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L'amour entre deux bouquins (Feat Max)

Anonymous





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Lun 2 Avr - 17:23



L'amour entre deux bouquins
Maximilian Ft. Roxanne
 
Cela devait faire une heure que j’étais réveillée, bien avant le lever du soleil. Il faut dire que j’avais fait exprès, car je voulais prendre en photo la chrysalide qui pendait à une branche de l’arbre juste en face de ma fenêtre, en plein levé de soleil. J’avais eu le temps de prendre ma douche, de manger et de m’habiller. Aujourd’hui il devait faire assez beau, et après quelques jours de pluie je devais avouer que ça allait faire du bien. Je venais juste de prendre une dizaine de photos, avant de recevoir un message de Max et vue l’heure, ça devais être un message programmer pour s’envoyer à une certaine heure. Je voyais mal Max se lever à 8h juste pour m’envoyer un sms… Je riais doucement à ma pensée, attrapant mon portable avant de rougir doucement : il voulait que je l’aide pour une dissertation qu’il devait rendre, du coup il me donnait rendez-vous à la bibliothèque. J’envoyais une réponse positive, avec l’heure à laquelle j’allais arrivée, 15h me semblait tout à fait correct, surtout quand on sait que j’allais surement devoir réexpliquer quelques choses à Max. N’attendant pas vraiment de réponse à cette heure-ci, sauf si je l’avais réveillé, je descendais dans la cuisine, pour préparer d’avance le repas de ce midi, histoire d’être tranquille. En passant devant le bureau de mon père, je constatais qu’il n’était pas là. Hm, pour une fois il a dû dormir dans son lit. Je sortais de quoi faire des cannellonis, ça m’occuperais pendant un bon moment. Une fois le repas mis au four, je regardais l’heure, me rendant compte qu’il était seulement onze heures. Me lever tôt ne m’allais vraiment pas, je n’avais plus rien à faire… Remontant dans ma chambre, j’attrapais un bouquin avant de m’installer confortablement dans mon pouf géant pour lire calmement, lançant la musique sur ma chaine-hifi en passant.

Mais bon, lire alors que j’avais un rendez-vous avec Max dans l’après-midi, c’était un peu peine perdue. Enfin, en sois je ne sais vraiment pas si on pouvait appeler ça un rendez-vous, vue que j’allais juste l’aider dans ses études. Je soupirais en appuyant ma tête dans une de mes mains, me demandant ce que Max et moi étions réellement. Je voulais dire, on s’aimait mais on n’était pas ensemble véritablement. Je savais bien qu’on était encore jeune et tout le tralala, mais au fond, je n’avais juste pas envie qu’une autre fille attire son regard et surtout fasse battre son cœur comme il faisait battre le mien depuis des années. Pas depuis enfants, mais depuis au moins deux ans, je voyais Max autrement que comme un bon ami. Ma mère le savais et m’encourageais, mon père l’ignore et tant mieux, pour lui une biche avec un lycaon c’est comme si un loup épousais un agneau. Il y avait eu plusieurs débat entre eux à la maison, par rapport aux hybrides ‘calme’ qui tombait amoureux d’hybrides plus ‘sauvage’. Moi je n’y participais pas, car je finissais souvent par sortir de la maison en claquant la porte. J’avais beau être calme et souriante, une fois énervée par quelque chose qui me tenais à cœur, je devenais vite hyper sensible. Et Max en faisait partis, depuis petite d’ailleurs. Il avait un peu été mon premier ami, le premier hybride que j’avais rencontré si on oubliait ma mère. Je redescendais dans la cuisine en entendant le four sonner, préparant d’avance l’assiette pour mon père avant de manger doucement et en silence, perdue dans mes pensées. Je m’étais améliorée en cuisine depuis que ma mère n’était plus là, mais il fallait avouer que ses petits plats me manquait, surtout lorsqu’on les faisait à deux, remplissant la cuisine de rire et d’agitation.

Une fois finie de manger, je retournais dans ma chambre pour me changer, remplaçant mon short et mon t-shirt par une robe bleu clair, un ruban blanc entourant mes hanches et enfilais mes converses blanches. Oui, une robe avec des converses, cela pouvait paraître ridicule mais j’aimais bien, c’était confortable. Je passais le temps en traînant sur internet, Facebook et twitter étaient de belles inventions quand même. Une fois l’heure venue, j’attrapais mon sac de cours, vérifiant que tout y était avant de mettre mon appareil photo dedans et de descendre chercher mon manteau à l’entrée. Je fermais la maison à clef, me doutant que si quelqu’un entrais mon père ne l’entendrais même pas et me mis en route vers la bibliothèque. Je poussais doucement les portes une fois arrivée, cherchant Max du regard sans succès. Hm, il devait être en route. Je m’installais à une table, posant mon sac avant d’enlever mon manteau, jetant un regard autour de moi. Il n’y avait personne, appart le bibliothécaire qui était très sympa. Je sortais un de mes bouquins de photographie, de quoi écrire et mon appareil avant que mon regard ne soit attiré par un papillon monarque qui se baladait juste devant moi. J’attrapais doucement mon appareil, cherchais la bonne position avant de prendre la photo, le sourire aux lèvres. Un raclement de gorge me fit sursauter, faisant s’envoler le papillon loin de moi et fit rougir mes joues en remarquant que le bruit venait de Max, qui venait surement d’arriver. Je remettais en place une mèche de mes cheveux en posant mon appareil, le saluant doucement, un peu gênée qu’il m’ait surpris en pleine séance photo.

