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Utsukushi Neko Sekai
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[RP Neko/Maitre ;; Min. 200 mots ;; H/Ya/Yu autorisé (avec modération ♥)]
Tu avais encore un peu de mal à réaliser que ta vie avait changé. Il y a quelques semaines, ton père avait rendu son dernier souffle. Tu ressentais toujours un petit pincement au cœur, malgré le poids que ça t'enlevait. Mais si toi tu arrivais à l'accepter, ta cadette avait beaucoup plus de mal. Tu avais tenté de la faire retourner à l'école. Pour lui changer les idées. Sans succès cependant. Elle n'avait as participé au cours. Et au bout de la deuxième heure, elle avait éclaté en sanglot. Son père était parti, et elle avait du mal à comprendre les choses. D'autant plus depuis l'enterrement.
En plus d'elle, tu devais gérer ce qu'avait laissé monsieur Connor derrière lui. Sa fortune, les entreprises dont il était le patron. Tu n'avais absolument aucune compétence en gestion ou économie. Il avait fallu bien t'entourer pour régler tout ça. Thérésa, Allen, et quelques autres connaissances. Ainsi que des professionnels de la justice. Tu avais bien du mal à joindre les deux bouts. La présence de Marty aidait. Mais il avait son travail et sa vie. Tu ne pouvais pas tout lui demander. D'autant qu'il n'était pas professionnel quand à gérer l'héritage de ton père.
Aujourd'hui, tu n'avais aucune procédure à faire. Juste à attendre des réponses. Ton but était de trouver une place stable pour les entreprises. Et de récupérer autant que possible l'argent qu'il possédait. Tu en avais besoin pour t'occuper de ta sœur, et financer tes études. Tu allais devoir élever seule ta cadette. L'idée te paraissait compliquée. Sur ce point-là aussi, il te fallait de l'aide. Mais chaque chose en son temps. D'abord, tu devais régler tous les ennuis d'héritage. Ensuite, tu pourrais pleinement t'occuper de ta petite sœur. Elle n'était pas très loquace ces derniers temps.
Elle avait besoin de compagnie, d'un soutien. Tu ne pouvais pas lui apporter plus pour l'instant. C'était à elle ensuite de faire son deuil. Tu savais bien qu'elle allait avoir plus de mal que toi. Toi, tu n'aimais pas vraiment ton père. Contrairement à ta cadette. Tu ne trouvais pas comment lui changer les idées. Acheter des jouets ne changerait rien. Elle les jetait lorsqu'on lui en proposait. La seule activité qu'elle faisait encore, c'était la lecture. Peut-être lui trouver un nouveau livre. C'était une idée, et la seule que tu avais. C'était à tenter.
Tu enfila rapidement une tenue, échangeant quelques mots avec Peggy. Une domestique de la maison, qui était arrivée peu de temps après la naissance de Eirin. Puisque ton père avait toujours refusé les hybrides ici, il avait employés des humains. C'était principalement elle qui s'occupait de ta sœur depuis quelques temps. Elles se connaissaient bien, et tu avais toute confiance en elle. La femme veillerait sur elle tant que tu serais sortie. Ta cadette semblait d'ailleurs plus ouverte avec Peggy qu'avec toi. Peut-être t'en voulait-elle un peu.
Sans tarder, tu quitta la maison. Tu avais déjà en tête le titre du livre. Eirin l'avait repéré un jour, mais vous ne l'aviez pas acheté. Tu ne mis pas longtemps à retrouver la petite librairie. L'ouvrage que tu cherchais était bien là. Tu le feuilleta rapidement. Il avait l'air parfait pour ta cadette, et adapté à son âge. Tu arrêta donc ton choix sur celui-là. Le vendeur, un homme d'une cinquantaine d'années à l'air sympathique, discuta un peu avec toi au moment de payer. Tu ressortis de la boutique, d'un peu meilleure humeur. Sur le chemin du retour, tu marqua un arrête devant une animalerie.
Tu n'étais jamais entrée dans un tel endroit. Le traitement infligé aux hybrides te dégoûtait. Et si... Tu ne voulais pas faire partit de ce système. Pourtant, tu voyais le bien qu'apportait la présence de Marty à ta cadette. Elle avait besoin d'une présence, mais de manière quotidienne. Ton idée ne t'enchantait pas. Pourtant, elle ne te semblait pas idiote. Après quelques minutes de réflexion, tu finis par franchir le pas. Dès que tu posa un pied à l'intérieur, un sentiment de malaise s'empara de toi. Toutes ces personnes enfermées, et les gens qui semblaient trouver ça normal.
