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Utsukushi Neko Sekai
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[RP Neko/Maitre ;; Min. 200 mots ;; H/Ya/Yu autorisé (avec modération ♥)]
Une journée ensoleillée venait de s'achever avec la capture de deux nouveaux spécimens d’anthropomorphes à poils félins. J'en avais prit un en train de voler des fruits chez un marchand, l'autre avait tenté de faire obstruction à ma capture en le faisant évader et je n'avais pas eu plus de mal à lui passer les menottes. Livrer les hybrides n'étaient pas choses faciles lorsque l'on se déplaçait uniquement à moto, les autres disaient que je devais passer mon permis pour acheter une voiture ou une fourgonnette qui me permettrait de transporter les fruits de mes captures avec une plus grande facilité. Mais les voitures des chasseurs étaient loin d'être discrètes, et elles ne pouvaient pas emprunter les petites ruelles. Aussi j'avais refusé la proposition de l'organisation de me payer mon premier véhicule à quatre roues. J'avais aujourd'hui reçu un curieux message dans mon casier à l'organisation. J'en recevais rarement, ou seulement des missions spéciales. Là, il s'agissait d'un rendez-vous. On me proposait ici une offre de rachat pour certains hybrides que j'attrapaient si ils répondaient à certains critères. Le rendez-vous était pour en discuter. Le travail, c'est le travail, je m'étais donc rendue dans le bar qui m'était indiqué, vêtue d'un jeans et d'un blouson au dos duquel on pouvait admirer le logo d'un groupe de rock. Je commandais un verre en attendant le scientifique de renom avec lequel j'avais rendez-vous.
C'était au crépuscule que j'avais donné ce rendez-vous à cette personne, on m'avait souvent dit que c'était une professionnelle au niveau de la capture des hybrides. Je n'aimais pas beaucoup sortir de mon labo mais j'étais à cours de cobayes, ils étaient quasiment tous morts de mes expériences ou très mal en point. Disons que je ne leur donne aucune compassion à leur égard, ca fonctionne tout simplement : j'ai des recherches à faire, on me donne des sujets à étudier, et ca passe ou ca casse, et le plus souvent cela tourne mal.
Je marchais lentement dans les rues de la ville en ne pensant à rien, je portais des chaussures à moitié trouées et ce qui était de même pour mes vêtements excepté pour mon masque à gaz qui lui restait toujours intacte, respirer cet air me donnait la nausée. J'avais emmené avec moi pour l'occasion ma vieille mallette steampunk remplit de paperasse, de matériel, de quelques seringues et de une ou deux armes, on ne sait jamais. J'aperçu soudain le bar où je lui avais demandé d'aller, je rentra en silence, il faisait assez sombre et mon œil lançait sa lumière rouge dans la pénombre. Je vit une personne assise au bar, est-ce elle ? Je me suis alors posé à côté de cette individue et commanda un verre de whisky assez fort. Je le bu d'une traite. Quelques secondes plus tard je tournis la tête, regarda la fille assise à ma gauche. J'observais attentivement ses cheveux, en particulier sa mèche rouge dans les cheveux et je ne pu m'empêcher de lâcher un petit rire nerveux: - Fu Fu Fu... Mais étant un collectionneur de globes oculaires je ne peux me retenir de regarder les yeux d'une personnes alors je regardis les siens et je lui dit avec un sourire où l'on pouvait voir toutes mes dents: - T'as de beaux tu sais Cette phrase venant de ma part fait souvent peur aux autres, mais je voulais absolument voir sa réaction...
