Misère... Dans quoi m’étais-je empêtrer ? J’avais du faire un pas de trop, car la minute d’avant tout allait bien, j’épiais tranquillement des proies, un groups de richou, oui je leur donne se surnom affectueux avant de les déplumés quand tout avait dérapé. Un homme bourré m’avait attrapé de dos et avait tenté de m’embrasser, sauf que mon instinct le fit se balancer devant moi et lui tordre le poignet brutalement, sous le regard abasourdi de ses imbéciles d’humains.
Ni une, ni deux, j’avais pris la fuite au moment où ils appelaient la garde.
-Grrr... imbécile d’humain qui se tartine la gueule d’alcool de bon matin ! Je sautais à droite, à gauche avec l’agilité de mon espèce. En moins de temps qu’il ne faille pour dire ouf, j’avais déjà fait un bon cent mètre, mais pour être sûr, je descendis dans le quartier mal famé, histoire de me mettre à l’abri d’au moins un groupe. J’avais ma cape et ma capuche pour caché mon visage, donc personne ne devrait me reconnaître, mais ici... hors de question de l’enlever, ça pue trop et c’est dégoûtant. Heureusement que j’avais mis des chaussures toutes pourries d’ailleurs, vue sur quoi je marchais... je risquais de le jeter aussitôt sorti de se merdier.
Je m’arrêtais enfin dans une ruelle, soupirant avant de regarder où j’étais, me bouchant presque le nez. Franchement... si ce lieux pouvait brûler, ce serait pas mal. Je vis une petite lumière argenté au sol, derrière un sac plastique éventrer. M’approchant, je découvris une barre de fer évider à l’intérieur. Moins bien qu’un couteau, mais c’était déjà ça, je me penchais et la récupéra lorsque je vis deux, non, trois personnes un peu plus loin. J’étais près à me cacher lorsque je compris ce qui se passait. Il s’agissait de chasseur, un sourire mauvais se glissa sur mes lèvres et je cachais ma barre sous ma cape, avançant d’un pas non assuré, pour feindre la fatigue et la faiblesse.
Je les entendais parler de prise et comprit vite que le troisième entrain d’être étrangler était justement leur proie, je crachais de côté et marcha sans le vouloir sur un sac qui « croustilla » ? Que ce que ? On aurait jeter des biscuits ? Le bruit les fit se retourner et me dévisagèrent. Je m’interrompis dans ma marche, me demandant comment avancer sans les faire reculer. J’eus alors une idée lumineuse dans ces ténèbres.
-Lâchez mon fils ! De pas à pas tremblant, une main sur le dos, comme pour faire vieille, je m’approchais, répétant la même phrase inlassablement sur un ton féminin assez vieillot.
« Ta gueule la vieille ! » me fit le second en s’approchant, levant le bras pour me frapper.
- Attention violent:
Mais aussitôt je dégaina mon... bâton et frappa sa trachée, il eu un espèce de hoquet étouffer et mit la main à sa gorge, je frappais alors son ventre, puis l’arrière de son genou, pour le faire plier à mon niveau et terminer sur un high-kick dans la mâchoire, lui faisant cracher trois dents. La ruelle étant étroite, il se prit le mur violemment et s’écroula au sol.
Le second me regarda perturbé, avant de réaliser ce qu’il se passait, il allait crier mais je lui lança la barre de fer, il l’évita en relâchant son prisonnier et recula d’un bon pas. Malheureusement, vif comme j’étais je me retrouvais à porter pour le frapper, il sorti un couteau aussi long que mon avant bras et m’attaqua. J’esquivais son coup qui trancha tout de même ma capuche à l’endroit ou aurais été ma joue une seconde plus tôt. Mon poing vint s’écraser sur son nez, il articula vaguement la douleur qui fusa au cerveau, avant que je ne balaie ses jambes et lui saute dessus pour faire de sa chute une descente au enfer, le genou dans ses... boules. Il en lâcha son couteau et je fracassas son crâne sur le pavé, amortit toutefois par une valise troué inutilisable. Je lui fis frapper trois fois sa tête avant de relâcher l’étreinte de mes doigts sur son visage tuméfier, j’étais dos à l’hybride, cachant mon singulier sourire de psychopathe.
Enfin, je me releva, chassant cette aire pour un plus doux et une voix calme.
-Tout va bien ? Lui souriais-je comme si rien ne c’était passé. Ce n’est pas comme si la violence dans ce quartier n’était pas répondu, pas de quoi être choqué, non ?