Tu voulais en finir avec ça aussi vite que possible. Mais tu ne pouvais pas choisir le premier hybride venu. Sans connaître le caractère, tu ne pouvais pas savoir si il représentait un danger pour ta cadette. Tu te sentais horrible à penser ainsi. Comme si tu cautionnais le système. Finalement, tu t'arrêta devant une cage au hasard. Discuter un peu suffirait à déterminer ça. Ton regard détailla légèrement la personne enfermée. Une jolie jeune femme au cheveux blonds, arborant deux ailes blanches dans son dos. Elle avait l'air calme. Non... Vide plutôt. Étrange.
-Bonjour... Je m'appelle Freya, et toi ? Tu pourrais... Me parler un peu de toi ?
Quelle heure était-il? Était-ce déjà l'après-midi ou encore le matin? C'était la chose qui gênait le plus Adelheid dans la vie en captivité: n'avoir aucune notion du temps. En effet, de sa petite cage, elle ne pouvait voir que les gens qui défilaient. Elle ne possédait pas de montre et la seule horloge du magasin se trouvait hors de son champ de vision ridiculement restreint. Parfois la conversation des gens qui passaient lui permettait de définir l'heure mais cela n'était utile bien longtemps car l'attente déformait curieusement le temps, aussi à moins de compter continuellement elle ne pouvait pas déterminer si il s'était passé dix minutes ou vingt entre l'instant présent et le passage du client qui avait regardé sa montre et annoncé l'heure à voix haute à celui qui l'accompagnait. Sans qu'elle puisse comprendre pourquoi, Adelheid était extrêmement gênée par le fait de ne pouvait définir l'heure qu'il était à tout moment de la journée. Elle ne pouvait jamais savoir combien de temps il lui restait encore à attendre aujourd'hui. Assise parfaitement droite dans sa petite cage, les cheveux coiffés en chignons et vêtue d'une robe vert sapin, qui la changeait de sa traditionnelle robe bleue sans pour autant bouleverser ses habitude, la jeune femme comptait les gens qui allaient et venaient comme pour s'occuper l'esprit. Elle les observait, ils entraient dans un sens et en général repartait dans l'autre accompagnés d'un vendeur et d'un hybride. Parfois ils ressortaient seuls, certains ne venaient que pour regarder... Cela avait quelque chose de malsain mais Adelheid aussi observait les gens après tout alors elle ne pouvait pas les juger. De toute façon elle ne savait pas faire ça.
Depuis combien de temps avait commencé sa longue journée d'attente jusqu'au moment où cette jeune femme lui a adressé la parole? Adelheid ne le savait pas, elle savait juste que cela faisait plusieurs heures au vue du nombre de clients qu'elle avait déjà vu aujourd'hui. Mais, le plus important, à ce moment, c'était la cliente. Il s'agissait d'une jeune femme aux cheveux roses au visage doux mais dont l'expression avait l'air de signifier un certain malaise, comme si elle n'était pas vraiment ici de son plein gré. Une expression qu'Adelheid avait fini par comprendre en la voyant dessinée sur le visage de ses compères. L'humaine -supposait-on- saluait timidement l'hybride avant de lui indiquer son nom: Freya, puis elle semblait chercher ses mots en lui demandant plus d'informations à son sujet. Il n'en fallut pas plus à Heidi pour comprendre que cette femme entrait dans une animalerie pour la première fois... Mais elle ne sut pas quoi faire pour la mettre à l'aise, c'était une situation qu'elle ne connaissait pas et qui plus est elle n'avait pas la moindre idée de ce qu'elle devait lui dire. D'abord son nom, et puis son âge, son espèce, son histoire peu être. Et puis il fallait parler de ses prothèses aussi, elle devait être honnête. En y pensant, elle se rappelait de ce que lui avait dit son ami Siegfried: il disait qu'il ne fallait pas avoir de scrupule à mentir un peu pour être acheté, mais Adelheid ne savait pas mentir.
« Bonjour mademoiselle » le mot "mademoiselle", elle avait du le chercher un moment, mais les vendeurs lui avait dit qu'il ne fallait pas appeler les clients "maîtres" sans lui dire ce qu'elle devait utiliser à la place. « Je... M'appelle Adelheid, j'ai 23 ans et je suis une hybride tourterelle blanche. J'ai été élevée dans un élevage de luxe puis j'ai été au service d'un notable comme gardienne d'enfant. »
Ne sachant pas si elle en disait déjà trop ou pas assez, Adelheid s'arrêta de parler un instant: juste le temps de porter sa main droite à sa bouche pour tirer le gant qui cachait sa prothèse à l'aide de ses dents.
« Mon maître a perdu la vie lors d'un accident, j'y ai également perdu mes deux bras mais j'ai pu bénéficier d'un programme expérimental et suis à présent dotée de prothèses dernier cri. Cela peut être inquiétant mais j'ai à présent retrouvé toute la mobilité d'une personne normale et peux effectuer toutes les tâches d'une maison sans problème. »
L'hybride ne donnait pas signe d'une émotion, elle se contentait de parler en regardant son interlocutrice sans pour autant soutenir son regard: on lui avait dit que c'était malpoli alors elle avait pris l'habitude de regarder les humains un peu en dessous de la hauteur de leurs yeux.
