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Deux oiseaux vengeurs dans la nuit - Feat Athéna

Anonymous





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Jeu 21 Juin - 11:40
<Deux oiseaux vengeurs dans la nuit.La nuit était tombée si vite aujourd'hui, assez pour me surprendre alors que je revenais de la ville, il y a peu avec quelque information. Rien de bien significatif et rien qui allait révolutionner la cause des Revenger. Je ne me sentais pas de le dire ainsi à notre chef alors je soufflais la chose à son épouse. Je savais l'affinité qu'elle avait à mon égard, et même si cela n'était aucunement réciproque, je préférais ne rien laisser paraître. Depuis la disparition d'Athéna, il y a de cela tant d'année, je m'étais promis de n'avoir qu'elle dans le cœur. Et cela avait été le cas durant tout ce temps à la chercher à vouloir qu'elle soit encore en vie. C'était le cas, et même si ma modeste personne ne l'avouait pas tout haut, j'étais heureux de la retrouver autant que j'étais triste qu'elle m'ait oublié. Il lui arrivait de parler de moi par le biais de souvenir de son meilleur ami, sans savoir qu'il s'agissait du saltimbanque doré devant elle. Je me disais que le temps aiderait peut-être à ce qu'elle retrouve ses souvenirs en ma compagnie, mais au final, je n'en avais aucunement sûreté. Une fois le message passé sans ignorer le sourire que me lançait cette femme, je m'inclinais prestement pour rejoindre ma chambre en passant devant celle d'Athéna. Je savais que j'avais volontairement jeté un froid sur les tentatives de l'épouse de notre chef, mais c'était volontaire. J'avais autant mes raisons de repousser l'hybride et supérieure à moi qu'elle était qu'Athéna de repousser ses prétendants illégitimes. Il n'y avait qu'un homme qui méritait son cœur, son regard autant que ses rires et ses pleurs, c'était moi. Je me revoyais aussi bien dans le village à jouer à chat avec elle que lors de son arrivée au QG, en sortant les griffes et en affirmant était le seul qui l'approcherait. Depuis lors, cela avait bien changé, même si c'était en vain pour beaucoup. La glace, la vengeance et la violence avaient remplacé une part de la douceur et de la tendresse amoureuse d'Athéna. Pourtant, je ne comptais pas lâcher prise, bien au contraire, car je savais que sous le froid, se cachait encore un peu de chaleur.

Je patientais dans ma chambre, allongé sur le lit, ma pièce fétiche dans la main tout en fredonnant un air quant un hybride massif vain taper à ma porte. Il n'y avait que peu d'entre nous à oser entrer dans ma chambre à vrai dire, mais celui-ci n'était pas n'importe qui. Je me levais bien vite de mon lit et m'inclinais poliment avant de le fixer. « Chef un problème ? » « Non Tyr au contraire, j'ai reçu tes informations, ça nous sera plus précieux que tu ne le penses. Par contre, tu vas devoir retourner en ville, j'ai une petite mission pour toi et ta comparse a plume, Athéna. » « Vous lui avez demandé son avis ? Elle ne sera pas enchantée de sortir de la sorte vous savez. » « Oui, mais comme je suis le chef, je décide, donc si je dis que tu sors avec elle pour me récupérer des documents elle acceptera sans broncher. » « J'en doute, mais les ordres sont les ordres chef. Je m'en vais la prévenir si j'étais vous, je décamperais. Sur ce, à plus tard. » J'avais légèrement chassé celui qui avait le rôle de chef pour nous tous comme s'il s'agissait d'un simple enfant, mais j'avais encore une fois mes raisons. Plus d'un signe de mon passé régnait sur les murs de ma chambre et il était hors de question qu'il tente de fouiller dans ce dernier pour en apprendre sur moi. Nous avions tous nos secrets et moi plus que quiconque préférait que cela reste ainsi. En fait, je n'avais pas vraiment tenté d'en savoir plus sur ceux que je côtoyais, mais simplement savoir leur faille. Je savais que les plus forts essayeraient un jour, comme dans une meute d'évincer les plus faibles par la force. Alors, j'avais observé leur fait et geste pour en apprendre plus sans recourir à autre chose que mes yeux. Une blessure au genou, une crampe régulière sur l'épaule, un tic à l'œil. Tant de choses qui avait l'aspect d'un détail pour beaucoup, mais bien plus d'un moyen de pression pour moi.

Une fois le chef parti, je quittais bien vite mon lit. Dans un léger boitillement habilement dissimulé par ma personne, je prenais le chemin de la chambre de ma partenaire et amour caché. Elle ignorait que ce souci à ma jambe résultait d'un sauvetage maladroit de ma part sur elle. J'avais préféré mettre en péril ma propre démarche plutôt que sa vie. Je l'aimais et elle passait avant tout, même moi. Une fois face à la porte, je toquais rapidement. Je croisais les bras en redressant ma jambe bien vite quand elle ouvrait la porte en me fixant d'un clignement d'œil. « Bonsoir ma chère Athéna. Je suis désolé de te déranger dans ce que tu fais, mais on va devoir partir en mission toi et moi. Ordre du chef et comme tu le sais, ce n'est jamais un choix, mais une obligation. » Je la fixais légèrement de haut en bas avant de sourire. « Je file dans le hall, ça te laissera le temps de te changer. Je te raconterais ce que consiste notre mission sur le chemin. On a le temps, il semble que cela se passe dans le centre-ville. » J'inclinais légèrement la tête en lui faisant un autre sourire avant de filer en rabattant ma cape sur moi, tel un Dracula de pacotille. Je ne savais pas faire autrement que me donner en spectacle, car la vie en était un géant et souvent dramatique. Il fallait jouer de ses tours et atours pour mieux faire sa propre représentation. En tout cas, si je voulais mener à bien cette mission, ce serait en tandem de toujours que cela se passerait. En espérant qu'Athéna et moi sachions encore accorder nos violons ensemble, ce qui ne serait pas un problème, au contraire. Dans le repaire des Revenger, s'il y avait bien un duo terrible et efficace c'était bien le nôtre, par-dessus tout. Une fois dans le hall, il ne me restait plus qu'à l'attendre bien, non sans jouer avec cette pièce qui ne m'avait jamais quitté. D'ailleurs, si elle avait su rester à mes côtés depuis tout ce temps, c'était bien la preuve de ma minutie et ma précaution a la cacher. Comme bien souvent, c'était dans un geste bref, en attrapant au vol ma pièce avant qu'elle ne touche ma main, qu'Athéna se faisait connaître. Je levais un œil vers elle dans un bref sourire malicieux. « Tu ne peux pas simplement te racler la gorge ou me tapoter l'épaule ? Tu sais que je t'ai entendu arriver depuis le bout du couloir. Enfin, rends moi ma pièce et allons-y partenaire, cette nuit sera sans doute longue et compliquée, mais bon on est ensemble après tout, non ? »

