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Le dangereux cocktail de la guerre et de la science - Feat Lyan

Anonymous





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Ven 5 Jan - 19:45
Le dangereux cocktail de la guerre et de la science (Lyan Shinkai)
L'ignorance n'est qu'un prétexte pour apprendre des vaniteux. C'est bien sûr dans leur mot, que la faiblesse se dévoile ou le respect se comprend. •••Une journée pluvieuse comme il en arrivait souvent dans cette ville de Nekai. Une journée banale et sans doute sans intérêt pour une bonne partie de la population sauf moi. Même si je n'avais pas plus d'affinité que cela avec celle que j'allais retrouver dans un lieu insolite, cela m'avait rendu chafouin dès le réveil. Nous étions tour deux des adultes, mais le système n'avait pas eu la même idée de notre façon d'être. Elle profitait de ce dernier sans nul doute autant qu'elle le désirait et je n'allais pas être le premier qui oserait la juger, surtout vu mon rôle. Elle profitait des hybrides, s'en servait sans doute pour bien des choses que j'ignorais judicieusement, mais pour ma part, je les trafiquais comme un prédateur, les torturait et dans les pires cas, les tuait. Alors, je n'étais aucunement bien placé pour faire des critiques. L'humeur encore quelque peu tendu par cette visite dont je n'avais ni le contrôle ni vraiment de détail, je m'habillais. Je donnais sans doute l'air d'aller à un rendez-vous avec le maire de la ville, voir les sphères bien plus hautes de Nekai, pourtant, il n'en était rien. Mademoiselle Shinkai ne devait manquer de rien, mais je ne m’étais pas vraiment penché sur une quelconque recherche sur ses fonds. Nous étions collègue bien malgré moi et nous avions des pensés assez similaires, alors je n’avais pas pris la peine de faire ces dites recherches. Je ne savais qu’une chose d’elle : elle était liée de près ou de loin avec mademoiselle Connor. Pour le reste, je crois que nous avions tous le droit à nos secrets alors ce lien resterait un flou sauf si l’une d’elle l’éclaircirait par maladresse, rien de plus.

Toujours face au miroir, j’observais l’homme dont j’avais l’air autant que le stress caractéristique sur mon visage alors que j’attachais les boutons de ma veste militaire. Pour une fois, sans avoir sortir les médailles ou les épaulettes, j’avais pris le temps de repasser ma veste. Sans doute par réflexe afin de faire une impression honorable dès mon arrivée. Je prenais le temps d’avoir une pensée pour celle qui aurait été ravie de me voir ainsi, Shanaëlle avant de souffler en sortant de la pièce, mon pas lourd résonnant dans le couloir. Je croisais une Heaven pleinement réveillé qui surveillant Cassandra dans le salon. J'avançais pour embrasser le front de ma fille avant de déposer un baiser les joues d'Heaven en laissant simplement mon regard plané dans le sien. Il arrivait que nous n'ayons pas besoin d'un mot pour comprendre ce que nous voulions nous dire. Vivre aux côtés de cette femme et la connaître bien plus que beaucoup pouvait le penser, cela laissait disons des réflexes. Je les saluais de la main avant de sortir pour m'engouffrais rapidement dans les souterrains afin de me rendre au plus vite au point de rendez-vous tout en restant sec. Il était hors de question qu'une averse me tombe sur le crâne et chasse par la même occasion les efforts que je prenais en ce qui concernait ma présentation. La solitude me profitait et finissait par apaiser cette humeur, tout sauf jouable dans une discussion. Alors que le centre-ville se profilait devant moi pendant que je quittais les souterrains, je pouvais sentir la pluie toujours présente. Je n'aurais aucun moyen de l'éviter plus longtemps, alors j'allais la supporte bien malgré moi. Heureusement pour moi, le laboratoire n'était plus très loin et au fil des minutes, je finissais par y arriver avant d'y pénétrer d'un pas lent et mesuré. Je ne savais pas ce qui me laissait le plus perplexe entre l'immensité de l'édifice, l'avancée technologique en son sein ou le fait que je n'étais aucunement de ce monde génétique et médical. Mes notions dans ces domaines se limitaient à quelques gestes appris à l'armée et lus dans les livres, rien de plus. J'approchais alors d'un guichet sans trop de sûreté. Ce fut quand je m'adressais à la femme à l'accueil du bâtiment que des bruits de talons résonnèrent en ma direction, sans nul doute provenant de mademoiselle Shinkai.

