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L'habit ne fait pas le moine

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Dim 21 Jan - 18:56


   


   


   
   
L'habit ne fait pas le moine


   
Feat. Helmet


 
   
J'étais installée confortablement dans ma méridienne, une tasse de tisane aux fruits rouges juste à coté. Je lisais un livre, mon troisième de cette semaine, déjà ? Incertaine, je tournai la tête vers ma bibliothèque. Je triais toujours les livres que je n'avais pas lu par taille, puis ce que j'avais déjà lu à coté. Oui, c'était bien mon troisième. J'étais allongée, en nuisette encore, je ne m'étais pas encore habillée. Dans un moment d’inattention, je lâchai le roman qui tomba droit sur mon visage. Dans un lourd soupire, je me redressai, comme j'étais à présent sortie de ma lecture, j'aurais du mal à me replonger dedans. Je terminai ma tasse de tisane, dans un soupire d'aise cette fois-ci. J'étais en congé, aujourd'hui, et je n'avais pas spécialement envie de passer ma journée à flâner à la maison. Je ne voulais pas non plus déranger Meyer, il méritait lui aussi de se reposer aujourd'hui. Je me dirigeai vers la cuisine pour nettoyer ma tasse, la sécher. Je décidai ensuite de la nettoyer à nouveau, par précaution, la sécher et la ranger. Je me souvins ensuite de ma dernière visite chez mon psychiatre. Il m'avait conseillé de sortir plus souvent en dehors du travail, d'essayer de faire des connaissances, de me familiariser avec le milieu plus "modeste" de Nekai.   

Bon... J'allais devoir faire un effort, dans ce cas. J'allai me préparer dans la salle de bain de ma chambre, un peu de maquillage, du parfum, une tenue propre et mon bandeau. Je m'apprêtai à quitter la salle de bain, mais remarquai alors des traces d'eau séchées sur le mur. Je devais nettoyer ça avant de quitter la villa. Je récupérai de quoi nettoyer pour astiquer le mur. Mais ça n'allait pas, aujourd'hui n'étais pas censé être le jour de nettoyage de la salle de bain. Je ne respectais pas le planning que j'avais mis en place, et je ne pouvais pas me contenter de nettoyer seulement un mur, autant tout faire. J'allais devoir intervertir deux pièces sur mon planning pour m'y retrouver. Mais je n'avais, hélas, plus le temps. je terminai rapidement mon ménage avant d'aller prévenir Meyer que je sortais. J'entrai dans le garage pour m'installer dans ma voiture et pris la route sans vraiment savoir où aller.

Finalement, après de longues minutes d'hésitation sur sur la route, je décidai de me rendre dans une boutique de vêtements. Par réflexe, j'avais emmené mon arme de service avec moi, toujours accrochée à ma cuisse au niveau du fendu de ma robe, ainsi que mon katana. A vrai dire, je n'arrivais plus à m'en séparer, j'avais toujours cette impression que j'allais en avoir besoin, pour me défendre... Dans mes pensées, je ne remarquai pas tout de suite que j'étais déjà arrivée dans la zone commerciale de Nekai, l'avenue des marchands. Je me dirigeai vers un parking couvert pour y garer ma mustang, dans un endroit isolée, tout en haut du bâtiment. J'entrai ensuite dans l'ascenseur et passa un rapide coup de lingette sur chaque bouton avant d'appuyer pour descendre au rez-de-chaussée. Une fois hors du parking, je pris la direction de la boutique de vêtements que j'avais repéré en arrivant. C'était une grande boutique mixte, très connues dans l'avenue. J'y entrai.  

D'ordinaire, je commandais tout sur internet, je n'aimais pas vraiment me mêler à la foule, la plupart des gens étaient tout simplement sales et ne ce souciaient pas vraiment des mesures d'hygiènes basiques. Une vendeuse me souhaita aussitôt la bienvenue dans la boutique. Machinalement, je répondis par un signe discret de la main avant de m'aventurer à l'intérieur. J'étais complètement perdue, ne sachant pas vraiment vers où je devais me diriger. Je parcourus les étagères des yeux, avant de m'en approcher. C'était un véritable désastre... Les T-shirts étaient mal pliés et même pas classés par taille. Je ne pus m'empêcher de tous les récupérer avant de commencer à les plier soigneusement un à un et de les classer par taille, du plus large au plus petit.  


"Hum.. Bonjour Madame. Puis-je vous renseigner ?" demanda une vendeuse en s'approchant de moi

"Bonjour..." Répondis-je nerveusement "Non, merci. Je ne fais que reprendre le rangement de cette étagère. Les vêtements sont mal pliés et sont classés dans le désordre, alors..."

La vendeuse me dévisagea un instant, ne sachant pas trop quoi répondre visiblement. C'était très gênant, comme situation, alors je préférai simplement continuer ce que je faisais. Finalement, la vendeuse me laissa tranquille, après m'avoir observée un moment. Il me fallut plusieurs longues minutes pour remettre de l'ordre sur ce présentoir. Après avoir terminé, je regardai autour de moi, toujours aussi perdue qu'avant. Je ne savais pas quoi faire, ni où aller. C'était vraiment très embarrassant, je regrettai amèrement de ne pas avoir invité Meyer. Mais bon, d'un autre coté, avec son caractère de râleur, cette sortie aurait été insupportable. Dans le fond, j’espérais vraiment que quelqu'un allait me venir en aide, dommage que la vendeuse soit partie. Et puis, parmi la foule, je crus apercevoir la silhouette familière d'un homme, quelqu'un que j'avais déjà rencontré ?
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Lun 22 Jan - 20:06
L'habit ne fit pas le moine (Sofia Ashley)
L'apparence n'est qu'un carcan dont bien des êtes se fie comme si cela n'était qu'une la parole absolue. •••Cela faisait plusieurs jours que je profitais de mes jours de congé pour passer du temps aussi bien avec Cassandra qu'Heaven. J'avais rendu visite à la famille Taylor et plus précisément Shanaëlle. Entre ces rencontres et mon prochain rendez-vous avec Lyan, je ne savais plus vraiment ce qui avait déclenché de tels changements. Après tout, comme disait Cassandra, je sortais bien plus, j'avais l'air plus joyeux. C'était la preuve que je me sentais peut-être mieux dans cette vie depuis ces quelques rencontres, mais aussi que ma famille était plus précoce que je ne le pensais. En contrepartie, j'étais plus exigeant, plus dur dans mon travail ne refusant plus les contrats que bien des collègues qualifiait de dégradants, ceux qui obligeaient à tuer des coupables humains. Pourtant, sans trouver mon acte louable, je n'avais pas la même sensation en passant la gorge de l'un d'eux avec ma lame que pour un hybride. Peut-être était-ce le fait que ceux qui mourrait sous ma lame l'avaient mérité. Sans doute bien plus que tous ses hybrides esclavagés et condamnés, à une vie qu'ils n'auraient jamais choisie ? Peut-être, en tout cas, je mettais de côté ses questions en terminant de me raser avant de me passer de l'eau sur le visage. J'avais les traits du visage tiré par la fatigue ambiante de ces derniers jours pleins de rebondissement, trop pour moi sans doute. Je laissais un soupir m'échapper avant d'aller mettre autre chose qu'un simple caleçon. J'entendais Cassandra qui rigolait dans le salon, sans doute accompagné d'Heaven. Une fois, un pantalon treillis enfilé et une chemise aux couleurs de mon ancien corps d'armée, j'avançais vers le salon pour les retrouver toutes les deux.

Comme je l'avais supposé, elles étaient bien toutes les deux l'un près de l'autre. J'embrassais le front de Cassandra avant de m'asseoir brièvement près d'une Heaven belle, mais épuisée. Je me doutais que toute cette vie avant de trouver la chaleur de mon foyer avait dû grandement l'épuiser. Tendrement, je lui caressais les cheveux en embrassant son front à elle aussi.

« Je ne dis pas souvent ce genre de choses, mais tu es belle même fatigué Heaven. »

Elle restait assez silencieuse, mais posait sa tête contre mon épaule en me fixant. Un fin sourire perçait alors son visage avant de venir m'embrasser la joue sans doute en guise de réponse. Entre elle et moi, il n'y avait sans doute pas la passion ni l'amour qu'un couple devait former, mais je savais qu'elle comptait pour l'homme que j'étais autant que j'avais de l'importance à ses yeux. Je restais quelques minutes les yeux vers ma fille souriante de nous voir ainsi en prenant la main d'Heaven pour la réconforter avant de revenir à mon sérieux. J'allais devoir sortir, même si cette douce torpeur m'aurait bien plu, surtout plus longtemps. Difficile de l'avouer, mais il y avait chez cette femme une aura apaisante que j'aurais voulu avoir plus tôt. Je me levais doucement en relâchant la main d'Heaven.

« Je vais en ville mes deux trésors, je reviens en fin d'après-midi, je vous ai laissé un repas. »

J'approchais d'Heaven et murmurais.

« Merci d'être là. »

Ce n'était pas simplement un remerciement pour son aide avec Cassandra, mais bien d'avoir accepté d'être avec moi, dans cette maison et de partager ma vie. Je ne lui adressais sans doute pas la même passion que pour Shanaëlle, mais personne ne lèverait plus la main sur elle, je mettais fait le serment.

J'attrapais mon béret accroché sur le porte-manteau avant de souffler en les saluant une dernière fois, le visage plus marqué. Je savais qu'elles n'étaient pas dupes et que je n'aimais pas affronter la ville, mais j'en avais besoin. L'anniversaire de Cassandra approchant, je voulais faire d'une pierre deux coups et offrir également un présent à Heaven. Je ne montrais peut-être pas la part la plus solide de ma personne, mais au moins, avec elles j'étais humain. Quittant donc ma demeure, j'entrais dans ma voiture, une vieille Impala dont j'avais encore des doutes quant à la provenance. Un collègue quelque peu généreux et jugeant que me voir à pied quand on connaissait la réputation, relevait du ridicule me l'avait offert. J'en prenais soin du peu de mes connaissances en mécanique automobile. Je filais à une allure modérée dans les rues avant d'atteindre les grands axes pour me rendre en ville. Le centre-ville était toujours chargé en semaine et il avait fallu que quand je décidais de participer à cette foule, elle soit encore plus dense. Je sortais du parking le plus proche des boutiques, avant d'entrer dans l'avenue des marchands. Si je voulais leur offrir un cadeau, comme une robe ou autre, je savais qu'ici, je trouverais leur bonheur. Je pénétrais dans l'une des boutiques, profitant heureusement de mon envergure pour respirer. C'était une boutique mixte, mais je savais de ce que mes collègues avaient pu discuter en ma présence, que j'allais avoir du choix. Je traversais un peu les allées non sans dire pardon sauf quand aucune réaction ne se faisait avant de tomber bien malgré moi sur Sofia. Je n'avais pas vraiment d'interaction avec elle, mais si j'étais connu comme le meilleur braconnier, elle était la plus adroite des chasseuses. Des rumeurs sur ses tocs en matière d'hygiène et que j'avais réfuté finissait par trouver un sens en la voyant. Personne de normalement constitué ne rangeait les étagères d'une boutique dans laquelle ils se trouvaient. Sachant qu'elle allait sans doute se braquer et suite au conseil d'une autre chasseuse, je m'approchais avant de sortir un flacon pour m'enduire les mains de ce liquide alcoolisé en prenant le bras de Sofia.