Lorsque l'on chassait les hybrides jours et nuits, on n'avait peur de rien! Pas même de cet homme au physique attypique qui venait d'entrer dans le bar et s'était installé juste à coté de moi. Je prenais le temps de le détailler: plutôt jeune, doté d'un oeil turquoise qui vous transperce l'âme et l'autre rouge qui vous glace le sang, des vêtements troués, une odeur de sang qui se dégageait de lui et un masque à gaz: accessoire curieux qui attirait toute mon attention. On m'avait dit que cet homme était... Différent. Je ne m'attendais pas à cela. Il avait un rire plutôt curieux et s'adressait à moi comme si il voulait me faire peur. De beaux yeux? Voilà qui était fort amusant. Sans perdre mon sang froid et après avoir fini mon verre sans que celui-ci non plus ne fasse trembler, je lui répondais: -Je vous retourne le compliment. On m'avait prévenu que vous n'étiez pas du genre "discret", je n'en attendais pas moins. Je commandais un deuxième verre avant de me tourner vers lui. -Aria T. Murasaki, chasseuse d'hybride. Je présume que vous êtes mon rendez vous d'aujourd'hui.
Sa réponse m'étonna un peu au final et je ne pu m'empêcher de lâcher un éclat de rire semblable à celui d'un psychopathe défoncé a je ne sais quelle substance. Je pu en déduire quelle avait un bon tempérament, ce qui me fit beaucoup plaisir, a vrai dire je croise quasiment jamais une personne avec qui je pourrai finalement parler normalement. Après quelques secondes je repris radicalement un visage sérieux, je venais de me rappeler que jetais là pour le business. - En effet c'est bien moi J'attrapa alors ma mallette et la posa violement sur le bar, je chercha désespérément un vieille feuille de papier où j'avais inscrit quelques infos. Je sortis alors tout ce que je possédais dans ma mallette : fiches médicales, seringues, fioles remplies de liquides fluorescents, bombes fumigènes, couteaux... Mais je me rendis compte qu'elle n'y était pas. Je me leva alors rudement de mon tabouret et cria tout en donnant un coup de poing dans le bar : - ET MERDE ! Soudain une feuille pliée en quatre tomba de ma poche, je la ramassa et me rassis calmement. - Ben c'est quelle était là... Je la déplia et relu ce que j'y avais écrit tout le regardant le sang qui s'écoulait de ma main. Je me retourna vers la chasseuse d'hybride et lui récita ce que je cherchais : - Alors... en ce moment je recherche des hybrides : de tailles moyennes, sans blessures, de préférence avec un cerveau en bon état, j'aimerai bien étudier leurs pensées ainsi que leurs objectifs en fouillant dans leur mémoire. On peut dire que les hybrides ne peuvent pas tomber pire qu'entre mes mains...
Face à l'éclat de rire lancé par mon interlocuteur, je compris que ma réaction n'était pas tout à fait celle escomptée. Finalement, il déclarait qu'il était bien la personne que je devais voir aujourd'hui. Plus je l'examinais, plus je me demandais comment ce type pouvait vraiment être un scientifique de génie. Il jetait sa mallette sur le bar dans un bruit sourd et se mettait à en sortir des tonnes de choses étranges: des papiers, des seringues, des fioles en verre qu'ils balançait sans même se soucier du risque que leur contenu de couleur étrange ne se déverse sur le parquet, des couteaux, d'autres trucs... Quel bordel, je vous jure... Il donnait un coup de point sur le bar en criant. Il ne devait pas trouver ce qu'il voulait. Finalement le scientifique qui ne payait pas de mine trouvait la feuille dans la poche de son jeans en pleine décomposition. Sa main saignait. N'étant pas le moins du monde gênée par la vue de la plaie, je sortis un mouchoir en tissu de ma poche et lui tendis l'air de rien. J'écoutais ce qu'il avait à dire. Des hybrides sans blessures? Je m'insurgeais intérieurement. Conservant mon calme olympien, je bus une gorgée et lui expliquais. -Vous savez, en général les hybrides ne se laissent pas faire. Je suis obligée de leur mettre sur la gueule pour les envoyer dans le camion. On peut les soigner mais je vous garantis pas qu'ils auront pas de cicatrice. J'ajoutais: -Pour ce qui est de leurs cerveaux, on arrive en général à les garder en état de marche si ça ovus rassure.
