Faire flamber une carte bleue en dix leçons ► PV Alexis White [END]

Faire flamber une carte bleue en 10 leçons

J'avais expliqué ce que je voulais avant de me tourner vers mon maître pour voir si il approuvait. Ce fut, de toute évidence, le cas, et il tentait à son tour de mettre la jeune hybride à son aise. Nous marchions à travers les allées du magasin et la vendeuse me montrait quelques paires qui pouvaient correspondre à mes exigences. Il fallait avouer qu'elle avait de tout de même du goût. Je me montrais hésitante au niveau des matières. Vernis ou pas? Auquel cas il fallait que l'effet soit bien rendu sinon ce n'est pas élégant... L'effet velours? Non, je n'aimais pas, cela ne va qu'aux vieilles dames. Enfin, nous finissions par trouver une paire parfaite. Elle était toute simple, les talons étaient à une certaine hauteur... Mais la plateforme à l'avant rendait le tout plus stable et je n'aurai pas de problème pour marcher. J'essayais le même modèle en noir et un crème et encore une fois me montrait hésitante. Je repensais à ma robe bordeaux. Avec quoi celle-ci s'assortirai le mieux? Alice et moi finissions par en arriver à la conclusion qu'une paire de couleur claire jurait un peu trop avec mon teint très pâle... Et avec ce que j'avais de nocturne, je ne bronzerais sans doute jamais! Je prenais donc la paire noire. Ensuite, nous partions en quête de quelque chose que je pouvais porter tous les jours, quelque chose de moins contraignant. Des talons plus petits, voire quelque chose de plat, mais tout en gardant une certaine élégance. La tâche devenait plus ardue puisque je n'avais aucune idée précise en tête. Je m'entendais assez bien avec Alice, en fin de compte, nous partagions quelques idées et, en fin de compte, c'était comme si je faisais du shopping avec une amie! Nous regardions plusieurs paires. Je n'arrivais pas à me décider.
-Plus tu vas me montrer de belles choses, plus je vais avoir de mal à faire mon choix, je suis un peu gênée... Finis-je par avouer.

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Mon coeur balançait, si je pouvais me permettre l'expression, entre deux articles qui avaient tous les deux leurs points positifs et négatifs. L'une des deux paires qu'Alice et moi-même avions sélectionnée était dotée de petits talons, elles avaient l'air certes fort confortable mais elles ressemblaient tout de même beaucoup aux chaussures que je portais en ce moment... L'autre était très différente, bénéficiaient du même confort et d'un style qui me plaisait beaucoup. Je me demandais ce qu'il valait mieux choisir: la sécurité ou le changement? Je tentais de me décider lorsque mon maître apparut. Je me disais que, sans doute, il avait du s'ennuyer en nous attendant... Je devais me dépêcher de faire mon choix! Ce que je faisais alors qu'il échangeait quelques mots avec la jeune hybride vendeuse. J'optais pour le changement, ainsi j'aurais trois paires très différentes, si on comptait les deux que nous allions acheter et celle dont je disposais déjà. Je désignais la paire de mon choix tout en parlant.
-Je pense que je vais choisir celles-ci, qu'en pensez-vous, tous les deux? Fis-je en souriant.

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J'avais fait le bon choix, et Alexis confirmait. Je souriais de plus belle, un compliment de plus laissait apparaître quelques rougeurs maladroites sur mon visage rayonnant. J'espérais encore longtemps de sa bouche sortir cette douce mélodie qu'était à mes oreilles les jolis mots qu'il avait pour moi. Je ne voulais qu'une chose, c'était que cette mélodie me soit entièrement réservée, rien qu'à moi! Soudainement, sans que je m'y attendes, il me prenait dans ses bras et je passais mes bras autours de cou sans même m'en rendre compte. Il m'embrassais comme si il s'en était empêché pendant trop longtemps. C'était un long baiser amoureux. Ensuite, il me demandait si je préférais dîner à la maison ou au restaurant, me promettant qu'il serait tout à moi quoi que je choisisse. A dire vrai, je n'étais jamais allée dans un vrai restaurant! Quelques fois, mon ancien maître m'avait traînée dans des fast-food un brin dégoûtants pour m'exhiber devant ses amis et faire le fier. J'avais vraiment envie de voir à quoi cela ressemblait, si c'était comme dans les films, je voulais savoir! Je souriais, un peu gênée d'avouer...
-En fait, je n'ai jamais été au restaurant. Alors je voudrais bien...
Et ce "cadeau", quel était-il?

