Utsukushi Neko Sekai
Hellow! ♪ <br> Tu n'es pas connecté? c'est peu être que tu n'es pas encore inscrit alors... Magne toi de le faire! Non, je blague, on ne veut pas te forcer la main, mais n'hésite pas à nous rejoindre. <br> Et si tu es déjà inscrit, connecte-toi pour voir tes messages privés et répondre à tes RPs, ce serait sympa! ♥️
Utsukushi Neko Sekai
Hellow! ♪ <br> Tu n'es pas connecté? c'est peu être que tu n'es pas encore inscrit alors... Magne toi de le faire! Non, je blague, on ne veut pas te forcer la main, mais n'hésite pas à nous rejoindre. <br> Et si tu es déjà inscrit, connecte-toi pour voir tes messages privés et répondre à tes RPs, ce serait sympa! ♥️


[RP Neko/Maitre ;; Min. 200 mots ;; H/Ya/Yu autorisé (avec modération ♥)]
 
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

 :: Hors RP :: Corbeille Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

Une journée de merde, peut toujours s'améliorer avec une harfang. Feat Mégara Rhey

Anonymous





Invité
Invité
Mer 4 Avr - 22:56
Rob & Mégara
L'angoisse, cette saloperie dont j'avais toujours eu du mal à débarrasser, continuait de me pourrir la vie. J'avais tout tenté, que ce soit de forcer ma phobie pour qu'elle me lâche la grappe, prendre des merdes de médicaments totalement inefficaces ou faire abstraction du truc. Pas moyen que ça se calme et au contraire, avec le temps ça avait empiré, putain. Je me demandais souvent si Mégara était au courant que j'étais claustrophobe, vu que chez elle ça ne risquait pas d'arriver. Pourquoi ? Bah rien que le cagibi qui lui servait pour ranger les balais dans sa baraque était plus grande que la cuisine de ma planque alors avoir peur d'être enfermé, c'était difficile. Surtout qu'elle avait la manie de tout laisser ouvert, sauf la porte d'entrée et celle vers le jardin. Blonde, mais pas conne la Mégara. Sauf que là, j'étais dans un putain d'ascenseur de mes deux qui bien sûr tombait en panne quand il ne fallait pas. Je sentais le regard d'une connasse qui avait l'air de me trouver à son goût, j'avais hâte de rentrer, mais genre vraiment. Je crois que si je passais encore une minute de plus dans cette boite de ferraille et d'électronique j'allais finir par péter un plomb. D'ailleurs, mon pied qui finissait dans le boîtier en face de nous tout en grognant avant fait un petit coup de flip à la gonzesse avec moi. Bah, ouais, t'as cru quoi meuf ? Que j'étais le bon samaritain avec qui tu vas t'envoyer en l'air dans ce machin ? T'as rêvé ma grande, éveillé. Je la sentais qui me touchait le bras même après m'avoir vu refaire la gueule d'une des cloisons de l'ascenseur. « Ne me touche pas la pouf ou je te fais la même qu'à cet ascenseur. » « Vous énerver ne va pas le faire repartir, vous savez ? » « T'es psy pour savoir ce que je dois faire ou pas ? » « Non. Pourquoi ? » « Parce que je m'en branle de ton avis donc lâche moi et ferme-là. » « Connard. » « Enchanté, connasse. »

Moi et ma grande gueule avec mon amabilité mal placée. Je me demandais encore comment je n'avais pas encore pris une balle par un autre Hunter ou fini par me faire buter par un hybride. Je devais avoir le cul bordé de nouille. En même temps, j'étais Hunter, armé d'une flingue h24, j'avais comme petite amie une mannequin à tomber et qui plus est hybride, donc ouais ça devait être le cas. Je tapais du pied plusieurs fois par impatience en me demandant si j'allais finir par sortir de cette saloperie d'ascenseur et quand enfin ce truc à la con repartait, je soufflais. Je détestais vraiment les endroits exigus comme ce genre de truc. Merci les trous du cul de gamin de mon école, quand j'étais gosse, qui m'avait enfermé dans un placard. J'avais honte de cette phobie qui avait au moins le mérite de ne se voir que quand je faisais une « crise » et pas autrement. Je pouvais au moins la cacher la plupart du temps, sauf quand je me retrouvais dans ce genre de situation nulle à chier. Je me cassais de l'ascenseur à peine la porte ouverte en poussant l'autre abrutie contre la paroi non sans me faire insulter par elle, mais osef je voulais sortir, pas m'occuper de sa face. Oh bordel, de l'air frais, je pouvais enfin cloper un peu et trouver quoi faire. J'avais encore mon sac dans les mains, un bon vieux sac de course. Non pas que Mégara était pas foutue de faire les courses toute seule, mais j'avais eu envie de sortir les watts et de lui préparer un bon truc à manger ce soir. Du coup, j'avais dû me sortir les doigts de la raie et venir dans ce truc pour acheter de quoi lui faire bon petit plat des familles. Il allait être bientôt onze heures donc autant dire que si je ne me magnais pas, on allait encore manger tard à cause de moi et mal digéré toute l'aprèm.