||HRP: Tellement de boulot, plus une seconde à moi! >_<
Je regarda le mouchoir qu'elle me tendit et dit en tendant mon doigt près de son visage : - Je n'ai pas besoin de cet saleté, la plaie se refermera toute seule. Non mais sérieusement quelqu'un qui essaye de me soigner, du jamais vu et un affront en plus de cela ! Mais ce qui m'a plus choqué étaient ses paroles, des hybrides blessés ? Non mais sérieusement même pas capable de satisfaire leurs clients... j'ai affirmé : - Vous ne savez donc pas faire ce que l'on vous demande ? Je sorti une fiole de ma poche contenant un liquide libérant un gaz pourpre. - Un petit gaz somnifère puis un puissant tranquillisant fait parfaitement l'affaire !! Suffit juste d'être un peu patient et discret ce que tu n'es pas je suppose. Soudain une étrange remontée m'arriva dans la gorge et je finis par cracher un peu de sang sur le bar, le patron me regarda très bizarrement. Je le regarda a mon tour et lâcha un petit rire inhabituel : - Encore ces problèmes de foie... oh vous savez on finit par s'y habituer. Pourquoi j'ai soudain eu l'impression que les rares clients me regardaient étrangement et qu'ils avaient des envies de fuir... Je commença à ramasser me affaires qui étaient tombées sur le sol et à les ranger. Et merde ! j'en avait semé dans tout le bar, quelle poisse ! Je regarda mon interlocutrice et me tourna vers le barman un lui faisant signe de me redonné une choppe de bière: - Ça ne te dérange pas si tu peux m'emmener quelques hybrides dans mon labo ? disons que je te laisse une semaine, Je te paierai le moment venu le montant que tu voudras, je me charge déjà de gagner de l'argent par mes propres moyens. Après ces paroles je regarda une lame de couteau qui dépassait de ma mallette tout en faisant un visage de psychopathe qui voulait commettre un meurtre...
Non seulement il était bizarre, mais en plus il était impoli. Pas plus scientifique que je n'étais reine d'Angleterre, il semblait se moquer complètement du fait qu'une plaie qui se "referme toute seule" sans être nettoyée et désinfectée a d'autant plus de chance de s'infecter dans un endroit miteux comme celui-ci et aussi qu'il fallait arrêter le saignement même si il ne s'agissait pas d'une blessure profonde. J'avais l'impression d'en savoir plus que lui sur le sujet! Cela devait venir du fait qu'un bourrin tel que lui n'avait jamais du faire de bandages alors que, moi, je soignais chaque petite blessure que je nettoyais consciencieusement les blessures que je faisais à mes proies afin de pouvoir mieux les vendre. Lui ne faisait que découper et se moquait bien de la durée de vie de ce dans quoi il coupait: ce n'était que matière première. Même moi, j'étais dégoûtée par un tel comportement. Jusque là, je passais l'éponge, mais je ne pouvais pas supporter que l'on me dise comment faire mon travail! Gaz somnifère, tranquillisants, ce n'était pas ma tasse de thé. Et puis quoi? Diffuser des gazs en pleine rue? Et les passants innocents, j'en fais quoi?! Hunter était un métier difficile et qui nécessitait beaucoup de discrétion: nous devions agir dans l'ombre sans que personne ne nous remarque afin de ne pas inquiéter les habitants. Comment? Je n'étais pas assez patiente?!! C'en est trop! Je tapais du poing sur le bar. D'un petit coup de pied, j'ouvris l'étuis qui contenait mon arme, d'un second je la poussais jusque dans ma main dans un looping de toute beauté. -Chacun son job et chacun sa place! La prochaine fois que tu essaies de m'apprendre mon travail, je pourrai bien te montrer comme faire le tien! Je faisais tourner ma lame comme si de rien était. -Moi aussi, je suis capable d'opérer à une petite dissection.