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Je me permettais de rêver en écoutant ce qu'il avait à me dire sur la soirée que nous allions passer tous les deux. Je pensais que ce serait tellement bien, tellement beau, j'étais impatiente! Si impatiente que je mis quelques minutes à me rendre compte que nous étions restés dans cette position certes des plus romantiques mais aussi d'autant plus embarrassante que nous étions en public! Je pouvais déjà voir le visage de la jeune vendeuse se couvrir de rouge. C'était en la voyant ainsi que je réalisais que les gens pouvaient nous voir. Je pris donc l'initiative d'une position plus décente afin d'éviter de nous faire trop remarquer. Je gardais mes bras autours de son cou, me tenant sur la pointe des pieds, admirant son visage. A ce moment-là, tout me semblait parfait. Je pouvais rester ainsi des heures et des heures! Malheureusement cela ne dura pas bien longtemps. Une voix hautaine vint me déranger. Un gros bonhomme à la moustache parfaitement taillée venait d'entrer avec sa femme dans le magasin. Ce dernier passait juste devant le rayon où nous étions, jeta un coup d’œil vers nous et déclara:
-Très chère, le gérant de ce magasin est-il devenu fou? Déjà nous ne devions pas nous étonner d'être conseillés par de vulgaires hybrides, à présent il nous faut endurer le spectacle de couples contre nature!
A ces mots, je ne pus m'empêcher de réagir. Non mais il s'est bien regardé, celui-là? La seule chose contre nature que je voyais, ici, c'était la couleur de son costume! Je plantais là mon maître et ma nouvelle amie pour aller à la rencontre de l'homme, faisant claquer mes talons contre le carrelage pour montrer mon mécontentement. Je signalais ma présence en l’interpellant, sortant les crocs.
-Eh, vous! Vous avez de la chance que les gros bonshommes grossiers n'aient pas très bon goût, sinon je vous aurais fait ravaler les mots que vous avez eu pour mon amie et pour mon maître! Me suis-je bien faite comprendre?!
Cet homme souillait la terre des hybrides par sa seule présence et osait nous dire "contre nature"?! Je me révoltais. D'autant plus que j'étais effrayée que ces mots aient pu blesser Alice et surtout Alexis... Moi, je m'étais fait aux avis, qu'ils soient positifs ou négatifs, des humains sur ma personne. J'entendais des bruits de pas derrière moi.
-Ezekiel! Fis une petite voix. Tu n'as pas besoin de me défendre, viens, je vais encaisser vos achats, ne faisons pas plus de vagues...
Je comprenais alors que mon comportement risquait de lui faire du tord et j'espérais qu'elle n'aurait pas d'ennuis à cause de cela... Je suivais donc l'hybride vers la caisse sans faire d'histoire.

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Alexis était venu me rejoindre pour prendre ma défense. Je me sentais un peu honteuse de ne servir plus à rien. Le bourgeois me lançait un regard où l'on pouvait sentir, au delà du mépris, qu'il me prenait pour une folle. Avant que mon maître n'arrive, j'aurais été prête à lui sauter à la gorge pour y planter mes crocs -quitte à devoir subir le goût d'un sang plus qu'impur- et lui faire tellement mal qu'il en viendrait à regretter d'être né... Mais devant Alexis, je ne m'en sentais plus capable. Je ne voulais pas lui montrer ce coté de moi qui était sauvage et prête à mordre sans hésiter. Je me faisais discrète et écoutait ce qu'il disait. Malgré la démonstration qu'il m'en avait déjà faite, j'étais impressionnée par son changement de caractère et cette façon si sèche qu'il avait de remettre à sa place le bonhomme. J'essayais de me faire oublier jusqu'à ce que nous suivions Alice pour payer nos achats. Je prenais le sac et, une fois sortis, nous prenions encore une fois le chemin de la voiture. Il nous restait encore quelques bricoles à acheter: du maquillage, et deux ou trois autres trucs de fille, mais cela irait vite. Nous étions presque devant la voiture, le silence était pesant, je ne pouvais plus me taire...
-Je suis désolée! ... Je n'aurai pas du réagir comme je l'ai fait, mais je voulais te défendre... Je suis habituée à ce qu'on dise du mal de moi, mais qu'on s'attaque à toi de la sorte je ne peux pas le cautionner! Si tu me le demandes, je ne sortirais plus jamais les crocs... Je te le promets...