J'avançais vers le parking en fumant ma clope avant de surprendre un connard en train d'essayer de me voler ma caisse. Le genre de connard qui tente de fracturer ta bagnole en te la rayant bien au passage. J'arrivais à son niveau et lui foutant mes pompes dans les boules sans sommation avant de le choper par le col. « Si je n'avais pas un repas à faire, je t'aurais collé mon flingue sur la tempe en te faisant te pisser dessus, bâtard. Mec, tu as fracturé la mauvaise bagnole. Je te revois, je te fais bouffer tes boules à la paille pigé ? » « Pigé... Monsieur. » « Ouais, c'est ça, aller, casses-toi ou je te fais un second trou du cul et je te latte les couilles. » Je laissais finalement ce connard partir non sans le fixer tout le long de sa fuite avant de monter dans ma Chevrolet Impala en posant les courses. Il m'avait fait une belle raye sur la carrosserie cet abruti. Il ne devait pas savoir le prix que ça allait me coûter. Il avait du bol que je n'étais pas spécialement physionomiste des humains, sinon il y avait des chances que je le recroise pour le démonter vraiment. Je sortais du parking après avoir démarré pour retourner chez Mégara, comme tous les jours. C'était con à dire, mais sans elle, plus qu'une maison, je n'aurais sans doute pas eu la sensation d'avoir une vraie vie, un endroit où vivre avec quelqu'un que j'aimais. La circulation n'était pas trop dégueulasse pour un week-end et je finissais par arriver chez elle rapidement. Je poussais la porte d'entrée après avoir tapé le code qu'elle m'avait donné pour poser les courses dans la cuisine avant de me poser dans le salon. J'avais la main qui tremblait et si Mégara ne se pointait pas dans la minute qui suivait, je crois que j'allais faire une crise. Fais chier ce n'était vraiment pas le moment d'en faire une, mais de toute façon, je ne pouvais pas les contrôler. Aller Még', débarque comme tu sais si bien le faire et sauve moi encore le cul un coup.

©️ ASHLING POUR EPICODE


Revenir en haut Aller en bas
Anonymous





Invité
Invité
Jeu 5 Avr - 17:12

Une journée de merde, peut toujours s'améliorer avec une harfang
Feat  Rob & Még


Je prenais une pose, puis une autre, et tout ça toute la matinée. Ce matin, j’avais reçus un coup de fils paniqué du photographe de notre équipe, qui avait réussis par je ne sais quel miracle, à perdre les photos du dernier shoot qu’il devait envoyer aujourd’hui à notre merveilleux graphiste, mon petit chouchou. Alors, même si aujourd’hui était censé être mon jour de repos, j’avais acceptée de venir mais uniquement le matin. Fallait pas abuser des bonnes choses non plus ! En plus j’avais prévus de passer la journée au lit, alors merde quoi. J’enlevais le tissu vert de mes ailes en soupirant doucement, un peu blasée quand même de la maladresse du photographe. Heureusement qu’on savait tous qu’il n’était normalement pas aussi maladroit, et qu’il avait un talent fou, sinon le directeur l’aurais viré sans aucun avertissement. Une fois tout ça finis, je remarquais qu’il était déjà dix heures et demie. Zut, je devais rentrer pour midi moi… Je me dépêchais d’aller me changer, enfilant mon short en jean, un t-shirt noir avec un petit décolleté comme je les aimais, mes bas, mes bottes et ma veste avant de sortir des vestiaires, tombant directement sur mon meilleur ami. Je lui souriais largement, faisant un rapide câlin avant de partir en courant, faisant le signe du téléphone avec mes doigts. Il me regardait d’un air de dire ‘tu me lâche encore pour ton humain, là ?!’ auquel je répondais en riant, rentrant dans l’ascenseur, tapant du pied comme si ça allait le faire descendre plus vite. Déjà que Rob allait râler en apprenant que non, ce matin ce n’est pas mon jogging qui m’avais sorti du lit mais le travail. En plus je devrais lui dire que le prochain shooting était celui pour la prochaine sortit maillot de bain, à la plage. Bon, certes ce serais une plage privée et il pourrait venir s’il le voulait, mais le connaissant, la moindre personne qui me regarderais risquerais fort de se prendre un falcon punch dans la face…

Une fois arrivée au rez-de-chaussée, j’allais signer le carnet de sortit des mannequins de la journée, vue que ma carte magnétique pour biper les entrés et les sorties avait malencontreusement finis cassée en deux quand j’avais malencontreusement finie bousculée par un humain, pour finir dans mon lit. Par humain, entendez Rob, bien sûr. Je faisais d’ailleurs une demande à l’accueil pour en avoir une nouvelle, avant de faire un signe de tête en signe d’au revoir, sortant du bâtiment en mettant mes lunettes de soleil. Ouais, du soleil, incroyable hein ! Mais apparemment ça n’allais pas durer vue les nuages gris qui arrivais… Je regardais l’heure : onze heures, j’avais largement le temps de rentrer à la maison et de faire le dessert. Quoi que peut-être que Rob avait aussi prévue de le faire… Je passais quand même acheter des fraises et des pêches au marchand avant de me remettre en route vers la maison, sifflotant doucement d’un air joyeux. Aujourd’hui j’étais foutrement de bonne humeur, ce qui voulait dire que Rob aurait le droit à quelques petites piques de ma part, pas bien méchante, mais j’étais chiante donc… Et puis il me le rendait bien, fallait pas croire hein ! Entre nous, c’était un peu l’amour vache mais puissance mille. Tom et Jerry mais qui au lieu de se faire de simple farce, s’en foute plein la tronche gentiment. Parce que faut pas croire que je laisserais n’importe qui me parler comme Rob le fait parfois, la plupart des gens qui ont essayer se sont pris une main sur la joue et ont gardé la trace pendant un ou deux jours. J’arrivais devant mon portail après quinze petites minutes de marche, le poussant doucement avant de frissonner en entendant un horrible grincement. Il faudrait que je demande à Mathieu, mon jardinier, s’il pouvait mettre de l’huile… Ou alors, j’allais le faire moi-même tiens ! Après mangé, par contre, parce que je meurs littéralement de faim ! Je tapotais joyeusement mon code avant de rentrer en disant un bon vieux ‘c’est moiiiiii !’ dans le vide, ne sachant pas si Rob était là.