« Bonjour mademoiselle, j'ai disons rendez-vous avec Monsieur ou mademoiselle Shinkai. Helmet Fawkes. Oui, c'est lui-même. Je vais attendre ici même s'il semble que je n'aie pas besoin de garder mon mal en patience encore longtemps…»

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Sam 6 Jan - 1:03
La science est une chose sérieuse qu’il ne faut pas prendre à la légère, un chimiste peut créer des substances pouvant tuer instantanément plus d’homme que n’importe quel soldat au monde. On a souvent cette image du savant fou dans son laboratoire, cheveux coiffés dans tous les sens et rire démoniaque faisant toutes genre d’expérience plus répugnante les unes que les autres mais l’imagination d’un homme saint n’était pas capable ne serait-ce qu’effleurer la réalité de ce que pouvait faire le Professeur Shinkai. Cet homme était digne des scientifiques de cinéma, près à tout pour arriver à ses fins et menant des expériences sans noms. Lyan en était la digne fille,  elle marchait dans ses pas en l’assistant et pour plus tard poursuivre ses recherches et mener à bien le projet fou de créer des hybrides de synthèse.

La jeune fille était d’ailleurs en train de superviser une expérience dont le but était de déterminer la dose mortelle de venin de serpent pour un hybride blaireau. Le blaireau est un animal naturellement insensible aux venins de serpents mais pas immunisé, il s’en nourrit et n’a jamais à craindre pour sa vie lorsque sa proie  se rebiffe et le mord, tout cela étant du à une particularité génétique. L’objectif de cette expérience était donc de voir à quel point un hybride blaireau résistait au venin, le spécimen était donc attacher à un siège et des doses de toxine lui étaient inoculées jusqu’à ce que son organisme atteigne son point de rupture. C’était un spectacle que Lyan aimait regardé mais elle avait un rendez-vous avec un de ses fournisseurs de cobaye, un braconnier, elle nota donc ses résultats sur son carnet et passa le relais de la supervision à un autre scientifique pour qu’elle puisse se rendre à l’accueil.

Lyan était habillée dans un style Qi lolita, même au laboratoire elle aimait porter ses tenues favorites et elle trouvait que cela allait très bien avec le milieu de la recherche. Le Qi lolita est le nom donné à un sous-genre du lolita où l’habit principal est le qipao, le vêtement traditionnel chinois, mis à la mode lolita avec un petit jupon. Son habit noir et blanc s’alliait très bien avec ses longues couettes couleurs argents et ses bottes noires qu’elle gardait qu’importe la tenue. Elle arriva donc à l’accueil presque en même temps que son rendez-vous, elle avait pu l’entendre annoncer son arrivée :

« En effet, vous n’avez pas besoin d’attendre bien longtemps, je suis là. Je vous souhaite la bienvenue dans le complexe de recherche dirigé par mon père. Je ne sais pas s’il nous fera l’honneur de sa visite alors je pense que nos pouvons déjà faire un petit tour avant de parler affaire. Il me semble que c’est la première fois que vous êtes directement invités ici. »

Les collaborateurs extérieurs étaient rarement conviés à entrer dans le laboratoire à proprement parler, les fournisseurs de cobaye comme cet Helmet étaient surtout rencontrés dans des endroits reculés où la livraison de la marchandise et le paiement pouvait se faire discrètement, au mieux ils venaient décharger leurs cargaisons à l’arrière du bâtiment mais jamais ils n’entraient :

« Bien, ne perdons pas de temps. Aimeriez vous voir nos installations ? Peut être qu’une de vos fournitures est utilisée en ce moment-même ou préférez vous que nous discutions dans un bureau. ? »

Quoi que fut sa réponse, elle lui avait déjà fait signe de la suivre.
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Lun 8 Jan - 0:24
Le dangereux cocktail de la guerre et de la science (Lyan Shinkai)
L'ignorance n'est qu'un prétexte pour apprendre des vaniteux. C'est bien sûr dans leur mot, que la faiblesse se dévoile ou le respect se comprend. •••J'avais tourné la tête d'un geste lent en apercevant qu'effectivement, il s'agissait bien de mademoiselle Shinkai, en personne. Je ne savais que dire de son style vestimentaire reconnaissable entre mille, mais il fallait avouer qu'elle dégageait de l'élégance malgré elle. Comme dit plus tôt, je ne savais que peu de chose de cette femme, mais aussi de son père, le fondateur de ce laboratoire. Je n'étais qu'un militaire ayant quitté ses terres pour sauver une hybride de la mort en se faisant paria. Je devais avoir bien des notions oubliées dans mon crâne dont celle du plaisir d'exploiter pleinement les hybrides comme ce laboratoire s'en chargeait. Enfin, je n'étais de toute façon pas là pour me faire juge de l'établissement ou de ses dirigeants. J'écoutais silencieusement les paroles de la jeune femme en apprenant qu'il semblait rare que les braconniers dans mon genre foule du pied le sol du laboratoire ou du moins de cette façon. Il était vrai que la plupart du temps, le payement se faisait extérieurement au laboratoire, mais pour une raison étrange, Monsieur Shinkai avait souhaité que je vienne en personne et rencontre sa fille. Peut-être cherchait-il à mettre en relation un homme reconnu du métier et sa propre progéniture. Cela resterait sans doute un mystère et sans la quitter du regard, je lui emboîtais le pas non sans repenser à ses paroles. Je ne faisais que hocher la tête d'un geste sec avant de prendre comme souvent une posture solennelle et militaire. Plus droit qu'un I, les bras dans le dos, les pieds proches et l'air neutre. Dur d'imaginer que j'avais quitté les forces de l'armée de terre depuis déjà quelques années. Je prenais lentement ma respiration en ôtant mon béret quelque peu trempé par la pluie en fronçant les sourcils. Il allait être déformé par le poids de l'eau dans le tissu, mais ce n'était sans doute pas le moment de penser à ce genre de banalité.