Tu n'avais qu'une hâte, quitter cet endroit. Il fallait d'abord que tu discutes avec l'hybride cependant. Aussi cruel que ce soit, tu ne pouvais pas choisir au hasard. C'était un acte égoïste que tu allais faire en achetant quelqu'un ici. Mais ta sœur avait besoin de cette présence supplémentaire. Tu avais trop à gérer à côté d'elle. Cette situation te désespérait un peu. Dire que tu en arrivais à faire ce que tu détestais le plus au monde... Tu aurais préféré recueillir un hybride des rues. Mais si il devenait dangereux pour ta cadette, tu ne te le pardonnerai pas. Il ne te restait pas d'autre choix donc.
N'en choisir qu'un dans la boutique, c'était un vrai dilemme. Tu ne savais pas comment faire ton choix. Pourquoi s'arrêter devant un plutôt qu'un autre ? Il s'agissait de personnes enfermées dans ces cages. La boutique avait beau s'appeler animalerie, ça n'avait rien à voir avec une boutique vendant de vrais animaux. Tu avais fini par t'intéresser à une hybride. Une jeune femme blonde aux jolis yeux verts. Un choix un peu hasardeux, qui ne pourrait se confirmer qu'en discutant avec elle. Tu n'aimais pas l'idée de discuter au beau milieu des autres personnes. Mais tu ne pouvais pas l'emmener hors d'ici sans l'acheter.
Les regards. C'était ce qui te gênait le plus. Les vendeurs qui attendaient que tu donnes un signe d'achat. Les clients qui observaient tout autour d'eux. Et les autres hybrides. Certains avec un regard suppliant, d'autres montrant des signes plus rebelles. Si tu avais pu, tu les aurais tous sortis d'ici. Malheureusement, c'était impossible. Alors, si tu pouvais au moins en aider une, c'était déjà un petit pas. Comme tu l'avais fait pour Marty. Même si lui, la situation avait été encore différente. Tu ne l'avais pas acheté lui. Peut-être, une fois sortie de tes problèmes, que tu allais songer à un moyen d'aider les hybrides des rues.
Aucune trace d'émotion chez l'hybride. Très peu de réaction. Était-ce possible d'aussi bien dressé quelqu'un ? Dès les premières paroles, tu acheva ton choix. Elle était docile. Tu étais certaine qu'elle ne représentait aucun risque pour ta cadette. Polie, respectueuse, mais trop bien élevée à ton goût. Voir ce que donnait le dressage des hybrides te dégoûtait toujours. Cette jeune femme, tu allais lui offrir de la liberté. Adelheid, elle était un peu plus âgée que toi. Une tourterelle blanche, un animal magnifique. Rien d'étonnant à ce qu'elle ait été une hybride de luxe, entre sa beauté et sa race.
Elle s'était déjà occupée d'enfants. Oui, cette jeune femme était définitivement parfaite pour ta sœur. Tu étais tout de même inquiète de ne pas déceler d'émotions chez elle. Allait-elle être capable de comprendre la peine de ta cadette ? Si Eirin avait besoin qu'on s'occuper d'elle, elle avait avant tout besoin d'un soutien. Ce que tu pouvais difficilement lui apporter, avec tout ce que tu avais à régler. Jusque là, tu étais rassurée. Tout se passerait bien avec Adelheid. La jeune femme semblait absolument adorable. Il n'y avait aucun danger en vue pour ta sœur.
Tu observa avec curiosité sa main droite. Ou plutôt, la prothèse qui la remplaçait. Elle avait perdu ses bras dans un accident. Accident qui avait coûté la vie à son ancien maître. La pauvre... Heureusement qu'elle avait eu la chance de bénéficier de ce programme. Si elle pouvait vivre normalement avec ces prothèses, c'était parfait. Et la perte de son maître faisait écho à la perte que venait de subir ta sœur. Cette jeune femme était un coup de pouce du destin. Elle était celle qu'il fallait pour soutenir ta cadette. Tu souris doucement à l'hybride.
-Enchantée Adelheid. Ne t'en fais pas pour tes prothèses. Le principal c'est qu'elles te permettent de vivre normalement, moi ça ne me dérange pas.
Il fallait espérer qu'Eirin n'ait pas peur. Mais la connaissant, elle serait sûrement plus curieuse qu'autre chose. Tu devrais cependant veiller à ce qu'elle ne pose pas de questions blessantes. Adelheid avait déjà assez souffert comme ça.