-Roby, t’es là ? J’ai acheté des fraises et des pêches ! J’me disais que je pouvais faire un gâteau, aujourd’hui, pour me faire pardonner pour ce matin. Un fraisier ça te tente ? Ou une tarte avec des pêches… Mais se seras plus long ! Oh et aussi faut que je te deman…

J’avais parlée sans vraiment regarder autour de moi, je savais que Rob était là, car j’avais vu les courses dans la cuisine, que j’avais rangée vite fait avant de mettre les fraises au frigo et les pêches dans la corbeille à fruit. J’étais actuellement dans le salon, devant le canapé où Rob était affalé, avec une tronche des mauvais jours. Ah, il semblerait qu’il y ait eu un truc qui lui a pas plus en allant aux courses… Je m’approchais doucement, repliant mes ailes au maximum pour ne pas foutre le bordel, avant de me mettre à califourchon sur lui. Je lui caressais doucement la joue, avant de lui faire un léger baiser sur les lèvres. Généralement, j’évitais de le faire chier ou de le brusquer quand il était d’aussi mauvais poil… Je voyais sa main trembler doucement, ne sachant pas vraiment si c’était de la colère ou autre chose, je me contentais simplement de la prendre et de la poser sur mes hanches.

-Il s’est passé un truc Rob ? Tu veux en parler à ta harfang préférée ou tu préfères répondre à ma question sur les gâteaux ? Même si faudra répondre pour les gâteaux un jour ou un autre…

Ouais, je lui laissais clairement comprendre que s’il voulait éviter la question, j’me vexerais pas. Après tout, moi-même je ne lui disais pas tout non plus, surtout au sujet des éclairs ou des trucs bourdonnants. Je passais mes bras autour de son cou, le regardant calmement, lui laissant le temps de parler ou de changer de sujet.


Revenir en haut Aller en bas
Anonymous





Invité
Invité
Mer 25 Avr - 1:54
Rob & Mégara
Je détestais qu'on me colle la gueule quand j'étais mal, qu'on me parle comme à un gosse de cinq ans. Pourtant, quand il s'agissait de Mégara, même si je restais le même connard, une partie de moi s'apaisait ou au moins se calmait. Je ne pouvais pas envoyer chier l'une voire la seule qui voyait au-delà de ma gueule de con et de mon caractère insupportable. J'étais même le premier à avoir envie de m'en foutre une et avec une arme à feu en guise d'outil de travail, j'avais aussi de quoi faire une connerie. Je ne risquais pas de me suicider, je n'étais peut-être pas heureux en général, mais vivre avec Mégara valait bien que le reste pue la merde. Elle avait dû deviner, avec les courses que j'étais revenu sans capter que je me trouvais dans la pièce d'à côté avant de tomber sur moi plus ou moins. Elle voulait me demander un truc, mais elle se coupait bien vite pour venir sur mes genoux. Voilà encore un truc qui aurait valu à n'importe quelle gonzesse de finir par voler dans la pièce ou en vrac sur le tapis, mais pas Mégara. La voir me prendre les mains pour les poser sur ses hanches, d'ordinaire aurait eu l'effet de me faire la plaquer sur le canapé et la suite aurait été interdite aux gosses. Pour le coup ça m'aidait à vrai dire. Je posais ma tête sans me poser de question sur sa poitrine avant de soupirer. Si je ne parlais pas, elle allait s'inquiétait et Mégara autant, je pouvais l'aimer, autant inquiète elle était chiante. Or ni elle ni moi, on avait besoin de se prendre la gueule. Je relevais lentement le visage vers elle en crispant un peu mes mains sur ses formes en espérant qu'elle n'allait pas gueuler que je lui ai laissé des marques. « Je veux bien que tu fasses ton fameux fraisier, j'en boufferais par terre s'il le fallait. Pour ce qui est de ce qui ne va pas, on va dire que si tu n'avais pas déboulé, j'aurais eu une crise de panique de merde. Je me suis retrouvé enfermé dans l'un des ascenseurs du centre commercial de Nekai. Sauf que je suis claustrophobe moi, donc autant dire qu'entre la connasse dans l'ascenseur qui me les brisait et le fait de ne pas pouvoir sortir ça m'a bien énervé et angoissé aussi. Puis en allant au parking y avait un connard qui essayait de me fracturer ma caisse. Il m'a rayé la peinture cet abruti. Tout ça, même pour moi ça fait beaucoup trop donc ouais... Ça ne va pas, mais tu es là. »

Je reposais ma tête contre son buste en soufflant pour ne pas finir par vraiment péter un câble, mais avec Mégara sur mes jambes. C'était presque ironique que la femme la plus importante dans ma vie et qui m'ait sauvé, fasse partie de ceux que je chassais comme une putain de raclure. Enfin, je n'avais jamais de soucis avec les nobles, ils restaient sur leur trône et leur pognon et faisait rarement chier leur monde. J'étais quand même bien content de profiter moi aussi de ce fric dont je pouvais tellement me plaindre au boulot. Je ne les jalousais pas vraiment, vu que j'avais toujours appris que le fric, c'était important, mais il ne fallait pas en oublier le reste. Mégara et moi, on était vraiment de deux mondes, même si, quand on était ensemble ça ne devait pas se voir plus que ça. Bon clairement elle présentait bien plus que moi, mais merde, je savais aussi avoir la classe. D'ailleurs, elle aimait me voir autrement qu'avec ma tenue de boulot. Pas que j'avais un uniforme, mais bon le jean dégueulasse, les rangers, le pull et mon flingue à la taille ou aux niveaux des côtes ça avait son style cinq minutes. Non ce qu'elle aimait vraiment, c'était de me voir enfiler un des costumes de luxe que j'avais pu m'acheter avec le temps pour faire moins tâche dans cette maison. Un petit truc trois pièces, bordeaux et noirs, avec la cravate assortis et les pompes qui coûtaient la peau du cul en bonus. Je crois que cette fois-là, je l'avais jamais vu aussi fière de se balader à mon bras, même si je me doutais que je ne lui faisais pas spécialement honte. Je me tenais un peu quand elle était là, mais juste un peu.