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Jeu 28 Juin - 20:56

Deux oiseaux vengeurs dans la nuit

Je rentrais dans le QG, pas vraiment de bonne humeur, claquant la porte dans la tête d’un de mes ‘camarades’. Je le regardais de travers, histoire de lui faire comprendre que c’était pas le moment de me faire chier. Puis merde, j’étais pas censée savoir qu’il était derrière, moi. Je filais dans ma chambre, attrapant de quoi me changer. Pourquoi ? Et bien simplement parce qu’un putain groupe d’humains à décider de maltraiter deux hybrides devant ma tronche. Et comme j’apprécie pas trop, on va dire que j’ai ressenti un fort besoin de les ‘punir’. Oh non, je les ai pas tués, juste péter le nez ainsi que quelques membres avant de les laisser moisir dans une ruelle. Ils se débrouilleront très bien pour appeler une ambulance eux-mêmes. C’est beaucoup plus facile que de frapper des hybrides, donc je suis sûre qu’ils ont toutes les compétences requises pour chopper leur portable et composer un numéro. Avisant le sang sur mes mains, je décidais d’aller prendre une douche rapide et me dirigeais donc vers la seconde maison du QG, ignorant comme je savais le faire mon ‘collègue’. Qui avait commencé un monologue, ce qui arrive assez souvent lorsqu’on tentait d’avoir une conversation avec moi. Je passais par ma chambre pour prendre des vêtements lorsque je remarquais qu’il était assez tard pour prendre une douche. Je me contentais donc d’aller me laver les mains et me débarbouiller le visage avant de retourner dans ma chambre, fermant à clef avant de me changer. Ma robe de mission était certes, assez discrète pour la ville, mais ici j’essayais de paraitre un minimum normal, troquant cet habit par des shorts, des jupes parfois… De toute façon, rares étaient les personnes qui me voyait dans ses tenues, je ne sortais jamais de ma chambre une fois changée. Enfin bref, je troquais ma robe pour un short blanc et un débardeur noir, avant de m’asseoir en tailleur dans mon lit, un bouquin piqué dans une librairie dans les mains. Je sais spas trop pourquoi, mais à force de passer certaines journée enfermée ici, on va dire que la lecture me servais de passe-temps, alors qu’avant je m’en foutais un peu. Bon, en même temps je ne sortais plus trop pour m’entrainer sinon j’avais toujours quelqu’un qui voulais venir avec moi, et pour l’instant, le seul que j’étais en mesure d’accepter en partenaire d’entrainement, c’était Tyr. Ironique quand on sait que c’est mon partenaire de mission.

J’étais plongée dans les pages de mon livre, lorsqu’une personne frappa à ma porte. Je fronçais les sourcils, me demandant pourquoi on venait me déranger aussi tardivement. Je soupirais en me levant, gardant le livre dans les mains, bien décidée à le lancer à la figure de la personne qui avait osée me déranger quelques heures avant de dormir. Déverrouillant la porte avant de l’ouvrir, un air blasé sur le visage, il se transforme en surprise, intérieurement, quand je vois Tyr qui me regarde en souriant. Enfin, d’habitude il ne venait que rarement taper à ma porte sauf… Ah, sauf en cas de mission, super… Pas que je rechigne à aller bosser, juste que c’était mon jour de repos aujourd’hui quoi… Je soupirais au fond de mon âme lorsqu’il confirma mon hypothèse. Je jurais de faire payer le chef à ma manière quand je reviendrais. Pas que je le respectais pas, il sait que j’ai une manière spéciale de montrer a quelqu’un que je l’estime, mais il sait également que j’aime pas être prise par surprise. Je me retenais de cacher les quelques cicatrices que mon short laisser voir, lorsque Tyr me regarda, faisant comme si je m’en foutais totalement. Je ronchonnais un peu lorsqu’il m’annonça que c’était en centre-ville. J’adore aller à la surface, mais généralement cela voulait dire qu’on allait devoir rentrer dans un endroit interdit pour les hybrides, et donc peut-être devoir fouiller des dizaines de bureaux avant de trouver les documents voulus. J’eu à peine le temps de lui lancer un ‘j’arrive’ qu’il était déjà partit, sifflotant joyeusement jusqu’à l’entrée, non sans se donner en spectacle comme s’il était un certain professeur de potion dans le livre que je lisais actuellement. Je refermais ma porte avant de poser le livre sur mon lit, non sans avoir mis un marque page. Enfin, si on considérait l’emballage de bonbon que m’avais donné Tyr un jour, comme un marque page. Je me changeais, me retrouvant encore dans ma robe, avant d’enfiler les rubans autour de mes pates et de mettre ma cape, sans mettre la capuche sur ma tête, trop chaud en cette saison. Je détachais mes cheveux, enlevais la tresse que je m’étais faite ce matin avant d’attraper ma broche et de sortir de ma chambre en fermant à clef. Clef que je mettais dans le petit sac accroché à ma ceinture à dagues. J’étais en train de fixer ma broche à ma cape lorsque j’aperçu Tyr jouer avec son éternelle pièce. Je l’attrapais d’un geste vif et ferme, un sourire taquin au visage qui s’agrandi à la phrase de mon collègue.