« Je dois avouer que cet endroit à le don de me rendre curieux plus que je ne pourrais l'imaginer, alors je dirais que oui mademoiselle Shinkai. Je présume que ce que vous nommez fourniture, j'appelle ça, un hybride ? Sans doute, je ne piste pas vraiment les hybrides que j'amène ici, car la plupart du temps, je n'en entends plus parler, mais puisque vous le proposez, montrez-moi donc ce que vous faites. Je tacherais de garder ce que je verrais pour moi. Il y a des choses que les oreilles et les curieux autres que moi, n'ont pas besoin de voir ou savoir. Je vous le promets, je serais muet. »

Je levais la main avant de la suivre dans les installations en me posant de nombreuses questions. Je ne me savais pas vraiment par où commencer et je me doutais que plus la visite se prolongerait avec ou sans la présence de Monsieur Shinkai, et plus ces questions se feraient nombreuses ou au contraire trouveraient des réponses. Je me laissais entraîner comme rarement, préférant sans doute prendre le risque de me perdre aux côtés de la jeune femme. Je trouvais quelque chose chez elle d'étonnant, mais difficile à décrire ou à mettre un nom dessus. Je pense que le fait d'avoir croisé si peu de femmes que ce soit dans les rangs ou ma vie devait influencer ma vision sans doute erroné de l'élégance féminine. Surtout qu'à mieux y regarder, avec ses talons, elle semblait effleurer ma hauteur, ce qui aurait pu me surprendre encore plus dans d'autres circonstances. Au moins, si je devais encore lui parler, ce qui allait vite arriver, nous serions au même niveau le regard l'un dans l'autre pour se répondre. Nous approchions de ce qui me semblait l'un des laboratoires au sien de l'immense bâtisse et c'est là que l'une de mes interrogations m'échappait.

« Je sais que la question est sans doute bien idiote, mais je vais devoir enfiler une blouse bientôt et des sur-chaussures ? Non pas que cela me dérange, mais il serait sans doute judicieux que je puisse au moins retirer ma veste militaire dans un éventuel vestiaire. Des armes dans un laboratoire, ce n'est peut-être pas la chose la plus réfléchie que je puisse faire. Enfin seulement si vous comptez me montrer de près ces dites fournitures comme vous les appelez. Oh, d'ailleurs, puisque je me surprends à tant parler, comment dois-je vous appelez ? Mademoiselle Shinkai, sous directrice ou par votre prénom ? »

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Mer 10 Jan - 16:16
Lyan n’était pas une personne que l’on oubliait facilement, elle savait comment se mettre en valeur et faire en sorte que les autres se souviennent d’elle même si ce n’était qu’un croisement dans la rue. D’abord son style vestimentaire qui n’avait rien de classique même si cette mode se faisait de plus en plus présente peu la portait tous les jour et puis aussi sa façon d’être, elle avait un certain charisme presque hypnotique, elle en était consciente et en jouait parfois. Le fait d’être au laboratoire ne la changeait pas, elle ne portait que très rarement la tenue conventionnelle pour ce genre d’endroit sauf lorsqu’elle devait se rendre dans un service où c’était obligatoire. Elle haussa donc les épaules lorsqu’Helmet lui demanda s’il ne devait pas mettre une blouse et se contenta de l’amener vers les vestiaires :

« Dans cette zone il n’y a pas de risque de contamination mais oui c’est préférable de retirer vos armes et vos vêtements trempés. »

Elle le laissa mettre ses vêtements dans un casier et prendre une blouse à sa taille pendant qu’elle allait ouvrir le coffre fort pour qu’il y dépose ses armes, il serait très problématique que quelqu’un les lui prenne et s’amuse avec dans le laboratoire :

« Mettez vos armes dedans, je suis la seule à connaître le code, vous n’avez donc pas à craindre qu’on vous les subtilise le temps de la visite. Pour ce qui est de comment m’appeler, vous pouvez simplement me nommer Lyan, c’est comme ça que je m’appelle après tout. »

Lyan n’était pas très attachée aux titres et aux fonctions et ne les utilisaient jamais, elle ne vouvoyait le braconnier que parce qu’il était son invité et qu’elle ne le connaissait pas pour autre chose que ce qu’il était pour le laboratoire et que le tutoiement n’était guère de rigueur dans les relations d’affaire. On pouvait la prendre pour quelqu’un d’irrespectueuse mais elle n’avait pas de mal à assumer cela, pour elle le respect n’était pas quelque chose que l’ont devait à autrui par nature, cela s’acquiert et ça se perd également.