Elle savait que je n'étais pas le genre de mec à faire le canard devant mes collègues quand elle était là ou pas. Je restais le même avec ou sans elle, la seule chose qui changeait, c'était juste mon regard et mes mots. Le comportement était identique, le timbre de voix pareil et la posture, c'était la même. Je me doutais qu'elle n'aimait pas mon boulot, vu le peu de fois où elle passait me voir. Bon en même temps, je ne lui demandais pas de venir se salir dans ce merdier pour ma gueule. Elle avait bien le droit de rester dans les shootings photos et la mode, vu qu'elle était mannequin. J'avoue que des fois, je faisais chier mon monde en gueulant devant les mecs qui la mataient, mais c'était ma petite amie et j'étais possessif avec elle, c'était comme ça. Elle était magnifique voir plus même si je ne lui disais pas souvent, mais ça restait ma harfang. Je me surprenais à lui caresser la jouer avec ma main disponible avant de la fixer. « Hey tu voulais me demander quoi avant que tu me vois avec ma gueule de con, avachi dans le canapé ? Que je t'embrasse comme tu le mérites pour te dévier de ce que tu voulais faire, juste pour ma tronche. » Ce genre de truc, ces phrases vraiment bancales et ridicule, il n'y avait qu'avec elle que je les sortais. C'était ma façon de lui dire que je tenais à elle sans être foutu de dire un simple, je t'aime. Moi l'amour ça n'avait jamais été mon truc alors quand je tentais d'être un poil comme il faut, il ne fallait pas s'attendre à du Don Juan, plus du ducon nommé Rob.

©️ ASHLING POUR EPICODE


Revenir en haut Aller en bas
Anonymous





Invité
Invité
Jeu 24 Mai - 1:03

Une journée de merde, peut toujours s'améliorer avec une harfang
Feat  Rob & Még


C’est pas n’importe qui que je laissais mettre sa tête là où atterrissais celle de Rob. Qu’on soit clair, en fait y’avais que lui que je laissais faire. Ou alors à la rigueur, le fils de 2 ans de notre photographe, qui semblait me vouer un amour sans limite, enfin un amour version enfant quoi.  En même temps qui pouvais en vouloir à cette petite bouille d’ange ? Je suis sûre que même Rob fonderais devant sa façon de dire mon nom en mode ‘Méhara’. Un vrai petit démon adorable, plus tard il fera craquer les filles par dizaines, c’est moi qui vous le dis ! Je laissais donc mon homme soupirer, installé confortablement, avant de l’écouter parler. Oh. Je comprenais mieux sa mauvaise humeur. Il m’avait déjà dit qu’il n’aimait pas les endroits clos, mais je ne pensais pas qu’il était carrément claustrophobe… Alors si en plus on avait aussi touché à sa voiture, ça devait être une journée de merde pour lui. En tant que copine, je me devais de lui remonter le moral ! A la façon Mégara, bien sûr : sucreries et promesses de nuit agitée en perspective ! Je ne relevais pas sa façon de parler de la femme, s’il était comme ça, c’est qu’elle avait dû faire quelque chose qu’il ne fallait surtout pas faire avec lui. Même moi, j’apprenais encore parfois comment il fallait être lorsqu’il était énervé, susceptible ou autre. Mais ça ne m’empêchais pas de lui dire ma façon de penser, même avec son regard de tueur, je restais sa copine et j’attendais un minimum de respect par rapport à ses collègues. Après-tout, j’étais celle qui l’accueillais en rentrant du travail, celle qui essayais de lui montrer qu’elle l’aimais malgré son caractère de gros con, celle qui lui faisais des repas en souriant et surtout celle qui devais le plus avoir envie d’être avec lui dans cette ville, voir cette planète. Je ne lui disais pas souvent que je l’aimais, mais je le pensais tous les jours. Il faudrait que j’aille le chercher un jour au boulot, d’ailleurs, ça pouvait s’avérer drôle de voir la réaction de ses collègues, qui savait que Rob sortais avec une hybride mais qui ne m’avaient surement jamais vue. Vous imaginez, la tête de con de leur service sortir avec une mannequin célèbre ? J’en ricanais intérieurement.

Je souriais doucement lorsqu’il me caressait la joue, chose rare chez lui mais qui me faisais donc encore plus fondre quand il le faisait. Je n’étais pas vraiment une nana fleur bleue, même si j’aimais le romantisme, au fond je m’en fou si Rob ne me tiens pas la porte en entrant quelque part ou me tire pas la chaise. Dans un couple, c’est pas vraiment ça qui comptais pour moi. Moi ce que j’aimais, c’était quand il me faisait comprendre sans rien dire que je comptais pour lui, parce que j’ai remarquée qu’il n’était pas le genre de mec à dire qu’il m’aimait sur tous les toits. Mais quand il rentrait, j’avais le droit à un baiser, un câlin, à l’éternelle question sur ma journée pendant le repas… Et ce quotidien, ces petites attentions moi je les adorais, ça montrais qu’il faisait attention à moi dans un sens. Appuyant un peu plus ma joue contre sa main, je le regardais doucement en l’écoutant. Ce que je voulais lui demander… ? Je m’en rappelle même plus moi… Ah si ! Mais c’était pas vraiment le moment... Déjà qu’il était de mauvais poil, je n’allais pas lui demander s’il voulait venir avec moi pour un shooting photo à la plage… Oui, généralement je l’invitais, pour éviter qu’en rentrant il ne me pose mille questions, et puis ça lui permettais de montrer à tout le monde que j’étais à lui. Je suis sûre qu’au fond il aimait bien regarder les mecs en mode ‘cette femme, c’est la mienne, regarde ailleurs’. Je lui disais rarement quelque chose, sauf s’il s’agissait du photographe ou d’un membre pour qui il était normal qu’il me regarde pour faire son boulot. Sinon, les mecs qui venais à la plage juste parce qu’ils avaient entendus sur twitter que j’y serais, je le laisse avec plaisir leurs faire comprendre que c’était mon homme, en faisant mine que je ne voyais pas son manège pour ne pas faire tomber ma popularité. J’étais moins bête que le laissais penser la couleur de mes cheveux hein ! Toujours se méfié, je pouvais être plus calculatrice qu’il n’y paraissait.