« Bonjour Sofia. Je ne doute pas que le désordre des étagères vous préoccupe, mais vous devriez arrêter. La moitié du magasin nous observe et si vous ne voulez pas finir dehors, lâchez ce pull. Je me suis désinfecté les mains avant de vous toucher. Soufflez, lâchez ce pull et nous pourrons discuter tout en faisant notre choix ? »

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Mer 24 Jan - 20:07
2B or not 2B ?




   
   
L'habit ne fait pas le moine


   
Feat. Helmet


 
   
Je me désintéressai rapidement de cette silhouette, mon attention attirée à nouveau par le présentoir. Il y avait des pull de l'autre coté, tout aussi en désordre. J'entrepris donc la tâche de ranger cette partie également, de plier correctement les vêtements. Franchement, comment pouvait-on laisser ça ainsi ? Je n'arrivais vraiment pas à comprendre et, trop concentrée dans ma tâche, je ne vis pas l'homme s'approcher de moi pour m'agripper le bras. Je tournai la tête pour regarder l'individu ayant osé me toucher. Son visage me disait vraiment quelque chose, je l'avais déjà vu quelque part, mais là n'était pas le plus important, non. Il m'avait touché. Avec ses mains. Cependant, je sentis l'odeur caractéristique du gel hydroalcoolique et, en regardant ses mains, je remarquai qu'elles en étaient enduites. Curieux, il en avait mis spécialement pour moi ? Pour pouvoir me toucher ? Il devait me connaître alors, donc plutôt que me débattre pour m'extirper, je préférai simplement attendre pour l'écouter, et voir ce qu'il me voulait. De toute façon ce n'était pas comme si j'avais autre chose à faire, je n'avais aucune idée de comment m'en sortir dans cette boutique bondée, alors autant rester avec lui.

Et en effet, cet homme me connaissait, puisqu'il m'appela par mon prénom. Le désordre sur ce fichu présentoir me faisait en effet dresser les poils, c'était clairement insupportable, lui même le reconnaissait ! Enfin, pas vraiment, puisqu'il me demanda d'arrêter. De quoi je me mêle, déjà ? Et puis, c'était tout à fait normal si tout le monde nous regardait. Il suffisait de voir dans quel état était rangés les vêtements , ces gens devaient, à n'en pas douter, être soulagé de me voir y remettre de l'ordre, et pourquoi finirais-je dehors ? Je rendais entièrement service aux vendeuses visiblement incapable de venir le faire d'elles mêmes. Bon, il insistait vraiment pour que je lâche ce pull. Très bien, dans ce cas ! Très bien ! Fâchée, je pliai furieusement et parfaitement le pull avant de le poser bien droit sur l'étagère. Et toc ! J'étais à présent disposée à l'écouter, même si, du bout des doigts, je pinçai sa manche pour retirer sa main de mon bras. Il avait peut être désinfecté ses mains avant de me toucher, mais je ne savais pas d'où venait son gel, c'était simplement une précaution.  

Le plus embêtant dans cette histoire, c'était que lui me connaissait, et voulait même faire du shopping avec moi. Parfait, de la compagnie, c'était géniale, oui. Non pas ce cela me dérangeait d'être accompagné d'un bel homme, non, mais... sérieusement, c'était qui ? Je fouillai au plus profond de ma mémoire pour tâcher de me souvenir de lui. C'était très frustrant, mon travail m'obligeait à me souvenir de tout, surtout des noms. Je regardai.... Bidule dans les yeux, me disant qu'en analysant son visage, je pourrai y placer un nom. Je savais qu'il chassait lui aussi, ce bouc, ses cheveux -horriblement mal coiffés au passage- et ses yeux... Helfred... Non. Hal... Hamlet ! Voilà, c'était ça ! J'avais une technique imparable pour me souvenir des prénoms : Je les associais à quelque chose que je connaissais. Ici, en l’occurrence, c'était la très célèbre pièce de Shakespeare. On connaissait tous l'homologue d'Hamlet de la scène trois, acte un :

"Etre, ou ne pas être : telle est la question. Y a-t-il pour l’âme plus de noblesse à endurer les coups et les revers d’une injurieuse fortune, ou à s'armer contre elle pour mettre frein à une marée de douleurs ? Mourir... dormir, c’est tout ;... Calmer enfin, dit-on, dans le sommeil les affreux battements du cœur ; quelle conclusion des maux héréditaires serait plus dévotement souhaitée ? Mourir... dormir, dormir ! Rêver peut-être ! C’est là le hic. Car, échappés des liens charnels, si, dans ce sommeil du trépas, il nous vient des songes… halte là ! Cette considération prolonge la calamité de la vie. Car, sinon, qui supporterait du sort les soufflets et les avanies, les torts de l'oppresseur, les outrages de l’orgueilleux, les affres de l'amour dédaigné, les remises de la justice, l'insolence des gens officiels, et les rebuffades que les méritants rencontrent auprès des indignes, alors qu’un simple petit coup de pointe viendrait à bout de tout cela ?"

J'eus un léger sourire satisfait en me remémorant ce passage, j'adorais vraiment cette pièce. Et.. Oh ! J'étais totalement perdue dans mes pensées, Hamlet devait surement me prendre pour une folle à le fixer dans le blanc des yeux ainsi sans rien dire, surtout qu'il m'avait faire une proposition. Mais l'essentiel était là, je me souvenais de lui. Hamlet, un célèbre braconnier de Nekai. Je savais que ce n'était pas très légale, ce qu'il faisait, mais je m'en fichais pas mal. De toute façon, j'avais été très clair avec les chasseurs : Je ne traquais que les rebelles, et je ne voulais rien savoir du reste. J'avais une réputation à tenir : Si je partais chasser un rebelle, il ne pouvait que mourir. Je n'avais pas besoin d'un surnom, c'était ridicule. Sofia était largement suffisant. Comme ça, si les rebelles voulaient mettre un nom sur la Mort, ils pouvaient choisir Sofia. De toute façon, je ne me voyais pas m'en prendre à Hamlet, je savais qu'il avait une fille à nourrir, je ne pouvais tout simplement pas priver cette pauvre petite de son père qui, au final, ne faisait que subvenir aux besoins de sa famille. Tout comme je l'aurais fait si je n'avais pas perdue mon fils et mon mari.... Je me contentai finalement de lui sourire.


"Navrée, Hamlet, j'étais perdue dans mes pensées. Je serai ravie de passer un moment avec vous. Surtout que.. je ne vous cache pas que je suis un peu perdue ici. Je n'ai pas vraiment l'habitude de me mêler... hum.." Je m'approchai de lui - en restant tout de même à une certaine distance - pour chuchoter "De me mêler au bas peuple."

Je ne savais pas si le terme était vraiment bien choisi, mais ça avait le mérite d'être clair. Je lui souris à nouveau avant de m'avancer dans les rayons, en prenant soin bien évidemment de ne pas marcher sur les joints du sol carrelé. Je décidai de le laisser faire, j'allai simplement me contenter de le suivre, avec de la chance, il était peut être doué pour choisir des vêtements, car ce n'était pas mon fort, en tout cas. Je me contentai de la même robe noire faire sur-mesure, et j'en avais plusieurs exemplaires, un peu comme dans les dessins animés ! Bien sûr, j'avais d'autres vêtements, tous principalement noirs, parfois avec du blanc. Je n'étais pas vraiment attirée par les couleurs. Peut être qu'Hamlet allait pouvoir me convaincre d'essayer autre chose ?
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Ven 26 Jan - 19:27
L'habit ne fit pas le moine (Sofia Ashley)
L'apparence n'est qu'un carcan dont bien des êtes se fie comme si cela n'était qu'une la parole absolue. •••Je voyais cette femme qui, les doigts posés sur le pli de ma manche semblait vouloir que je retire mes doigts de son bras. Je m'exécutais rapidement afin de ne pas nous faire encore plus remarqué, même si avec Sofia, je crois que cela ne serait qu'un rêve. Il était clair qu'avec ses tocs, n'importe qui allait avoir le regard attiré par elle, adieu ma journée de paix en dehors du travail. Au moins, je ne pouvais pas nier que cela me permettrait d'en apprendre plus sur elle. Je ne savais que peu de choses sur cette femme, mis à part les rumeurs, son titre de meilleure chasseuse et ce que je voyais, actuellement. Il était clair que son avis sur ceux dont je faisais partie, les braconniers ne devait pas être élogieux. Nous étions des bandits pour beaucoup, des hommes et des femmes abusant du système. Pour moi, c'était bien différent, j'y voyais une alternative. Nous n'avions pas forcément besoin de tuer les hybrides et la plupart du temps les attraper leur évitait la mort. Je faisais tout de même un métier qui poussait parfois à les passer au fil de ma lame, mais chaque fois, la raison était là, rien de gratuit et démesuré. Je reportais au final mes yeux sur cette femme avant de la voir sans doute dans ses pensées. Son regard persistant sur moi avant quelque chose de malaisant au point de ne faire reculer d'un pas pour chercher si nous avions encore des spectateurs. Heureusement, l'attention de l'être humain n'était pas bien longue, aussi nous retrouvions nous, donc seuls et en paix. Je jetais un regard à la vendeuse en haussant les épaules tout en faisant se décaler Sofia, encore dans les limbes de ses pensées.