Une fois qu’il fut prêt, Lyan l’invita a entrée dans l’aile dédiée à la recherche médicale et génétique, les lieu étaient semblable à un hôpital, tout en blanc, une sorte d’openspace où ils y avaient des box dédiés aux expérience, chacun d’entre eux ayant son propre sas :

« Les expériences qui ont lieu ici, ne sont pas aussi cruelles que l’on veut bien le faire croire, pour la plupart du moins. Comme vous devez le savoir, certaines espèces animales sont génétiquement immunisées à des maladies, des drogues ou des poisons. Pour les hybrides, c’est le cas aussi, ils ont les mêmes caractéristiques que l’animal dont ils sont l’hybride, notre but est donc d’évaluer à quel point. Puis ensuite, appliquer le résultat de nos recherches sur l’homme. »

Entrer dans les détails ne servirait pas à grand-chose et ça résumait parfaitement ce que la plupart des chercheurs faisaient ici. Elle en profita pour passer devant quelque box dont celui qu’elle avait quitté pour accueillir Helmet :

« Par exemple, cette expérience que je supervisais avant de venir vous rencontrer. Cet hybride blaireau est naturellement résistant au venin de serpent, nous lui en injectons donc jusqu’à ce qu’il n’y résiste plus. »

Ledit hybride n’était d’ailleurs plus dans un très bon état, la dose qu’il avait reçu devait déjà être la dose létale. Sans émotions, comme s’il n’avait rien de plus normal, elle continua la visite.
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Sam 13 Jan - 17:15
Le dangereux cocktail de la guerre et de la science (Lyan Shinkai)
L'ignorance n'est qu'un prétexte pour apprendre des vaniteux. C'est bien sûr dans leur mot, que la faiblesse se dévoile ou le respect se comprend. •••Alors que j'avais suivi la jeune Lyan vers un vestiaire, tout en l'écoutant, j'avais retiré ma veste trempée et accroché mon béret. Ça ne me plaisait pas vraiment de le laisser ici, mais il avait bien besoin de sécher. J'enfilais alors rapidement la blouse qu'elle m'avait tendue sans la faire attendre. Je retirais un peu à regret mes armes pour les glisser dans le coffre avant de la voir le refermer. Je ne risquais pas vraiment des agressions dans ce type de laboratoire, mais la prudence restait de mise. À entendre ses paroles, je ne risquais pas non plus de voir quelqu'un d'autres jouer avec mes armes pu faire des ravages. C'était un peu plus rassurant, de l'entendre de la part de celle qui possédait la seule clé susceptible de donner accès à mes armes. J'espérais aussi qu'elle ne se poserait pas trop de questions sur le fait qu'un homme, même braconnier possède sur lui deux couteaux, une arme et une grenade à poivre, alors qu'il était venu à un rendez-vous. Une fois ces dernières posées dans le coffre et le coffre fermé, je suivais Lyan dans l'aile dédiée aux recherches médicales. Je pouvais en déduire rien que par le blanc des murs, les installations médicales et les tenues des scientifiques autour de nous. Je devais reconnaître que leurs locaux en plus d'être spacieux, ne manquait pas de matériels. Je comprenais bien mieux les raisons qui poussaient les puissants de Nekai à donner tant à la recherche sur les hybrides. Même si je travaillais indirectement avec ce genre de réseau, un malaise en moi se créait à la vue de tous ses hybrides. Ils étaient contraints et il fut difficile pour moi de ne pas imaginer ma Cassandra à leur place. Je gardais mes émotions au fond de moi en affichant un visage neutre. Mes réactions n'avaient pas lieu d'être ici. Je me devais de rester professionnel et de relâcher tout cela en dehors du laboratoire, loin du regard des scientifiques ou de la jeune femme elle-même.