 Belzébuth
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Anonymous





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Jeu 5 Avr - 17:59
L'amour entre deux bouquinsIl devait être 10h passés quand mon réveil sonnait. Je fixais mon téléphone avant de me mettre à sourire. Mon sms programmé pour 8h, l'heure à laquelle Roxanne était levée, il s'était bien envoyé. Je pouvais même voir qu'elle avait accepté en m'indiquant qu'elle viendrait pour 15h. J'aurais pensé plus tôt venant d'elle, mais ça allait me laisser le temps de me préparer aussi bien mentalement que physiquement. J'enfilais un T-shirt, puis mon jean, avant de descendre pied nu à la cuisine pour déjeuner. « Où sont tes chaussons, dis-moi jeune homme ? » « Ils sont dans la chambre, je n'ai pas le courage de remonter maman. » « Si tu te cognes encore le pied dans le meuble, je t'aurais prévenue. Bon qu'est-ce que tu as prévu dis-moi aujourd'hui ? » « Je dois aller à la bibliothèque. » « Tout seul ? » « Disons que...j'ai... » « Tu as demandé à Roxanne, tu vas enfin te décider. » « Oui... Attends comment tu es au courant ? » « J'ai eu ton âge aussi, tu sais. Je le vois quand tu es amoureux mon chéri et là quand Roxanne n'est pas loin, tu es sur ton petit nuage. Pense à en descendre quand même pour t'occuper de ta petite maman. » « Promis... et toi ça va ? » « Hum, je suis assez fatigué, je vais aller m'allonger je pense, je t'ai laissé de quoi te faire à manger. Désolé. » « C'est rien, repose toi, je vais me débrouiller, je ne rentrerais pas trop tard ce soir, d'accord ? » « Bien petit chef, aller. » Je la sentais m'embrasser le front avant de se traîner jusqu'à sa chambre. Comme depuis quelque mois déjà, elle avait de plus en plus de mal en journée. Je la laissais s'allonger sur le lit avant de l'entendre m'appeler un peu honteuse. « Maximilian...j'ai besoin de toi... » « J'arrive. » Je terminais mon verre de jus d'orange avant d'aller dans la chambre de ma mère pour lui soulever les jambes et l'aider à se mettre dans les draps. « Je suis là, maman, je serais toujours là. » « Merci mon chéri et pardon... » « Ce n'est pas ta faute, mais je trouverais ce qui ne va pas, je le jure. » « Je te crois Max'... »

Je finissais par sortir de sa chambre avec la mine pas vraiment très joyeuse, j'étais inquiet pour elle. Je passais même une bonne partie de ma matinée à réfléchir aussi bien aux cours à prendre avec moi à la bibliothèque, que sur ce que j'allais dire à Roxanne. C'était le seul avantage avec maman, une fois couché et endormi tout allait bien, donc je pouvais disons me focaliser sur celle que j'aimais. Sur les coups de midi, je décidais de sortir tout ce dont j'avais besoin pour manger. J'allais fermer doucement la porte de la chambre de ma mère afin de ne pas la réveiller avant d'allumer la hotte aspirante et de commencer à faire la cuisine. Sans avoir de grands talents culinaire, vu que ce MacDo m'avait appris, je me préparais un Steak avec des haricots verts. Rien de fou, mais suffisant pour me caler l'estomac. Une fois le repas préparé, il ne me restait plus qu'à le manger, non sans avoir mis une part de côté dans un plat, lui-même mis au frigo, pour maman. Je ne savais pas vraiment quand elle allait se réveiller alors dans le doute et pour m'occuper d'elle, j'avais préféré faire ça. Mine de rien, et même si je ne m'en rendais pas compte sur le coup, il était déjà pas loin de 14h. Je ne savais pas ce qui m'avait vraiment pris le plus de temps entre le repas ou le manger, mais en tout cas, j'allais devoir m'habiller en vitesse pour rejoindre Roxanne. Je montais les marches jusqu'à ma chambre deux par deux avants de me mettre nu comme un ver et de prendre des affaires de rechange. J'allais devoir faire la lessive si maman n'était pas assez en forme pour le faire à ma place, mais bon si elle était mal, je devais lui retirer ce genre de corvée, au maximum. Je prenais un de mes T-shirt fétiche ainsi qu'une chemise avant de prendre le reste et surtout un jean propre et pas abîmé.

Je crois qu'elle allait être surprise Roxanne, mais en un sens, c'est sans doute ce que je voulais, la surprendre. Je redescendais en prenant mon sac à dos avec mes bouquins de cours avant de laisser un mot pour maman et de filer en trombe vers la bibliothèque. J'allais encore être en retard, et même si ce n'était pas vraiment un rendez-vous amoureux, ça ne le faisait vraiment pas de ne pas arriver à l'heure, comme elle. Roxanne était si ponctuelle, une élève parfaite, pas comme moi. Une fois dans la bibliothèque, je ne pouvais pas m'empêcher de la chercher du regard même si avec le peu de monde présent, c'était assez rapide. Elle était là, comme souvent avec son carnet, son appareil à admirer la nature que je ne prenais sans doute pas assez de temps à admirer moi-même. Je posais doucement mon sac, avant de faire comme elle, en déposant ma veste sur le dossier de ma chaise. Je m'avançais en me raclant la gorge avant de la voir se tourner pour me saluer, rouge, timide et gênée. « Désolé Roxanne, je ne voulais pas te faire rater ce cliché. Si j'avais su, rah désolé. Je vais être franc avec toi, même si j'ai effectivement besoin de toi pour mes cours, il y a une autre raison derrière mon invitation. Comment dire, hum, tu veux bien t'asseoir que je vide mon sac d'un coup et que je puisse ensuite me cacher..? » Je la laissais s'asseoir du coup avant de faire de même. « Voilà, on se connaît depuis longtemps et chaque fois que j'ai voulu te demander, j'ai jamais su le faire. Roxanne, tu, enfin, tu aimerais qu'on se voit plus souvent, pour une autre raison qu'amicale, dis ? Je... Je t'aime voilà ! » Je me plaquais ma main sur la bouche en voyant le bibliothécaire qui me fixait avec insistance puis finalement de retourner à son travail. Quel rabat-joie aussi avec cette règle du casi-silence, c'était débile enfin moins si je criais dans le bâtiment.

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Dim 20 Mai - 3:05



L'amour entre deux bouquins
Maximilian Ft. Roxanne
 
Les joues toujours rouges, j’observais Max qui avait déposé ses affaires sur la table, lui souriant doucement. Je calmais les rougeurs de mes joues en jouant avec une mèche de mes cheveux, me permettant de regarder Max, qui avait l’air un peu stressé. D’ailleurs il était bien habillé ! Il avait troqué son sweet pour un t-shirt et une chemise, qui devait être bien plus adapté vue la chaleur qu’il faisait dehors ! Et en plus… ça lui allait pas mal. Je rougie encore plus à mes pensées, me disant que ce n’était peut-être pas le moment de penser au look de Max, me contentant de sourire en secouant la tête lorsqu’il s’excusait. Après tout j’avais eu le temps de la faire, ma photo, et elle était même assez réussie ! Je devrais peut-être lui montrer, pour lui demander son avis… Mais je sortais de mes pensées lorsqu’il me demandait de m’asseoir, lui obéissant en lui jetant un petit regard curieux. Je clignais doucement des yeux, me demandant la deuxième raison de son invitation à la bibliothèque. On va dire que la plupart des gens qui viennent ici sont des étudiants, des gens qui cherchent des réponses ou du calme, enfin bref des gens studieux. Appart pour les cours je ne voyais pas pourquoi Max m’aurait demandé de venir. Appart peut-être pour faire des recherches sur les différentes options de cursus ou autre… J’arrêtais de chercher sa deuxième raison, souriant à sa dernière phrase avant qu’il ne s’assoit, secouant doucement la tête. S’il pensait s’enfuir et se cacher pour échapper aux révisions, il pouvait toujours essayer, il savait très bien que je finirais par le convaincre de se mettre au boulot un jour ou l’autre. Pourtant Max était quelqu’un d’intelligent, c’est juste que rester assis sur une chaise à écouter un prof, ou se concentrer sur les études, c’était pas vraiment son truc. C’était le miens et c’était pour ça que je faisais de mon mieux pour l’aider quand il avait du mal, parfois avec des récompenses comme un gâteau ou un repas à deux à la maison, quand mon père n’était pas là, histoire d’être au calme.

Ça me rappelait que j’avais un gâteau au chocolat dans mon sac, que j’avais fait pour Max et sa mère ! J’attrapais doucement mon sac, écoutant le jeune homme assis face à moi en sortant un plat entouré d’aluminium et de le poser doucement devant lui, avant d’arrêter de bouger et de le fixer, avant de rougir d’un coup, ignorant totalement le bibliothécaire. De toute façon ce n’était pas comme si il y avait foule, appart Max et moi, il n’y avait qu’une grand-mère qui feuilletait un livre de cuisine, à l’autre bout de la bibliothèque. Je me mettais à faire un grand sourire, jouant avec mes cheveux en bafouillant. Alors finalement il c’était décidé ? Je gloussais mentalement, me demandant ce qui avait bien pu le décider d’un coup, car il fallait avouer que je ne m’y attendais vraiment pas. Hier encore en message on se parlait comme toujours, un peu timidement et de sujets léger, avant de dormir. Rien ne laisser transparaitre qu’il allait me demander un rendez-vous amoureux aujourd’hui même. Enfin, amoureux était vite dit, mais vue ce qu’il venait de dire, si ce n’était pas la bibliothèque se serais autre part… Peut-être la plage, avec le retour des beaux-jours ou encore un pique-nique au parc, même si mon esprit chercherais le moindres clichés possible à faire dans ce décor… Voyons, Roxanne ce n’était pas le moment de pensé à ça ! Max te fait sa déclaration, et toi tu penses déjà à tous les rendez-vous possibles ? Ma mère en rigolerais si elle était encore là, tellement c’était ridicule de ma part… Posant doucement mon regard sur Max, assis devant moi, prêt à courir se cacher derrière une étagère, je jouais nerveusement avec mes cheveux, réfléchissant à comment répondre à ses paroles sans me tromper de mots. J’aimais trouver les mots juste pour n’importe qu’elle situation, pour éviter tout malentendu, ce qui avait pour habitude d’agacer une de mes amie qui trouvais que je réfléchissais trop avec ma tête et pas assez avec mon cœur.

-Eh… Eh bien, je ne m’attendais pas à ça… Mais… Max, il… Il faut que tu saches que… Eh bien, je t’aime aussi. Depuis toute petite, en fait… Enfin, pas depuis le début ! Mais au moins depuis le collège… Je sais que nos parents n’étaient pas vraiment du même avis, nous concernant, mon père ayant peur que ta nature de lycaon prenne le dessus un jour, mais je sais que tu ne me ferais jamais de mal volontairement… Et son avis n’à jamais rien changer de mes sentiments pour toi….

Je sentais mes joues rougir intensément, au fur et à mesure de mes mots, à l’instar de ma nervosité. Même si je savais maintenant que Max m’aimais vraiment comme je l’aimais, c’était assez gênant de l’exprimer à voix haute, surtout au principal concerné ! Je pensais que j’avais réussie à lui faire comprendre mes sentiments pour lui il y a quelques temps, mais il semblerait que j’avais échouée, vue notre conversation actuelle…  Je reprenais la parole, un sourire timide mais ravis aux lèvres.

-Enfin… Tout ça pour dire… Que… Je serais vraiment ravie d’aller… A un rendez-vous avec toi… Si tu ne t’enfuis pas entre les étagères de la bibliothèque entre temps…

Je riais à la fin de ma phrase, consciente que ça pouvait le mettre mal à l’aise, mais avait aussi une chance de détendre l’atmosphère entre nous. Je poussais doucement le plat contenant le gâteau vers lui avec un petit clin d’œil, espérant que ça lui fasse plaisir, avant de me lever et d’aller m’assoir sur la chaise à côté de la sienne, posant doucement ma tête sur son épaule, comme j’avais parfois l’habitude de le faire lorsqu’on regardais un film ensemble.

 Belzébuth
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Jeu 28 Juin - 22:55
L'amour entre deux bouquins Je pouvais clairement que j'avais une boule dans l'estomac vis-à-vis de la réponse de Roxanne à mon, je t'aime. Ça pouvait tout aussi bien être un moi aussi qui me soulagerait de tout ce stress qu'un truc tout sauf réciproque et là, je me sentirais mal et idiot. Je détestais mal agir, et même si ça n'était pas souvent de mon simple ressort, pour le coup, j'étais le seul responsable. J'enfonçais mes mains dans mes poches en me mordillant un peu la lèvre inférieure tout en ne réussissant pas à quitter du regard Roxanne. En même temps, elle était vraiment jolie, ma biche. Enfin, elle ne m'appartenait pas, mais ce n'était pas l'envie qui manquait. C'était presque ironique qu'un carnivore comme moi, un lycaon aime une biche comme Roxanne. Même si j'adorais beaucoup de choses en général, sans le montrer. Je clignais des yeux en voyant celle dont j'étais follement amoureux, poser un plat en aluminium devant moi avant de rougir à mes paroles. Discrètement, je m'accrochais à ma chaise à l'aide de mes mains comme pour mieux réceptionner sa future réponse. Sans dire que c'était un choc, j'étais aussi heureux que surpris. Alors, elle était aussi amoureuse de moi que moi d'elle ? Genre pour de vrai ? J'avais envie de me mettre des baffes ou me pincer pour vérifier que je ne rêvais pas. Je savais que proposer de sortir avec moi, dans une bibliothèque, c'était loin d'être le meilleur lieu pour ça, mais j'avais toujours été si nul en relation. Après tout, en dehors de Roxanne, je n'avais pas beaucoup d'amis. Mon caractère ne passait pas souvent auprès des autres et comme souvent, on avait peur de faire une bourde en parlant de mes parents, on m'évitait. Heureusement, elle était là et en la suivant du regard, je comprenais encore plus combien c'était réciproque entre nous. On passait tellement de temps en cours, mais aussi en dehors ensemble. Bon à l'école, c'était bien plus elle l'élève modèle que moi. Je ne suis pas un cancre, mais je déteste rester toute la journée sur une chaise, je préfère bricoler moi, utiliser mes mains.

Le regard toujours sur Roxanne, je la voyais se lever avant de venir s'asseoir à côté de moi, en posant sa tête sur mon épaule. Sentir ses cheveux contre mon cou, son corps proche du mien, mais aussi son parfum, c'était vraiment quelque chose. Je n'aurais pas dit que j'allais m'en relever la nuit, mais c'était comme si j'avais été touché par une célébrité. Je secouais la tête de chassant mes inepties avant de glisser volontairement mon bras dans le creux du dos de ma biche pour la rapprocher de moi en embrassant son front doucement. Je soupirais doucement, assez soulagé de la finalité de ma déclaration puis je fixais le plat apporté par Roxanne, puis cette dernière. Je levais la main droite comme les gens au tribunal avant de sourire, comme rarement, sauf avec elle. « Je jure de ne pas m'enfuir derrière une étagère, c'est promis. Je sais que ton père a toujours eu du mal avec mon hybridation et je le comprends un peu. Je suis un carnivore après tout. Surtout, que j'ai découvert en cherchant que ça mange pas mal de choses comme des biches enfin leurs équivalent étrangers, les gazelles. Sauf que je ne me voyais pas chasser qui que ce soit pour me nourrir et surtout pas toi. Tu es hors de danger, je préfère dévorer des burgers et des frites. » Je riais légèrement en étant presque surpris par ma propre réaction avant de poursuivre. « Je pense que pour notre premier rendez-vous, on décidera ensemble du meilleur lieu pour nous deux. Sinon je vois que tu m'as ramené un de tes fameux gâteaux, c'est ça ? Tu sais vraiment me faire plaisir, mais j'aimerais savoir faire de même, de quelque façon que ce soit. » Je pensais vraiment mes paroles, ce qui m'importait le plus ce n'était pas mes études ou mon avenir, c'était Roxanne et ma mère aussi. Elles étaient jour après jour à mes côtés, à me soutenir alors que je continuais de m'en vouloir. Je leur portais beaucoup d'amour, même s'il était bien différent. À se demander ce que j'aurais fait sans elles. Dans un petit soupir plus dû à ma réflexion qu'à de l'ennui, je reportais mon regard sur Roxanne encore une fois. Je n'avais jamais cessé de la trouver jolie depuis tout ce temps et j'avais bien des raisons.

Je me rappelais encore de la première fois que l'on s'était rencontré. À base de maladresse, de bousculade et de proximité tout sauf voulue. Papa l'avait très vite adoré, mais j'avais préféré ignorer ses mots et m'encrer dans mes débilités à son égard. J'allais devoir faire le deuil un jour ou l'autre et me pardonner de tout ça. Inconsciemment, je prenais doucement la main de Roxanne avant de la serrer dans la main avec tendresse tout en pensant à papa. Je faisais une petite moue avant de souffler légèrement. « Tu sais Roxanne, je n'avais jamais réussi à me pardonner pour mon père. Je continue à m'en vouloir de ne pas lui avoir donné tout l'amour qu'il m'offrirait en retour. Je veux dire, j'ai passé les dernières années de sa vie à le mépriser et à être désagréable avec. Il a fallu que je le perde pour me rendre compte qu'il faisait juste son rôle de papa. Je ne dirais pas que je vais pleurer, parce que ça ne m'avanceras pas, mais promets-moi que tu m'aideras pour arrêter de faire ça et à lui rendre hommage en me bougeant comme il aurait voulu.Il me souhaitait tout le bonheur avec toi, tu sais et voulais que j'ose me déclarer. En fait, je pense que si j'avais osé à l'époque, il aurai été le premier à fêter ça. » Je riais légèrement avec un petit sourire.« Je ne sais pas si tu me regardes papa, mais j'espère que tu es content, ton Maxou, il a enfin osé se déclarer à sa biche... Enfin. » Je me tournais vers Roxanne. « Si tu veux bien être ma biche pour de bons. »

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Mer 19 Sep - 22:06



L'amour entre deux bouquins
Maximilian Ft. Roxanne
 
Sentir mes joues rougir au contact du bras de Max dans le creux de mon dos allait surement devenir une habitude, à partir de maintenant. J’avais déjà l’habitude de le sentir près de moi, d’avoir sa présence et bien sûr il m’avait déjà enlacée, surtout dans le bus quand il est bondé, pour me protéger des secousses… Mais là, c’était vraiment différent. On était seuls, assis et on venait de se déclarer… Son bras contre mes hanches signifiais alors plus que de la protection, mais plus comme… de l’appropriation ? Je rougissais d’autant plus lorsqu’il m’embrassait sur le front. Appart se faire la bise, il était rare que ses lèvres trouvent le chemin pour toucher ma peau. Cela me faisait tellement étrange d’être si proche de lui d’un coup… Max qui était de nature timide ne disais rien alors que j’étais contre lui, même pas les joues rouges il semblait juste… Satisfait, heureux. Je me surpris alors à sourire et à rire, devant sa promesse faite la main droite en l’air comme s’il était en train d’être jugé. Je clignais des yeux à ses paroles, étonnée qu’il ait fait des recherches sur son hybridation. Après tout, c’était bien de savoir ce que l’animal en vous mangeais dans la nature, mais après tout, nous étions aussi à moitié humain, il ne fallait pas l’oublier. De plus, on agissait et vivais plus comme des humains que comme des animaux. On pensait, vivais, étudiais et aimais, tout comme eux. Nous avions juste un petit ‘plus’ par rapport à eux. Qui parfois était plus un fardeau qu’autre chose, selon la faille où l’on était né ou ce que l’on décidait de faire de notre vie plus tard. Je posais ma main sur la sienne, écoutant calmement et en souriant ses mots, attendrie par ce côté protecteur de Max. Il voulait toujours faire au mieux quand ça me concernais ou quand ça concernais sa mère, et il fallait avouer que c’est ce qui avais participé à me faire craquer pour lui. Je me contentais de lui sourire en secouant la tête quand il exprimait son envie de me rendre la pareille pour le gâteau. J’aimais Max, mais on va dire que la dernière fois qu’il avait voulue faire un gâteau, un faux mouvement avait fait atterrir la plupart des œufs par terre alors…  Et puis, je savais que sa mère adorais les gâteaux de la mienne, alors je savais d’avance que ça lui ferais plaisir, surtout en ce moment, vue que Max m’avais dit qu’elle n’était pas au top de sa forme.

- Max, voyons… Tu n’as pas besoin de me faire plaisir à ton tour, je ne fais pas ça pour avoir quelque chose en retour, tu sais ! Et puis, j’espère bien que tu ne vas pas me manger, qui te ferais des gâteaux, sinon ? Je riais légèrement, avant de reprendre mon sourire doux. Oui, on choisira à deux… Même si je sais qu’on pourrait aller n’importe où : tant que je suis avec toi, tout me va…

Je rougissais bêtement, remettant mes cheveux en place en regardant partout sauf vers Max à la fin de ma phrase. Cette phrase, je l’avais souvent pensée, à chaque fois qu’il me demandait où je voulais aller pour faire une sortie à deux, entre ‘amis’. Mais aujourd’hui, je pense que je pouvais lui dire, vue la tournure des choses… A présent, lui et moi on était plus simplement de ‘très bon amis’… On pouvait dire que maintenant, on était un couple ? Je pouvais sentir mes joues rougir d’autant plus à cette réflexion. Ne vous moquez pas, comment réagiriez-vous si votre amour d’enfance, la personne que vous aimez depuis des années, ce déclarais enfin à vous hm ? Voilà, maintenant arrêtez de rire ! Je laissais Max plongé dans ses pensées, me contentant de tourner mon regard vers lui en relevant la tête. Je savais que parfois, il repensait au passé et que ça pouvait prendre un petit moment avant qu’il ne revienne sur terre, alors je me contentais d’attraper mon bouquin d’études photographique. Je ne l’avais pas encore dit à Max, mais je m’étais inscrite pour suivre des cours en ligne, et j’avais eu la surprise d’apprendre que si on était un hybride, on devait passer une sorte de concours. Pour montrer qu’on était méritant. Je n’imaginais même pas la réaction qu’il allait avoir lorsque j’allais lui annoncer… C’était une autre différence entre lui et moi, j’acceptais le traitement qui m’était réservé en tant qu’hybride, lui… Pas vraiment. Il aimait grogner sur les humains qui le prenaient pour un gentil petit labrador. Lui n’acceptait pas que les humains traitent parfois très mal les hybrides comme nous, enfin, surtout comme moi, les ‘pacifiques’. Non parce qu’il fallait avouer que les hybrides carnivores étaient largement plus respecter que les herbivores. Peut-être parce que leur forme animale était plus imposante… Je clignais des yeux pour sortir de mes pensées, écoutant Max qui semblait revenus parmi nous, avec un sujet assez sensible pour lui. Je me contentais de l’écouter, souriant à la fin de sa phrase pour me lever, tout en restant à côté de lui, me mettant sur la pointe des pieds pour attraper mon sac. J’allais montrer à Max, un cadeau que m’avais fait son père il y a quelques années, quand je lui avais demandé conseil par rapport à mes sentiments. Pour moi à cette époque, ce n’était pas une option d’en parler à mon père, et je savais que ma mère allais quand même lui dire, car elle était comme moi : franche. Alors j’avais été voir le père de Max, qui m’avais parlé appart pendant des heures avant de m’offrir une chose : une photo que sa femme avait prise pendant une journée barbecue. J’attrapais mon album souvenir, que je prenais partout avec moi, avant de l’ouvrir à la première page et de le mettre devant Max.

- Max, tu sais, ton père savait que tu l’aimais, à ta manière certes, mais il était conscient qu’il était important pour toi. Vous avez eu des différends, mais aussi des bons moments, non ? Je sais qu’il devait t’encourager à te déclarer, parce qu’il avait fait pareil avec moi… Je ne sais pas si tu te souviens, mais ton père et moi, on avait disparus pendant longtemps lors d’un barbecue… En fait, je voulais lui demander des conseils, par rapport à toi. Il serait très fier de toi, Max, de voir à quel point tu fais ce que tu peux pour ta mère, pour ton avenir… Je le sais, parce qu’à l’époque, il était déjà fier de toi, il voyait tout ton potentiel… Alors, cesse de t’en vouloir, Max, et plutôt que penser uniquement aux mauvais moments, pense un peu aux bons…

Je sortais la photo du plastique qui la protégeait, pour lui tendre, avec un sourire aux lèvres et presque les larmes aux yeux. Sur ce côté, Max et moi on pouvait ce comprendre : on avait tous les deux perdus un parent, même si notre famille n’était pas similaire, l’amour qu’on leur portait l’était. Au fond, je ne le montrais à personne, mais j’étais comme Max : je souffrais encore de la disparition brutale de ma mère… Je voulais juste soutenir Max, comme mon père aurait dû le faire pour moi. Voir mieux, parce que je savais qu’il pouvait faire de grandes choses s’il le voulait.


 Belzébuth
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Ven 5 Oct - 19:10
L'amour entre deux bouquinsSi Roxanne pouvait aussi bien m'apporter de la motivation que du courage, c'était bien parce qu'on vivait globalement la même chose. Les circonstances changeaient, mais nous étions avec un parent absent pour de bons. Je me rappelais le chagrin qu'elle avait pu avoir et je me doutais qu'elle devait autant s'en vouloir que moi. Sauf qu'elle avait la politesse de ne pas en parler tout le temps, quand moi, je n'arrêtais pas de remettre ça sur le tapis avec tout le monde. Je l'écoutais sans vraiment lâcher sa main avant de la laisser prendre son album photos. Il était toujours rempli d'une tonne de clichés qu'il m'arrivait de regarder avec elle, en amoureux maintenant. Au fil de ses paroles, je sentais mes yeux s'agrandir et ma bouche s'ouvrir. Je devais avoir l'air d'un crétin, mais j'étais tellement surpris de ce qu'elle m'apprenait en même temps. J'avais toujours cru que pendant ce fameux barbecue où oncle Pat et les autres discutaient politique entre deux saucisses, elle avait été réprimandée par mon père ou mise en garde vis-à-vis de moi, alors que c'était tout l'inverse. Papa aimait bien Roxanne dans le fond et ne voulait qu'une chose : que je sois heureux, avec son consentement pour ma biche et moi. Je reniflais un peu en écoutant toujours mon amour d'enfance non sans avoir les larmes aux yeux en tenant la photo. J'avais envie de revenir en arrière, de prendre papa dans mes bras et de lui dire combien j'étais désolé et combien je l'aimais. Roxanne avait raison, je ne pouvais pas rester comme ça indéfiniment, mais c'était si difficile de se pardonner soi-même. J'étais si intransigeant avec moi, que j'en oubliais parfois que le seul responsable de la mort de mon père, c'était le cancer pas moi. Je soufflais en reniflant toujours, les yeux humides avant de m'essuyer avec ma manche, devant elle. Elle m'avait déjà vu en larme et je crois que je n'avais plus de raisons d'avoir honte en sa compagnie. Je serrais un peu la photo contre moi avant de sourire, un peu tristement à Roxanne.