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Cela m'aurai coûté d'être contrainte de ne plus jamais sortir les crocs, mais ne pas mordre n'était pas un si grand sacrifice. L'énervement se laissait encore paraître dans sa voix et je craignais que ce ne soit en partie ma faute. Aussi, je me promettais de ne plus mordre, jamais... Mais je n'en réservais le droit en cas d'extrême nécessité, si j'étais vraiment en danger. Malheureusement, les vrais chauve-souris se nourrissent de sang, si elles ne mordent pas elles meurent. L'instinct pourrait me contraindre à le faire, bien que j'ai la chance de pouvoir me nourrir de denrées humaines! Nous verrons bien. Je saurais me débrouiller, quoi qu'il arrive.
J'étais un peu inquiète, mais je fus rassurée instantanément lorsqu'il prenait ma main avec tendresse. Je me saisissais de son autre main, lui fit face et déclara en souriant.
-Ne t'inquiète pas, je n'en aurais sans doute plus besoin puisque tu es toujours là pour prendre ma défense. J'ai été vraiment touchée par ton intervention.
Après avoir fini de parler, je me mis sur la pointe des pieds pour essayer d'atteindre son visage, déposait un baiser léger sur ses lèvres avant de me remettre en marche, l'air de rien, rougissant un peu. Nous nous dirigions vers le magasin suivant.
C'était encore une fois un endroit très féminin, aux couleurs saturées, un univers de princesse, les paillettes me donnaient presque la migraine. Je me sentais désolée de traîner mon maître en de tels endroits. Intérieurement je pensais "faisons vite et allons nous en...". Justement, je savais exactement tout ce qu'il me fallait, quelle teintes de maquillage, quelle marque de shampoing, etc, etc. Cela allait sans doute être le plus simple, si je parvenais à tout trouver!

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Dans le magasin, je me hâtais de trouver les choses dont j'avais besoin pour éviter d'ennuyer trop longtemps mon maître qui ne devait pas être vraiment à l'aise dans cet univers de princesse. Je ne l'étais pas tout a fait moi-même: je préférais les lieux plus sombre, du fait sans doute de mes habitudes nocturnes de chauve-souris, et j'aimais mieux les choses plus raffinée que cette décoration pop, rose, de mauvais goût... C'était oppressant. Je me demandais si il plaisantais lorsqu'il disait que son amour pour moi devait être impressionnant puisqu'il était capable de rentrer dans ce magasin sans être dérangé. Il me parlait encore une fois de notre soirée en prévision, puis finissait par me demander quelle était la date de mon anniversaire. J'y réfléchissais tout en m'emparant d'une bouteille de shampoing. A vrai dire je ne savais pas trop... Était-ce en février ou en mars? Je n'arrivais pas à me souvenir... Il fallait dire qu'avec tout ce qui m'était arrivé dans la vie, fêter mon anniversaire était le cadet de mes soucis! Mais je pensais qu'il y avait un moyen de le savoir: le soir de ma naissance, je me souviens, le maître de ma mère avait du quitter précipitamment une soirée au Grand Hôtel, pour quelque chose comme... L'anniversaire du fils du président, je crois. Nous avions donc la même date de naissance!
Alors que je passais entre deux allées, sans lâcher la main de mon maître, et que je m’apprêtais à répondre à sa question... Je me retrouvais en situation que je ne maîtrisais pas! Mes pieds cessèrent de toucher le sol et, soudain, je sentis sa respiration sur mon cou et celle-ci fut suivie d'un baiser fougueux. Je rougissais, sans trop savoir comment agir puisque nous étions dans un lieu public. Lui aussi rougissais et s'excusais. Ce n'est qu'à ce moment que je me sentis capable de lui répondre.
-Les gens vont nous observer. Je vais me dépêcher de prendre tout ce dont j'ai besoin et, ensuite, je serais toute à toi! ... D'accord?
Comme je le planifiais, je me hâtais de continuer mes courses. J'avais déjà dans mon panier le shampoing le plus adapté pour mes cheveux, j'y ajoutais à cela une crème pour le visage, un peu de maquillage... Mais rien d'extravagant! Deux ou trois autres choses du même ordre d'importance...
A la fin, je me dirigeais vers la caisse. Une jeune femme était en train de régler ses achats. J'attendais en tenant fermement la main d'Alexis, de peur qu'il disparaisse par magie. Derrière nous, deux jeunes filles venaient d'arriver.
-Regarde comme ils sont mignons! Jamais mon petit ami ne m'accompagnerai ici! Fit l'une d'elle.
Je souriais: c'était surprenant à quel point les avis pouvaient diverger, parmi les humains! J'étais contente d'entendre cela.