J'écoutais Lyan en reconnaissant qu'elle semblait s'y connaître sur le sujet bien plus que j'aurais pu le deviner. Moi qui avais sans doute mal jugé la jeune femme en pensant qu'elle n'avait hérité que de l'agent de son nom et non du savoir. Force est de constater qu'elle possédait suffisamment de renseignement pour en apprendre plus à l'homme sans doute loin d'être aussi cultivé qu'il semblait l'être, que j‘étais. Je hochais la tête sans la couper en restant silencieux. Nous passions devant plus box dont l'un contenant un hybride qui ne semblait plus respirer. Il était évident que ce dernier était mort, mais à voir la réaction de Lyan ou plutôt l'absence de réaction en continuant d'avancer sans même poser ses yeux sur le corps, c'était chose courante. Je soupirais en marchant dans les pas de la jeune femme tout en retirant mes yeux de ce corps inerte. J'en venais à me demander si tous les hybrides que je fournissais avaient cette même fin. Ce n'était pas une bonne chose de douter surtout pas dans un tel endroit aussi, j'accélérais le pas pour revenir à son niveau rapidement. Bien, des questions se bousculaient dans mon crâne et bien des craintes également. Je pensais encore une fois à ma fille, mais aussi à celle qui jouait malgré elle le rôle de mère pour elle. Heaven. Elle avait déjà subi bien des choses et je ne serais pas pardonné si elle se faisait kidnapper. Alors, j'allais devoir veiller sur elle sans l'étouffer dans la crainte de son départ. Je n'avais pas plus de droits sur elle que sur ma propre fille. Je ne pouvais pas l'enfermer chez moi, et même si j'en avais la possibilité, cela ne m'aurait pas ressemblé. Aussi dirigiste que pouvait être parfois mes ordres envers les jeunes recrues et subordonnés, je n'aimais pas décider pour les autres. Je tournais le visage vers elle avant de prendre mon souffle pour parler.

« Vous semblez si détaché de tout cela sans que je comprenne comme vous faites. Comment considérez-vous les hybrides que vous utilisez en laboratoire autant que ce que j'amène ? Je m'interroge, car il semble que tout le monde n'ait pas la même notion des choses et comme nous faisons deux métiers complémentaires tout en étant bien différent, je m'interroge, Lyan. D'ailleurs, appelez-moi Helmet, cela sera plus simple que Monsieur Fawkes, qui sonne trop solennel à mon goût. Vos travaux ont-ils d'ailleurs abouti à des résultats utiles ou n'ont-ils fait que des hybrides morts ? Oui, j'ose la question, mais il semble que bien trop de gens de mon genre n'osent plus interroger la science avec curiosité. Alors, je me permets, car de toute façon cela n'est pas de l'irrespect juste un besoin d'éclaircissement. »

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Lun 5 Fév - 15:25
Il était assez difficile de juger Lyan au premier abord, elle ressemblait à une jeune femme des plus classique voir même un peu innocente à en juger ses traits fins et délicats qui lui donnait cette façade plus que mensongère. Le bien et le mal n’était pas des notions qui l’intéressait, ces deux concepts étant très abstraits et pouvant s’interchanger en fonction des individus, la scientifique n’avait donc pas cette vision des choses qui consistais à séparer les choses bonnes et les choses mauvaises. Les seules choses dont se souciait Lyan étaient ce qui lui procurait du plaisir et ce qui faisait avancer les travaux de son père et la science en général, ce qui n’appartenait à aucune de ses catégories ne lui faisait ni chaud ni froid et elle s’en fichait totalement.

Elle continuait donc la visite du la laboratoire en faisant passer Helmet devant la plupart des box de travail mais elle ne s’arrêtait pas pour en expliquer les tenants et les aboutissants, son invité n’étant pas forcément intéressés par ça mais lorsqu’il lui posa des questions sur sa vision des hybrides et s’ils étaient tous traités ainsi ainsi que sur l’utilité des recherche du laboratoire, elle s’arrête pour répondre :

« Il y a plusieurs vision des hybrides mais je pense que vous avez déjà compris la mienne. Si certains comme ma mère considèrent les hybrides comme s’ils étaient des humains comme nous. Pour ma part, je fais parti des gens qui les considère comme ce qu’ils sont, des animaux et rie de plus, avant les tests scientifiques étaient fais sur les animaux alors aujourd’hui nous les faisons sur les hybrides. Les résultats sont encore bien plus précis. »

Elle reprit tranquillement la visite jusqu’à se diriger une porte blindée qu’elle ne pu ouvrir qu’avec plusieurs contrôles, code, scanner rétinien, scanner digital et badge, plus sécurisée que cela ne devait être difficile à trouver. Elle laissa Helmet entrer avant elle dans cette nouvelle zone qui ressemblait beaucoup à la première à la seule différence qu’il n’y avait plus d’hybrides, seulement des chercheurs et tout leur attirail de recherche :