Contre toute attente je vis la chasseuse d'hybride m’asséner de critiques, non mais sérieusement ! Je n'ai jamais vu quelqu'un me manquer de respect ! Mais quel tempérament je vous jure... Ce que j'appelle mon égaux ou ma double personnalité déteste ça, et en plus elle ose pointer son arme vers moi ? Non mais on se trouve dans quel univers là, OH !! Soudain mon seul œil visible eu d'énorme pulsions... Et merde mon autre moi est en train de prendre mon contrôle... Je devais résister à ça avant que je ne commette un génocide. Mon corps tout entier se mis à se tordre vers l'arrière mais à tel point que le haut de mon crane pouvait toucher ma colonne vertébrale. Je respirais très bruyamment et tout les clients du bar commençaient sérieusement à s’inquiéter. Je commença alors à m'arracher les cheveux, pourquoi ? tout simplement parce que j'étais sous l'influence de la folie. Et c'est dans ce combat contre moi même que je poussa un ultime cris de rage : - AAAAAAA !!!! Mon corps repris au final sa position initiale et je releva la tête finalement vainqueur, j'ai par chance réussi à reprendre mon calme. Je m'approcha alors doucement de l'arme que mon interlocutrice me pointait dessus. Tout en faisant face au danger qui se présentait devant moi, je passa légèrement mon doigt sur la lame qui ne manqua pas de me couper. Je La regarda alors avec des yeux ronds et excité comme un gamin de 5 ans voyant un jouet : - Mais cette lame est juste sublime ! Mais regardez moi ce matériau, une pure merveille !! Seul un génie aurai pu la fabriquée ! Mais cet instant de pur bonheur ne dura quelques instants. Je recula alors de quelques pas et souleva mon t-shirt... enfin de ce qu'il est restait. Il dévoilait un ventre maigre, sans aucune trace de muscle ou de graisse. On pouvait observer des cicatrices et des plaques d'acier d'habitudes présente sur des machines. Je lacha un soupir et dis : - Suite à de mauvaises expérimentations qui ont mal tournées j'ai été obligé de me greffer des machines à l'intérieur de mon corps pour que mon organisme puisse continué à fonctionner, et sans cela je serai déjà mort.. donc arrête de pensé que je ne suis pas un scientifique. Je regarda l'arme toujours dressée devant moi - Et je ne pense pas que tu prendrais du plaisir à tuer quelqu'un qui a déjà un corps semblable à celui d'un cadavre...
Je n'avais rien compris de la scène qui se déroulait devant moi, mon interlocuteur semblait comme possédé. Son corps se tordait comme si son squelette avait eu la flexibilité d'un carambar, il respirait un peu comme dans les mauvais films d'horreur, les clients du bar se posaient des questions. Certains tentaient déjà de se rapprocher furtivement de la sortie, d'autre prenaient leurs téléphones pour appeler une ambulance, tous le monde regardait dans notre direction. Les cheveux qu'il s'arrachait par paquets de douze glissaient entre ses doigts crispés pour tomber sur le sol. Je ravalais ma salive comme si je m'étais tenu devant la créature la plus étrange qu'il m'eut été donné d'affronter, agrippant fermement mon arme au cas où je devrais m'en servir. Après un cri de rage qui réveilla tous le quartier, il finissait par reprendre sa position initiale. Le grand scientifique s'approchait sans crainte de mon arme. Il passait son doigt dessus et ne manqua pas de se couper, se trouvant dans l'état d'un gosse le matin de Noel. Il lança mille compliments sur cette arme créée jadis par mon défunt père. Cela ne dura pas, il reprit de suite une toute autre expression, dévoilant son ventre couvert de cicatrices et éléments métalliques. Il m'expliquait qu'il avait "réparé" son corps avec des machines et que je ne prendrai aucun plaisir à tuer quelqu'un qui est déjà presque mort. -On ne tue pas par plaisir mais par haine. Mon boulot a l'air moins marrant que le votre. Vous aurez votre livraison en temps et en heure. A ces mots, je jetais mon argent sur le bar pour payer ma consommation, et rangeait mon arme pour partir.
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