Si je pouvais éviter un énième incident et de se faire remarquer, je n'allais pas me gêner. Alors qu'elle revenait sans doute à elle, je retirais ma main à nouveau. Je me doutais que si elle voyait un simple contact entre elle et moi, cela allait déclencher quelque chose d'imprévu ? Je n'étais sûr de rien avec cette femme, la preuve en l'entendant. Je ne savais pas si c'était son air enjoué, au total opposé du visage qu'elle avait affiché quand je lui avais demandé de se décaler ou bien le prénom qu'elle m'affublait actuellement, en tout cas cela était désagréable. Je la fixais avec une grimace me fendant le visage dans un rictus sans doute tout sauf gracieux avant de soupirer. Je me retenais par politesse de lever les yeux au plafond en l'entendant qualifier tous ceux autour de nous de bas peuple. Elle devait oublier que tout le monde ne gagnait pas son salaire et ne vivait donc pas dans une villa. Comme moi par exemple. Ce qui ne faisait qu'attiser mon agacement bien évidemment. Je fermais les poings sans la quitter des yeux alors qu'elle affichait un sourire et tentait tant bien que mal de me canaliser pour ne pas la briser de haut en bas avec mon franc parler souvent cassant. Je me massais les tempes en remettant correctement mon béret sur mes cheveux hirsutes avant de souffler. Je devais rester calme au maximum sinon, quel que soit son avis, les chausseurs auraient une membre boîteuse le lendemain. Je fermais brièvement les yeux en pensant à Cassandra et Heaven, les raisons de ma venue ici. Je plissais les lèvres en fixant encore Sofia.

« Je m'appelle Helmet, Sofia, pas Hamlet. Je n'ai rien d'une tragédie de Shakespeare, même pas les origines. Quant au bas peuple dont vous parlez, j'en fais partie à vrai dire. Tout le monde ne vit pas dans une villa luxueuse et accède à tout ce qu'il désire, ma chère. Enfin, je vais tenter de ne pas échauffer les esprits et vous proposez donc de poursuivre ses emplettes ensemble. Tachez simplement de vous rappeler qu'ici ce n'est pas votre argent ou votre travail qui importe, mais qui vous êtes. Dans ce magasin, il n'y a ni chausseur ni braconnier, juste une femme et un homme faisant leur achat. Ne l'oubliez pas. »

Sur mes paroles et non sans remarquer le soin qu'elle prenait à ne pas toucher les joints du carrelage présent sur le sol du magasin, j'avançais dans les allées d'un air songeur. Si j'avais toujours pris un soin particulier à mes propres tenues, je n'avais jamais réfléchi aux goûts de ma petite Cassandra, ni même d'Heaven. Je savais que Cassy aimait les couleurs vives et les vêtements amples, quant à Heaven, quelque chose de confortable et la mettant en valeur était peut-être le mieux. Je fronçais les sourcils avant de me tourner d'un coup vers la chasseuse non sans la sentir se heurter contre moi. Je lui adressais sans doute un regard et un visage tout ce qu'il y avait de particulièrement étrange, mais je m'interrogeais. Même si mon avis avait été brut et quelque peu franc, je me demandais si la martyriser allait apporter la paix entre nous. Je ne savais pas faire avec les interactions humaines, c'était bien connu, pourtant, je voulais moi aussi faire des efforts vis-à-vis de cela. Je croisais les bras en soufflant avant de chercher mes mots. Je me devais d'être clair auprès de cette femme, auprès de Sofia tout en essayant de lui faire comprendre que j'avais peut-être été un peu dur avec elle auparavant. Je me grattais la tête sous son regard en espérant que le désordre de mes cheveux n'allait pas la faire partir au quart de tour avant de prendre ma respiration pour m'adresser à elle.

« J'ai sans doute été un peu rustre avec vous auparavant, mais je n'ai jamais aimé que l'on impose une différence sociale. Surtout que, que vous le vouliez ou non, ce bas peuple est votre source de revenus. Sans eux, pas de bâtiments, pas de ressource donc pas de richesse et d'employeur. Pour changer de sujet, avez-vous des goûts particuliers en vêtement, car je pense que je vais avoir besoin de votre avis féminin pour faire deux cadeaux à deux femmes de mon entourage, enfin une jeune fille et une femme. En retour je peux vous aider pour trouver votre bonheur. Voyez cela comme un échange de compromis et d'avis textile entre collègues. »

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Sam 17 Fév - 0:36




   
   
L'habit ne fait pas le moine


   
Feat. Helmet


 
   
J'évitai toujours les joints des carreaux de carrelage, songeuse. Helmet, et non pas Hamlet -donc - avait raison. Je m'en voulais, d'ailleurs, d'avoir confondu son prénom de la sorte, j'espérais seulement qu'il n'allait pas m'en tenir rigueur. C'était vrai, tout le monde n'avait pas la chance que j'avais, de vivre dans une villa luxueuse, sans avoir besoin de se soucier de l'argent. Car oui, de l'argent, j'en avais à ne plus savoir quoi en faire, mais ce n'était pas une raison pour prendre les autres de hauts ainsi. En revanche, là où je n'étais pas d'accord avec lui, c'était que, si, une chasseuse... Je l'étais partout, constamment, à tout moment. Je ne sortais jamais sans mes armes, les rebelles se fichaient pas mal que je faisais ou non les courses, et si j'en croisais un, même ici, je me devais de le tuer. Mais je ne voulais pas rendre Helmet davantage furieux, alors je me contentai de le suivre en silence. En y réfléchissant, je ne le connaissais pas beaucoup, mais je savais à présent que c'était quelqu'un aux revenus modestes qui avait - à juste titre - mal pris ma remarque au sujet du "bas peuple" qui m'entourait. Je devais me faire pardonner. Non, en fait, je le voulais. Non pas que je culpabilisais, mais il semblait faire des efforts pour me tenir compagnie, alors je voulais en faire de même. Je savais qu'il tenait énormément à sa fille, et c'était quelque chose que je trouvais de vraiment mignon et adorable, alors peut être que si je lui offrais quelque chose dans cette boutique ça pourrait lui faire plaisir ? Mais quoi... Pour ne pas me casser la tête, j'aurais simplement pu racheter ce magasin en entier pour le laisser se servir ensuite, mais c'était un peu extrême, non ?

Soudain... "poc!", j'heurtai quelqu'un. Je relevai rapidement la tête, prête à m'excuser, avant de remarquer qu'il s'agissait d'Helmet qui s'était brusquement tourné vers moi avec une drôle de mine. Je baissai aussitôt les yeux, me disant qu'il allait probablement me casser le figure au final. Tant pis, je l'avais mérité, et au moins, comme ça, je ne voyais pas ses cheveux complètement en désordre. Je n'avais qu'une envie, c'était justement d'y remettre de l'ordre et de replacer ses mèches correctement. Mais il n'en fit rien, au contraire, il sembla plus ou moins s'excuser. Il ajouta ensuite qu'il n'appréciait pas le fait qu'on exposait ainsi les différences sociales. Hélas, elles étaient bien présentes, mais bon, il avait raison sur le fait que c'était inutile de les évoquer. Message bien reçu, cette fois, je n'y ferais plus allusion. Heureusement, il décida de changer de sujet -enfin - car je commençais vraiment à me sentir très mal à l'aise. Alors, s'il voulait mon aide pour choisir des vêtements, c'était pas gagné, comme je n'étais pas spécialement calée sur le sujet. J'allais faire de mon mieux, comme il voulait faire un cadeau pour sa fille, on ne devait pas se tromper. En revanche, j'ignorais qui était l'autre personne dont il parlait, peut être sa femme ? Je ne savais pas qu'il avait une compagne auprès de lui. Je soupirai discrètement, Helmet était en réalité bien plus riche que moi, lui avait une famille qui l'attendait à la maison.

Moi aussi à présent, j'avais quelqu'un qui m'attendais... ou pas, à la maison. Meyer. Mais ce n'était pas vraiment la même chose, dans les faits, c'était "seulement" mon hybride, et loin d'être quelqu'un à qui je tenais comme un membre de ma famille. Oh, mais oui ! J'y pensais à présent, mais pourquoi ne pas lui refaire sa garde robe, à lui ? Je ne supportais vraiment plus le fait de le voir dans les vêtements de Roy, alors autant en profiter pour lui en acheter de nouveaux. Et puis je savais quelle taille prendre, et avec l'aide d'Helmet, je ne risquais pas de me tromper en achetant n'importe quoi. Du coup, maintenant, son "échange de compromis et d'avis textile entre collègues" prenait tout son sens. De toute façon, en ce qui me concernait, je faisais faire mes vêtements sur mesure chez le tailleur, mais je ferais peut être l'effort de me trouver quelque chose pour moi ici, aussi. Bon, au final, cet après-midi shopping en compagnie d'Helmet s'annonçait pas si mal que ça. Rassurée de la tournure que cette rencontre prenait, je lançais un doux sourire au braconnier face à moi, prête à parcourir les rayons de la boutique en sa compagnie.


"C'est parfait ainsi, Helmet. J'aimerais moi aussi offrir une nouvelle garde robe à, euh..."

J'allais dire à mon "hybride", ce qui était vrai, bien sur, mais pour moi Meyer n'était pas "mon" hybride, il ne m'appartenait pas. Il était libre de s'en aller s'il le voulait, même si ça me ferait beaucoup de peine. Je ne savais pas trop comment parler de lui. Il était simplement l'homme avec qui je vivais... Non ! Dit comme ça, ça paraissait vraiment étrange et Helmet allait forcément se poser des questions ou se faire des idées... Ah ça non, pas question !

"Mon assistant. Pour le rendre présentable auprès de mes clients. Donc... quelque chose de classe et de simple à la fois. Voila voila. C'est toujours plus facile de choisir des vêtements pour les hommes, je trouve, pas vous ? Vous êtes moins compliqué pour ce genre de chose.  " Dis-je dans un petit rire

Je me dirigeai lentement vers les rayons féminins, préférant d'abord m'occuper des vêtements qu'Helmet cherchait, par politesse. J'avais tout mon temps, de toute façon, et je savais déjà quoi prendre à Meyer, comme je connaissais le style de Roy, ça lui allait tout aussi bien et Helmet était aussi grand que lui, parfait pour les essayages. Je tachai toujours d'éviter les joints des carreaux au sol, trouvant, au final, que du parquet aurait été nettement mieux et plus chic. Mais bon, c'était une boutique clairement destinée à la classe moyenne, alors ça n'importait pas vraiment. Pour le moment, je me contentais de le suivre et d'attendre d'éventuelles indications de sa part, notamment ce qu'il cherchait en particulier, surtout pour la petite. Dans ma tête, c'était assez claire en tout cas, si c'était un petit bout, il fallait que ce soit mignon et coloré. C'était ce que j'aurais fait pour Maës en tout cas...