« Voici ce qui ressemble à un laboratoire plus conventionnel, c’est ici que sont réalisés les recherches et parfois les trouvailles concernant des sujets spécifiques. La plupart du temps cela s’agit de remède contre des maladies auxquelles les hybrides sont insensible mais pas encore les humains que nous arrivons à synthétiser. Imaginez votre fille atteinte d’une maladie grave pour laquelle certaines espèces d’hybride sont immunisées et que le seul remède pour la soigner ait été trouvé par notre laboratoire. Ce remède est peut-être déjà sur le marché mais peut-être est-il en train d’être créer par les gens que vous voyez ici, refuseriez vous de la sauver sous prétexte qu’il ait fallu faire certaines expériences sur les hybrides pour que ce soit possible ? »

Lyan ne savait pas qu’il avait effectivement une fille, elle n’avait dit cela que pour donner un exemple de ce que produisait le laboratoire comme résultats. La visite continuait donc jusqu’à ce qu’une nouvelle porte fasse son apparition pour mener dans la partie administrative du laboratoire, là où se trouvaient les bureaux, bien moins intéressant comme lieux à visiter.
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Jeu 15 Fév - 19:26
Le dangereux cocktail de la guerre et de la science (Lyan Shinkai)
L'ignorance n'est qu'un prétexte pour apprendre des vaniteux. C'est bien sûr dans leur mot, que la faiblesse se dévoile ou le respect se comprend. •••Plus j'écoutais Lyan attentivement tout en la suivant au travers du laboratoire, moins j'avais de raisons de la penser idiote ou démesuré. Je me retenais de lui répondre que oui, j'aurais refusé et tout fait pour trouver un remède qui n'aurait pas impliqué de tuer des semblables de ma fille, mais je préférais garder cette pensée pour moi. Sans avoir la moindre animosité pour cette jeune femme, je ne voulais pas non plus lui offrir le loisir de deviner que je possédais une fille hybride. À mon bon souvenir, la famille dont faisait partie Lyan était aussi riche qu'influente, alors ne pas avoir ma fille kidnappée par ses collègues, c'était mon souhait. Je hochais la tête en me massant le menton dans un grand silence comme pour lui laisser penser que je réfléchissais à sa question, alors qu'il n'en était rien. La réponse avait été claire avant même qu'elle me pose la question, mais malgré tout, j'allais devoir être mesuré et diplomate dans mes mots. Elle ne manquait pas de répartie ni de moyen de me mettre dehors, ce qui aurait été dommage sans en apprendre plus sur la science que j'avais toujours préféré ignorer. Je laissais pourtant une certaine émotion en levant un sourcil quand elle avait cité ma fille afin de lui faire comprendre qu'elle avait vu effectivement juste sans que je sache par quel moyen elle avait pu être au courant de tout cela. Je ne parlais que peu, voir jamais de ma fille afin d'avoir la paix avec cette dernière vis-à-vis de mes collègues. La curiosité amenait les idiots à fouiller où ils n'avaient pas à mettre leur nez. Alors, si je pouvais éviter cette poussée de curiosité chez tous ceux que je côtoyais au travail de près ou de loin, je n'allais pas me gêner pour le faire. La vie de ma fille importait à mes yeux bien plus que celle de chacun des braconniers présents dans mon « service » et j'étais prêt à mettre leur vie en jeu contre celle de Cassandra.

« S'il en va de la vie de ma fille, il est évident que j'aurais peut-être une autre façon de voir les choses, même si je continue à ne pas savoir quoi penser de leur traitement. Je les capture et les chasses sans relâche, mais il m'arrive peu d'en abattre sauf quand mon contrat le stipule. La violence appelle la violence et plus nous les contraindront moins ils vont coopérer. Enfin, c'est mon point de vue Lyan, mais je sais qu'ils sont inférieurs ou non à nous, ils en restent dotés d'une conscience et d'un cerveau. L'évolution a toujours apporté son lot de surprise, alors je ne serais pas surpris si un jour, on retrouve un braconnier ou un scientifique blessé voir mort sous les coups d'un hybride. L'homme avec un grand H a toujours joué avec le feu et il a fini par se brûler. Alors, je souhaite bien du courage à vos collègues et vous, au contraire de moi, il vous sera plus difficile de vous défendre. »

Nous arrivions au fil de nos déplacements vers les bureaux ou du moins ce qui en avait l'air. À force de voir ses hommes et femmes en blouses blanches, j'en avais presque oublié que j'étais dans un laboratoire et donc qu'il n'y avait pas que des paillasse et des expériences, mais aussi un central névralgique d'où circulaient les informations et tout l'administratif. Le genre de condition que je n'avais pas à subir dans mon propre métier, fort heureusement. J'étais un homme de terrain, les souvenirs militaires ne cessaient de me revenir, je n'avais donc pas ma place derrière un bureau à user d'un ordinateur. D'ailleurs, je n'étais pas un homme adroit avec ces derniers, préférant laisser ma petite Cassandra être l'experte dans le domaine à la maison. Je levais un sourcil à nouveau avant d'indiquer la direction du laboratoire que nous avions quitté il y a peu, une question s'accrochant à mes lèvres comme un requin agité dans les mers des tropiques.