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Mon maître n'avait de cesse de s'excuser du comportement qu'il avait eu. Il me promettait de ne plus recommencer en public. En privé, certes, cela ne me gênait pas! Bien au contraire! Mal se comporter avec moi? Non, ce n'était pas ça! J'étais simplement embarrassée par le fait que les gens allaient nous regarder et souffrait encore de cette sensation amer laissée par les remarques du "bon bourgeois" du magasin précédent. Sans que je puisse donner cette explication, Alexis changeait de sujet pour m'interroger sur ma nature de chauve-souris. Je pensais que cette question était juste un moyen de faire dériver la conversation et éviter ce sujet embêtant. Je me contentais de répondre à ses questions tout en choisissant mes produits.
-Tu vas sans doute faire un pas en arrière en entendant cela. Je suis une chauve-souris de la famille des "Desmodus rotundus", ou plus communément une chauve-souris vampire. En effet, ce type de chauve-souris est hématophage, mais elles ne s'attaquent que rarement aux humains. Qui plus est, j'ai la chance de pouvoir me nourrir comme les humains. Si tu veux des détails sur ce que j'aime manger, je te dirais tout ça en temps venu. Mais, comme je le disais, je n'ai aucunement le besoin vital de sang.
J'aurai pu tenir un récit beaucoup plus précis, je connaissais la question sur le bout des doigts, mais j'en étais restée là parce que je ne voulais pas l'ennuyer... Et puis ce n'était ni le lieu ni le moment d'évoquer ces sujets. Le temps que j'explique tout cela, nous étions à la caisse et les deux jeunes filles derrière nous ne cessaient plus de nous observer en rêvant. J'étais contente, vraiment, touchée d'entendre que nous pouvions aussi être considérés comme un joli couple. Pourtant, il était impossible que les demoiselles aient manqués de voir les traces de mon hybridation. Sans doute amusé par cette situation, Alexis s'était retourné pour promettre aux demoiselles qu'elles finiraient aussi par trouver la perle rare.
-C'est une très belle façon de voir les choses! Répondit encore l'une des deux filles.
Pendant ce temps, la vendeuse commençait à s'occuper de nos articles, qu'elle passait un à un devant le lecteur de codes. Ses mots à mon maître pour annoncer le prix de ce que nous allions acheter marquait en somme la fin de notre petite virée de shopping. Il était encore tôt, qu'allions nous faire? Rentrer à la maison et prendre tout notre temps pour nous préparer? Ou pouvions-nous encore nous promener un peu? Je me souvenais avoir dit mot pour mot "ensuite, je serais toute à toi!", mais je me demandais si il s'était rendu compte de tout ce que cela pouvait impliquer. Mon esprit commençait encore à s'embrouiller!

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Nous avions soigneusement tout rangé dans la voiture puis nous étions rentrés à la maison, finissant notre petite virée en ville sur une note positive. Il m'avait semblé que nous étions arrivés à la maison en un clin d'oeil, comme si la route, les embouteillages, les feux rouges avaient tous disparus pour nous laisser passer. Nous arrivions à la maison. Il fallait à présent tout ranger, je mesurais alors les conséquences de mes achats. Certes, j'avais la chance de ne pas avoir à tout porter moi-même puisque Alexis était là pour m'aider et que, bien sûr, j'étais celle de nous deux qui portait les choses les moins lourdes. Je commençais à ranger un peu mon bazar comme il me l'avait indiqué la veille, toutes les choses bien à leur place. Je me disais que c'était plus simple de ranger maintenant, même si je me serais bien reposée après cette course! Possibilité qui me fut d'ailleurs offerte très rapidement. Alors que je me hâtais de terminer de tout ranger, mon maître, s'étant déjà allongé sur le lit, me demandait de venir le rejoindre.
-O-oui, j'arrive! Fis-je en revenant dans la chambre.

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J'étais venue le rejoindre sans poser plus de question et m'était délicatement allongée à ses côtés, m'approchant au plus près possible pour pouvoir ressentir sa présence rassurante. Ses mains glissèrent doucement sur mon corps pour s'y promener sans but précis, par curiosité, en quête de découverte. Le physique était le principal atout d'une hybride comme moi: les humains nous trouvent belles à couper le souffle et ne peuvent donc s'empêcher de vouloir nous posséder, mais d'oublier bien vite ce désir une fois lassé du produit acheté et de le renvoyer au vendeur. Avec Alexis, c'était différent: comme il le disait, j'étais son trésor, et nous étions tous les deux chanceux d'être si compatibles! Je voulais vraiment de tout mon coeur qu'il soit toujours heureux avec moi. J'espérais que jamais nous n'ayons à être séparés. C'était, nul doute, ce que les humains appelaient tomber amoureuse! Je le voyais fermer doucement les yeux, sans savoir si il luttait contre le sommeil ou si il se laissait progressivement y sombrer. Moi aussi, j'avais très envie de dormir. Ses caresses si douces me mettaient tellement à l'aise que mes yeux se fermaient tout seuls. Je luttais un peu pour obtenir la chance de le regarder s'endormir, mais je suis bien faible à ce genre de luttes! Je m'endormais la première.
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