-Je t’en parlerais plus tard, c’est pas si important ! Dit, tu viens boire un verre dans la cuisine ? Tu l’as mérité vue le début de ta journée ! Et puis on pourra parler pendant que je fais mon fraisier, tu sais, celui dont tu viens de dire que tu le mangerais par terre ! Même si je te proposerais un meilleur endroit pour le déguster…

L’embrassant sensuellement, pour appuyer sur ma proposition, je me levais en faisant un sourire en coin. Je me penchais de nouveau, pour l’embrasser sur la joue avant d’aller dans la cuisine en remuant des hanches, ce qui faisait souvent qu’il me suivait, comme par magie. Une fois dans la cuisine, je sortais deux verres, dont un a whisky pour Rob, avant de me servir un jus de pomme et un verre d’alcool pour lui, ne sachant même pas s’il m’avait suivi. Si ce n’était pas le cas, j’irais juste lui apporté dans quelques minutes dans le salon, c’était pas bien grave. Je sortais ensuite de quoi faire la base du fraisier et un cul de poule. Ca me prendrait cinq minutes, tout au plus, puis je ferais la crème pendant que le gâteau cuira. On voyait que j’avais l’habitude de ce que je faisais dans mes gestes. Je n’étais pas une très grande pâtissière, mais généralement je réussissais pas trop mal les gâteaux que je ne connaissais pas. Alors que mes préférés, comme les moelleux, les gâteaux à base de poires et les cakes, je les réussirais les yeux fermés. Mais il fallait avouer que j’étais ravie quand Rob m’a dit aimer le fraisier que j’avais fait une fois, donc je l’avais particulièrement travaillé pour qu’au final, il fasse partit de mes meilleurs desserts. Je tournais la tête pour verser le lait, quand je vis Rob arriver et s’accouder au bar en s’asseyant. Je lui souriais doucement en lui montrant son verre d’un geste de la tête. Je finissais la pâte et la versais dans un moule déjà beurré avant de le mettre au four déjà chaud.

-Au fait, du coup tu veux qu’on commande pour ce midi ? Ou on prépare un petit truc vite fait à deux ? J’ai vu que cette après-midi, il passait un de tes films préférés tu sais avec les grands trucs bleus… A… Avatar je crois ? On peut se faire un plateau télé et le regarder, ça te détendra un peu…

Je fermais le four avant d’essuyer mes mains dans un torchon et de venir à côté de lui, collant ma hanche à la sienne en souriant. J’attrapais mon verre pour boire doucement, pas vraiment pressée pour faire la suite du gâteau. D’ailleurs je comptais bien faire essayer à Rob la déco, pour voir ! On va rigoler un peu tiens ! Peut-être même qu’il sera doué, qui sais.


Revenir en haut Aller en bas
Anonymous





Invité
Invité
Mar 19 Juin - 0:34
Rob & Mégara
Elle avait vite chassé ce qu'elle voulait me demander pour me proposer d'aller dans la cuisine boire un coup. Elle savait vraiment me parler cette fille et c'était à a limite de me demander si je ne lui bouffais pas dans ma main un peu trop parfois. Enfin, vu mon état, je n'avais pas envie de me casser le cul à réfléchir à ça maintenant et en levant mon cul du canapé, je la suivais. Comme toujours, elle avait le don de rendre n'importe quoi beaucoup plus intéressant. Je savais qu'elle pensait que je la suivais partout parce que j'adorais la mater. Ce n'était pas faux, mais ce n'était pas la raison première, pour laquelle je la suivais. Si j'étais souvent près d'elle, que je demandais autant de contact, c'était bien parce que sa présence m'apaisait. Oui, moi le gros con qui insulte à tout-va, qui pointe son flingue sur les connards et qui s'énerve pour que dalle. J'avais besoin d'elle pour me sentir juste mieux. Je ne lui racontais pas toutes les prises de tête que me filait mon travail et les nombreuses questions sur l'éthique que je me bouffais à longueur de journée, pourtant ce n'était pas ce qui manquait. Je ne comptais plus les fois où j'avais été confronté à un hybride du genre de Mégara que je devais abattre comme un sale chien au milieu d'une rue. Ceux qui nous traitaient de sans coeur, ils ne devaient pas savoir la merde dans laquelle on se mettait à longueur de journée, non vraiment. Je me passais une main sur la tronche en m'étirant le visage salement avant de ricaner à la réflexion de Mégara sur l'endroit où je pouvais manger le fraisier. Heureusement qu'elle savait facilement me détourner de ces moments de réflexion totalement cons, sinon je crois que j'aurai fini par sauter de la fenêtre du troisième. Bon avec de grandes chances de flinguer les fleurs qu'aimait bien Mégara donc ça aurait été doublement con. Surtout que sa proposition pas du tout dissimulée, elle savait qu'on en était capable elle et moi sans retenue. De toute façon, quand on se prenait dans le flot de qui nous animait, on avait de quoi foutre n'importe qui en pls dans un coin et totalement rouge. Il n'y avait pas que dans les vieux téléfilms nuls à chier qu'on pouvait faire des trucs plus osés, suffisait de s'appeler Mégara et Rob. On savait mettre monsieur j'ai tout fait au plumard et tout connu, en mode puceau sans problème.