-Voyons, ce ne serais pas drôle si je me raclais la gorge. Après tout, c’est toujours marrant de voir ta tête quand j’attrape cette pièce !

Je la faisais rouler entre mes doigts en souriant quelques secondes avant de la lui poser dans la main et de me tourner vers la porte. J’attachais mes cheveux, comme toujours en queue basse sur le côté, mais toujours sans mettre ma capuche. De toute façon dans le noir, pas besoin de cacher mon visage. Je soupirais en ouvrant la porte, sentant le froid du soir faire frissonner le bout de mes oreilles. Je sortais calmement, vérifiant que ma broche était bien fixée, que mes dagues étaient toutes là et que mes rubans n’allais pas se faire la malle ou laisser entrevoir une de mes cicatrices. Une fois tout cela fait, je me tournais vers Tyr, lui faisant signe qu’on pouvait y aller avant de me mettre à marcher doucement mais fermement, les sens déjà aux aguets. Hm, reflexe de Soldier, de toujours se méfier en toute circonstance. Mais cela pouvait sauver la vie, donc je n’allais pas m’en plaindre.

-Alors, Part’naire, c’est quoi cette mission ? Un enlèvement, une recherche de documents ? Vue qu’en ce moment c’est assez calme, ça m’étonnerais que ce soit une demande d’assassinat mais bon, ça m’étonnerais pas vue le chef et son humeur massacrante… Oh, d’ailleurs, comment était ta mission info aujourd’hui ? Te connaissant tu as du la réussir haut la main.  

Je disais cela sans ironie, sans une note de méchanceté. Il fallait bien admettre que Tyr récoltais des infos là où d’autre aurais surement échoué, et je savais reconnaitre un talent lorsque j’en voyais un. Un peu comme le fait que notre chef pouvait casser une buche en deux avec ses mains. Parfois il m’arrivait de me demander s’il avait déjà essayer de faire pareil avec la tête de quelqu’un… Un jour je lui demanderais tiens !

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Jeu 12 Juil - 22:21
<Deux oiseaux vengeurs dans la nuit.Une fois ma pièce récupérée des mains de ma charmante Athéna, il était effectivement d'y aller. Sans pour autant être pressé, notre mission n'allait pas se faire sans nous. Le duo de choc reprenait déjà du service après peu de jour de pause. À vrai dire, il était rare que nous soufflions Athéna et moi, plus de deux jours. En un sens, cela nous faisait prendre l'air, mais d'un autre côté nous avions si peu de répit. Je ne savais pas si elle avait pu avancer véritablement la lecture de son livre quant à moi, c'était à peine si j'avais pu me confectionner une aile de secours. Je savais que je ne voletais plus comme j'en étais capable, mais digne d'un toothless, j'essayais de compenser avec mon ingéniosité. Comme toujours, j'assistais aux vérifications d'Athéna sur sa propre personne en silence sans faire le moindre commentaire. Je crois que si j'en avais fait un il aurait eu un rapport avec la beauté de ma partenaire et amour d'enfance retrouvée. Je laissais un fin soupir m'échapper en marchant près d'elle, après avoir à mon tour inspecté ma jambe discrètement pendant qu'Athéna ne regardait pas puis ma cape et enfin mes armes. Même si je n'étais pas la lame tueuse de notre duo, j'avais moi aussi de quoi tuer malgré tout. Vivre avec des assassins demandait d'avoir tout de même le même mode de vie alors je faisais avec. Je n'avais pas de cadavre sur mon tableau de chasse, mais de toute façon, je n'avais plus rien à prouver. Je recommençais bien vite de jouer avec ma pièce fétiche tout en suivant Athéna en dehors du QG tout en restant attentif à ses paroles. Il est vrai que je n'avais pas encore parlé de notre mission et que je n'avais pas non plus raconté ce qu'avait donné ma dernière preuve d'efficacité auprès des autres. J'avais été rapidement considéré comme un faible auprès des autres Revengers. Je ne tuais pas même de sang-froid donc je n'étais pas un des leurs d'après plusieurs d'entre eux. Heureusement, Nikolaï avait eu la justesse d'esprit, rare chez lui d'ailleurs, de propos à l'un de mes détracteurs de m'affronter. Ce qui avait abouti avec ma propre personne le pied sur mon adversaire.