« Je me demandais Lyan d'ailleurs. Ces mesures de sécurité sont-elles si utiles que cela ? Non pas que je mette en doute vos méthodes, mais sauf si vous mettez en route une méthode d'éradications de la population hybride, s'il s'agit de remède, je doute qu'on vienne vous les voler. Ils sont brevetés non ? Ou au contraire, c'est encore expérimental et cela explique les dites mesure ? Je m'informe, la science est un grand mystère, alors je cherche à comprendre tout, y compris vos conditions. »

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Jeu 22 Fév - 15:23
Lyan scrutait toujours la moindre réaction corporelle de ses interlocuteurs, elles en disaient tout autant que leur bouche et dans le cas d’Helmet elle fut assez surprise de celle qu’il eut lorsque Lyan avait parlé de sa fille. Bien qu’elle n’avait pris ça que comme exemple sans savoir qu’il avait ou non des enfants, cette réaction faciale lui donna l’information qu’il avait vraiment une fille, Lyan nota ce fait mais elle n’en avait que faire, elle ne fichait pas ses collaborateurs. Cependant, elle l’écoutait avec attention pour connaître sa façon de penser, il était intéressant mais malheureusement il n’avait pas un point de vue très pratique et même un peu contradictoire. Elle trouvait cela assez marrant d’avoir ce genre de discours pour un braconnier, il participait activement aux combats humains contre hybrides qu’il le veuille ou non. Mais ce qui la fit le plus sourire ce fut sa remarque sur les expériences qui pourrait mal se passer ainsi que la supposé impossibilité de se défendre des scientifiques, elle haussa les épaules et continua la traversé des bureaux :

« Il y a déjà eu des morts dans ce conflits et ce depuis longtemps déjà. Mais soyez bien conscient qu’un gaz mortel s’infiltrant dans les conduits d’aération d’un repère de rebelle fera bien plus de victime et bien plus silencieusement qu’un commando armé d’hunter ou de braconnier.. Et une seringue contenant de quoi faire une injection létale fulgurante dissimulé dans une blouse est un moyen de défense tout aussi redoutable qu’un corps musculeux et une force titanesque. Il me semble que lors des conflits armées ce ne sont pas les armes des militaires qui sont interdits à l’utilisation mais bien les armes bio-chimiques créer en laboratoire par des hommes en blouse blanche comme nous. »

Lyan était peut être plus petite et bien moins imposante que son invité, elle n’en restait pas moins sans défense et la violence ne la dérangeait pas. Ses paroles avaient été prononcées sur un ton assez plat et neutre comme si rien de ce qu’elle disait n’était ignoble et cruel. La demoiselle au visage d’ange se révélait être aussi froide qu’une de ses expériences. Comme si de rien n’était, elle frappa à la porte d’un des bureaux et ouvrit la porte pour passer la tête et regarder s’il y avait quelqu’un, ce qui n’était pas le cas, elle soupira puis haussa de nouveaux les épaules pour refermer la porte et continuer la ballade :

« Mon père n’est visiblement pas là dommage. Pour en revenir aux mesures de sécurité, je pense que c’est tout à fait normal de protéger nos travaux. De plus nous sommes un labo qui travaillons sur des remèdes mais il n’y a pas de remède sans maladie et il serait assez mauvais qu’une de nos souches même la moins virulente se retrouve dehors. Aussi, dans un labo nous utilisons des produits qui sont peut être inoffensifs pris séparément mais qui associé à d’autre peuvent donner des choses bien moins inoffensives. Et bien évidemment, tout ce qui est expérimental ou protocole encore secret, nous ne sommes pas les seuls sur le marché de la recherche. »

Pendant qu’elle parlait, Lyan avait passé la porte de sortie des bureaux et se retrouvait donc de nouveau dans le hall d’accueil mais à l’opposé de là où ils s’étaient rencontrés, évidemment elle n’avait pas tout montrer du laboratoire de recherche sur les hybrides mais certaines choses ne devait pas sortir tant que tout n’était pas fonctionnel :