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Sam 24 Fév - 21:46
L'habit ne fit pas le moine (Sofia Ashley)
L'apparence n'est qu'un carcan dont bien des êtes se fie comme si cela n'était qu'une la parole absolue. •••J'avais levé un sourcil en constatant qu'elle n'avait pas l'air de vous arrêter ses tocs aussi facilement. Je laissais un long soupir m'échapper avant de continuer ce que je faisais, dans un air las et particulièrement désireux de finir la journée. À l'entendre, elle essayait de me cacher quelque chose, mais n'avait vraiment pas la manière de le faire. J'avais très bien compris que son assistant devait être son hybride. Nous avions chasseur comme braconnier, le droit d'adopter alors cela ne m'étonnait pas. Riche dans son apparence et son compte en banque, elle devait être pauvre de relations. Même si cette réflexion était vraie, elle avait le mérite de me montrer combien elle ne devait pas être heureuse pour autant. Que ce soit son métier, ses tocs ou son allure, rien ne devait faciliter les interactions sociales qui me paraissaient déjà bien difficiles pour moi. Je continuais de la suivre alors, en m'apercevant très vite que nous étions dans la partie féminine des rayons, ce qui m'indiquait qu'elle voulait d'abord m'aider. Je haussais les épaules pendant qu'elle ne me voyait pas avant de m'arrêter à son niveau. Si ma taille ne m'avait jamais surpris que ce soit avec ma fille, Heaven ou bien Shanaëlle, étrangement avec cette femme, c'était plus gênant. Non pas que mon regard pouvait maladroitement tomber dans son décolleté, mais bien plus parce que je l'obligeais malgré ses talons à lever le visage pour me voir et me parler. Il était assez simple de faire en sorte que cette différence de taille soit moins présente, mais je me voyais mal soulever Sofia dans mes bras comme je pouvais le faire avec Shanaëlle, celle que j'aimais. Cela aurait été incongru et totalement déplacé, ne faisait qu'ajouter de l'embarras sur la longue liste de choses dérangeante de ma journée en présence de cette femme. Non pas que je lui en voulais d'être ainsi, après tout, j'étais moi-même particulièrement étrange quand je m'y mettais avec mes mécanismes naturels et mes mimétismes de mon ancien travail.

« Votre hybride Sofia, votre hybride. Vous êtes maladroite vous savez, enfin, je veux dire, ça se comprend facilement qu'il ne s'agit pas de votre assistant. Pour être franc avec vous, ma fille Cassandra est une hybride tout comme la femme qui vit avec moi. Je doute que vous ayez envie de les chasser surtout quand l'une a onze ans et l'autre est une jeune maman. En plus de cela, il faudrait me passer sur le corps et je pense que vous avez compris que je serais impitoyable. Pour revenir à notre discussion, Cassandra est assez enjouée et pleine d'énergie, elle aime donc logiquement les couleurs vives en tout genre. Je sais qu'elle voulait s'acheter une robe à col Claudine, si besoin, je dois avoir une photo de cela sur moi. Quant à Heaven, étant donné la couleur de ses cheveux et son teint, un crème serait sans doute sympathique pour relever son charme. Après, je ne suis pas aussi doué en mode et en vêtements que pour faire mon travail, sincèrement.»

Je marchais dans les rayons en laissant Sofia s'occuper de trouver quelques choses susceptibles de plaire à l'une des deux demoiselles, que je voulais gâter d'un cadeau. Cela ne me ressemblait sans doute pas d'avoir cette volonté d'offrir expressément un cadeau, mais l'une comme l'autre le méritait amplement. Cassandra était après tout, ma fille, ce petit rayon de soleil, de joie et de douceur dans ma vie depuis que je l'avais recueilli. Je lui avais pris à marcher, parler et elle avait fini par devenir une personne à part entière. Quant à Heaven, si notre rencontre avait été atypique, notre relation l'était tout ayant. Nous avions des rapprochements physiques, des complicités amicales comme un comportement presque identique à un couple, même si elle savait que mon cœur était à une autre. Alors que je pensais à elles, je me retrouvais devant une longue robe sombre, légèrement échancré au niveau du dos, de ce que je pouvais deviner. Je jetais un œil à Sofia encore dans ses recherches avant de me dire que sans être conventionnel, cela pourrait la changer de ses tenues. Je me doutais qu'elle ne devait pas avoir un grand choix de robe ou du moins, peu de changement surtout. Elle avait l'air de préférer porter des choses similaires, pour garder cette symétrie si incongrue, mais pourtant logique. Je veux dire, moi-même, j'avais souvent mes uniformes militaires, qui n'avaient que peu de différence alors je comprenais cette uniformisation, sauf qu'elle semblait de son côté, porter toujours la même chose. J'avais au moins le mérite de quitter mes tenues pour des joggings ou des pulls afin de ne pas me sentir encore derrière mes armes en étant chez moi. Nous étions vraiment de deux mondes, même si sur certains points, il aurait été difficile de nier que les choses restaient identiques. Tous deux, nous étions des intrus du système, des malades de la sociabilité et que je veuille l'avouer ou non, ma névrose sans être aussi poussé, restait imperméable. Je devais tout faire pour que mon travail ne touche jamais ma vie privée quitte à devoir cacher les choses. Cela ne m'enchantait pas, surtout envers Cassandra, mais je n'avais pas le choix. Elle devait être préservée de tout ça, encore un peu. Je finissais par revenir près de Sofia en tapotant sur son épaule à l'aide de l'une des extrémités du cintre afin de ne pas la toucher directement pour lui montrer la robe.

« J'ai trouvé cela en cherchant dans les robes de mon côté. Je sais que vous ne cherchez pas pour vous, mais je pense qu'elle pourrait vous aller. Essayer là au moins. Je me doute que cela de votre zone de confort et de la symétrie vestimentaire que vous vous imposez, mais sans avoir de grandes notions, je pense qu'elle peut vous permettre de vous sentir mieux. Prenez ça comme un gage de ma sympathie à votre égard et preuve que je fais des efforts vis-à-vis de vous, je dirais. Je ne peux, de toute façon pas me comporter comme un malpropre alors que vous m'offrez votre aide en retour. »

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Dim 18 Mar - 20:42


   


   


   
   
L'habit ne fait pas le moine


   
Feat. Helmet


 
   
Faire les magasins n'était vraiment pas quelque chose d'aisé, il y avait des gens partout, certains qui toussaient sans se couvrir le visage, des enfants qui braillaient sans cesse et... Helmet. Lui aussi était très bizarre, à sa manière. On pouvait croire qu'il avait l'étrange habitude de parler sans filtre, il disait simplement ce qui lui passait par la tête et enchaînait les sujets sans transition. Dans le fond, c'était assez rigolo, mais difficile à suivre. D'ailleurs, il reprit la parole. Je m'arrêtai pour le regarder, devant lever la tête encore une fois pour l'écouter. Il me corrigea rapidement, pour me rappeler que Meyer n'était pas mon assistant, mais mon hybride. Ca devait probablement lui paraître étrange que pour une chasseuse, je ne pouvais pas considérer mon hybride comme un hybride, justement. En tout cas, il était vraiment mon assistant, même si c'était un hybride. Il portait mes lingettes, après tout. Et puis, il me suivait dans mes enquêtes pour... euh... porter mes lingettes. C'était déjà bien suffisant, pour le moment. Je ne savais toujours pas de quoi il était capable, je pourrais lui confier d'autres tâches à l'avenir si je voyais en lui des qualités. Bref, il enchaîna rapidement pour me parler de sa fille. Même si ça pouvait être difficile à croire, sa vie de famille m’intéressait. Cassandra, le prénom de sa fille donc, était en réalité une hybride. Aucune réaction de ma part, je l'écoutais comme si c'était quelque chose de normal. Cette petite avait les mêmes sentiments qu'un être humain, et si elle voyait en Helmet un père, alors elle devait être heureuse avec lui, c'était la seule chose qui comptait. Je lui adressai même un doux sourire, je trouvais ça touchant. Il évoqua ensuite la femme avec laquelle il vivait, sans s'y attarder, et je le laissai continuer sans l'interrompre. 

La suite ressemblait à une mise en garde. Certes, elles étaient des hybrides, et le fait que j'étais chasseuse devait probablement signifier que je pouvais les chasser, mais comme il le disait, je n'avais aucune envie, ni raison, de le faire. J’espérais quand même qu'il savait que je ne chassais que les rebelles... Donc à moins d'être rebelle, sa fille et la femme en question n'avaient rien à craindre. Et comme je le disais, la suite de son discours manquait de cohérence ! Pourquoi me disait-il des choses pareilles ? J'avais bien compris qu'il allait les protéger, mais je ne voulais pas faire de mal à sa famille, loin de moi cette idée, alors... Ah, il est agaçant tout d'un coup ! Lui qui paraissait tellement adorable, il avait tout gâché ! Bon, pas grave, j'hochai simplement la tête une fois, pour lui montrer que j'avais compris. Et heureusement, il changea de sujet -encore- pour me parler du pourquoi nous étions là. La petite aimait les couleurs vives et voulait une robe spécifique. Il me parla ensuite de Heaven... Ca devait être la femme, justement. Des vêtements couleurs crèmes pour une jeune maman... C'était plus difficile et moins précis, comme description. Au moins, nous avions un point en commun... Je n'étais pas spécialement douée non plus pour trouver des vêtements. Je lui souris, amusée de sa remarque, avant de nous séparer pour tenter de trouver quelque chose qui collait à ses recherches.


Je parcourus les rayons, dans la section pour enfant, préférant d'abord me concentrer sur la robe de la petite. Helmet voulait lui offrir un cadeau, il serait donc déplacé de ma part de lui proposer de la payer à sa place, j'allai donc tout simplement en prendre une seconde... Ou alors, plutôt des collants colorés, rouges ou roses, qui iraient bien avec la robe ! Oui, c'était une bonne idée ça ! Je cherchai des yeux, un instant, le rayons dédiés aux robes pour petites filles et m'y aventurai. Il y avait quelques robes claudines, de plusieurs couleurs différentes. Il y avait le choix, au moins. Une attira mon regard, elle était jaune, très chic avec le col blanc. Elle semblait sobre à première vu, mais une couleur unie me semblait bien plus jolie que celles à pois qu'il y avait à coté. Je récupérai la robe pour aller chercher, ensuite, les-dits collants. Des rouges seraient parfait pour aller avec le jaune, ou bien des roses, ces couleurs se mariaient plutôt bien. Le vêtement sur mon avant-bras, je regardai un petit présentoir sur lequel plusieurs collants étaient accrochés. J'hésitai un instant entre les rouges et les roses, avant de prendre les deux. 