Je finissais par la rejoindre dans la cuisine en ayant une chanson à la con dans la tête sans me rappeler de son titre comme d'habitude. Poser son cul sur la chaise du bar qui nous servait de plan de travail et récupérer un bon verre de whisky en compagnie de Mégara ça avait quand même de quoi me faire souffler. Je ne l'avouais pas souvent, mais j'aimais bien la regarder cuisiner en fait. Je sentais bien qu'elle aimait faire des gâteaux ou tout autre truc que j'engloutissais par la suite comme un morfal. Le bonheur dans tout ça, c'est que je n'étais pas spécialement allergique à quoi que ce soit et que je mangeais à peu près tout. Sauf ces conneries de choux Bruxelles et les artichauts parce que ça, c'était quand même bien dégueulasse. Je mentirais si je disais que je ne lui avais pas maté le cul pendant qu'elle mettait le moule au four. Après tout, j'avais bien le droit de profiter de la vue et vu ma putain de crise de panique de merde, ce genre de réconfort, je me doutais que Mégara ne m'en voudrais pas après, surtout si elle l'avait capté, comme souvent. Je sirote ce whisky en laissant mes soupirs exprimer à quel point, j'avais eu bien besoin de boire un coup. Elle l'avait compris sans que je ne lui dise vraiment, encore une preuve que cette harfang elle me connaissait sur le bout des doigts et comme c'était réciproque, sa question ne me surprenait pas spécialement. Elle se cassait le cul à faire un gâteau, je pouvais bien lui filer un coup de main pour le reste du repas, non ? Ouais, j'étais du genre à me sortir les doigts du cul et à cuisiner aussi. Je tenais ça de mon père qui estimait que son travail de routier n'empêchait pas de se bouger quand il était en congé. Donc, pendant ce genre de période, c'était lui aux fourneaux et personne d'autre, pour le plaisir de ma mère qui soufflait. « Je propose de préparer un truc à deux, si tu me laisses faire une bonne partie du plat. Tu mets l'assaisonnement que tu veux et tu choisis les légumes et moi, je m'occupe de faire la décoration finale de ton gâteau ? Comme ça, tu n'as pas l'impression de tout faire et moi ça m'évite de me les toucher en te regardant faire la cuisine seule. J'aime bien te regarder faire, je ne dis pas, mais je suis comme mon père, je trouve que c'est bien mieux quand même la cuisine, c'est équitable. Avatar ça fait des plombes que je ne l'ai pas vu, bonne idée. Voilà pourquoi je ne me demande jamais pourquoi je t'aime, rien qu'en quelques phrases, tu as prouvé les multiples raisons. » Je glissais mon bras autour de ses hanches pour la coller à moi en posant mon visage contre son cou avant de venir l'embrasser une fois qu'elle avait reposé son verre et avalé sa gorge de jus de pomme. Je n'allais pas me plaindre, ça donnait un petit goût au baiser puis ce n'était pas la mort. J'avais beau boire de l'alcool plus souvent que de l'eau, je savais ce qui était bien pour ma santé ou pas.

Après l'avoir embrassé plus d'une fois et serré dans mes bras, je terminais mon verre d'une traite avant de me lever pour le rincer avant de me relever les manches en me lavant aussi les mains. Vu que j'avais touché mes clés, ma porte de bagnole et j'en passe, véritable nid à merde, autant me laver les pattes. Autant m'éviter de penser que j'allais faire à manger et prendre le risque de nous foutre une intoxication en bonus. J'ouvrais le frigo en constatant qu'il restait encore du faux-filet. Je sortais aussi les frites, des haricots verts et une boite de conserves d'autre chose en les présentant à Mégara. « Tu choisis pendant je m'occupe de faire chauffer la viande ? » J'enfilais le tablier qui pendait le long de la porte en sachant que ma blonde allait se mettre à sourire amusé en me voyant faire. Je sortais la poêle, un peu d'huile pour faire cuire et éviter qu'on se tape dix kilos de gras en rajoutant du beurre vu le gâteau à venir et je commençais à faire cuire les faux-filets à feu doux. La radio que je n'avais pas trop captée depuis mon arrivée dans la maison, voir la cuisine, laissait résonner faiblement une musique. Je ne savais pas trop ce qu'en penserait Mégara, en tout cas, je montais le son avant de fredonner tout en surveillant le plat puis, je me tournais en murmurant. « I can't smile without you. » Il n'y avait vraiment que pour elle que je faisais ce genre de truc presque niais et con, mais bon ça avait le mérite d'être vrai. Sans Mégara, sans cette fille, cette hybride qui m'avait sauvé et changé la vie, je tirais toujours autant la gueule actuellement, pourtant, je souriais, comme un con. Elle devait se poser des questions ou glousser, mais aujourd'hui de toute façon, rien était vraiment comme d'habitude alors merde, je pouvais bien chanter.

©️ ASHLING POUR EPICODE


Revenir en haut Aller en bas
Anonymous





Invité
Invité
Jeu 13 Sep - 17:42

Une journée de merde, peut toujours s'améliorer avec une harfang
Feat  Rob & Még


Voir ainsi mon homme s’affairer dans la cuisine restais toujours pour moi un vrai plaisir. J’aimais voir ce côté de Rob, qu’il ne montrait à quasiment personne. Je me léchais les lèvres en fronçant les sourcils lorsqu’il avait le dos tournée, reprenant rapidement une gorgée de mon verre. Je l’aimais lui, mais ce qu’il buvait un peu moins. Je n’étais pas trop tournée vers ce genre d’alcool, j’étais plus cocktail fruités. Je le regardais ouvrir le frigo en souriant, me disant que j’avais tout de même de la chance d’avoir un copain aussi beau. Mine de rien, Rob était un beau-gosse, on ne pouvait pas le nier. Mais il était comme moi : une fois qu’il ouvrait la bouche pour vous sortir une insulte, l’image magnifique qu’on c’était fait de lui à cause de son physique partait en fumée. Peut-être pour ça qu’on s’entendait aussi bien, lui et moi… J’étais toujours en train de sourire comme une bien heureuse, ou comme une tarée, au choix, lorsqu’il me demandait de choisir quelque chose. Je regardais ce qu’il avait posé sur le plan de travail, optant pour des haricots-verts, rangeant l’autre boite. Je sortais des pommes de terre pour faire des patates sautées avant de le voir enfiler le tablier que j’avais acheté un jour pour lui faire une petite blague. Le voir le mettre me fit rire doucement, surtout avec cette inscription ‘Si tu veux frôler la perfection, passe à côté de moi’. Je venais lui faire un rapide baisé, posant doucement ma main sur son torse en souriant. C’était notre façon à nous, de nous montrer notre affection. Pas besoin de milles mots, juste nos actions et notre façon d’être tous les jours l’un envers l’autre. Mais je me remettais vite à cuisiner, allant éplucher les pommes de terres avant de les laver et les couper en bougeant doucement la tête en rythme avec la musique. Ce qui me rappelait que Rob avait proposé de faire la déco du gâteau… Ce mec lisait vraiment dans mes pensées parfois, pas pour rien que c’était MON mec ! Mais je me demandais si ça ne faisait pas beaucoup pour lui aujourd’hui, surtout après la séquence ‘ascenseur en panne’. Je mettais les pommes de terre coupées dans une assiette et la posait à côté de mon cuisinier du jour avant de vérifier la cuisson de la base du gâteau. Je sortais ensuite de quoi faire la garniture du fraisier, avant de pointer Rob avec mon fouet.