En retenant un rire quant à la posture qu'avait pris l'homme, je reprenais ma concentration et reposais mes yeux sur Athéna avant de passer pour quelqu'un qui ne l'avait pas écouté un seul instant, ce qui était faux bien sûr. Au contraire, j'étais capable de l'écouter des heures durant sans me lasser un seul instant, les yeux dans les siens. L'amour pour elle jouait un rôle majeur dans mon attention envers Athéna, mais je devais aussi avouer que la passion qu'elle savait instiller dans ses paroles était aussi une bonne raison de l'écouter. Je me grattais le menton sagement avant de pencher le visage. « Alors, pour ce qui est de notre mission, le chef a demandé explicitement que nous allions récupérer des documents chez un hunter. C'est une mission dangereuse, donc on demande ça au meilleur duo des Revengers. » Je faisais mine de m'épousseter les épaules avec un air amusant de reprendre mon sérieux. « De ce que je sais sur lui, il ne quitte sa maison que pendant deux heures en semaine, tous les jours. Heures fixes bien sûr, tu t'en doutes. Donc nous allons devoir nous infiltrer chez lui. Je ne sais pas le nombre d'hommes qui sont à son commandement donc on va devoir aller en terrain inconnu prêt à toutes les éventualités. Ça ne me plaît pas plus qu'à toi Athéna, mais je crois que nous allons faire ça en aveugle cette fois. » Je laissais une légère grimace me fendre le visage avant d'avancer en serrant ma pièce, signe que tout ça ne me plaisait aucunement. Je me demandais si notre chef avait conscience que nous allions dans un véritable brouillard sans avoir l'assurance de trouver les dits documents ou encore d'en revenir vivant. On n'attaquait pas un bastion imprenable avec un bâton et simplement son courage. C'était du suicide, mais comme toujours nous n'avions pas le choix. Comme pour chasser mes mauvaises pensées, je répondais à la précédente question d'Athéna. « Ma mission sinon, c'est très bien passé effectivement, même si je finis par me lasser de devoir faire le Don Juan à tout-va. Je vais finir par avoir de ridicules rumeurs sur moi fondé sur des suppositions totalement idiotes. Sincèrement, si cela n'apportait pas des informations cruciales pour notre cause, cela fait longtemps que j'aurais refusé ces missions. Excuse-moi Athéna, juste que j'ai l'impression de passer pour un coureur de jupon alors qu'il n'en est rien et le fait que notre mission actuelle semble du suicide ne fait que renforcer mon mécontentement. »

Je fronçais les sourcils avant de sortir mes dagues dans un geste qui avait tout d'un regret catégorique de devoir en arriver là. Athéna savait très bien les raisons qui me poussaient à éviter d'en venir à cette extrémité, mais pour le coup, je crois que je n'avais pas le choix. Je les faisais tourner entre mes mains avec dextérité sans lâcher des yeux notre objectif encore loin de nous, bien sûr. Je finissais par me pencher, épaule vers Athéna. « On va passer par les toits partenaires, ça nous évitera déjà d'aller directement à la confrontation. Et qui sait, avec notre chance, nous aurons de quoi entrevoir un peu plus le nombre d'hommes éventuel vers le lieu de notre cible. Et si nous devons en arriver là, nous les tuerons pour récupérer ce qu'il nous faut. Oui, tu ne rêves pas, Athéna, j'ai bien parlé de tuer, de mon propre chef. Je sais que cela ne va pas me plaire, mais je dois reconnaître que si c'est une guerre dans laquelle nous sommes embarqués toi et moi, malgré nous, pour des objectifs communs, il faut user des armes. De toute façon, ils ne nous feront aucun cadeau si l'on se fait repérer alors quitte à mourir un jour, je préfère que ce soit arme à la main et non à la ceinture. Je ne suis pas des plus courageux, mais la cause et toi en valent le coup. Bref, tu prends élan sur mon épaule avant que je n'attrape une crampe ? » Je lui avais fait un tendre sourire tout en usant de l'humour vague de mes derniers mots pour cacher l'aveu que j'avais lancé en même temps. Je ne savais pas si elle l'avait compris de la bonne façon ni si cela allait la marquer, en tout cas, j'attendais qu'elle prenne appui sur moi pour la propulser sur le toit et la rejoindre bien vite.

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Lun 20 Aoû - 5:07

Deux oiseaux vengeurs dans la nuit

Laissant Tyr inspecter son propre équipement, je me mettais en route, lentement bien sûr, pour qu’il puisse me rattraper en quelques enjambées. Le but n’était pas de le distancer après tout, la mission se devait d’être faite en duo. Voyant mon partenaire se remettre à jouer avec sa pièce, je détachais mes longs cheveux pour cacher le sourire en coin qui me venait parfois naturellement quand je portais mon regard sur l’homme marchant à mes côtés. Certaines de ses mimiques avaient le don de me rappeler certaines scènes de mon enfance, sans que je sache pourquoi. Remuant mentalement la tête pour me sortir de ces pensées, j’écoutais aussi calmement que possible Tyr, qui me racontait le peu qu’il savait de notre mission. Je pinçais les lèvres, prenant un air sévère et colérique. Je n’aimais pas aller en mission sans un minimum d’info. Et là, on ne savait même pas si la cible, enfin, la cible était une maison à fouiller, mais on ne savait même pas si elle était habitée par quelqu’un d’autre que le hunter qui ne sortait que deux heures par jour. Et avec la chance qu’on avait, ces heures étaient passées depuis longtemps. Parfois je me demandais si le chef nous envoyait au suicide ou s’il avait trop confiance en nos capacités. Ok, Tyr et moi on avait prouvé qu’on formait un duo de choc quand il le fallait, mais là, avec si peu d’infos, c’était juste bon à tomber contre 10 hunters qui nous attendaient avec des cages et des menottes. Surtout qu’on aurais pu, je sais pas, campé devant la maison pour avoir plus d’infos par exemple, mais ça devais être presser pour qu’on aille tête la première dans l’inconnu. Je soupirais doucement en jouant avec l’une de mes mèches, choses qui m’arrive rarement.

Je laissais Tyr continuer de parler, ne voulant pas l’interrompre, je déteste qu’on le fasse avec moi le peu de fois où je parle, alors j’avais assez de respect pour lui pour ne pas le faire. Mais je posais ma main quelques secondes sur la sienne lorsqu’il crispa sa main sur sa pièce fétiche. Je le connaissais assez pour savoir qu’il était contrarié autant que moi par le manque d’infos évidentes sur cette mission. Je lui lançais un regard confiant, montrant que je lui faisais confiance et que je ne doutais pas que nous allions réussir sans trop de casse à avoir les documents demandés par le chef. Je retirais ma main aussi vite que je l’avais posée, n’ayant toujours pas l’habitude des contacts physiques, même s’il m’arrivait de faire des rêves où petite, je faisais des câlins a tout va avec mes parents, donc le visage m’était revenue grâce à ce que j’avais trouvé en allant au village. Je prévoyais d’ailleurs d’y retourner, mais toute seule me tentait de moins en moins, et je me voyais mal demander à Tyr de venir avec moi. Après tout, cela ne devais pas vraiment l’intéressé, même s’il était un hybride de la même rareté que moi et qu’il y en avait beaucoup dans mon village, d’après le peu de souvenir que j’avais. Je lui lance un regard en coin lorsqu’il exprime son avis sur ce que les gens pensent de lui, ce qui m’étonne assez. Je pensais que Tyr n’en avait rien à faire, un peu comme moi, mais il semblerais que j’avais tort. Je lui souris doucement, ne sachant pas que mon regard s’adoucis quand il se dit prêt à tuer. Je sais qu’au fond il dit ça mais que ça lui ferais mal d’enlever la vie à quelqu’un, lui qui chérit chaque instant de la sienne. Je posais ma main sur son épaule, lui caressant la joue sans vraiment le faire exprès, montant sur son dos avant qu’il ne me fasse faire un bond pour que je réussisse à attraper le bord du toit et de monter. Je soupirais doucement, consciente que j’aurais pu faire ce bond toute seule, mais économiser son énergie est toujours une bonne option pour une mission ‘suicide’, comme disais Tyr. Je m’accroupissais pour tendre la main vers le vide, attrapant le bras de Tyr lorsqu’il bondit à son tour, l’aidant à monter en le tirant sur le toit. Nous relevant, je lui attrapais l’avant-bras avant qu’il ne se remette en route.

-Je sais pourquoi tu ne veux pas tuer. C’est pour ça que j’le ferais toujours à ta place, quand je le pourrais. Si tu vois que je peux tuer à ta place, fait diversion pour m’en laisser le temps. Je ne veux pas que tu te salisses les mains alors que tu ne le veux pas. Et non, c’est pas de la pitié. Je suis incapable d’en ressentir, je suis juste bonne à enlever la vie des gens, alors… Laisse-moi faire au moins ça ok ? Ou alors, ne les tue pas, assommes les, simplement ? Un bon coup sur la tempe, y’a rien de mieux.

Je ricanais doucement, lui lâchant le bras avant de me remettre doucement en route, le vent faisant flotter mes cheveux détachés dans mon dos et frissonner le bout de mes oreilles. Je repensais à ce qu’il m’avait dit, sur les missions qu’il effectuait. Il disait ne pas vouloir passer pour un Don Juan, mais il n’y avait que lui qui était capable de charmer une femme ou un homme en quelques minutes. Les autres ‘charmeurs’ du groupe mettaient parfois plusieurs jours pour avoir une petite information que Tyr pouvais avoir en quelques heures à peines. Je jouais distraitement avec une des plumes de ma broche, encore un peu dans mes pensées lorsqu’on changeât de toit en un bond, les maisons étant assez éloignées les unes des autres, et perdue dans mes réflexions, je faillis louper le toit voisin, mais Tyr dans un réflexe assez incroyable m’attrapa par la hanche avant de m’attirer contre lui. Je plongeais mes yeux dans les siens quelques minutes avant de me reprendre, me détachant de lui dans un simple petit ‘merci’ avant de reprendre vivement la marche. Non mais pourquoi j’étais troublée par sa proximité ? C’était juste Tyr, mon partenaire de mission ! Pas de quoi fouetter une harpie… Je me raclais doucement la gorge, évitant de regarder mon partenaire pour ne pas qu’il voit mon trouble.

-Tu sais, tu devrais pas autant t’occuper de l’avis des autres. Toi au moins tu accomplis les missions sans perdre de temps, eux s’égarent à la moindre jolie fille qui leur passe sous le nez. La dernière fois que j’ai été voir un informateur, il m’a fait poireauter pendant une heure parce que Monsieuuuur était en train de draguer une jolie hybride angora. Enfin bref, tout ça pour dire que tant que tu fais bien ton boulot, t’occupes pas des autres. Regarde, moi tout le monde m’appelle la reine des glaces, mais ça les empêches pas de vouloir essayer de me mettre dans leur lit. Et puis, si tu devrais t’occuper d’une rumeur, autant t’occuper de celle qui dit que t’as une femme dans ton cœur mais que tu la chercher, non ? Enfin bref… Les abrutis parlent, les autres agissent. Et vus que tu es l’un des meilleurs revengers, je ne pense pas que tu sois un abruti. On est bientôt arrivés ? Il commence à faire froid…

Je le regardais, continuant de marcher, évitant de faire une remarque ou de lui demander s’il voulait de l’aide. Je voulais éviter de me mêler de sa vie, comme ça il ne me posera peut-être pas de question sur mon passé dans l’avenir. De toute façon, il savait très bien que s’il me demandait de l’aider, je le ferais. Je passais mes mains sur mes bras avant de les frotter doucement, cherchant à me réchauffer un peu.

