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Bon, on se casse ?? - Sam

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Mar 27 Fév - 17:48
Bon, maintenant que ça fait quelques jours que je suis là, il est temps que je sorte. C'était cool pendant un temps de pouvoir pioncer toute la journée, au chaud, à l'abris du vent et de la pluie ou de neige et de pouvoir manger plusieurs fois par jour à l'œil, mais je commence à en avoir assez du paysage.
Les vendeurs s'impatientent d'ailleurs. Ils me réveillent régulièrement quand je dors pendant les heures d'ouverture de la boutique, considérant que j'ai repris suffisamment du poil de la bête pour pouvoir commencer à me vendre, et ils n'ont pas tort.

Avant que ça n'ouvre aujourd'hui, je profite de la pénombre au dehors pour mater mon reflet. J'ai le teint moins terne que quand je suis arrivé, les yeux toujours cernés mais moins enfoncés. Mes cheveux - propres ! ça faisait tellement longtemps qu'ils n'avaient pas vu de shampoing que j'en ai eu le cuir chevelu tout irrité pendant deux jours après ma douche d'arrivée - débarrassés de leur crasse, ont retrouvé leur teinte claire et contrastent à nouveau avec le hâle de ma peau. Les fringues fournies par l'animalerie ne cachent pas correctement la maigreur de mon corps, mais je reprends vite, le pantalon ne me glisse plus sur les hanches, je recommence à avoir des bras plus épais que ceux d'une fillette. Les muscles reviennent. Le soir quand l'équipe est partie je me réhabitue aux acrobaties de bases qui rythmaient mes jours au cirque. Je peux à nouveau marcher sur les mains, pas longtemps, je tremblote rapidement, mais au moins je tiens un peu. Je n'arrive plus à monter en force, il faut que je prenne de l'élan, mes abdos n'ont pas retrouvé leur puissance d'autrefois. Mais ça ne saurait tarder. J'ai bon espoir. Je fais mes petits exercices le soir et le matin pour me reconstruire et ça fonctionne plutôt pas mal.
Je le sens bien ce nouveau départ, j'ai quitté la rue, je vais trouver un humain avec qui bosser, continuer à me retaper et l'étape suivante pourrait être, qui sait, de retourner faire un tour au cirque pour voir Marcio et Frida.

Je nous vois déjà tous les trois réunis. Je sais que ce n'est pas possible dans l'immédiat, mais j'ai l'espoir de revoir ma superbe Frida et de pouvoir serrer mon fils contre moi. Et puis, il est grand maintenant, il doit bien avoir 5 ans, s'il est hybride lui aussi, ça devrait commencer à se manifester.


J'attaque la journée fière comme un prince, souris à tous ceux qui passent devant ma cage et n'hésite pas un instant à répondre aux questions, avenant.

Deux heures plus tard, je tourne le dos à mes barreaux et fais la gueule dans mon coin suite au comportement exécrable d'une mégère.
Un peu plus tard, j'en ai marre de faire la gueule et commence à m'ennuyer. Je ne dois pas me voiler la face, les jolis hybrides aux jolies oreilles poilues sortent plus facilement que les asperges à cornes de bouc. Tu te rends pas compte ces cornes, ça pourrait rayer le haut de l'encadrement des portes, faudrait refaire la peinture après.

J'ai roulé en boule mes chaussettes ainsi que mes paires de rechange et, avec mes six balles de fortune, commence à jongler. Elles dansent dans l'air, j'en embroche par moment quelques unes sur mes cornes pour les garder pour plus tard, passe de 3 à 5 ou 6 en fonction de l'envie, me lève, fais les cents pas dans mon enclos comme un lion en cage, me rassois en tailleurs sur mon pieu, regarde en l'air, en face, les passants. On s'occupe comme on peu ma bonne dame. En tous cas, si ça me vaut les regards courroucés et emplis de dédain de quelques humains tristes et gris, ça a le mérite d'amuser les quelques gosses présents et de divertir mes voisins.
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Mer 28 Fév - 19:57

Un bonbon rose rentre dans la danse d'un joli bouc

Il doit être encore tôt, mais ça ne m'empêche pas de me lever avec un petit sourire, les cheveux en bataille et ma culotte me faisant office de string. Je bouge tellement que j'ai même mon T-shirt qui est remonté sous ma poitrine. Et après, je me demande encore pourquoi je n'invite personne à la maison et pourquoi je n'ai pas dormi avec un homme ou une femme depuis si longtemps. Je me regarde dans le miroir, j'ai encore oublié de me démaquiller hier soir, je suis officiellement un panda femelle aux cheveux roses. Je gonfle les joues en soupirant et laisse ce miroir tranquille. Il serait peut-être tant que je déjeune, moi. Je traverse la maison en profitant du beau soleil malgré le froid qu'il fait sans doute encore. Comme toujours, j'allume ma bouilloire après avoir mis de l'eau dedans, je sors un sachet et mes céréales. Il ne me reste plus qu'à attendre que l'eau soit chaude en me faisant une petite tartine à côté, tartine qui me casse entre les doigts. Je vais finir par me demander si les fabricants ne font pas exprès de les faire si fragile pour nous forcer à en manger plus. Je gonfle les joues en soupirant avant de refaire une tartine, priant qu'elle ne casse pas. La bouilloire siffle, je verse mon thé et m'approche de la baie vitrée avec ma tartine dans une main, la tasse, de l'autre. Comme souvent, sans doute parce que j'habite proche de la forêt, je vois un écureuil passer après s'être arrêté devant moi. Je crois qu'il n'a jamais vu d'humaine avec les cheveux rose ou alors c'est ma tenue qui le gêne. Difficile à dire, je ne suis pas un écureuil après tout.