-Tu n’es pas obligé de décorer le gâteau tu sais, c’est assez rapide et puis vue que tu fais le repas, je peux bien faire le dessert toute seule. Après ce qui s’est passé au centre commercial, j’ai pas envie que tu passes tes nerfs sur mon pauvre gâteau… Surtout si tu dois le manger après ! Oh, tu ne te demande jamais pourquoi tu m’aime ? Même pas quand je chante comme une folle en rentrant d’une soirée avec Isa ? Ou que je te traine de force dans la douche pour faire… un câlin ? Oh, je t’aime aussi tu sais ! Et oui, même quand tu râle ou que tu jures comme un fermier.

Je le taquinais en souriant et riant doucement, avant de me mettre à faire la ganache, sachant très bien qu’il comprendrait que je ne le pensais pas vraiment, pour la partie sur le gâteau du moins. Je souriais en l’entendant fredonner ce qui passait à la radio, chose qui lui arrivait très rarement. Même sous la douche c’était assez rare qu’il pousse la chansonnette, comparé à moi sui pouvais y passer des heures à donner de la voix sans me lasser. Je me tournais vers lui, allant lui demander quelque chose lorsque je le surpris à me regarder en murmurant les paroles qui venais de passer. Je gloussais, les joues surement un peu échauffées due à l’inhabituelle déclaration de Rob. Je le trouvais bien démonstratif aujourd’hui, mais je n’allais pas m’en plaindre, au contraire. Je m’approchais doucement de lui, avant de le serrer dans mes bras, enfin serrer son dos contre mon buste, comme il était actuellement occupé à faire la cuisine. Je lui embrassais l’omoplate avant de murmurer à son oreille un doux ‘I feel in love with you…’. Je posais mon menton comme je pouvais contre son épaule en souriant doucement. Il était assez rare pour nous d’avoir un moment de tranquillité au travail alors il était normal qu’on en profite à la maison, quand justement le boulot ne nous rattrapais pas jusqu’ici. Je ne compte plus le nombre de journées où on avait prévus quelque chose pour au final être appeler au dernier moment par nos chefs respectifs. J’espérais juste qu’aujourd’hui le patron de Rob n’allait pas avoir besoin de lui pour une planque ou une arrestation serrée. Il m’arrivait parfois dans ses moments, d’avoir envie de prendre son téléphone et d’envoyer bouler son patron comme je sais le faire avec certains hommes lourds. Mais je ne le faisais pas, je n’avais pas vraiment envie de me prendre le chou avec Rob à cause de ça, on le faisait déjà assez à cause de nos foutus caractère, pas besoin d’en rajouter. Je lui faisais un dernier baiser sur la joue avant de retourner finir la garniture du gâteau qui me prit quelques minutes. Je profitais que mon homme cuise les pommes de terre pour sortir ma base du four et la laisser refroidir doucement à température ambiante. Après tout, je n’allais pas mettre ma crème dedans alors qu’il était chaud, sinon tout allais fondre ! Je sortais ensuite deux assiettes et des plats pour les accompagnements de la viande, chantonnant doucement en remuant des hanches en rythme de la musique qui passait à la radio. Je sortais des couverts et allais mettre la table en faisant quelques pas de danse, me demandant si je n’avais pas raté ma vocation de danseuse en ricanant intérieurement. Je revenais vers la cuisine pour de nouveau prendre Rob dans mes bras, profitant qu’il soit de bonne humeur.

-Besoin d’un coup de main pour finir quelque chose, monsieur MacAlister ?

Je prenais mon fameux sourire en coin charmeur, bien décidée à vraiment changer les idées de Rob. Ce n’était pas parce que le début de sa journée avais été catastrophique, qu’elle ne pouvait pas s’améliorer non ? Après le repas et le film, je comptais bien lui proposer d’autres activités ! Même si je ne savais pas encore lesquelles… Et puis il fallait aussi que j’appelle un bon garagiste, pour la rayure de la voiture. Je sais que Rob y tenais assez, alors je n’allais pas la laisser avec une telle cicatrice sur sa belle carrosserie ! C’était indigne de moi.

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous





Invité
Invité
Ven 28 Sep - 15:41
Rob & Mégara
Même si Mégara et moi, on ne se sentait pas le besoin de se concerter pour tout et n'importe quoi comme de vrais gosses, j'aimais lui proposer plusieurs trucs à manger et voir ce qu'elle déciderait. Pour le coup, elle avait choisi les haricots verts. Je la laissais ranger le reste en attrapant une casserole qui pendait sur un des crochets avant de verser ces derniers avec l'eau, afin d'aider la cuisson. Je gardais un œil sur la viande en entendant que Mégara s'était déjà occupé des pommes de terre. Elle ne perdait jamais de temps dans la cuisine, pas comme moi le matin à me regarder la gueule dans le miroir. Une vraie gonzesse, même si j'étais loin du temps record de mademoiselle la harfang dans la salle de bain. Je déposais les morceaux de viande une fois cuit dans un des plats qu'avait sorti Mégara avant de verser les pommes de terre pour utiliser la cuisson de la viande et dorer les pommes de terre sans perdre mon temps. À me voir cuisiner avec elle, je me demandais si inviter deux trois personnes pour une occasion comme une autre, n'aurait pas été une idée si conne que ça. Je n'étais pas bien agréable, mais en dehors de mes quelques collègues assez lourd, Mégara et moi avions quelques amis en commun. Bons, ils n'étaient pas toujours bien normaux, mais personne ne l'est donc bon. Je ne me voyais pas trop manger avec Isamu, qui me tapait sur le système quand il faisait le malin, mais bon, c'était un ami proche de Meg' alors je pouvais bien faire un effort ? Ça ne me ressemblait vraiment pas, mais vu la journée de merde que j'avais passée et qui heureusement s'améliorait de minute en minute, ce n'était pas si surprenant. Je la sentais contre moi et pas un seul instant, j'avais envie de la repousser. J'avais clairement besoin de cette proximité qui d'ordinaire m'étouffait un peu, sauf avec elle. Je n'avais jamais été du genre tactile et encore moins du genre à aimer qu'on le colle comme une sangsue, mais Mégara, elle savait rester contre moi sans que ça me dérange vraiment. Surtout, que je connaissais assez de connard qui auraient donné jusqu'à leur dignité pour passer deux minutes, comme moi, je pouvais passer des heures, avec elle. J'avais de la chance, et pas qu'un peu bordel.