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Mar 25 Sep - 7:49
<Deux oiseaux vengeurs dans la nuit.Je me surprenais parfois à me demander si Athéna ne reprenait pas lentement ses souvenirs parfois. Ses réactions, son sourire ou ses paroles la trahissaient, même si je continuais de jouer mon rôle. Ironique de faire l'acteur devant celle que l'on aime depuis si longtemps et qui ne vous voit plus pareil. Je prenais appui sur le mur en chassant mes pensées avant d'attraper la main d'Athéna en faisant une virevolte au-dessus d'elle. Alors qu'elle me retenait, je posais mes yeux dans ceux d'Athéna. Elle ne devait pas voir que déjà enfant, c'était elle qui tentait toujours de me rassurer quand moi, j'étais très maladroit pour le faire dans l'autre sens. Encore une fois, c'était ce qu'elle faisait, preuve qu'elle n'avait pas tout perdu de ce qui faisait la femme que j'aimais. Je hochais simplement la tête pour ne pas rajouter une perte de temps à celui que nous perdions déjà dans le trajet à notre objectif sans pour autant quitter des yeux ma partenaire. C'était ce que j'avais toujours fait depuis que nous nous connaissions, et même une fois qu'elle était revenue dans ma vie chez les Revenger. Beaucoup devaient se demander ce que j'avais avec elle, sans soupçonner qu'entre Athéna et moi, plus qu'un lien fort, il y avait un amour perdu et toujours perceptible. Même si de son coté, ce n'était qu'un épais brouillard. Que je ne cessais de vouloir faire se dissiper pour la retrouver pleinement sans forcer pour autant le destin. D'ailleurs, mon attention envers elle pendant notre progression n'était pas inutile surtout quand je lui évitais de finir six étages plus bas, sans doute morte, en la prenant dans mes bras et en filant dans l'air avec légèreté. Je l'avais senti se détacher de moi, même nos regards s'étaient croisés. C'était assez clair qu'elle ne voulait pas que je vois son visage, alors je faisais mine de continuer ma route, les yeux devant moi. Pour ne pas insister sur le fait que finir contre mon torse, n'avait pas été quelque chose de désagréable et la faisait réagir, chose que j'allais retenir sans doute pour plus tard.

C'était parfois si étrange qu'au vu de nos gabarits respectifs, je restais celui dont l'aisance dans les airs était la plus prononcée. Ou peut-être pas, en sachant mon passé dans le cirque et mes mouvements. Si nous avions été d'autres animaux, elle aurait été sans doute une panthère et moi un serpent, ça nous allait fort bien. Non pas qu'Athéna ne se déplaçait pas vivement ou avec discrétion simplement elle faisait pour frapper, attaquer, tuer alors que je devais capter le regard, attirer l'attention principalement. Je l'entendais se racler la gorge alors que nous prenions toujours de la hauteur et cherchions le meilleur point d'attaque pour déjà observer notre cible. Je souriais en entendant son petit compliment, dit avec un certain naturel, digne d'elle-même. Instinctivement en entendant qu'elle avait froid, j'avais pris la décision de me rapprocher d'elle pour marcher plus près. Une fois le point de vue atteint, nous avions l'embarras du choix pour atteindre l'homme. Vu la hauteur, on pouvait vite pénétrer dans l'enceinte du bâtiment ou mourir sur le coup, suite à une mauvaise réception. J'ouvrais un peu ma cape en me tenant proche d'Athéna, comme pour couvrir son dos et ses jambes du vent. « Bon, nous sommes au plus haut pour entrer dans cette forteresse. Soit on y arrive et on aura encore pas mal de choses à prévoir, soit on se brise le cou que de bon choix hein ? Je vois plusieurs hommes postés sur le toit, donc… On va devoir prendre en compte leur placement en sautant. Superbe. Rappelle-moi de dire au chef que la prochaine mission de ce genre, il peut s'en servir pour s'essuyer et non nous la confier. Je n'espère pas vivre vieux, mais mourir ainsi ça ne m'enchante guère. » Je faisais tournoyer mes lames en cherchant le meilleur angle les yeux plissés. J'allais devoir décider pour deux, du meilleur moment et si possible sauter le premier pour attirer les regards. Une lourde étape de notre mission, mais pas impossible. Il restait maintenant à expliquer à Athéna que j'allais sauter de cette hauteur, pour qu'elle puisse de faufiler ensuite. Donc devoir la reprendre à nouveau dans mes bras.

« Athéna, j'ignore si tu vas m'insulter pendant plusieurs jours, mais je vais devoir nous faire tomber dans le vide et faire quelque chose de particulièrement idiot. Alors, si tu veux m'insulter, prépare tes insultes pour le toit de cette forteresse. » Une fois mes mots prononcés, j'attrapais le bras, puis la taille d'Athéna en sautant en arrière, priant intérieurement pour ne pas me rater, sinon j'allais priver les Revenger de leurs meilleurs éléments et tuer avec moi, l'amour de ma vie. Je sentais le tissu de ma cape se plaquer de plus en plus contre mon dos avant de faire une volte-face et de tomber sur l'un des gardes lourdement, dans une grimace. Amortie ou non, la chute avait été assez grande et dans l'atterrissage, j'avais pris la bonne idée de lancer Athéna sur l'autre homme qui avait dû la prendre de plein fouet. Je me relevais en grimaçant envers ma jambe et mon dos puis j’assénais un coup brusque sur la nuque du garde au sol. Je n'aimais pas tuer, mais si je ne le faisais pas, il allait le faire en retour. Et puis pas de sang, moins de culpabilité, ma nouvelle devise si ça continuait. Je retournais près d'Athéna pour m'assurer qu'elle allait bien en lui tendant la main. Non sans voir qu'elle avait bien envie de m'injurier comme prévue, mais se retenait du fait qu'elle avait sans doute un peu mal vu l'atterrissage. « Insulte-moi si ça évacue la frustration, mais regarde d'où l'on a sauté et où on a atterri. Et tu pourras injurier le chef, qui n'a pas dû un seul instant savoir qu'on prendrait de tels risques. Je te laisse t'occuper d'égorger l'homme sur lequel tu es assise, sauf si tu veux qu'il se réveille et te vois sur lui, bien sûr. » Il y avait une pointe d'humour, mais j'avais bien plus peur de ce qui se passerait par la suite. Nous étions sur le toit, mais ça ne nous avançait pas quant à la quantité de gardes et la présence ou non du propriétaire de notre cible, les documents. Je faisais les cent pas devant Athéna qui avait fini par me rejoindre après, que je me sois éloigné, assistant donc à mon petit cirque de Tyr perdu. « Je dois reconnaître que l'inconnu a le don de vraiment me mettre mal à l'aise Athéna. On ne sait pas si l'homme est là, ni ses documents et encore moins du nombre de gardes dans le bâtiment, qu'allons-nous faire et surtout comment procéder ? » Je laissais Athéna donner son point de vue, car elle restait bien meilleure que moi dans l'action. Je savais prévoir, la plupart du temps, mais pas avec autant d'inconnu, alors j'allais devoir, enfin, nous allions devoir nous reposer sur autre chose qu'une simple marche à suivre.

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Sam 1 Déc - 18:08

Deux oiseaux vengeurs dans la nuit

On continuait de marcher, mais je devais avouer que j’étais étonnée que Tyr n’ait tout simplement pas répondue à mon monologue. D’habitude, il sautait sur toutes les occasions possibles pour engager la conversation avec moi. Mais je comprenais vite pourquoi il n’avait pas répondu lorsque je regardais en bas. Donc, notre cible était dans le bâtiment juste en dessous de nous ? Sauter serait du suicide pur et dur, alors je regardais autour de nous, après un escalier de secours ou quelque chose dans ce genre. Après tout, les humains en mettaient partout dans les grands bâtiments non ? Je ne pouvais pas empêcher un rire de sortir de ma bouche aux paroles de Tyr sur le chef. J’était bien d’accord avec lui sur ce sujet : il était hors de question de mourir dans une mission pour les Revengers. J’avais encore une vengeance à accomplir. Et pas une petite vengeance de bas étage s’il vous plait ! Anéantir des braconniers qui revendent des hybrides aux Soldiers, c’était pas rien ! Et ça demandais pas mal de ressources, d’énergie et de volonté… Heureusement que les deux derniers, c’était mon point fort ! Je laissais Tyr jouer avec ses lames, râlant contre l’absence des fameux escaliers métalliques. Ils devaient être sur un des autres côtés du bâtiment…  Les humains prévoyaient tout, mais mal, ils pouvaient pas les mettre ici ? Ça nous aurait tellement facilité la tâche !

Je soupirais en me massant les tempes, revenant vers Tyr avant de le fixer sans comprendre pourquoi il me disait tout ça. Pourquoi je l’insulterais ? Il a fouillé ma chambre ? Mais j’ouvrais grand les yeux en secouant la tête, montrant mon désaccord avec son idée : il était hors de question que l’on saute ! Mais apparemment je n’avais pas mon mot à dire car il m’attrapa, me serra contre lui et sauta. Aussi simplement que ça. Je collais mon visage contre son torse, retenant ma respiration en attendant de voir le bout du tunnel dont parlait les humains concernant la mort. En insultant Tyr de tous les noms dans mes dents bien sûr. Cet abruti allait nous tuer tout les deux. Mais à la place de voir noir, je ressentais un corps que je me prenais de plein fouet dans la tronche, dans un magnifique ‘putain’ très poétique. J’ouvrais les yeux en me tenant la tête, ayant surement foutue un coup de boule au garde, avant de baisser le regard en fronçant les sourcils, sentant quelque chose d’inhabituel sur mon buste. Je rougissais d’un coup en voyant que ce goujat avait les mains posées sur ma poitrine ! Je lui foutais une bonne claque résonnante avant de lui attraper la tête et la tourner d’un coup sec pour lui briser la nuque. J’attrapais ensuite la main de Tyr, le foudroyant du regard, histoire qu’il comprenne qu’on en resterais pas là pour cette histoire. Je me levais en époussetant ma robe, grimaçant en sentant une douleur dans la jambe et la cheville, j’aurais le droit à de beaux bleus le lendemain. Je grognais à ses paroles, il n’avait pas vraiment tort, mais ça ne lui permettait pas de jouer avec notre vie avec une telle nonchalance.

-Il est déjà mort. Et avec une bonne dernière expérience. Trop bonne à mon gout. Je lui ai péter la nuque, on auras cas mettre ça sur le dos du choc de la chute. Chute non désirée, au passage.

Je le fusillais de nouveau du regard, avant de soupirer en voyant Tyr faire les cent pas devant moi. Le voilà en train de stresser, à faire le lion en cage. Je l’attrapais par les épaules et appuyais dessus pour qu’il s’assoit sur une des choses métalliques qu’il y avait sur tous les toits des usines. A tourner en rond comme il le faisait, il allait juste me donner le tournis. Je m’approchais d’une des vitres du toit en boitant légèrement, mettant ma capuche en essayant d’avoir une vue d’ensemble de l’intérieur du bâtiment. Il y avait très peu d’hommes en haut, mais plus vers le bas. Donc ils s’attendaient plus à une attaque terrestre qu’aérienne… Logique, vue la hauteur du bâtiment, qui serait assez fou pour passer par le toit ? Bingo : Tyr. Je revenais vers lui, serrant les dents en sentant une douleur ‘électrique’ dans ma cheville. J’avais dû me la tordre contre le garde… J’allais devoir le cacher à Tyr sinon il allait encore faire son surprotecteur, chose que je détestais vraiment.

-Bon, ils sont pas tant que ça, donc ça devrait aller. J’en ai compté 3 sur les 3 premiers étages, et 10 en bas. Donc le bureau de leur patron est sûrement au rez-de-chaussée. Mais on pourra fouiller les étages un part un, pour être sûr qu’on ne rate rien d’important. On peut passer par la fenêtre et glisser le long du mur, c’est pas super haut, juste un mètre et demi ou deux. J’y vais la première ok ? Au 3eme y’a personne, au 2eme y’a un garde et au 1er y’en a 2. Donc faut les neutraliser sans bruits, pour pas alerter les autres. Ils n’ont pas l’air d’avoir de radio, alors ils pourront pas vérifier s’ils sont à leur poste, sauf s’ils viennent en personne. Facile non ?