Je finis par faire volte-face, parce qu'il serait temps que je prenne ma douche quand même. Je bois la tasse bien vite, me brûlant un peu la langue en pestant puis je mets tout dans le lave-vaisselle. Je devais de toute façon le faire tourner alors ça serait l'occasion. Je bouge ensuite mes petites fesses vers la salle de bain sans regarder à nouveau mon miroir afin de ne pas croiser ma jumelle panda avant de me déshabiller pour aller à la douche. Pendant que l'eau me couler dessus en plaquant mes cheveux roses sur mon crâne, je faisais comme toujours ma petite inspection. On ne pensait pas la plupart du temps, mais ce n'était pas bête de se vérifier un peu. Un gain de beauté pas normal et j'en passe, plus vite repéré, plus vite soigné comme disait ma chère maman. Inspection finie, j'attrapais mon gel douche en faisant la casserole sous la douche, me taisant finalement pour laver mes cheveux. Heureusement que je n'avais pas de voisin pour me reluquer le matin ou m'entendre chanter. Je sortais finalement après une bonne vingtaine de minute, enroulée dans ma serviette, les cheveux pris dans une autre serviette. Tôt, la veille, j'avais décidé qu'aujourd'hui, j'adopterais un hybride pour me tenir compagnie. Sauf que je n'allais pas y aller toute nue ou en serviette. Je balayais du regard ma garde-robe en réfléchissant un peu. Le body était peut-être un peu trop osé pour ce genre de sortie. Le tailleur trop sérieux sans parler d'un de mes anciens uniformes. J'avais oublié de rendre mon uniforme de gardienne ? Ah non, ils me l'avaient offert en cadeau. Étrange cadeau, mais sympathique ! Bon, bah, il ne restait plus qu'une tenue classique, mais chaude.

Pendant que j'enfile mes sous-vêtements assortie en laissant une de mes playlist tourner dans la chambre, je glisse un crayon dans mes cheveux une fois secs. Finalement, ce sera un classique indémodable: robe, collant sombre, ceinture tressée et chaussure à talons. Je n'allais pas révolutionner le monde de la mode, mais au moins, si j'adopte bien un hybride aujourd'hui, je ne vais pas lui faire peur. En retournant dans la salle de bain, je mets un peu de crayon sur mes yeux, un fin trait de rouge à lèvres. Il ne manque plus qu'à tresser mes cheveux dans une épaisse tresse pour avoir la paix, mes boucles d'oreilles. Voilà, je suis prête, j'attrape donc mon manteau, ferme la maison à clé et en avant pour cette adoption ! Alors que mes talons résonnent sur les pavés devant chez moi, mais aussi jusqu'à l'arrêt de bus, et même en ville, j'approche de plus en plus de mon objectif. Intérieurement, je suis aussi paniqué que très impatiente. Je n'ai jamais mis les pieds dans une animalerie pour hybride. J'imagine que c'est comme pour les animaux en général, mais avec de plus grandes cages. Même préparée à tout, en entrant, je ne retiens pas un petit son de surprise en mettant ma main sur ma bouche. C'est bien moins hospitalité que j'aurais pu le croire. Ils ne semblent pas tous être dans la meilleure des formes. Je déglutis un peu en fronçant les sourcils avant de voir un hybride chèvre, bouc enfin cornu en train de jongler. Alors, je m'approche sans trop savoir ce qu'il est. « Euh… C'est ma première fois en animalerie, toi qui a l'air plutôt habitué, je suis supposé faire quoi pour disons adopter un hybride et euh, tu es adoptable toi, Monsieur le Jongleur ? » Je lui fais un petit sourire en essayant de cacher que voir des hybrides mal en point, ça me chagrine vraiment. Comme tous les animaux en général.

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Mar 13 Mar - 13:50
Je rumine un peu le comportement de cette mégère en continuant de jongler distraitement. Certaines personnes ont vraiment le don de me mettre hors de moi. Et pendant que je maugrais je me rappelle Charlie qui essayait de me dérider quand certaines personnes passaient devant nous dans la rue, sans même faire l'effort de nous ignorer, mais préférant nous lancer un de ces regards empli de dédain comme si nous étions là dehors dans le seul but de gâcher leur promenade dominicale. Alors que je commençais à bouillonner, elle entonnait cet air qui me revient maintenant en tête. Ca faisait "J'emmerde la moitié du monde et je chie sur l'autre moitié". Et elle chantait celà avec tellement de conviction et en y mettant tant de coeur que ça nous égayait pour la journée.

Et voilà aujourd'hui que je mets à rire tout seul dans ma cage en la revoyant chanter. Je sens que l'air va me rester en tête pendant un bon moment.
Je fredonne sans articuler quoi que ce soit d'intelligible quand une petite voix me fait sursauter. Je rattrape mes balles de fortune et stope leur ballet par la même occasion tout en tournant la tête vers les barreaux de ma cage.

C'est une jeune femme trop élégante pour le lieu qui me questionne. Avec sa petite bouille guillerette et sa tignasse rose, elle dénote ici. Ses mots sont maladroits, je me demande un instant si elle fait exprès. Effectivement que je suis plus habitué à l'animalerie que toi, j'y vis malgrè moi depuis trop longtemps à mon gout.
Monsieur le Jongleur ? Ah ouais ? Venant de Mademoiselle crinière de petit poney c'est un peu gros non ?
Si ça se trouve c'est une cliente mystère, qui vient vérifier la qualité du service et de la marchandise. Quoi que, je ne crois pas que l'on fasse celà pour les ventes d'hybrides.


- Aussi étonnant que celà puisse paraitre, je n'ai jamais adopté quiconque moi non plus...


Je hausse un sourcil en la fixant de mes yeux jaunes. Est-ce qu'elle veut vraiment sortir d'ici avec un hybride de type "M. le Jongleur"? Ou est-ce que sa question était juste là pour savoir si on mettait en boutique des articles impropres à la consomation et donc non vendables ? Peut-être parce qu'une cage vide ça fait pas pro et que du coup on les rempli même avec des gens qu'on ne laissera jamais sortir. Vas savoir. Je suis sûr qu'il doit bien y avoir des cours de marketing apprenant à gérer les stocks d'hybrides.
Je lui lance une de mes balles entre les barreaux, voir si elle va la rattraper - ou peut-être dans le but d'échanger un peu plus que deux trois banalité, dans le but de créer un lien comme je le peux, par le jeu... qui sait - et tente de répondre à sa question.


- Je suis pas un spécialiste, mais je crois bien que ceux qui sont de mon côté des barreaux son adoptables, et que ceux qui sont du tien sont adopteurs.


Je ne devrais pas la railler comme ça, elle a juste l'air un peu pommée dans cette animalerie, et je la comprends. Et puis c'est pas en titillant les clients que je vais sortir mes miches d'ici.


- Et sinon le jongleur s'appelle Zéphir. Je hausse une épaule, l'air de dire "je te sers ça en passant t'en fais ce que tu veux"
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Jeu 15 Mar - 18:04

Un bonbon rose rentre dans la danse d'un joli bouc

J'ai l'impression d'avoir dérangé le jonglage de l'hybride vu comment il s'est arrêté en me fixant. À l'entendre, je crois que je suis encore plus maladroite que je le pense. La gourde, je suis, vraiment douée pour parler avec les gens la première fois. La première impression est souvent la bonne dit souvent ma mère et à voir celle que j'ai en fixant cet hybride, il ne manque ni de répondant vu ce qu'il m'a lancé, ni d'audace. Je prends la balle qu'il a envoyée vers moi, entre mes mains en levant un sourcil un peu surprise. Je glousse en repensant à sa phrase précédente. Il faut avouer que ma question est un peu idiote alors je ne prends pas mal son répondant au contraire. Je vais pour lui répondre quand sa seconde phrase me retombe sur le nez comme un marteau avec lourdeur. Effectivement, il est en cage quand moi, je peux me balader où bon me semble quand je veux. Je lui offre une petite moue boudeuse gardant quand même les yeux sur lui en restant attentive et polie. Qu'il aie raison ou non, je ne peux de toute façon rien faire avec mon petit corps pour changer ça, et ça ne m'empêche pas de l'écouter. Je finis par l'entendre prononcer son prénom et je lui pique une de ses balles en tirant la langue avant de jongler avec celle qu'il m'a envoyée plus la seconde en lui faisait un petit sourire. « Enchanté Zéphir, moi c'est Samantha. Désolé de t'avoir résumé par ce que tu faisais, mais je suis une grande maladroite pour aborder les gens. Tu as raison pour ce qui est de toi dans une cage et moi en dehors, mais comme tu m'as l'air débrouillard et sympathique avec la langue pas dans sa poche. Il se peut que tu finisses en dehors de la cage. »

Je lui fais un petit clin d'œil avant de reprendre mes jonglages jusqu'à entrevoir un vendeur et remettre les balles dans les mains de Zéphir avec un sourire crispé et les joues un peu rouge. Je suis un peu honteuse de jouer comme une petite fille avec les balles de l'hybride au lieu de l'adopter ou d'en apprendre plus sur lui. Je me frotte la nuque avant de farfouiller dans mon sac pour en sortir un paquet de bonbons. J'en raffole de ses friandises et je me dis en relevant le visage vers Zéphir qui ne me quitte pas vraiment des yeux, qu'il doit avoir faim. Je lui tends alors le paquet en me rapprochant de la cage. « Tu en veux un ou deux ? Je n'essaye pas de t'amadouer hein, mais tu dois avouer faim, là-dedans. » Ma fin de phrase est accompagnée d'une petite grimace. Je compatis vraiment avec sa situation, mais je ne peux pas l'en sortir sauf s'il devient mon hybride.

Il faut que je puisse le convaincre et pour ça rien de mieux qu'ouvrir la conversation avec ses bonbons. Une fois qu'il s'est servi, je range le paquet en croquant dans la fraise Tagada. Je joue mon visage comme une petite souris dévorant son morceau de fromage avant d'avaler ma main devant la bouche. « Tu veux bien m'en dire un peu plus sur toi que simplement ton prénom, dit Zéphir ? Je ne vais pas te demander ton pedigree comme on le fait pour s'acheter un chien, juste un peu ton tempérament en général et s'il y a des choses que tu aimes ou non. J'ai déjà fait mon choix, mais si je dois m'adapter un petit peu à tes manies ou tes habitudes, je pourrais le faire rapidement ! » Je lui fais un grand sourire avant de tourner le visage vers un couple qui regarde Zéphir comme une attraction avant de voir le petit du couple jeter une poignée de pop-corn sur l'hybride avant de rire et s'éloigner avec ses parents. « Quel sale garnement. Il mériterait une tape derrière la tête. » Je ne m'en rends pas compte, mais j'ai prononcé ça en gonflant les joues, les poings fermés sur les hanches et les sourcils froncés. De quoi offrir une scène plutôt amusante à un Zéphir sans doute blasé de subir les humains de ce genre. Je ne peux pas m'empêcher de me trouver chagriné de voir tous ses hybrides en cage et pas forcément tous en forme. Je veux les faire sortir de là un par un en ouvrant les cages et la porte de l'animalerie en grand. Sauf que si je fais ça, je vais surtout finir en prison et ça serait bien ma veine. Je soupire en croisant les bras et fixe Zéphir d'un air pensif sans vraiment m'en rendre compte. Je me demande de quoi il est capable. S'il a ou non des talents surprenants et comment est-il au quotidien. Je sais que si je l'adopte, j'aurais bien vite la réponse, mais je reste curieuse et imaginative comme toujours.

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Lun 19 Mar - 17:31
Les yeux ronds tout d'abord, mes lèvres s'étirent rapidement en un sourire amusé quand je la vois me piquer une balle pour jongler. C'est pas du haut niveau, mais c'est un début. Elle à l'air joueuse, de ne pas se prendre la tête ni de se prendre au sérieux. Ca me plait. Une nana facile à vivre. A première vue - si ça se trouve elle passe ses soirées vêtue de cuir et de latex à fouetter des hybrides dans sa cave, on sait jamais hein, il ne faut rejeter aucune possibilité.

Je hausse un sourcil en l'entendant insinuer qu'elle pourrait bien me faire sortir d'ici - visiblement je ne l'ai pas dégoutée en lui répondant franchement, encore un bon point. Elle n'a pas peur la p'tite. SI ça se trouve c'est moi qui passe mes soirées couvert de cuir à fouetter des humains. Après tout j'ai passé un bon bout de temps à jouer un démon dans un cirque, ça laisse des séquelles ce genre d'activité.


- Et bien Samantha, c'est moi qui suis enchanté si tu me fais ce genre de propositions.


Je la regarde jouer avec mes balles, j'aime bien déclancher ce genre de réactions chez les gens, alors je ne peux que me sentir frustré voir un peu malheureux quand elle se stop net à cause du regard inquisiteur du vendeur. Le ridicule ne tue pas Poupette, tu peux y aller si ça te fait marrer... Enfin, on n'est pas nombreux à faire ce que bon nous semble quand on le veut sans se soucier du regard des autres. Dommage, le monde serait sans doute moins morne.
Je récupère les balles qu'elle fourre dans mes mains à la hâte et lui adresse un sourire peut-être un peu paternel, attendri devant son âme d'enfant et ses joues rouges. Tiens quand on parle d'âme d'enfant... Le jeu et les friandises. Elle a tout pour plaire !
Je pique deux ou trois bonbons dans le paquet en haussant les épaules quand elle suppose que je dois crever la dalle.


- On ne profite pas de repas gastro mais en terme de quantité c'est pas si mal ici. J'ai déjà eu bien plus faim t'en fais pas. Je jette un premier bonbon en l'air que je gobe à la volée et alors que je donne un premier coup de dents dedans je lui souris. Merci. Ca faisait une éternité que j'en avais pas mangé.


Je ris en l'entendant parler de pédigré, si elle savait le nombre d'achteurs potentiels que j'ai vu s'arrêter devant des neko avec un discours du genre "Ah non elle est Persan, elle va perdre ses cheveux et ses poils partout dans la maison".
Je me demande ce que je vais lui raconter de moi quand une volée de popcorn m'aterri dessus. Je me relève et regarde le gosse s'éloigner pour rejoindre ses parents. D'abord le regard mauvais et enflammé, il fini par devenir résigné alors que je retire un bout de maïs caramélié de mes cheveux.
D'une voix forte et sans aucune discrétion je répond à la remarque outrée de Samantha.


- C'est pas le gosse qui mérite des claques, c'est les parents qui lui donnent ce genre d'éducation.


La moitié de la boutique s'est retournée en m'entendant, le père a fait mine de venir voir, sa femme l'a pris par le bras et l'a fait reprendre sa route. S'il n'y avait pas eu les yeux chastes d'un gamin, je lui aurait montré toute la majestée de mon majeur. Sale con.

Je soupire en levant les yeux au ciel et appuie mon épaule sur les barreaux de la cage. Les bras croisés et une jambe pliée je regarde Sam perdue dans ses pensées.


- J'ai un garçon qui a à peu près l'âge de ce môme. Sauf que le mien est mieux élevé. Je soupire, un sourire nostalgique étire mes lèvres et mes yeux se perdent dans le vague. Ca fait longtemps que je ne l'ai pas vu mais je pense sincèrement que Frida ne laisserait jamais Marcio se comporter de la sorte. C'est un soulagement. Sinon... Je ne pense pas avoir franchement d'habitudes dont je dois te parler... J'ai pas mal "vécu au grand air" ces deux dernières années, du coup les habitudes domestiques c'est pas mon truc. Je pourrais sans doute me plier aux tiennes sans soucis sauf le latex et le cuir peut-être. Je repense à nouveau à ce qu'elle me disait juste avant, me décolle un peu des barreaux et avec un air farceur, reprends : Pour ce qui est de mon pédigré, tu as sous les yeux une biquette alpine dans la fleur de l'âge Je lustre mes cornes et penche la tête pour les lui montrer. Cornes 100% naturelles. Comme tu as pu le voir quand je jonglais, aucun soucis de coordination Au point ou j'en suis dans les clowneries... Je pose les mains sur le sol et monte en équilibre avant de faire quelques pas sur les mains. Pas de problème d'équilibre non plus, et entre nous, excellent danseur du ventre... Je repose les pieds par terre, fais un tour sur moi même et lui fait la révérence. Hybride en parfait état, mériterait peut-être une douche et quelques kilos en plus mais tu n'en trouveras pas d'autre comme ça sur le marché... Je relève la tête et la regarde sans retenir mon sourire. Aucun soucis pour se donner en spectacle non plus.
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Ven 23 Mar - 20:46

Un bonbon rose rentre dans la danse d'un joli bouc

Je constate très vite que le courant passe plutôt bien avec cet hybride enfin Zéphir. Je vais tout de suite arrêter de le résumer à son hybridation sinon je vais encore m'en vouloir comme une idiote plusieurs jours de suite. Je lui fais un grand sourire en entendant qu'il a l'air plutôt content de recevoir quelques friandises, s'il savait la chance qu'il a déjà d'avance. Je suis une petite gourmande, et ce, depuis mon enfance, alors des sucreries, sans en avoir des tonnes, on en trouve pas mal dans mes placards. Enfin entre les légumes, la viande et le reste. J'adore peut-être les fraises tagadas, mais j'aimerais bien garder ma ligne et ne pas finir avec du diabète. Je secoue un peu mon petit nez avant de reporter bien vite mon attention sur le visage de Zéphir afin de l'écouter. Je lui ai posé des questions et c'est la moindre des politesses d'écouter ses réponses. Je cligne un peu des yeux en apprenant qu'il a toujours été un hybride de plein air. Il travaillait peut-être dans un cirque ou quelque chose dans ce genre avant ? Je me demande si lui demander est une bonne idée, je ne veux pas la brusquer ou appuyer sur un sujet sensible. Surtout, qu'il est encore en cage et que ça me chagrine beaucoup de la voir ainsi. Je glousse à sa réflexion sur le garçon agaçant sans le stopper, car je pense plus ou moins la même chose. Sans être un modèle de sagesse, je n'étais pas aussi agaçante et agitée à son âge, c'est à n'y rien comprendre parfois. Enfin si, que ses parents lui laissent tellement de liberté qu'il ne respecte rien ni personne. Je n'aimerais pas le croiser, plus tard. Je fronce les sourcils puis les détends en retrouvant mon attention éprise des paroles de Zéphir.

Non pas que l'imaginer papa était une surprise, mais je sens de la nostalgie et un peu de mélancolie dans ses mots. Je le vois alors faire quelques clowneries en se présentant d'une façon assez vendeuse, je dois l'avouer. Je laisse quelque gloussement m'échapper en le fixant toujours avant de rougir. C'est idiot et je ne me fais pas vraiment de film, mais je suis tout de même curieuse de savoir ce qu'il entend par excellent danseur du ventre. Je lui rends bien vite son sourire en lui redonnant quelques bonbons avant de ranger le sachet dans mon sac. Je me connais, si ça continue, il sera vide avant que nous soyons rentrés. Je secoue encore mon nez en le laissant se remettre sur ses pieds, puis approche mon visage de la cage. « Tu sais te vendre plutôt bien Zéphir. Si j'avais le permis et que je cherchais une voiture, serait capable de m'en faire acheter plusieurs, je suis sûr. Ce n'est pas bien de charmeur les bonbons roses avec ses acrobaties, même si ça marche. » Je glousse un peu avant de rougir et chercher du regard un vendeur en reculant mon visage. Je pense que Zéphir a déjà suffisamment attendu et il est clair qu'entre lui et moi ça se passe bien alors je ne peux plus hésiter encore longtemps. Même si la boutique n'était pas bondée de monde, je vois bien que pour avoir un vendeur de libre, il va falloir que je sois patiente. Il y a bien un stagiaire ou du moins ce qui y ressemble vu qu'il reste en retrait avec son uniforme identique aux autres. Je me tourne doucement vers Zéphir et souris. « Je ne sais pas faire la danse du ventre, mais je crois qu'un des apprentis vendeurs à un petit faible pour le bonbon rose que je suis... Hum, tu ne m'en veux pas si j'utilise ça pour t'avoir moins cher et plus vite, j'espère... » Je rougis avant de m'approcher doucement du dit vendeur en me mordillant la lèvre et en ayant remonté légèrement ma robe. Ce n'est vraiment pas bien de faire ça, mais à la guerre comme à la guerre Samantha, tu vas l'avoir ton hybride !

Prenant cet air mignon que j'avais tendance plus jeune à utiliser à outrance avec ma mère, je vois bien le vendeur fondre devant moi. Je me sens honteuse, mais je veux vraiment adopter Zéphir et il semble que j'aie maintenant l'attention de ce jeune stagiaire, mignon, mais sans plus. Je suis désolé pour lui, mais je ne lui trouve rien de bien impressionnant, après, je ne dois pas le juger sans le connaître. Je fais mine de m'approcher un peu. « Vous... Vous êtes disponible ? » « P-Pour quoi madame ? » Je souffle du nez en gonflant les joues, il m'appelle madame... Je ne suis pas si vieille. Je respire calmement et lui sourit autant que possible en tentant de ne pas paraître forcé. « Mademoiselle... Samantha pour être précise. » « Oh euh moi c'est Nathan. Je peux t'aider Sam' ? » « Oui, j'aimerais adopter un hybride, mais tout le monde est bien occupé donc je suis venu te voir. Tu as l'air débrouillard et disponible donc voilà... » Mon dieu Samantha, tu devrais avoir honte, c'est si bas, mais si utile. « Montre-moi lequel, et je vais ouvrir sa cage d'accord ? » « D'accord... » Je me tournais en marchant vers Zéphir non sans rouler des hanches et une fois proche de la cage, je faisais un clin d'œil à mon hybride. « Tu vas bientôt sortir... » Je laissais alors le vendeur ouvrir la cage pour permettre à Zéphir de quitter ces barreaux et pouvoir se dégourdir les jambes. Je me retourne vers le jeune vendeur et lui embrasse la joue. « Merci... Tu peux t'occuper du dossier que je signe et paye ? » « O-oui tout ce que tu veux Samantha. » Je le laissais repartir avant de glousser en fixant Zéphir. « Tu sais, j'ai un peu honte, mais bon, tu sors plus vite. » Je glousse encore et lui fait un grand sourire. Heureusement que je ne faisais pas ça tous les jours, heureusement.


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Lun 26 Mar - 17:59
J’ai perdu l’habitude de passer du temps sur les mains. En me relevant je sens que le sang m’est monté à la tête. Avant je pouvais y passer des plombes comme ça, sans sentir la moindre gêne. C’est pas beau de vieillir !! Ou alors c’est le manque d’entrainement. Ouais surement.
Je pioche un bonbon de plus dans le sachet que me tend Samantha. Si je ressors avec elle, je ne mettrais pas bien longtemps à me remplumer si elle continue à m’engraisser de la sorte. A tous les coups elle veut me bouffer comme la sorcière d’Hansel et Gretel. La viande d’hybride gavé à la fraise tagada doit être bien tendre et sucrée, c’est une bonne tactique.

Je hausse un sourcil et mes lèvres s’étirent en un sourire en coin empli de fierté quand elle m’avoue avec les joues légèrement rosées que mes numéros de charmes fonctionnent. Ca fait au moins deux trois trucs que je n’ai pas perdus en vivant dans la rue.

– Si j’étais vraiment un bon vendeur, je pourrais te faire acheter une voiture même sans que tu ais le permis... Et pour ça il me reste encore un peu de boulot.

Je fronce un sourcil interrogateur quand elle me parle du nouveau vendeur. Elle va user de ses charmes pour avoir une ristourne ? Je serais curieux de voir ça ! Pas que je doute qu’elle sache très bien jouer avec ses atouts, mais je ne la pensais pas séductrice.
Allez, fonce Samantha, moi en attendant, j’observe et j’apprends.
Mon sourire s’étire largement quand je la vois remonter sa robe. Redoutable la p’tite. Je tends l’oreille pour l’écouter questionner le vendeur. Le choix des mots est bien trouvé, avec ce qu’il faut de sous-entendu pour faire tourner la tête de Nathan. Elle revient déjà presque victorieuse en me faisant un clin d’œil. J’essaie de ne pas avoir l’air trop amusé par la situation même si je dois avouer que j’ai sacrément envie de rire devant ce petit numéro. Quand elle dépose un baiser sur sa joue, c’est le coup de grâce.

J’attends qu’il tourne les talons pour pouffer. C’était une affaire rondement menée !

– Hé bien madame, c’était bien joué !

Je sors de ma cage et même si le sol de béton est le même de ce côté-là des barreaux, je me sens différent. Je ne dirais pas libre, parce que ce n’est clairement pas le cas, mais plus léger. Et bien tombé qui plus est.

– Il a bien dit « tout ce que tu veux » hein ? Imagine ce que tu pourrais lui soutirer si tu savais en plus faire la danse du ventre… Allez, si t’es sage je t’apprendrais pour que tu demandes une ristourne de loyer à ton proprio.

Je lui fais un clin d’œil avant de rire. Heureusement que je ne suis pas une nana. Entrevoir ce qu’elle arrive à faire avec un simple retroussement de robe m’aurait donné bien trop d’idées.

– Ca t’arrive souvent d’acheter un hybride sur un quasi coup de tête ?

En disant cela je profite de ne plus être enfermé dans ma cage pour étirer mes bras au dessus de ma tête, faire craquer mon coup, tendre mes jambes… Allonger chaque petit muscle de mon corps. Ca fait du bien, un bien fou ! Samantha, ma sauveuse. Pas avec son cheval blanc, mais avec sa tignasse rose et son sac plein de bonbons. Sac qui doit surement coller un peu dans le fond du coup.

– Merci Sam. J’espère que je ne te ferais pas regretter ton choix.

Je déconne beaucoup, mais là c’est tout à fait sincère. Quoi que si ça se trouve je m’avance un peu, elle n’a encore rien signé. Mais c’est pour bientôt !!
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Ven 30 Mar - 14:56

Un bonbon rose rentre dans la danse d'un joli bouc

J'avais beau avoir plutôt honte de manipuler ce petit vendeur de la sorte, j'étais tout de même heureuse de faire sortir Zéphir de sa cage. Il avait l'air bien mieux sur le béton que derrière des barreaux comme un prisonnier. Son seul crime à ce bouc avait été d'être un hybride, ce que je trouvais triste. Je réprimais une moue de tristesse en écoutant ses paroles avant de glousser. Je trouvais vraiment Zéphir amusant sans pour autant que ses moqueries ne me blessent. Je sentais bien qu'il était plus bienveillant qu'on pouvait le croire ou que son apparence lui donnait. Il avait vu sans doute des choses plus tristes que moi, mais semblait faire abstraction pour vivre le présent et il avait bien raison. Il fallait positiver dans la vie pour ne pas sombrer dans la dépression comme j'avais pu le faire il y a quelques années, entre deux boulots. Je rougis un peu à ses paroles et son clin d'œil avait de cligner des yeux en redescendant ma robe afin de ne plus exposer autant mes jolies jambes. Je ne me mettais pas souvent en avant physiquement, mais j'étais plutôt fière de ce que j'avais hérité de ma maman. J'avais la silhouette charnue, mais répartie des Buchanan d'après elle et vu comment le vendeur avait été rapidement sous le charme, c'était un petit avantage. Je gonflais les joues en le voyant en train de s'occuper du contrat d'adoption de Zéphyr non sans me sentir un peu gêné de comment j'avais profité de lui. J'allais me promettre de revenir le voir et de lui offrir au moins le plaisir de boire un verre avec moi, je lui devais bien cela pour sa gentillesse mine de rien. Pourtant, j'étais rapidement attiré par la voix et les mots de mon hybride, sans doute parce qu'il avait le don de rendre la moindre phrase plus intéressante que le reste ?