Soudain, je sentis quelque chose me tapoter l'épaule. Je me tournai lentement, rassurée de voir qu'il s'agissait d'Helmet qui m'avait touché avec un cintre. Curieuse, je regardai ce qu'il tenait dans ses bras. C'était une robe d'adulte, donc pour Heaven, probablement, même si elle n'était pas de couleur crème. Le noir c'était très joli, de toute façon, et pour cause, je ne portais que ça ! A ma plus grande surprise, il l'avait choisi pour moi. Il partit encore une fois dans un monologue rigolo, en fait il se sentait toujours obligé de tout justifier, peut être ? En tout cas là, c'était drôlement mignon. Le sourire aux lèvres, je l'écoutai. Il faisait en effet des efforts, j'avais bien conscience que ma présence était parfois difficile à supporter, alors pour le remercier, je récupérai la robe pour aller l'essayer. Elle était légèrement échancrée au niveau du dos, ce n'était pas vraiment mon style de vêtement, mais après tout, c'était juste pour essayer. Je me dirigeai vers les cabines d'essayages, suivi par Helmet, avant d'entrer dans l'une d'elles. Je n'avais pas remarqué que j'avais embarqué la robe et les collants de la petite avec moi. J'ouvris à nouveau le rideau de la cabine pour tout donner à Helmet avant de refermer.

" J'ai trouvé ça pour Cassandra. La couleur jaune est jolie, non ? Elle va ressembler à un petit rayon de soleil. Elle doit être adorable votre petite. J'ai pris des collants colorés aussi, qui pourraient aller avec, je tenais à les lui offrir, si ça ne vous dérange pas. C'est pour vous remercier de passer un peu de temps avec moi, c'est pas souvent que ça arrive, alors..."

Je terminai d'enfiler la robe, avant de me regarder un instant dans la glace. Je pris vraiment sur moi pour la mettre et je gigotai un peu dans tous les sens. N'importe qui avait pu la mettre avant moi et je ne l'avais pas lavée avant. Je me rassurai en me disant qu'elle sentait toujours le propre et qu'elle était probablement neuve. Elle était légèrement moulante et épousait mes formes, sans pour autant être vulgaire. Le décolleté était léger, et l'ouverture dans le dos était assez discrète. Dans le fond, elle était plutôt jolie. Timide, je sortis de la cabine, pas forcément à l'aise et un brin tendue, avant de regarder Helmet. 

"Qu'en pensez-vous ? demandais-je en tournant doucement sur moi même C'est vrai que ça change de d'habitude, j'ai bien envie de ma la prendre..."

Je le regardai, replaçant mes mèches de cheveux. Je commençai à apprécier cette petite sortie, ça changeait de mon quotidien. Ca faisait tellement longtemps que je n'avais pas fait les boutiques avec quelqu'un, encore moins un homme. Bon, là, c'était assez improvisé, mais autant rendre la chose agréable. J'espérai que la robe que j'avais choisie pour Cassandra allait lui plaire, et qu'il allait accepter mon présent.
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Mer 28 Mar - 18:58
L'habit ne fit pas le moine (Sofia Ashley)
L'apparence n'est qu'un carcan dont bien des êtes se fie comme si cela n'était qu'une la parole absolue. •••Je crois que ma manie de devoir me justifier pour chaque acte et parole, avait l'air de bien l'amuser. Je détestais par-dessus tous les quiproquos et les mauvaises interprétations, alors, quitte à devoir parler plus que de raison, j'avais le mérite de laisser les choses claires et fraîches dans la tête des gens. Elle me faisait alors un sourire presque tendre qui, je devais l'avouer, lui allait plutôt bien. Elle me prenait doucement la robe des mains avec une certaine minutie avant d'aller vers l'une des cabines. Je n'avais pas eu le temps de lui dire qu'elle tenait encore les affaires qu'elle avait trouvés pour ma petite Cassandra quand elle me fermait le rideau devant le nez. J'étais sans doute bien des choses, mais impudique n'en faisait pas partie, alors j'allais attendre pour récupérer la robe et les deux collants. Alors que je m'asseyais pour attendre, elle rouvrait le rideau, sa robe légèrement défaite au niveau du buste en se penchant pour me donner la robe et les collants pour Cassandra avant de refermer le rideau. Savait-elle que dans sa précipitation, elle venait sans doute de me donner une vue plus intime que jamais à quelqu'un qu'elle ne connaissait sans doute pas plus que cela en vrai ? Après tout, nous apprenions à nous connaître au travers de cette sortie sans vraiment savoir ce que cela allait donner et où nous allions. Je secouais la tête en tentant de chasser la vue de son dessous et de son buste avant de fixer les vêtements dans mes mains. Je devais avouer que oui ma petite, ce petit rayon de soleil allait sans doute bien aimer cette tenue. Je n'étais pas sur des collants, mais n'ayant pas la moindre notion vestimentaire pour une femme comme une jeune fille, je faisais bien malgré moi confiance, à cette Sofia.

De toute façon, si j'avais choisi à sa place, les couleurs n'auraient pas été des plus joyeuses et pour Cassandra cela aurait été une faute. Elle dévorait d'énergie, de joie et de douceur, alors la vêtir mornement n'aurait pas été très adapté. Je laissais Sofia dans son moment personnel tout en réfléchissant un peu plus à la tenue que j'allais proposer à Heaven. Il fallait quelque chose de sans doute moins voyant que pour Cassandra, mais qui la mette en valeur. Je savais qu'être une maman seule et sans son enfant avait dû lui fragiliser sa confiance en elle et son humeur. Alors, même si cela n'allait être qu'un cadeau, qu'une robe parmi tant d'autre, venant de moi, c'était sans doute positif. Je fronçais les sourcils un long moment en jouant machinalement et par réflexe avec mon bouc. Dire que plus jeune, j'avais trouvé cela ridicule, maintenant, il ne me quittait plus. Je l'avais d'ailleurs teint comme mes cheveux d'un vert tout sauf simple à dissimuler, plus par envie que cela soit assorti que par folie et extravagance. Toujours dans mes réflexions, je n'avais pas repéré tout de suite que Sofia était sortie de la cabine sans doute sans beaucoup d'assurance pour avoir l'avis de la seule personne avec qui elle passait du temps à présent, c'était à dire, moi. Je secouais la tête en posant les futurs vêtements de Cassandra avant de porter mon regard Sofia. Je sentais mes joues rougir au souvenir de ce que j'avais vu d'elle sans le vouloir avant de la fixer, plus sérieusement. J’avais pensé que mon choix allait être assez judicieux, mais à la voir dans sa robe, je me demandais comment j’avais pu voir aussi juste. Cette robe avait beau être aussi sombre que celle qu’elle portait auparavant, elle avait un plus. Peut-être le décolleté découvrant chastement son buste sans trop en montrer ou le dos échancré qui laissait du charme et du mystère. Je ne savais quoi en dire vraiment, mais elle attendait une réponse alors même si je m’étalais en maladresse

« Ce que j’en pense ? Je ne sais pas comment vous allez prendre mon compliment Sofia, mais cette robe a le don de mettre en valeur vos formes enfin elle vous va vraiment bien. Je n’ai pourtant aucune notion pour cela, mais il faut croire que j’ai eu de la chance. Elle vous plaît ? Si c’est le cas, je vous propose quelque chose. Vous payez les robes pour Heaven et Cassandra et moi votre robe ainsi que la tenue pour votre hybride. Une façon comme une autre de nous faire, disons confiance ? »

Je n’avais pas vraiment de raison de refuser ma propre proposition, car sans avoir regardé le prix, je savais que l’important était l’appréciation et non la valeur du cadeau. Je le levais en reprenant les affaires de Cassandra et en faisant signe à Sofia qu'elle pouvait aller se changer si elle voulait tout en choisissant moi-même de prendre la direction du rayon femme pour trouver la robe d'Heaven non sans entendre bien vite le son des talons de Sofia, derrière moi. Je me tournais qu'à moitié avant de me permettre de redresser la bretelle de sa robe avant de la fixer d'un regard et surtout d'un sourire crispé. Je m'étais promis de ne pas briser cette justesse hygiénique en n'imposant pas ce genre de contact auprès de Sofia, mais dans ce mouvement j'avais totalement bafoué la chose. Mes mains n'étaient pas plus sales que les mains d'un autre, mais même ainsi cela ne voulait pas dire qu'elle n'allait pas faire une crise ou se sentir mal d'avoir été touché de la sorte par mes doigts. C'était fou comme au final, le tic de Sofia devait être un calvaire sans vraiment que je ne le pense au départ. Si c'était déjà quelque chose de dérangeant pour elle, je me doutais que pour tout ce qui était social, se devait être encore pire. Après tout, je faisais l'effort d'adopter un comportement respectueux pour ne pas la blesser, mais il était clair que tous n'usait pas d'une telle volonté. Je connaissais assez de braconniers qui aurait eu le manque de finesse profond de dire à Sofia qu'elle était bizarre, folle voir pire en la laissant seule dans le magasin et en s'en éloignant. En finissant par me tourner, une robe crème entre les mains, je posais mes yeux sur la chasseuse. Je ne savais pas vraiment pourquoi, mais son bandeau me surprenait et me rendait curieux. Je savais que lui poser des questions sur ce dernier, n'était pas judicieux vu le moment, mais cela était encore une preuve que je faisais vraiment l'inverse de ce qu'il fallait faire en général. Sans la toucher de nouveau, je posais mes yeux sur elle en tentant de sourire comme elle l'avait fait, avec bien moins de réussite, vu que j'étais rarement souriant pour de vrai.

« Désolé de vous avoir touché, je pensais bien faire avant de me rappeler que pénétrer dans votre espace vital sans prévenir était assez déplacé de ma part. Donc excusez mon geste, même s'il partait d'une bonne volonté. Dites-moi Sofia, je me demandais, votre bandeau est là pour une raison précise ? Je ne doute pas de son aspect esthétique et qu'il soit assorti à votre robe, mais de ce fait, on ne voit pas vos yeux. Non sans vraiment vous demander de le retirer, j'en viens à me demander la couleur de vos yeux, oui, je sais, c'est idiot, mais l'homme curieux par moment que je suis, se pose la question bien malgré lui, alors si cela ne vous brusque pas trop, offrez-moi au moins une réponse qui serve ma curiosité, s'il vous plaît. »

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Mar 3 Avr - 20:38


   


   


   
   
L'habit ne fait pas le moine


   
Feat. Helmet


 
   
C'était un peu gênant... Il me regarda un long moment, en silence, avant de rougir un peu. Qu'est-ce qui lui prenait, tout d'un coup ? J’espérais qu'il ne pensait à rien de cochon... Non, il ne semblait pas ce genre d'homme... Si ? Je déglutis un instant, puis il sortit enfin de son silence pour me donner son avis. Comme je m'y attendais, il ne pouvait pas se contenter de quelque chose de simple. Amusée, je restai alors plantée devant lui en écoutant son long discours. Je me sentis aussitôt rougir lorsqu'il évoqua mes formes. Evidemment qu'il avait les yeux rivés dessus, j'aurais du m'en douter ! Mais au moins nous étions tout deux d'accord : Cette robe m'allait plutôt bien, ce qui me conforta dans ma décision de l'acheter. Certes, la qualité était loin d'égaler les vêtements que je faisais faire sur mesure par un tailleur, mais pour traîner à la maison, pourquoi pas. J'hochai une fois la tête lorsqu'il me demanda si la robe me plaisait, avant de me proposer une sorte de marché. Il m'offrait cette robe et la tenue de Meyer, en échange, je payais les vêtements pour sa fille et sa compagne. C'était assez surprenant et je restai silencieuse, légèrement surprise sur le coup. Je ne savais pas quoi répondre et je ne comprenais non plus pas pourquoi il me fit cette proposition. J'avais largement les moyens de tout payer moi-même, voir même acheter cette boutique en entière s'il le fallait. Et lui, il avait une famille à nourrir, ça me mettait mal à l'aise d'accepter. Devant mon silence, il me fit signe que je pouvais aller me changer à nouveau et devait penser que j'étais d'accord. Sauf que.. Non, je ne l'étais pas du tout, ça me mettait vraiment trop mal à l'aise. Je retournai cependant dans la cabine, songeuse, pour me changer et garder la robe sur mon avant avant. 

En sortant de la cabine, je me rendis compte qu'Helmet avait disparu. Un rapide coup d’œil me permit de le repérer à nouveau, prenant la direction des rayons pour femmes. Je le rejoignis rapidement, constatant qu'il avait toujours les collants et la robe que j'avais choisi pour Cassandra. Tant mieux, au moins ça voulait dire que ça lui plaisait. Il se tourna ensuite vers moi, avant d'approcher sa main de mon épaule. Je me raidis aussitôt, suivant du regard sa main qui vint toucher la bretelle de mon soutien gorge pour la remettre en place, il devait probablement penser qu'il s'agissait de ma robe, il n'aurait jamais fait ça sinon ! ... Si ? J'étais davantage surprise de constater qu'elle était mal mise que de le voir la toucher. Complètement paniquée, je cherchai très rapidement une lingette dans mon sac, d'une main tremblante. Sans attendre, j'essuyai mon épaule avec celle-ci pendant qu'Helmet me fixait avec un sourire carrément bizarre, c'était vraiment... flippant. Comme il n'y avait pas de poubelle à disposition, je rangeai ma lingette dans ma boite à lingettes sales pour m'en débarrasser plus tard. Je lui rendis un sourire tout aussi crispé que le sien avant de continuer nos recherches. Je n'avais vraiment aucune idée de ce qu'il cherchait pour sa compagne, je me contentai alors de le suivre pour le laisser trouver de lui même, ce qu'il fit. Une robe couleur crème, plutôt simple, avec un petit coté chic. Ce n'était pas du tout mon genre, je restai silencieuse jusqu'à remarquer le regard d'Helmet sur moi. Par réflexe, je préférai reculer d'un pas, par peur d'être à nouveau touchée.  

Il afficha un nouveau sourire bizarre, c'était presque malsain et il commençait vraiment à me faire peur. Très mal à l'aise, j'approchai mes poings serrés contre mon ventre pour le regarder, sans trop savoir ce qu'il voulait à présent. Il commença par s'excuser de m'avoir touché, ce qui était plutôt le bienvenu. J'hochai timidement la tête une seule fois pour lui faire comprendre que j'acceptai ses excuses. Je me sentis un peu plus détendue suite à cela, davantage prête à l'écouter. Non pas que je lui en voulais, loin de là, mais je pouvais très vite me renfermer sur moi même face à ce genre de situation que je ne savais pas gérer. C'était peut être des gestes normaux pour les autres, mais moi je n'arrivais tout simplement pas à les supporter. Sa curiosité le poussa ensuite à me demander pourquoi je portais un bandeau sur les yeux. Il était en effet là pour des raisons esthétiques. Il était assorti à toutes mes robes, et je préférai de loin un bandeau chic qu'à des lunettes de soleil. Déjà, ça tenait mieux en place quand je devais me battre, et puis ça protégeait mes yeux de la lumière. Ils étaient bleus azurs, très clair, ce qui ne m'aidait pas du tout à supporter la luminosité. D'ailleurs, Helmet était curieux de connaître leur couleur, il avait vraiment un don pour manier les mots, je ne me voyais pas refuser.


"Mon bandeau ? hum... Disons qu'il m'aide à supporter la lumière qui m'agresse trop les yeux. J'ai du faire installer des vitres spéciales dans ma villa pour filtrer les rayons du soleil. Ce bandeau, il fait la même chose, en plus d'être plus stable que des lunettes de soleil, c'est plus joli aussi."

Je regardai un instant autour de moi, comme pour jauger la luminosité ambiante. Il voulait connaitre la couleur de mes yeux, mais autant les lui montrer, ce n'était pas vraiment un secret de toute façon. Lentement, je retirai mon bandeau, avant de placer ma main en visière sur mon front. Très vite, sentis mes yeux me piquer. Ils étaient probablement déjà humides, même. Je me plaçai dans une zone d'ombre, un peu plus à l'abri de la lumière, avant de lever le visage vers Helmet pour le regarder, souriante.

"Comme vous pouvez le voir, ils sont bleus, mais aussi très sensibles."

Ne parvenant pas à tenir plus longtemps, j'enfilai à nouveau mon bandeau sur mes yeux avant de regarder le vêtement que tenait Helmet. Il avait visiblement trouvé ce qu'il cherchait pour sa compagne. Il ne restait donc plus que la tenue de Meyer à chercher, et nous en avions terminé. C'était plus facile pour lui, en plus, une simple chemise et blanc, un jean sombre, et c'était réglé. Et comme il avait la même taille que Roy, je savais exactement quoi prendre. Mais avant de continuer, je me tournai vers Helmet, une question me traversai l'esprit.

"Vous avez prévu quelque chose, après ? Je me suis dit que... Je marquai une pause, n'osant pas continuer, un peu timide Nous pourrions manger ensemble, ce midi ? Je connais un restaurant très sympa non loin d'ici... Et... Je pourrais vous y inviter, peut être ? Enfin... Seulement si vous en avez envie..."

Je n'attendais pas spécialement une réponse positive de sa part, je me doutais bien qu'il allait probablement refuser, et qu'il préférait nettement rentrer chez lui vous retrouver sa famille, plutôt que de rester avec quelqu'un comme moi. Mais globalement, je passais un moment agréable et j'avais envie d'en profiter encore un peu. C'était si rare pour moi de sortir, davantage avec quelqu'un qui me supportait assez longtemps pour rester avec moi.
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Lun 23 Avr - 17:07
L'habit ne fit pas le moine (Sofia Ashley)
L'apparence n'est qu'un carcan dont bien des êtes se fie comme si cela n'était qu'une la parole absolue. •••Entre mes grimaces qui ne devaient pas aider à la situation et ses tocs d'hypocondriaque, nous faisions vraiment une étrange paire dans ce magasin. Malgré tout, il semblait que nous trouvions Sofia et moi un terrain d'entente. La preuve, elle finissait par retirer son bandeau pour littéralement me montrer ses yeux avant de les dissimuler à nouveau, sous ce dernier. Hum, j'avais cru que ce n'était qu'un trait esthétique, mais le tissu avait un réel intérêt, celui de la protéger de la lumière agressive des environs. Je ne lui en tenais pas rigueur quand elle se reculait un peu, sans doute dû à l'une de mes grimaces étranges. Je fus bien plus surpris de ce qu'elle me demandait par la suite. Même si, comment disait si bien mes collègues, le courant passait bien, je ne m'étais pas attendu à ça. J'avais laissé un repas à Cassandra et Heaven, mais il est vrai que je n'avais pas pensé en priorité à mon propre appétit. Alors, la proposition de Sofia, au combien surprenante tombait à pic. Je lui affichais l'un de mes rares sourires agréables de cette matinée avant de hocher la tête lentement sans la quitter du regard.

« J'allais justement me demander ce que je voulais manger et votre question tombe bien. Je me vois mal refuser. Non cela ne me dérange pas de manger avec vous. Et si nous allions voir pour votre hybride et ce fameux pantalon et en passant, je pense que l'on peut se tutoyer Sofia, cela n'est pas trop demandé. »

Je ne savais pas sur quel terrain glissant j'avançais avec ou sans elle, vu les efforts de chaque côté, peut-être qu'un peu plus de détente et du moins de sympathie n'était pas négligeable. Je continuais à marcher dans le rayon avant de prendre la direction de la partie homme du magasin. Je ne savais pas vraiment quel style elle désirait donner à son hybride, mais mon gabarit semblait être idéal pour trouver de quoi le vêtir. Je marchais avec elle avant de me stopper devant un pantalon qui pour moi aurait été idéal, mais ce n'était pas à moi de choisir alors j'allais attendre qu'elle me propose quelque chose pour aller l'essayer. J'avais bien envie de lui dire que c'était étrange de choisir les vêtements sans lui demander son avis, mais en un sens, je faisais la même chose pour Cassandra et Heaven. Même si je les avais consultées légèrement sans rentrer dans les détails, ce n'était pas elle, mais moi et indirectement Sofia qui avions pris les choix. Soudain, sans vraiment que je ne m'y attende, une constatation me heurtais de plein fouet. Ce que nous faisons avec Sofia avait tous les aspects d'une sortie en couple pour offrir des vêtements aux enfants et autre. Ce qui me faisait alors réaliser que Cassandra ne m'avait jamais questionné sur sa mère, mais que le jour où elle arriverait le sujet serait difficile. Elle était loin d'être idiote, car après tout, elle avait rapidement demandé si elle devait appeler Heaven, maman ou non. Peut-être n'avait-elle tout simplement pas envie de savoir ou de me brusquer. J'allais devoir avoir une discussion sérieuse avec elle, au repas, sans doute le meilleur moment. Je ne serais pas seul, il y aurait Heaven et elle ne serait pas captivée par la télévision ou ses joues en se cachant derrière sa tignasse rousse.

Il semblait que Sofia avait vite trouvé, car avant même de lui proposer quoi que ce soit, elle tenait entre ses mains une chemise blanche et un pantalon de toile noire. Bon et bien j'allais devoir à mon tour jouer le mannequin. Je m'approchais en posant les mains sur la chemise et le jean et non sur les mains de Sofia en lui intimant de les lâcher avant de me diriger vers la cabine la plus proche. Je posais les affaires avant de refermer le rideau pour me changer. On ne pouvait pas dire que ces cabines étaient on ne peut plus adapté pour moi. Avec mon gabarit par deux fois, je poussais le rideau laissant en voir sans doute trop, sans m'en rendre compte. Qu'il s'agisse de prendre l'avion, le train ou de passer des portiques, des portes trop petites, avec ma taille ce n'était vraiment pas le plus agréable possible. Il me venait une scène totalement étrange et clairement impossible. Je m'imaginais un bref instant avec Sofia sur l'épaule tant notre taille et notre gabarit en général était si éloigné. Bon, je me doutais qu'une femme avec mon poids et ma taille ne devait pas courir les rues et heureuse pour Sofia, elle n'était pas ce cas. Je finissais par ouvrir en grand le rideau avant d'avancer vers elle et de me racler la gorge afin de ne pas la toucher et lui faire sortir une seconde fois ses lingettes dans la panique. Mon pendentif comportant mes matricules de l'armée ressortirait du col et pendait donc devant ma chemise sans vraiment laisser une once d'élégance exagérée. Je n'avais pas fermé tous les boutons du col afin de respirer un tant soit peu. Je me doutais que cette vue lui fasse venir des questions et j'allais y répondre s'il le fallait. Je n'avais rien à cacher sur mon passé dans l'armée, même si ma rencontre et le fait que j'avais récupéré Cassandra contre l'avis de mes supérieurs resterait un secret que je ne partagerais pas aussi facilement avec quiconque. Mon passé n'était pas inconnu chez les braconniers, mais peu avaient l'idiotie d'en parler tout le temps ou à n'importe qui. Que j'assume ou non cette réputation, j'étais connu chez les autres braconniers pour ne pas avoir l'envie d'être toujours agréable et de posséder un côté impitoyable avec le genre humain. Surtout, quand il tentait de se jouer de moi ou de fouiller dans mon passé. Ce que j'avais vécu avant de venir à Nekai ne regardait pas tout le monde et je n'avais donc pas envie que l'on essaye de remonter jusqu'à la vraie naissance de Cassandra par exemple. Je clignais des yeux en me sortant de ma réflexion afin d'éviter de faire encore une grimace désagréable à Sofia, pour mieux m'adresser à elle d'un ton calme.

« Alors qu'en penses-tu Sofia ? Oui, je me permets sans vraiment avoir eu ton avis sur le tutoiement, tu m'en excuseras. Sinon, tu ne m'as pas répondu pour le fait que l'on partage le payement. Comme je n'ai pas eu de réponse, je ne sais pas si cela te dérange ou au contraire si tu es d'accord pour faire cela. D'ailleurs pour le restaurant, il faudrait aussi réfléchir à la question non ? En règle générale et par politesse, c'est à l'homme de payer enfin du moins c'est ce que l'on m'a appris dans ma famille. Peut-être que tu as une autre vision de la chose que je me ferais une joie de connaître si tu veux bien. Je te vois loucher sur mes matricules, peut-être que si je te racontais ce que cela signifie, tu ne te poserais plus de questions qui, toi-même te déranges, non ? »

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Mer 9 Mai - 11:22


   


   


   
   
L'habit ne fait pas le moine


   
Feat. Helmet


 
   
J'étais revenue dix ans en arrière, quand j'étais gamine. J'invitais parfois Roy à sortir et j'avais toujours peur du refus. Avant sa mort, j'étais déjà très maniaque, mais moins que maintenant. Au yeux des gens, d'aussi loin que je me souvienne, j'étais toujours bizarre, pas sortable, pas fréquentable. J'avais déjà eu droit à tous les adjectifs possibles regroupant le champ lexicale de la folie : Une "tarée", une folle, un névrosée, une cinglée, un aliénée. Toujours un peu mise à l'écart des autres, j'avais très peu d'amis. Mais à mes yeux, c'était eux les gens bizarres. Ils acceptaient volontairement de nager dans les microbes, la saleté, d'être désordonnés. Enfin bon, je regardais Helmet, un peu tendue. Je ne voyais évidemment pas ça comme un rendez-vous romantique, mais je ne voulais pas à nouveau avoir l'air d'une idiote devant un "non" catégorique. Ca avait tendance à me mettre très mal à l'aise... Même si c'était parfois ma simple présence qui mettait les autres mal à l'aise. Puis il hocha la tête avant de me sourire. J'haussai brièvement les soucils avant d'entrouvrire mes lèvres pour prendre une inspiration de surprise. Ca semblait plutôt bon signe non ? Et en l'écoutant, oui ! Il ne savait pas quoi faire pour ce midi, alors ça tombait plutôt bien, cette invitation, quelle chance. Ca faisait si longtemps que je n'étais pas sortie. Enfin, je voulais dire... Autrement que pour du professionnel. Mes clients m'invitaient souvent au restaurant pour discuter des affaires en cours. Bien sûr, les garçons me draguaient, c'était lourd, mais en passant un peu de temps avec moi, ils changaient rapidement d'avis. "Trop bizarre", d'après eux. Bon. J'en avais rien à faire de toute façon, c'était des rendez-vous pro.

Parfait, je savais où j'allais l'emmener, c'était un restaurant très chic, mais probablement hors de prix pour Helmet. J'allais l'inviter, alors il n'avait pas besoin de s'en faire pour ça. En plus, j'avais ma propre table réservée, particulièrement bien entretenue, proche d'une fenêtre et légèrement isolée. J'avais hâte d'y retourner, c'était l'un des rares endroits où je pouvais aller d'ailleurs. Les serveurs savaient à quel point j'étais très à cheval sur l'hygiène et cet endroit respectait parfaitement mes propres normes. Il me proposa ensuite de terminer notre séance shopping en allant chercher les vêtements de Meyer. Je n'aimais pas vraiment la façon dont il avait de le qualifier. "Mon" Hybride. Comme si c'était "mon" chien. Mais bon, quelque part, ce n'était pas sa faute. J'avais toujours du mal avec ce concept d'hybride. Qu'ici, à Nekai, c'était quelque chose de normal. C'était à moi de m'adapter, après tout. Avant de continuer, il me proposa de nous tutoyer. Euh... Il pouvait le faire s'il le voulait, lui, mais moi je n'y arrivais pas. J'allais donc probablement le vouvoyer encore, ça faisait parti de mon éducation, et puis je devais montrer une bonne image de moi, j'avais ma propre entreprise après tout.

Il ne me laissa pas vraiment le temps de lui répondre qu'il s'avança à nouveau dans les rayons pour aller directement dans la partie masculine du magasin. Silencieuse, je le suivai, la tête un peu dans les nuages. Je ne faisais plus vraiment attention où je mettais les pieds puis je sentis que je venais de percuter quelque chose. Ou plutôt quelqu'un. Helmet s'était arrêté devant un rayon, subitement. Je me confondis rapidement en excuse avant de remettre de l'ordre dans ma tenue. Mais il semblait lui aussi un peu perdu dans ses pensées, ou alors il n'avait simplement pas remarqué, j'étais un petit moucheron comparé à lui. C'était drôle, cette pensée. Un petit moucheron qui venait de s'écraser contre le pare-brise d'un gros camion. Je tournai ensuite la tête, nous étions justement dans le rayon des chemises. Parfait, Meyer était très bien bâti, grand et musclé. Un homme dans une chemise, c'était toujours beau, surtout avec un tel gabarit.  Je m'éloignai légèrement pour aller chercher un pantalon qui irait avec cette chemise blanche. J'hésitai d'abord avec un jean noir, avant de me rabatre sur un pantalon en toile noir. C'était vraiment très classe et sobre, tout ce que j'aimais. Et Meyer allait proablement apprécier aussi, derrière ses airs de cochon, j'étais certaine qu'il pouvait être très chic. Je rejoignis Helmet avec les vêtements entre mes mains. Il les récupéra en faisant très attention de ne pas me toucher les mains. J'avais souvent des gants en soie noirs et blancs qui recouvraient mes avant-bras et aujourd'hui, je les avais avec moi. Donc il pouvait toucher mes mains, ce n'était pas très grave, j'allais juste devoir les laver en rentrant.

Il récupéra les vêtements avant de se diriger vers les cabines d'essayages. Là aussi, je le suivai pour être présente lorsqu'il allait en sortir et pouvoir donner mon avis. Helmet était bien trop grand pour ces cabines, le rideau remuait beaucoup, il devait se sentir à l'étroit dedans. Très embarassé à l'idée de pouvoir le voir en sous-vêtement, je décidai de tourner le dos en retenant le rideau pour éviter de le mettre dans une situaiton gênante. Après quelques instants, il sortit de la cabine. Je reculai aussitôt pour le laisser s'avancer. J'aimais beaucoup cette tenue, elle était simple, chic et sobre. Il avait laissé les boutons du haut ouvert. Je préférais largement quand ils étaient tous bien fermés, proprement, mais ça lui donnait un air viril, d'autant plus que ses plaques qui étaient visibles. J'avais moi aussi suivi un entraînement militaire très strict, après avoir passée quelques années à l'école de police. Mais si lui avait des plaques, ça devait être un vrai militaire. Mes yeux s'attardèrent un instant sur ses matricules, comme pour faire une photographie dans ma tête. C'était un reflexe que j'avais, à cause de mon travail. Il me demanda son avi, prenant de soin s'excuser pour le tutoiement, avant de me relancer sur sa proposition au sujet du paiement des vêtements. Vraiment, je ne voulais pas. Comme je me l'étais dis tout à l'heure, j'avais largement de quoi me payer cette boutique si je le voulais. Il me noyait de question, c'était vraiment trop mignon. On ne devait pas s'ennuyer avec lui, il avait de la conversation, il en avait même beaucoup. Ca me faisait penser à un petit enfant qui voulait tout savoir, c'était tellement adorable que je ne parvins pas à retenir un petit sourire amusée. Je me répétais sans arrêt dans ma tête que c'était juste trop mignon.  


"Vous êtes tellement adorable, Helmet. lançai-je en retenant un petit rire Alors, pour reprendre un peu dans l'ordre. Je suis navrée, mais je préfère le vouvoiement. Mais vous pouvez me tutoyer vous, si vous le voulez ça ne me gène pas. Et d'une. Je souris toujours un peu, discrètement, amusée En ce qui concerne le règlement des achats, n'y voyez aucune insulte de ma part, mais je vais tout régler. De même pour le restaurant. Il est ..euh... Comment dire ? Disons que ça peut paraitre un peu cher pour certain, vous comprenez ? Je marquai une pause, de peur de l'avoir offensé. Vous savez quoi, Helmet ? Dites-vous simplement qu'aujourd'hui, c'est votre journée, c'est cadeau, d'accord? Et un jour peut être, vous ferez de même, ça vous va ? Et pour la tenue, c'est impeccable, on va prendre ça."