-Si tu t'es déjà occupée d'enfants, tu seras en terrain connu. Ma petite sœur a besoin de quelqu'un pour la soutenir, et comme je n'ai pas beaucoup de temps pour ça en ce moment...
Tu faisais une bien mauvaise grande sœur. Mais seule pour élever une enfant de cet âge, tu ne savais pas comment faire.
-Désolée, je ne suis pas très à l'aise ici... A la maison tu aura ta propre chambre, et tu seras presque totalement libre. Ma petite sœur s'appelle Eirin. Elle est très énergique et curieuse, mais pas méchante. A part passer du temps avec elle de temps en temps, je ne te demanderai rien de plus. Et tu ne sera jamais traitée comme une esclave. Est-ce que ça te convient ?
Il était si rare d'entendre qui que ce soit dire une chose comme "tes prothèses ne sont pas un problème pour moi" que même une personne si peu émotive qu'Adelheid pouvait aisément se laisser surprendre. Il fallait dire qu'il y en avait eu, des humains, pour se succéder ici, aucun n'avait jamais dit pareille chose et si il y en avait eu c'était un autre facteur qui avait causé leur abandon final. Adelheid se savait handicapée, elle avait conscience que ce n'était pas chose facile à vivre, ni pour elle-même ni pour ceux qui allaient l'entourer... Et, quand on a le choix, il est naturel de préférer ce qui n'est pas défaillant. Elle se considérait un peu comme ça: un objet défaillant. Elle avait été brisée puis réparée maladroitement... Mais au moins elle avait encore ses deux jambes pour marcher et continuer d'avancer dans la vie!
Cette femme ne semblait pas importunée par le fait que l'hybride possède deux prothèses en lieu et place de ses bras, du moment que cela ne la gênait pas elle-même. Pour ce que cela la gênait... Elle avait d'abord appris à se débrouiller sans main, puis avait réussi à réaliser des gestes simples avec ses prothèses... Certaines tâches de précision lui étaient encore difficiles et il lui arrivait des maladresses mais elle ne se sentait pas plus incommodée qu'une personne normale dans sa vie de tous les jours. Écrire était difficile? Pouvez-vous me dire combien d'hybrides savaient le faire, de toute façon? Et la liste des exemples était longue encore. Mais pour quelle raison cherchait-elle une hybride si elle n'avait pas besoin d'une personne parfaitement valide? La mission qu'on souhaitait lui confier intriguait Heidi, on pouvait même dire avec quasi-certitude qu'elle était curieuse!
Une pensée pour sa vie d'avant lui vint lorsque l'humaine évoquait le fait de s'occuper d'enfants. Apparemment, il s'agissait d'apporter du soutien à une enfant. Cette demoiselle n'était donc pas là pour elle-même... Voilà qui aiguisait encore la curiosité de l'hybride. Si l'enfant désirait une hybride, il était de coutume qu'elle la choisisse elle-même... Cela devait signifier qu'elle n'en avait pas expressément demandé un mais qu'on avait choisi pour elle. Heidi songeait à cette idée et se disait qu'elle ne serait peu être pas bien accueillie par la demoiselle qui pourrait la rejeter... Mais elle n'était pas familière à ce sentiment et ne craignait donc pas cela... Elle comprendrait peu être plus tard. Espérons que non.
Adelheid resta un instant dans ses pensées, sans même s'en rendre compte. C'est alors que l'humaine repris la parole: apparemment, elle n'était pas bien à son aise dans cet endroit et souhaitait le quitter au plus vite. Elle lui expliquait plus rapidement ce qui sera sa mission, lui promettant qu'elle aurait un espace à elle et serait tranquille lorsqu'elle ne travaillerait pas... "Tranquille", c'était une chose qu'elle ne connaissait pas, ça. Elle était là pour travailler et ne prévoyait pas vraiment de faire autre chose! Quand à l'enfant, ce n'était pas une personne difficile, elle était plutôt curieuse et énergique... Elle serait peu être un peu compliquée à gérer au début, mais Adelheid en avait vu d'autres! C'était vraiment cette histoire de "faire ce qu'elle voulait de son temps libre" et de "ne pas être traitée en esclave" qui la gênait. Qu'est-ce que cela voulait dire?
Mais elle n'avait pas le temps de se poser la question, il fallait répondre! Sauter sur l'occasion semblait être la meilleure chose à faire, elle aviserait ensuite!
« Je pense être qualifiée pour ce travail et je me ferais un réel plaisir d'être à votre service. » Répondais-elle de la voix douce qu'on l'avait habituée à prendre. « Je suis consciente qu'il peut sembler risqué d'acheter un hybride physiquement défectueux mais je ferais mon possible pour ne pas vous décevoir. J'ai hâte de connaître votre jeune sœur, elle a l'air charmante. »
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