Je haussais les épaules en l'écoutant, tournant les pommes de terre dans la poêle en les faisant sauter et touillant parfois les haricots pour ne pas finir avec des légumes caramélisés et collé au fond de la casserole. « Tu sais Meg', je ne me sens pas obligé, je me dis juste que j'ai envie de le faire, d'essayer. Puis je crois qu'au contraire, me concentrer sur un truc ça ne me fera pas de mal. Après, si vraiment, tu as peur que je fasses de la merde, je te laisse faire, mais bon, tu me connais. Je déteste ne pas essayer un minimum les choses, avant de me dire si oui ou non c'est dans mes compétences. Si on me le demande souvent, pourquoi je suis avec toi ou comment un gros con comme moi a réussi l'exploit de t'avoir. Souvent, entre deux insultes, je rappelle que si je t'ai toi, c'est que je t'ai mérité. Après, je raconte rarement que tu m'as sauvé la vie, pas par fierté, car clairement, je m'en branle, mais plus parce que c'est à nous. Toute la ville n'a pas besoin de savoir que tu m'as évité de crever dans une ruelle comme une pauvre merde. Puis si on ne me craint pas un peu, je ne vais pas me faire respecter au boulot. En plus, c'est encore plus une excuse pour que tu me maternes un peu comme tu fais là. J'ai beau être une brute de décoffrage quand je m'y mets, je ne connais rien de comparable à toi qui te cales conte moi et joue avec mes cheveux. Putain c'est niais… Mais c'est la vérité. » À croire que si je lisais dans ses pensées en devinant parfois ce qu'elle voulait me proposer, elle avait ce don aussi. À peine, j'avais parlé du fait qu'elle aimait me materner un peu, que je la sentais déjà contre mon dos à m'entourer comme elle pouvait de ses bras. Mine de rien, j'avais fini par devenir large, et même si je n'avais pas tant de gras que ça, je me demandais parfois au plumard si je n'étais pas trop lourd pour elle. Bon Mégara n'était pas un poids plume, elle avait des formes et pas qu'un peu, malgré tout, je me posais parfois la question. J'étais sans doute un poil brusque quand je m'y mettais même si elle n'était pas en verre la harfang, loin de là. Je la fixais en terminant de m'occuper des légumes avant de profiter qu'elle soit revenue à son gâteau pour tout mettre dans les plats avant de me décider en la recroisant et en l'entendant, d'aller tout poser à ta table.

Une fois revenu, je m'adossais à la porte, le tablier encore autour de la taille. « Pour être franc, je crois que je vais te laisser faire pour le gâteau au final. Je pense que j'aurais la patience, mais je n'ai aucune idée de quoi mettre. Je suis doué pour tirer dans une cible ou arrêter les connards, mais pas niveau décoration de gâteau, pour être franc. À part ce que je devais à la base faire sur ce que j'ai envie de déjà dévorer d'avance, je ne crois pas Madame Rhey, enfin Mademoiselle sauf si je me décide un jour à te passer la bague au doigt, pour éviter que tu me files entre les doigts. » Je la regardais longuement dans les yeux après ma phrase, pensant totalement ce que je venais de lui avouer. C'était une idée qui me trottait parfois dans la tête sans vraiment demander son avis à Mégara, sans doute de peur de briser mon image de bourrin. Bon, je me foutais royalement de pas toujours passé pour le beau gosse brutal que j'étais devant elle, mais ma fierté avait toujours son putain de mot à dire. Je glissais mes mains sur ses hanches avant de la soulever pour la coller contre moi et avoir le visage contre sa poitrine, à en faire tomber pas mal de con. « Tu sais Mégara, dans l'ascenseur, la première chose à laquelle j'ai pensé pour pas péter une durite, qui au final a quand même pété, c'est toi. J'ai essayé de me canaliser sur tout ce qu'on peut se dire quand on est au lit en dehors de quand, on déglingue les lattes. Je me suis dit que ça me garderait en dehors de l'eau, mais ça marche vraiment que quand tu es la physiquement. À croire que la prochaine fois que je vais là-bas, je vais t'emmener avec moi, histoire que tu m'évites de partir en live. J'ai vu des psy à la con pour ça, sans succès. C'est ironique quand j'y pense Meg', ça fait la deuxième fois que tu me vois faible et loin de l'image que je renvoie. Je ne sais pas quoi en penser, mais je crois que si c'est toi, ça ne me dérange pas tant que ça reste comme ça. » Je lui envoyais des signaux de fumée tellement ridicule, mais c'était loin d'être simple pour moi d'avouer que j'étais faible comme n'importe qui. Mais surtout que je pouvais avoir cruellement besoin d'elle, même pour juste une peur à la con. J'étais bien tombé avec elle, bien plus que j'aurais pu le croire, ce fameux soir.

©️ ASHLING POUR EPICODE


Revenir en haut Aller en bas





Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Utsukushi Neko Sekai :: Hors RP :: Corbeille-
Sauter vers: