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Piété mélancolique et fanatisme incandescent s'approchent et s'apprivoisent - Feat Rosemary D. Williams

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Dim 25 Mar - 17:53
Piété mélancolique et fanatisme incandescent s'approchent et s'apprivoisentRosemary & JavierComme chaque dimanche depuis bien des années et ma venue à Nekai, j'avais enfilé ma veste. Elle ne semblait être qu'une réplique celle des seniors aisés de mon pays, mais elle avait un sens. C'est avec elle que j'avais rencontré la foi, mais aussi Maria. Elle avait le rôle douloureux de souvenir et vestige du passé. Une fois les boutons attachés, il ne me restait plus qu'à prendre mon chapelet et de me rendre dans cette église. Une modeste bâtisse quelque peu usée par les années et les affres du temps. Il parait que sa construction est assez récente pourtant, ce bâtiment me semble si ancien et de la main des humains a priori. Je ne sais quoi en penser, mais j'y viens chaque dimanche, alors il me va sans doute comme il est. Je quitte ma maison rapidement sans faire le moindre déplacement superflu en filant bien vite vers l'église sans y croiser véritablement du monde. Elle est assez fréquentée pourtant le dimanche reste un jour modeste en présence, sans doute la raison majeure de ma venue ce jour-là. Je pousse la porte et tombe presque nez à nez avec le père de l'église. « Buenos dias, padre Georges. » « Bonjour Javier, content de te voir comme chaque dimanche, va t'installer avec les autres. » Je hoche la tête en souriant à l'homme puis reprends mon sérieux bien vite pour avancer. Quelques personnes me fixe, mais la plupart dans la prière ou les larmes m'ignore. J'aperçois comme souvent une femme, seule la plupart du temps voir toujours. Je ne sais pas vraiment qui elle est, mais le peu que j'ai appris sur elle n'a rien de réjouissant. Elle est veuve depuis quelque temps, et même si elle est une femme plus forte que son apparence le suggère, je ne doute pas que sa douleur est encore et toujours présente. Je crois que c'est aussi cela qui la rend sans doute moins détestable pour moi : elle sait ce que c'est de souffrir.

Je décide d'ailleurs de prendre place non loin d'elle, alors qu'elle croise mon regard et émet un maigre sourire « Buenos dias seniora Williams. » J'ignore si elle va me répondre, cette fois-ci, mais je n'insiste pas et répète bientôt les mêmes psaumes que le padre dans un bref murmure. Mes yeux sont maintenant fermés, mon chapelet entre mes doigts et c'est les poings contre les lèvres que je prie, bouche close. J'ignore combien de temps, j'ai prié, toujours est-il qu'une fois chose faites, il ne reste que peu de monde. Je regarde cette jeune femme se lever et sortir en direction du cimetière. Je ne sais pas ce qui me pousse à le faire, vu que je n'ai pas vraiment de raison valable, mais je vais suivre cette hermoso et lui adresser la parole. Nous partageons une même foi et que mes tatouages et mon accent peuvent dire ne font pas de moi ce que je suis. Je quitte à mon tour le banc de bois bien après elle, afin de ne pas lui donner l'impression de la suivre partout. Je n'aimerais pas moi-même que l'on me suive de la sorte, alors je reste en retrait. Une fois au cimetière proche de l'église, je la vois, mouchoir à la main sur une tombe. Il n'est pas de bon ton d'arriver dans ce genre de moment, alors je décide de me reculer et d'allumer plus loin pour attendre. Je trouve un banc de pierre et m'y assois en observant les environs. Avec ma culture, les morts, les cimetières sont un lieu de calme et de bien des respects. Voir ces quelques tombes en lambeaux me fait froncer les sourcils. Je pense ne pas avoir encore l'occasion d'aborder la jeune femme, mais il semble que son regard soit tourné vers moi. Il est temps alors. Je souffle longuement puis m'approcher avant de saluer encore une fois cette jeune femme. « Encore bonjour madame Williams, je suis Javier, mais vous devez le savoir à force. Je n'ai pas osé vous aborder plus tôt, ne sachant comment le faire. Et puis vous étiez sur la tombe de votre mari, je suppose, mouchoir à la main. Ce n'était pas le moment de venir vous déranger, mais maintenant que vous semblez curieuse, je suis ici. Je me permets de vous proposer ma compagnie, j'ai moi aussi perdu des êtres chers. » Ma politesse à son égard était à l'égale de la compassion que je pouvais ressentir malgré moi pour son chagrin.

J'étais assez bien placé pour savoir ce que cela donnait de perdre l'être cher aussi brutalement. Pour ma part, elle n'était pas morte proche de moi, mais cela restait semblable. Je posais les yeux sur la tombe du mari de cette femme avant de soupirer, mon chapelet encore entre les doigts. J'avais un étrange et profond regret de ne pas connaître l'homme avec qui elle avait partagé la vie, sans savoir pourquoi. Je me tournais vers elle avant de tenter de sourire faiblement. « Et si vous me parliez de vous seniora Williams ? Je pense que nous avons bien des raisons de discuter si vous vous l'autorisez. Je ne vous fais aucune avance que cela soit clair, ce n'est pas ma façon de penser et encore moins devant la tombe de votre mari, sincèrement. Je ne sais ce qui me pousse à le faire, mais je crois que j'ai tout intérêt à apprendre à connaître la femme que je croise si souvent au travers de la foi et de sa sainte église. » Je me tais ensuite avant de rester face à elle, dans l'attente d'une réponse même négative de sa part. Il n'y avait sans doute aucune raison de véritablement justifiable pour mes paroles et mes actes, mais j'avais l'intuition étrange que ma rencontre avec cette femme et tout ce que nous allions nous dire, serait enrichissant pour nous deux. Je ne savais pas si elle accepterait de me parler, car bien souvent, la solitude était une meilleure alternative, mais je pouvais lui prouver que moi aussi, je pouvais comprendre son chagrin, même si elle était humaine, oui même si elle était humaine.


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Rosemary D. Williams
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Mer 25 Avr - 15:05
Rosemary & Javier
"Piété mélancolique et fanatisme incandescent s'approchent et s'apprivoisent"
Vêtue de ton habituelle robe noire, la même que tu mettais tous les dimanches maintenant, tu te prépara à sortir. Ton frère était là pour garder les enfants et le chien. Avec lui pour les surveiller, tu n'avais pas à t'en faire. Il était cette fois venu avec sa fille, un peu plus âgée que tes jumeaux. Ils étaient toujours content de voir leur cousine et de pouvoir jouer avec elle. Quand à Julius, à force de le voir si souvent, il était devenu important pour eux

De temps en temps tu les emmenais avec toi à l'église. Mais pour ne pas leur imposer tes croyances, tu préférais ne pas le faire trop souvent. Tu tenais à leur laisser leur libre arbitre sur ça. Tes deux enfants étaient baptisés, ils étaient déjà aller plusieurs fois à la messe, mais rien de plus. Peut-être était-ce par respect pour ton mari, qui lui n'était pas croyant.

Laissant tes enfants aux bons soins de leur oncle, tu pris la direction de l'église. Bien que fréquentée, ce n'était pas le dimanche que l'on trouvait le plus de monde. Tu aimais beaucoup ce lieu de calme et de sérénité. Personne ne venait te déranger dans tes prières, tu pouvais rester seule avec tes pensées. C'était ici que tu venais quand tu avais besoin d'un peu de temps pour toi.

En entrant dans l'église, tu vins saluer le père, qui te rendis son habituel sourire plein de compassion. Tu t'étais habituée à le voir chez bon nombre de personnes, même si tu ne l'aimais pas spécialement. Prenant place, tu entama tes prières doucement. Seule l'arrivée de quelqu'un à tes côtés te détourna des tes pensées. Un homme que tu voyais très souvent ici le dimanche. Tu le salua poliement avec un léger sourire, avant de te replonger dans tes prières.

Tu resta un long moment ainsi, laissant le temps à d'autres de partir. Lorsque tu rouvris les yeux, tu te laissa encore quelques minutes pour profiter du calme. Puis, comme un rituel, tu te leva pour rejoindre la tombe de ton mari. Tu venais ici tous les dimanches, aprè avoir prié. Tu venais lui raconter les dernières nouvelles, comment allaient les enfants. Tu étais certaine que, là où il était, ça lui faisait plaisir.

Les fois où tu amenais les jumeaux ici étaient rares. Tu le trouvais un peu jeunes pour affronter clairement la mort de leur père. Mais dans quelques années, tu les laisserai venir ici à leur guise. Lui raconter eux-même ce qu'ils voulaient. Remarquant une préseence familière non loin, tu te tourna vers lui. Ton regard curieux posé sur lui, en invitation à s'approcher.

Tu n'avais jusque là pas eu l'occasion de discuter vraiment avec lui. Pourtant, reliés dans votre foi, vous deviez avoir beaucoup en commun et à partager. Les jumeaux étant avec Julius, tu pouvais les laisser un peu plus longtemps avec lui sans t'inquièter. Rester discuter avec Javier te semblait être une bonne idée. Après tout, ça ne pouvait qu'être enrichissant.

-Bonjour monsieur Velasques. Je me doute que vous ne venez pas m'aborder devant la tombe de mon mari pour me faire des avances. J'accepte votre proposition avec plaisir, nous avons sûrement beaucoup à apprendre l'un de l'autre.

Tu délaissa du regard la tombe de ton mari, pour venir poser tes yeux sur Javier. Tant qu'il ne cherchait pas à creuser trop loin, tu n'avais aucun problème à lui parler un peu de toi.

-Je ne sais pas exactement quoi vous dire, ou ce qui pourrait vous intéresser. Vouliez-vous savoir quelque chose en particulier ? Peut-être pourriez-vous commencer par me parler un peu de vous avant.
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Mer 9 Mai - 17:50
Piété mélancolique et fanatisme incandescent s'approchent et s'apprivoisentRosemary & JavierRosemary n'allait pas mettre bien longtemps à voir mon air surpris sur ma face de cabron. Je lui ai délivré un discours qui a toujours le mérite d'en éloigner la plupart, pourtant elle, elle demeure face à moi. Je ne sais pas si elle a littéralement une paire de cojones sous sa robe ou simplement une envie de suicide, en tout cas elle me parle en retour. Je me demande si Santa Maria ne l'aveugle pas pour qu'elle semble si bien prendre un discours comme le mien. À l'entendre, sans que ce soit anodin, tant que ça ne vise pas sa propre personne ou sa famille ce n'est pas grave. Je ne compte pas voir son corps ou celui de ses enfants se consumer sous mes flammes de toute façon. Le feu impie ne brûle que ceux qui sont coupables, qui ont cherché de près ou de loin à me nuire et à mériter de subir cette souffrance. Je ne peux bien sûr pas lui exposer la chose aussi clairement, même si le risque de la faire fuir est devenu inexistant à vrai dire. Je soupire aussi bien pour expulser la fumée de cigarette que l'air de mes poumons tout en tenant fermement mon chapelet. Il me vient de Maria elle-même, qu'elle m'a offert peu de temps après notre rencontre. Je n'étais pas un sage-homme déjà à l'époque, mais ma peau n'était pas autant grimée de toute part par ses marques d'encre et de symboles. Que ce soit la pietà, diverses marques de ma croyance ou même des mots saints et bénis, ils étaient autant de preuve de ma foi. Pourtant, aux yeux de Maria, ils n'auraient été qu'un gâchis de ma part sur ma propre chair, alors j'avais renoncé jusqu'à ce que le nous que nous formions ne soit plus qu'un elle et moi. Je ne sais si les émotions enfouis depuis sa disparition ressortent véritablement, mais je sens bientôt quelques flammèches surgir sur mes épaules, ma main entourant le chapelet ainsi que dans mes yeux.

La grimace qui me fend le visage doit témoigner de l'effort que demande un tel contrôle aussi soudain sur mes flammes. Je ne peux pas prendre le risque de faire des blessés voir pire, dans ce lieu de culte où j'ai coutume de venir. Je ferme solidement les yeux sous la pression que j'exerce sur mon propre corps en ayant comme simple spectatrice une femme qui s'ouvre à moi, sans prendre véritablement les risques sérieusement ou moins, c'est ce qui transparaît. Le bon dieu décide de ralentir mes flammes avant qu'elles ne lèchent le tissu que porte Rosemary ou même la pierre du banc sur lequel nous sommes assis tout deux. Je reste immobile, serrant fortement mon chapelet pendant que mes flammes s'atténuent jusqu'à ne plus être que des mirages. Le crépitement des braises dans l'air, la chaleur qui s'en dégagent sont autant de vérité lancée au visage de cette jeune mère. Il est évident que si je n'ai pas le contrôle un seul instant, il ne restera d'elle que peu, voir simple poussière. Je finis par ouvrir à nouveau les yeux pour la fixer longuement, d'abord en silence comme toujours. Le regard a des dons insoupçonnés qui n'obligent pas toujours d'user de sa voix, malgré tout, des explications sont de rigueur, que cela me plaise ou non. « Pour ma part, il est évident comme les flammes viennent d'elle-même de le prouver que j'étais dans mon élément. Il est plus facile en tant que pompier de contrôler, de dompter et d'apprivoiser le feu comme personne tout en faisant mon métier. On me donne beaucoup de surnoms, on me lance énormément d'injures sans savoir. On me voit comme un pyromane madame Williams, mais je suis tout simplement le feu dans sa plus grande simplicité. Je suis son prolongement, son avatar et ce qu'il en reste quand on pense avoir chassé ce dernier. Je suis son fils tout autant que son canalisateur et en retour, il alimente mon essence, l'homme que je suis en le tenant en vie. » Même si mon discours a des airs solennels, c'est ainsi que je me suis toujours vu. Je n'ai jamais pu savoir ce qui m'avait fait devenir le brasero vivant que je suis.

Je ne suis pas au-dessus des autres, mais si quelqu'un doit châtier ceux qui le mérite en les brûlant jusqu'à la dernière parcelle de vie, ça sera moi. « On m'a déjà dit plus d'une fois que j'avais bien plus du diable, de Satan, nom que j'ose prononcer ici comme un blasphème, mais je saurais m'en punir plus tard, que comme un homme bon. Mon estime est un obstacle que peu, voir rare sont ceux qui savent y figurer. Pour l'heure et depuis que je suis à Nekai, deux personnes en sont capables, trois si je compte quelqu'un qui doit encore avoir quelque correction de ma part sur son instabilité, mais c'est autre sujet. » Je soufflais lentement par les lèvres en croisant les doigts avant de fixer une nouvelle fois cette femme. « Vous parliez de vos enfants, comment s'appellent-ils exactement ? Que je vous prévienne de suite, même s'ils étaient de vrais cancres, je ne tue pas les enfants, c'est dans mes principes. On ne prive pas un être dans la fleur de la découverte et de l’éveil, de sa vie. L’adulte lui a vécu assez pour avoir de quoi ruminer ses erreurs une fois qu’il voit son âme le quitter par mes flammes. C’est aussi pour cela que je suis surveillé, je ne suis pas un héros, mais bien plus un bourreau madame Williams. Alors, sans que cela sonne véritablement comme un geste affectif de ma part, sachez que si vous entrez dans mon estime, si quelqu’un vous agresse, il ne restera pas bien longtemps vivant dans cette ville. La pitié peut s’exercer dans la foi, mais pas dans le meurtre. »


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Rosemary D. Williams
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Jeu 7 Juin - 18:33
Rosemary & Javier
"Piété mélancolique et fanatisme incandescent s'approchent et s'apprivoisent"
Tu connaissais les rumeurs qui couraient sur cet homme. Tu avais entendu un certain nombre de chose. Pourtant, fidèle à toi-même, tu lui laissais sa chance. Tant que tu n'avais pas fait toi connaissance avec lui, tu ne te permettais pas de le juger. Les rumeurs restaient des rumeurs. Les gens pouvaient dire et faire croire ce qu'ils voulaient, sans que ce ne soit forcément vrai.

Sans un mot, tu te détourna totalement de la tombe de ton mari pour suivre Javier vers un banc. Pour l'instant, tu préférais attendre qu'il parle de lui-même. Puisque la demande venait de lui, ça te semblait plus correct qu'il commence par se présenter. Et puis, avant de parler de toi, tu voulais savoir ce qu'il en était vraiment des rumeurs. Savoir si tu devais ou non craindre cet homme.

Maintenant assise, tu porta ton regard sur lui. Après avoir allumé une cigarette, il se lança dans son discours. A ses premiers mots, tu pus comprendre qu'un certain nombre de rumeurs étaient fondées. Mais, plutôt que de le cacher ou le nier, il préférait être transparent avec toi. Tu appréciais les personnes capables d'assumer les choses, et surtout, celle qui ne mentaient pas.

Tout comme toi, il avait perdu la personne qu'il aimait. Dans son cas, il s'agissait d'une femme d'église. Malgré l'interdiction, ils avaient osés s'aimer. Tu étais bien placée pour savoir que l'amour était souvent plus fort que le reste. Tu ne pouvais que compatir à sa peine, surtout en entendant comment il avait perdu son aimée. Le monde était parfois bien cruel.

Hybride et noble. Pompier et dangereux. Il n'hésitait pas à dire ce qu'il était. C'était assez curieux de l'imaginer sauver des vies au vu du danger qu'il pouvait représenter. En y réfléchissant, être pompier pouvait lui permettre de se racheter en quelque sorte. Pour toutes les vies qu'il avait prit, il en sauvait d'autre. Pour travailler parfois avec des pompiers, tu admirais ces personnes.

Un instant de silence passa pendant que tu réfléchissais à ce qu'il venait de dire. Un silence que Javier brisa lui-même. Il se rendait bien compte que le portrait qu'il brossait n'était pas des plus élogieux. Mais il était honnête avec toi. Tu ne pouvais pas le juger sur ce qu'il avait commis. Pour toi, sa transparence avait plus d'importance que ce qu'il pouvait avoir fait.

-Dire que ça ne me fait rien serait mentir. Savoir que vous avez pris des vie n'est pas anodin. Mais j'aime à penser que la balance s'équilibre quand vous en sauvez d'autre. Et puis, tant que je n'ai rien à vous reprocher personnellement, je ne me permets pas de vous juger.

Si il y avait bien une chose que tu avais gardé de ton mari, c'était le fait de donner une chance à tout le monde. En tant qu'avocat, il avait parfois eu à défendre des gens coupables. Si tu avais appris quelque chose, c'est que même la pire personne au monde méritait qu'on lui laisse une chance. Quoique tu ne donnais qu'une seule chance, jamais deux.

-Si vous me permettez, je prend la parole à mon tour. Comme vous le savez, j'ai perdu mon mari il y a de cela deux ans. Nous avons eu des enfants, des jumeaux pour être exacte. Ils sont aujourd'hui âgés de neuf ans. Pour ma part, je travaille en tant que pharmacienne. C'est une envie d'être utile à un grand nombre de personnes qui m'a dirigée vers ce métier.

Pour une personne extérieure, te voir discuter tranquillement avec un homme comme lui pouvait paraître étrange. Pourtant, comme lui, tu aimais penser que vous aviez des choses en commun. Sinon, vous ne seriez pas capables de discuter ainsi.
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Sam 28 Juil - 23:31
Piété mélancolique et fanatisme incandescent s'approchent et s'apprivoisentRosemary & JavierRosemary n'allait pas mettre bien longtemps à voir mon air surpris sur ma face de cabron. Je lui ai délivré un discours qui a toujours le mérite d'en éloigner la plupart, pourtant elle, elle demeure face à moi. Je ne sais pas si elle a littéralement une paire de cojones sous sa robe ou simplement une envie de suicide, en tout cas elle me parle en retour. Je me demande si Santa Maria ne l'aveugle pas pour qu'elle semble si bien prendre un discours comme le mien. À l'entendre, sans que ce soit anodin, tant que ça ne vise pas sa propre personne ou sa famille ce n'est pas grave. Je ne compte pas voir son corps ou celui de ses enfants se consumer sous mes flammes de toute façon. Le feu impie ne brûle que ceux qui sont coupables, qui ont cherché de près ou de loin à me nuire et à mériter de subir cette souffrance. Je ne peux bien sûr pas lui exposer la chose aussi clairement, même si le risque de la faire fuir est devenu inexistant à vrai dire. Je soupire aussi bien pour expulser la fumée de cigarette que l'air de mes poumons tout en tenant fermement mon chapelet. Il me vient de Maria elle-même, qu'elle m'a offert peu de temps après notre rencontre. Je n'étais pas un sage-homme déjà à l'époque, mais ma peau n'était pas autant grimée de toute part par ses marques d'encre et de symboles. Que ce soit la pietà, diverses marques de ma croyance ou même des mots saints et bénis, ils étaient autant de preuve de ma foi. Pourtant, aux yeux de Maria, ils n'auraient été qu'un gâchis de ma part sur ma propre chair, alors j'avais renoncé jusqu'à ce que le nous que nous formions ne soit plus qu'un elle et moi. Je ne sais si les émotions enfouis depuis sa disparition ressortent véritablement, mais je sens bientôt quelques flammèches surgir sur mes épaules, ma main entourant le chapelet ainsi que dans mes yeux.