« Merci de m'avoir montré cette photo, vraiment… Je ne pensais pas que papa avait gardé ça, et surtout toi. J'ai toujours cru que tu avais vécu quelque chose d'aussi désagréable que moi au barbecue alors que non, ça avait été. Je veux dire, j'avais tonton Pat qui était limite en train de se battre pour savoir, qui il allait élire, non sans agiter la merguez prise sur le barbecue devant moi. C'était drôle, mais tellement dangereux surtout à côté de lui. En un sens ça me rassure de me dire que papa t'approuvait totalement et qu'il avait deviné pour nous. Après tout, il était passé par la même chose avec maman si je ne dis pas de bêtise. En tout cas, merci ma Roxy… » Sans la prévenir, je rangeais doucement la photo avant de repousser l'album pour attirer Roxanne sur mes genoux. C'était vraiment beaucoup par rapport à ce que j'aurais osé avant, mais je crois que je devais avancer comme elle me le disait. Heureusement, elle était sur le côté et non pas totalement en face de moi, sinon je crois que j'aurai eu envie de disparaître très loin tellement tout ça m'aurait gêné. Surtout, que l'on n'était pas dans ma chambre en tête-à-tête, mais dans la bibliothèque de Nekai. Autant dire que si quelqu'un nous voyait ce qui ne devait pas tarder, on allait être fiché ici, à cause de moi. Pourtant, rien n'aurait pu me donner envie de reposer ma biche sur sa chaise plutôt que de la garder sur mes jambes, vraiment rien. Je lui souriais doucement en reniflant encore un peu à cause de mes larmes précédentes avant de souffler. Je posais mon front contre le sien aussi tendrement que je pouvais le faire et je lui volais tout doucement un baiser. « Roxanne, on se promet de réussir ce qu'on entreprend et de rester ensemble aussi ? Moi, je veux te le promettre et te montrer combien tu es ma motivation et mon petit espoir. Je… Je sais que je ne te l'ai jamais dit avant et qu'il a fallu que je t'avoue mes sentiments pour comprendre que tu m'aimais depuis un moment. Désolé d'avoir tant tardé, mais j'étais tellement effrayé. Et si on mangeait un peu de ton gâteau pour disons fêter ça, ensemble ? On va en garder pour ma mère, même, je pense qu'elle ne nous en voudras pas de manger un peu de ton excellent gâteau au chocolat, si c'est celui que tu fais d'habitude, bien sûr. »  J'avais encore une fois envie de me mettre des baffes, mais cette fois-ci pour cette étrange réflexion sur son gâteau. C'était évident qu'elle avait celui dont elle était si fière et que maman adorait par-dessus tout, moi aussi d'ailleurs.

Je lui tendais une des parts du gâteau avec mon petit sourire en attendant qu'elle la prenne puis, je mordillais dans la mienne avant d'avaler avec plaisir. S'il y avait bien quelque chose en dehors de Roxanne qui pouvait me faire sourire, c'était bien sa cuisine. Comme je l'avais cru, il était toujours aussi bon, au point de me dire que si l'avenir de Roxanne et moi durait longtemps, elle allait s'occuper du repas, pour éviter les mésaventures culinaires. Mis à part faire cuire des saucisses et autres viandes sur le barbecue de papa, la cuisine ce n'était vraiment pas mon domaine. Je savais bricoler, peindre et monter des meubles, comme papa m'avait appris non sans que je ronchonne, mais pas les fourneaux. C'était maman qui faisait toujours ça, même dans son état de fatigue et de maladie actuelle. Je continuais de manger ma part avant de surprendre le regard d'un autre adolescent venu sans doute étudier ou lire. Il me fixait un moment puis Roxanne avant de disparaître comme il était venu tout sauf discrètement en me suivant du regard. Il y avait vraiment des gens bizarres dans Nekai, et pourtant, j'étais un lycaon avec tout ce qu'il y avait du chien visuellement alors j'en savais quelque chose. Je reportais mon regard sur ma biche en souriant de nouveau. « On dirait que l'on commence à attirer les curieux, même si j'ai vraiment tout sauf envie de bouger d'ici, en tout cas pas sans toi. Tu sais, ça me fait encore bizarre de me dire qu'il a fallu que je m'avoue pour me sentir comme soulager. Je crois qu'entre la mort de papa et le fait que je trouvais ni le moment ni comment te dire que je t'aimais, je n'étais pas bien. Enfin, tu as dû le remarquer, tu es forte pour voir en moi comme dans un livre ouvert. Ironique, vu que l'on est dans une bibliothèque. » Je riais de bon cœur, comme rarement. « Dis Roxanne et si tu me prenais en photo pour t'entraîner ? Je sais que je ne suis pas le plus photogénique des petits copains, mais après tout je suis le seul Lycaon de Nekai. » J'essayais de faire en sorte que l'on commence doucement, mais sûrement à s'habituer à ce qu'elle et moi, forme maintenant nous pour de bons. Que je puisse me dire autant qu'elle qu'on pouvait s'embrasser, s'enlacer maintenant quand on était ensemble ou que l'on se voyait. J'espérais qu'elle devine aussi que j'allais maintenant être plus positif, voir le bon côté de tout ce que je pensais sombre. Sans doute parce que maintenant, je l'avais elle, avec moi.

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