« J’espère que le tour des lieux vous aura plu. Évidemment, nous n’avons pas tout vu et je n’ai pas forcément tout expliqué mais je doute que vous soyez très intéressé par ce qui relève de la technique pure. »
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Sam 24 Fév - 18:36
Le dangereux cocktail de la guerre et de la science (Lyan Shinkai)
L'ignorance n'est qu'un prétexte pour apprendre des vaniteux. C'est bien sûr dans leur mot, que la faiblesse se dévoile ou le respect se comprend. •••J'avais gardé toute mon attention vers Lyan sans vraiment me poser la question de si elle allait ou non répondre à mes parents sans doute quelque cinglantes, volontaire. Sa réponse ne tardait guère et avait le mérite de contrebalancer les mots que je lui avais adressés plus tôt. Nous n'avions effectivement pas la même vision des choses, mais l'un comme l'autre, nous avions à notre façon, raison. La médecine et surtout la science avait apporté des armes bien plus létales que le moins pistolet et autre fusil. Les armes bactériologiques et chimiques dont parlait Lyan étaient sans doute les plus gros fléaux de ce monde et heureusement oubliées à Nekai. Je ne pouvais tout de même pas m'empêcher de me dire qu'elle ne disait pas tout, sans doute volontairement. Après tout, à ses yeux, je ne devais être que l'un de ses militaires qui tuaient et chassaient des hybrides pour eux, donc un intérêt modéré. Je n'allais pas relever la chose même si je fus surpris de constater que le père de Lyan, qui avait voulu justement me voir, n'était à vrai dire pas présent. Je me retenais de dire à sa propre fille combien je trouvais le comportement de son géniteur totalement irrespectueuse, mais je n'étais qu'un pion pour lui, sans nul doute. Alors, je me ravissais en gardant pour moi mes commentaires et mes états d'âme tout en la suivant. Nous passions devant les vestiaires profitant de cela pour récupérer mon arme, mais aussi pour remettre mon béret ainsi que ma veste. Il ne restait plus qu'à déposer dans un bac la blouse qui m'avait été prêtée, afin de ne pas trop contaminer les laboratoires que nous avions visités. La sortie était assez proche et sans vraiment insister, j'écoutais les dernières paroles, restant muet et attentif comme à mon habitude, les bras, derrière le dos, la posture droite et martiale.

« J'ignore s'il a été plaisant, mais il a été informatif tout du moins. Je suis simplement déçu de ne pas avoir croisé Monsieur Shinkai, votre père. C'est tout de même lui qui m'avait demandé de venir en personne, mais passons. Je reviendrais le mois prochain tout au plus pour amener le nouveau groupe d'hybride demandé pour vos recherches, mais aussi pour récupérer ceux qui auront péri. Monsieur Shinkai, m'a demandé de m'en charger personnellement, allez savoir la raison de son choix, c'est-à-dire moi. Sur ce, mademoiselle Shinkai, enfin Lyan, je vais vous laisser. »

Je n'avais pas poussé plus loin les politesses en faisant un baisemain à cette jeune femme avant d'incliner la tête pour faire volte-face et avancer vers la sortie du laboratoire. Je redressais mon béret tout en faisant un signe de tête en guise de salut à la secrétaire de l'accueil, laissant Lyan à ses occupations. Il allait être temps de rentrer. J'effectuais donc le chemin inverse, non sans profiter de l'heure encore récente de la journée, et du simple début de la chute de la nuit, pour entrer dans une petite épicerie tardive afin de ramener une bouteille de vin. Je n'étais pas un grand amateur de ces breuvages, mais je crois que j'en avais besoin, et ce serait l'occasion de le partager avec Heaven autour d'un repas agréable et de bonne humeur. Je finissais de nouveau dans les souterrains sans vraiment prendre mon temps afin de rentrer au chaud, auprès de celles qui devaient attendre mon retour avec plus ou moins d'impatience. Si ce fut bien sûr Cassandra qui m'accueillait en me saluant presque dessus, c'était bien une Heaven sans doute un peu en manque de présence qui me réclamait de l'attention d'un regard. Je prenais ma fille dans mes bras tendrement avant de lui demander de déposer cette bouteille au frigo, en guise d'excuse pour offrir un instant de douceur à celle que j'avais sauvé. Je prenais alors Heaven contre moi, en la serrant alors que je déposais un baiser sur son front, en laissant mon regard se perdre dans ses yeux. Il y avait toujours une étrange sensation qui s'animait quand nous nous regardions. Pas de l'amour ou une quelconque peur, sans doute juste de la reconnaissance et de la joie d'avoir l'autre près de nous. Je caressais sa joue et son dos un moment avant de décider de la guider vers le canapé. Il ne fallait pas longtemps à Cassandra pour nous rejoindre en sautant sur le canapé non sans glousser avec un petit sourire, maintenant entre nous.

« Je dois avouer que même si cette journée a été étrange en découverte, je ne suis pas déçu d'être rentré. Il n'y a vraiment rien qui ne vaut votre présence. Bon pour la peine, ce soir, je vais nous faire un petit plat comme vous les aimez. Ravioli maison par le chef Helmet. »

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