La grimace qui me fend le visage doit témoigner de l'effort que demande un tel contrôle aussi soudain sur mes flammes. Je ne peux pas prendre le risque de faire des blessés voir pire, dans ce lieu de culte où j'ai coutume de venir. Je ferme solidement les yeux sous la pression que j'exerce sur mon propre corps en ayant comme simple spectatrice une femme qui s'ouvre à moi, sans prendre véritablement les risques sérieusement ou moins, c'est ce qui transparaît. Le bon dieu décide de ralentir mes flammes avant qu'elles ne lèchent le tissu que porte Rosemary ou même la pierre du banc sur lequel nous sommes assis tout deux. Je reste immobile, serrant fortement mon chapelet pendant que mes flammes s'atténuent jusqu'à ne plus être que des mirages. Le crépitement des braises dans l'air, la chaleur qui s'en dégagent sont autant de vérité lancée au visage de cette jeune mère. Il est évident que si je n'ai pas le contrôle un seul instant, il ne restera d'elle que peu, voir simple poussière. Je finis par ouvrir à nouveau les yeux pour la fixer longuement, d'abord en silence comme toujours. Le regard a des dons insoupçonnés qui n'obligent pas toujours d'user de sa voix, malgré tout, des explications sont de rigueur, que cela me plaise ou non. « Pour ma part, il est évident comme les flammes viennent d'elle-même de le prouver que j'étais dans mon élément. Il est plus facile en tant que pompier de contrôler, de dompter et d'apprivoiser le feu comme personne tout en faisant mon métier. On me donne beaucoup de surnoms, on me lance énormément d'injures sans savoir. On me voit comme un pyromane madame Williams, mais je suis tout simplement le feu dans sa plus grande simplicité. Je suis son prolongement, son avatar et ce qu'il en reste quand on pense avoir chassé ce dernier. Je suis son fils tout autant que son canalisateur et en retour, il alimente mon essence, l'homme que je suis en le tenant en vie. » Même si mon discours a des airs solennels, c'est ainsi que je me suis toujours vu. Je n'ai jamais pu savoir ce qui m'avait fait devenir le brasero vivant que je suis.

Je ne suis pas au-dessus des autres, mais si quelqu'un doit châtier ceux qui le mérite en les brûlant jusqu'à la dernière parcelle de vie, ça sera moi. « On m'a déjà dit plus d'une fois que j'avais bien plus du diable, de Satan, nom que j'ose prononcer ici comme un blasphème, mais je saurais m'en punir plus tard, que comme un homme bon. Mon estime est un obstacle que peu, voir rare sont ceux qui savent y figurer. Pour l'heure et depuis que je suis à Nekai, deux personnes en sont capables, trois si je compte quelqu'un qui doit encore avoir quelque correction de ma part sur son instabilité, mais c'est autre sujet. » Je soufflais lentement par les lèvres en croisant les doigts avant de fixer une nouvelle fois cette femme. « Vous parliez de vos enfants, comment s'appellent-ils exactement ? Que je vous prévienne de suite, même s'ils étaient de vrais cancres, je ne tue pas les enfants, c'est dans mes principes. On ne prive pas un être dans la fleur de la découverte et de l’éveil, de sa vie. L’adulte lui a vécu assez pour avoir de quoi ruminer ses erreurs une fois qu’il voit son âme le quitter par mes flammes. C’est aussi pour cela que je suis surveillé, je ne suis pas un héros, mais bien plus un bourreau madame Williams. Alors, sans que cela sonne véritablement comme un geste affectif de ma part, sachez que si vous entrez dans mon estime, si quelqu’un vous agresse, il ne restera pas bien longtemps vivant dans cette ville. La pitié peut s’exercer dans la foi, mais pas dans le meurtre. »


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