Pour bien lui faire comprendre qu'il n'avait pas le choix, je m'emparais des tenues de Cassandra et Heaven avant de le pousser doucement dans la cabine sous des "hop hop hop !" pour qu'il se dépêche. Quant à moi, je m'avançai déjà vers la caisse pour faire la queue. Il n'aura qu'à me rejoindre quand il aura terminé. Je sortis déjà ma carte bancaire en laissant l'hotesse de caisse scaner les articles, tandis qu'Helmet me rejoignit. J'agitai ma carte sous son nez, un peu taquine, pour lui montrer que j'allais vraiment tout payer. Une fois le paiement effectué, nous récupérâmes nos achats et nous sortîmes de la boutique. Je l'invitai aussitôt à me suivre pour nous diriger vers le parking en lui précisant qu'il était inutile de prendre deux voitures, c'était plus simple si je conduisais car je savais déjà où aller. Je m'approchai de ma Ford Mustang Shelby avant d'ouvrir le coffre et de déposer les sacs à l'intérieur.

"En ce qui concerne vos plaques, j'aimerai beaucoup entendre votre histoire. On pourra en discuter au restaurant. Je me redressai et fermai le coffre avant de me tourner vers lui 671 chevaux, selon mon défunt mari. Il parait que les hommes adorent les voitures. Vous voulez l'essayer ? Je vous laisse la conduire au retour, si vous voulez"

Je ne savais pas vraiment pourquoi, mais je voulais qu'Helmet passe une bonne journée avec moi. Je faisais vraiment beaucoup d'effort pour paraître quelqu'un de sortable et de sociable. Et avec quelqu'un comme lui, ça me semblait plus facile, car lui aussi faisait des efforts pour me comprendre et rester avec moi.
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Jeu 24 Mai - 4:21
L'habit ne fit pas le moine (Sofia Ashley)
L'apparence n'est qu'un carcan dont bien des êtes se fie comme si cela n'était qu'une la parole absolue. •••Je ne savais à quoi m'attendre encore une fois avec Sofia et le fait qu'elle me qualifie d'adorable n'avait pas vraiment aidé à me laisser de marbre. Je ne voyais pas en quoi, j'avais été adorable alors que je lui avais posé des questions, mais n'ayant pas envie d'insister, je la laissais parler. Elle ne semblait pas vouloir démordre à l'idée de payer les vêtements ainsi que le restaurant. Je pouvais très bien moi aussi insister, mais cela ne ferait que nous amener dans une situation ennuyante et j'avais déjà assez de choses contraignante en dehors de cette journée, au travail, pour en rajouter même pendant mes congés et jours de repos. Je retenais une grimace à ses paroles malgré moi. Elle recommençait à considérer que je n'avais pas assez de moyens pour payer, ce qui avait le don de m'agacer. Je soufflais en la sentant me prendre les affaires futures d'Heaven et Cassandra pour mieux me repousser dans la cabine. Je laissais un long soupir m'échapper en fixant le miroir pour me calmer tout en retirant les habits pour me remettre dans ma tenue habituelle et tendre d'un bras, le pantalon et la chemise. À l'absence de réaction, je ressortais de la cabine pour voir qu'elle avait déjà pris les devants et avancé vers les caisses. Cette femme était agaçante, c'était un fait et borné par-dessus tout. Je déposais les affaires une fois à son niveau en retenant une autre grimace quand elle m'agitait la carte sous le nez. Savait-elle que la plupart des gens qui avaient ce genre d'agissement aurait fini contre un des rayons pour moins que ça ? J'étais un homme poli, courtois un minimum, mais je n'aimais pas être nargué de la sorte, même gentiment. Heureusement, comme le payement avait été rapide, nous pouvions quitter la boutique et m'épargner une scène sur mes revenus encore une fois. Je crois que si cela avait été le cas, Sofia aurait pu assister en personne à ce que je donnais quand j'envoyais paître les gens parce qu'il m'agaçait clairement. Ce qui ne lui aurait pas plus un seul instant.

Je marchais à son niveau et l'oreille attentive, je pouvais entendre ses mots. Moi qui pensais prendre également ma voiture et me garer au parking du restaurant, elle préférait ne pas s'encombrer de deux véhicules. C'était bien ma veine, mais n'ayant pas vraiment l'habitude de dire un non, ferme aux femmes, pour le peu que je les côtoyais, je hochais simplement la tête. Je levais pourtant un sourcil de surprise en voyant la Mustang de Sofia. C'était vraiment dommage qu'une femme aussi énervante puisse conduire un bolide tel que celui-là. Je ne relevais pas sa remarque sur le fait que les hommes aimaient les voitures, ne voulant pas partir sur un débat idiot. Devoir lui rappeler que non, ce n'était pas toujours le cas, je n'en avais pas envie à l'heure actuelle. À la place, je l'aidais à mettre les sacs dans le coffre avant de faire le tour de la voiture puis de venir prendre place sur le siège passager. La voiture sentait le désinfectant tout autant que le cuir et l'essence. Une étrange d'odeur qui avait de quoi donner des hauts de cœur, mais bon, je n'avais pas le nez si fin. Je laissais mes yeux parcourir le véhicule ou du moins son habitacle. C'était loin de l'intérieur spartiate et quelque peu âgé de mon Impala, très clairement. Où j'avais des sièges qui souffraient de mon poids, de ma corpulence aussi, je trouvais ici un siège baquet m'accueillant sans trop de mal et impeccable. Ce qui me disait que ce n'était pas plus mal que Sofia ne voit pas ma voiture. Entre la calandre quelque peu usée et comportant de la rouille ou encore les pneus légèrement dégonflés, elle aurait fini par s'évanouir ou partir en courant. Je tapotais machinalement l'accoudoir près de moi avant de ranger ma main quand la jeune femme me rejoignait. Je perdais mes yeux sur ses jambes avant de secouer la tête vers la fenêtre. Si je commençais à ne plus savoir quoi faire, cela allait amener de drôles de situations dont je n'avais pas plus besoin que Sofia.

« Sofia, tu sais qu'agiter ta carte sous mon nez est dangereux. Je sais que nos revenus ne sont pas du tout comparable, mais ça ne sert à rien de me considérer comme un véritable démuni. Je vis sous un toit, j'ai une voiture, un travail, désolé de ne pas vivre dans un manoir, moi. Je sais que mes mots sont durs, mais je pense qu'il est judicieux de ne pas rappeler que nous vivons dans deux mondes surtout de cette façon. Moi encore, j'ai l'effort de ne pas lever la main parce que j'ai du respect pour les gens et les femmes en particulier, mais certains ou certaines t'auraient délibérément et sans retenue giflée dans la boutique. Sauf que je ne suis pas ceux-là et que je ne suis pas non plus pour faire une scène en public. Je préfère encore pourrir l'ambiance dans ta voiture et que tout cela soit clair. Maintenant, et comme je vois que tu nous y conduis, merci d'avance pour le restaurant. »

Je croisais ensuite les bras sur mon torse en me laissant guider par Sofia tout en remarquant que je n'avais pas répondu à sa question sur le fait de conduire au retour. Après mon discours, je me doutais que ce n'était plus vraiment d'actualité ou du moins loin d'être le bon moment pour en reparler. La circulation à l'extérieur du parking, mais aussi du coin des boutiques semblait s'être déchargée entre temps. Au moins, l'absence de bouchon allait permettre que le temps passe plus vite et que nous arrivions donc plus tôt à ce fameux restaurant. Une part de moi était en train d'appréhender les futures réactions de Sofia vis-à-vis de mes paroles précédentes et ce n'était jamais un bon signe. Je détestais me sentir comme étouffé par une situation en sachant que je l'avais moi-même profité. Ainsi, j'ouvrais la fenêtre de la voiture avant de tousser et de la refermer aussi vite. Les odeurs de pot d'échappement ce n'était pas mieux que celui du cuir et surtout bien plus nocif. Je soupirais en laissant mes yeux sur perdre sur la vue qu'offrait le pare-brise en évitant de croiser au maximum le regard de la hunter. Je n'avais pas envie d'affronter maintenant son regard et de prendre le risquer de faire pire que mieux. Je pensais que la journée n'allait pas empirer, mais il semblait que quelqu'un veuille l'aggraver encore plus en pilant devant Sofia, refaisant légèrement le pare-chocs de sa Mustang. Je posais ma main sur sa poitrine par réflexe pour lui dire de ne pas sortir en laissant un désolé m'échapper maladroitement avant de sortir. Non sans considérer que la jeune femme était faible, vu son état hypocondriaque, s'il fallait en venir aux mains, ce qui semblait être l'objectif de l'homme qui sortait de sa voiture, moi, je n'avais pas peur de me salir les mains. J'approchais de l'énergumène qui me fixait en tentant de m'impressionner avant de m'injurier en me lançant que ma copine n'avait qu'à faire attention et qu'elle avait abîmé sa bagnole cette pouffiasse. Je ne retenais pas mon agacement à base de ma main en plein visage avant de lui tenir le col.

« Ma journée a déjà des airs de pièce de théâtre particulièrement étrange et agaçante alors si tu l'ouvres encore espèce de sombre con, je jure de te refaire le visage devant la femme a qui tu as abîmé la voiture. Maintenant fait moi le plaisir de dégager ou je te plante mon couteau militaire dans la cuisse et te laisse pisser du sang sur la voie publique, connard. »

Je le voyais, qui remontait dans sa voiture en me fixant légèrement choqué, en se tenant la joue avant de redémarrer. Je détestais m'énerver sur qui que ce soit, mais il l'avait cherché et cela m'avait permis de me calmer, au moins. Je fixais ma main en la pliant et en la dépliant plusieurs fois avant de soupirer. Je constatais que je n'avais pas pensé à dire à l'homme de rembourser Sofia, même si je me doutais qu'elle pouvait réparer la pièce. Elle avait eu les moyens d'acheter cette Mustang Shelby neuve après tout. Je soupirais en me relevant de toute ma hauteur pour revenir dans la voiture sans tarder. Après tout, nous étions dans la circulation et j'entendais déjà les autres véhicules derrière nous klaxonner. Je faisais signe à une Sofia semble-t-il choquée ou crispée sur son volant de repartir vers le restaurant. Elle avait dû tout voir et vu la facilité que j'avais eue à mettre au tapis l'homme, elle devait aussi se dire que j'étais peut-être un peu plus violent que prévu. Je soupirais en me massant les tempes avant de la fixer.

« J'aurais aimé que tu ne vois pas ça, à vrai dire Sofia. En un sens, je préfère que ce soit lui qui ait pris ma main en plein visage que toi. Je ne me serais pas pardonné d'avoir levé la main sur une femme alors que là, je dois avouer sans pudeur que je me fiche bien de lui avoir ou non déplacé deux dents. Il n'est qu'un des nombreux idiots de cette ville qui pensent qu'ils ont le droit de tout dire et de tout faire et méritent bien qu'on le remette à sa place. J'espère que ton restaurant offre une large carte, m'énerver comme ça m'a considérablement ouvert l'appétit et vu ma taille, ça risque d'être coûteux, hélas. »

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