lui rendait bien. Elle non plus ne ratait jamais une occasion de faire la belle devant la noble.
La boutique contenait des articles de marque, de toutes sortes. Le genre que détestait Thérésa. Le genre qu'elle n'achèterait jamais. Entre les robes à froufrous, les pantalons à paillettes et les haut à volants, elle ne risquait pas de prendre quoi que ce soit. Même si elle savait que c'était parfaitement le genre de sa petit sœur.

Cette dernière venait d'ailleurs de se retourner vers elle, les yeux brillants. Comme s'en était doutée Thérésa, elle la complimenta. La renarde sourit. La classe hein ? Bien entendu qu'elle l'avait, tout le temps même.



-Tu sais bien que je ne laisserai personne d'autre que moi embêter ma Titine adorée.

C'était vrai. Seule Thérésa possédait ce droit. Faustine pouvait embêter qui elle voulait, mais personne n'avait le droit de l'embêter. La renarde ne le permettait pas. Sa petite sœur, c'était sa propriété.
Thérésa laissa cette dernière filer dans la boutique, regarder les vêtements. Elle, elle n'avait rien à regarder ici. La renarde savait d'avance que rien ne lui plairait. Elle prévoyait en revanche le nombre de choses qui ramènerait Faustine. Encore beaucoup de sacs à porter.
La petite renarde  ne tarda pas à revenir, au grand étonnement de Thérésa. Elle n'avait pas mis beaucoup de temps à faire son tour, et ne revenait qu'avec une seule chose dans les mains. Une robe, bien sûr.

-Tu prends que ça ? T'es sûre que tu va bien ?

Je sais que Thérésa aime bien quand on lui fait des compliments. Mais bon, je lui en fais que quand elle les mérite. Comme là par exemple ! J'aime tellement la voir rabaisser des humains, moi aussi je veux faire pareil plus tard ! Je m'entraîne déjà avec elle maintenant il faut dire.


-Tu sais bien que je ne laisserai personne d'autre que moi embêter ma Titine adorée.

Titine. C'est elle qui a trouvé ce surnom, et elle est la seule à m'appeler comme ça. J'adore quand elle l'utilise, parce que c'est notre petit truc à nous. Moi je lui ai pas encoure trouvé de surnom. Des fois je l'appelle Maë, je sais qu'elle préfère son deuxième prénom.

Je fonce dans les rayons, commençant à fouiller un peu. Je sais pas combien de choses je vais prendre, beaucoup je pense. Je continue à marcher, en regardant, et mon regard finit par se poser sur une robe. Elle est magnifique. D'une couleur jaune un orangé, on dirait un peu comme une robe de princesse. Le genre parfait pour une soirée. Je cherche ma taille et la ramène à Thérésa, toute souriante.
Elle à l'air étonnée, et me demande si ça va. Je fais la moue, comme pour bouder et hoche la tête. J'ai trouvé tout ce qu'il me faut. Je me dirige vers la caisse suivie de ma sœur. La caissière nous jette un regard dubitatif, mais elle nous laisse payer sans problème. Nous sortons et je me tourner vers Thérésa.

-Maintenant on va manger un morceau !

Sans lui laisser le temps de donner son avis, je la tira par le bras pour l'entraîner vers les restaurants.

C'était bien la première fois que Thérésa voyait sa sœur prendre aussi peu de chose. Pire, elle ne prenait qu'une seule chose. Une seule et unique robe. Enfin, il fallait dire que la robe qu'elle avait pris était vraiment belle. Tout à fait le genre que la renarde verrait sur Faustine. Faite de dentelle, sa couleur jaune orangé la rendait un peu brillante. Si sa petite sœur la portait en soirée, elle ferait certainement un carton !
Cela n'avait rien d'étonnant, mais entre les deux sœurs, c'était la plus petite qui se faisait le plus remarquer lors des soirées mondaines. Faustine était plus agréable, et converser avec elle était un plaisir. Mais surtout, c'était elle qui portait les plus belles robes. Des robes hors de pris toujours. Et qui lui allaient à ravir. Thérésa aimait contempler sa petite chipie habillée comme ça.

Faustine fit la moue en réponse à sa phrase, et se dirigea vers la caisse. Thérésa la suivit, sortant de quoi payer. Encore une fois une robe à prix exorbitant. Mais bon, elle valait son prix. La renarde remarqua bien le regard de la vendeuse à leur passage en caisse, regard qu'elle lui rendit. Pas question de se laisser impressionner par cette femme ridicule.
Elle suivie Faustine hors du magasin, se demandant qu'elle serait la suite. Sa petite chipie avait déjà du faire à peu près tout le tour des boutiques qui l'intéressaient. Où comptait-elle l'emmener maintenant ?
Thérésa eut rapidement sa réponse. Il était temps de manger. Le noble sourit, hochant la tête. Elle approuvait cette idée, et se laissa entraîner par sa sœur.

-Tu pourrais me demander mon avis quand même !

Elle accompagna ses paroles d'un grand éclat de rire.