Je me relevais doucement, avant de retourner vers la fenêtre. Je n’étais pas très douée pour crocheter les serrures, j’attendait donc que Tyr vienne l’ouvrir pour pouvoir rentrer la première. Je voulais y aller avant lui, pour éviter qu’il ne voie mon visage à l’atterrissage. Comme ça peut-être qu’il ne verra rien, avec un peut de chance…


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Dim 16 Déc - 18:42
<Deux oiseaux vengeurs dans la nuit.Si chaque insulte que pensaient de près ou loin Athéna, avaient pu clignoter au-dessus de son crâne, je crois que j'aurais été assailli de lumière. On ne pouvait pas dire que mon approche ait été des plus judicieuses, mais dans le fond nous étions arrivés à bon port, non ? Malgré tout, je savais que j'allais réentendre parler de ça pendant longtemps. Ma chère partenaire n'était pas du genre à oublier aussi facilement ce genre de choses, hélas. Je me retrouvais bientôt assis sur l'une des choses métalliques servant à la ventilation des bâtisses humaines. Je fixais de loin Athéna qui avait comme toujours la tête bien plus sur les épaules que moi. Je paniquais sur facilement en envenimant les choses dans ma tête au lieu de rester calme et posé. Un trait de caractère qui ne cessait de m'agacer surtout en présence d'Athéna. J'écoutais chacun de ses mots avec attention tout en faisant une légère moue. J'avais le goût du danger, mais de là à risquer la vie d'Athéna, j'avais été trop loin. Pourtant, c'était un peu tard pour avoir des regrets ou m'en vouloir. De toute façon la situation était ainsi et rien n'allait pouvoir changer cela. J'en oubliais même de rire du fait qu'un homme avait pu si aisément toucher ma partenaire non sans finir dans l'instant suivant chez les morts. Je haussais les épaules en me disant qu'il avait eu une belle mort au moins. Brève, mais sympathique ? Il valait mieux que je taise ma réflexion sinon une harpie allait finir par me pousser du toit. Je soufflais longuement avant de me décider à faire mon office : ouvrir la fenêtre en la crochetant. Si Athéna avait une experte dans l'assassinant, moi, j'étais bien plus dans la pratique comme crocheter, distraire et j'en passe. Je ne remettais pas vraiment mon utilité en jeu. On ne pouvait pas tous être des tueurs, chez les Revenger et je ne m'en plaignais pas tant que ça.

Une fois la fenêtre crochetée, je me reculais afin de laisser Athéna passer la première. Il avait toujours été ainsi quand nous étions en mission ensemble. En extérieur, j'étais bien souvent celui qui ouvrait la marche, mais en infiltration, elle menait la danse. Et dieu sait qu'elle n'avait pas deux pieds gauches. Une fois ma partenaire entrée dans la bâtisse, je la suivais sans tarder en atterrissant d'un pas de velours. J'aimais me faire le plus voyant possible, mais là, il n'était pas question que nous nous fassions repérer. Je ne mettais pas en doute les talents d'Athéna, mais dix hommes armés ce n'était pas la tâche la plus facile, même pour elle. Je refermais aussi lentement que possible la fenêtre au-dessus de nous à l'aide de ma queue avant de serrer les dents. Pourquoi fallait-il que même dans ce genre de situation, je trouve le moyen de faire une gaffe ?! Me pincer dans le coin de la fenêtre, bravo Tyr. Je soufflais lentement pour ne pas faire trop de bruit avant de fixer l'appendice au bout de mon dos, de grimacer puis de me décider à bouger de là. Athéna avait déjà pris les devants en descendant au troisième alors je la rejoignais bien vite. Comme elle avait su si bien le proposer, nous allions vérifier les étages un par un avec acte de zèle si possible. Il n'y avait hélas rien de bien intéressant en dehors de quelques factures. Nous n'étions pas là pour faire les comptes, alors aucune importance de tout ça. Je prenais ma respiration avant de me laisser tomber au second étage avec discrétions non sans emporter avec moi le garde présent. Dans ma chance légendaire, je trouvais le moyen de lui briser la nuque avant qu'il ne touche le sol. Je ne savais pas si Athéna avait vu ça, mais si c'était le cas elle devait se demander d'où me venait ma chance. De ma pièce fétiche bien sûr, le meilleur des portes bonheurs ! Hum, pardon. Il ne restait plus qu'à tirer cet homme dans une pièce vide et inspecter le reste en compagnie d'Athéna. Enfin, pour ce qui était d'elle, elle avait déjà décidé que le premier étage était plus important. Se séparer n'était peut-être pas une si mauvaise idée. Hélas autant au troisième qu'au second, la recherche n'était pas fructueuse.

Une fois, le premier étage atteint, je constatais qu'au contraire de moi, elle avait été bien plus radicale, Athéna. Je ne savais pas si j'avais été la raison supplémentaire pour qu'elle neutralise ses hommes, mais au moins, nous aurons le champ libre maintenant. « Bon… Il semble que nous n'ayons plus que cet étage à voir avant de devoir avoir cette fameuse confrontation. Je ne serais pas contre tes lumières, ma chère Athéna. Je dois t'avouer qu'entre les risques que je nous ai fait prendre et le fait de me coincer la queue dans la fenêtre, je suis assez penaud… » Je me frottais la nuque en fixant Athéna. Il n'était pas bon de ne pas être fort chez les Revengers, mais devant Athéna, je ne me sentais pas obligé de l'être tout le temps. J'étais son partenaire, pas besoin d'être toujours infaillible. Je me sentais obligé d'en rajouter malgré moi. « Je jure que quand nous aurons fini cette mission, je promets de ne plus jamais te faire sauter d'un toit de la sorte. »
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