Je plissais les lèvres en sentant mes joues chauffer un peu plus à cause de ses questions. Bien sûr que non, je n'avais pas l'habitude, j'avais vraiment ça sur un coup de tête, mais je ne savais pas si lui avouer de la sorte, était intelligent de ma part. Je le regarde s'étirer avant de lui faire un grand sourire quand il me remercie de l'avoir sorti de là, même si je trouvais ça plutôt normal, de sauver les hybrides d'une façon ou d'une autre. Cela n'allait pas changer la situation ni excuser les horreurs que mes semblables faisaient aux hybrides, mais au moins j'allais avoir la conscience tranquille vis-à-vis de Zéphir et de la vie que j'allais lui offrir avec moi. J'avais encore un de temps avant que le mignon vendeur revienne alors j'allais devoir répondre au bouc pour ne pas le laisser comme un idiot sans réponse. Je remuais un peu mon petit nez, la bouche plissée en me tapotant le menton du bout de l'index. « Pour être franche, non ça ne m'arrive pas souvent, voir jamais, vu que tu seras mon tout premier hybride. Je me suis décidé ce matin en levant et l'idée m'est restée jusqu'à ce que je sorte pour venir ici. Je ne suis pas une demoiselle malheureuse, mais même si mon studio est assez grand pour moi, il me parait vide, alors je me suis dit qu'adopter un ou une hybride, ça me permettrai de combler un peu ce vide tout en apprenant un peu plus à me comporter avec vous ? Je n'ai jamais travaillé avec des hybrides donc je me dis que si je dois le faire un jour, grâce à toi, je pourrais avoir des réactions moins ridicules... Tu étais sérieux pour la danse du ventre, parce que j'ai bien envie que tu m'apprennes vraiment à danser comme ça. Je ne sais pas vraiment si ça me servira, mais j'ai toujours trouvé ça vraiment sensuel alors pourquoi je n'essayerais pas après tout moi aussi ? J'en suis sûr, je t'apprécie déjà Zéphir alors il n'y a aucune raison que je le regrette. »

J'avais dit mes mots sur un ton si enjoué et tendre qu'il avait dû sentir toute la sympathie que j'avais déjà à son égard. Je ne le connaissais pas encore assez bien pour juger de ce dont il était capable, mais j'allais avoir tous le loisir une fois à la maison en tête-à-tête. Bizarrement, je me sentais un peu gêné de me dire qu'il allait maintenant partager ma vie. Cela ne serait pas comme un couple ni comme une colocation. En fait, je ne savais pas vraiment comment cela allait se passer, mais de toute façon, j'allais bien voir. Je jouais machinalement avec mes cheveux avant de sentir le vendeur de tout à l'heure me tapoter gentiment sur l'épaule. « Voilà Samantha, j'ai fait le dossier, tu n'as plus qu'à signer. » Je lui faisais alors un grand sourire à lui aussi, avant de prendre le stylo, un petit clin d'œil à Zéphir et une signature sur le dossier. Voilà, maintenant, il était officiellement mon hybride. Je ne pouvais plus reculer, mais de toute façon, je n'avais pas voulu reculer, ça me faisait plaisir de l'adopter, vraiment. Je voyais Nathan reculer pour repartir dans le fond du magasin, mais je le rattrapais bien vite non sans être embarrassée. « J'ai un peu honte de profiter que j'ai l'air de te plaire, mon petit Nathan. Alors, tiens, c'est mon numéro de téléphone. La prochaine fois qu'on se croise, on pourra toujours aller boire un verre... » « Oh, euh, si tu veux et ne t'en fais pas, ce n'est pas tous les jours qu'une jolie fille me séduis aussi facilement, mais ça ne me dérange pas. » Je le laissais repartir avec un petit pincement au cœur, je me sentais coupable. Et je me doutais que Zéphir devait avoir son avis sur la situation même si je ne savais pas s'il allait dire quelque chose ou faire quelque chose. Aller mon petit bouc, sauve moi s'il te plaît, devais dire mon regard à cet instant.


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Mar 3 Avr - 18:27
Je vois bien qu'elle est gênée de son comportement envers le vendeur. Visiblement ça ne doit pas lui arriver tous les jours de jouer ainsi avec les hommes. C'est tout à son honneur...J'imagine. Enfin, après tout elle fait bien ce qu'elle veut tant qu'il ne lui arrive rien et qu'elle est bien dans ses pompes, c'est à elle de choisir le type de relations qu'elle souhaite entretenir avec la gente masculine.
Et moi je suis gêné d'être de l'autre côté de la grille. Je ne sais pas trop quoi faire et où me foutre, heureusement pour moi je peux bien vite reporter mon attention sur Samantha plutôt que de me demander où placer mes bras et mes jambes.

Je l'écoute avec un demi-sourire. Elle doit quand même être sacrément impulsive, ce n’est pas super réfléchit comme décision. Du matin jusque maintenant... Ça ne fait que peu de temps pour se demander si c'est un bon choix.
En l'écoutant parler j'en viens à me demander dans quoi elle travaille. Un boulot dans lequel on n'a pas forcément de contact avec des hybrides bien que visiblement ça puisse arriver. Un boulot où on ne l'emmerde pas vis à vis de sa couleur de cheveux.

J'éclate de rire quand elle me parle de danse du ventre. Un rire qui fait se retourner quelques clients. Un rire franc et amusé.


- Il semblerait que ce soit suffisamment inhabituel, un homme danseur du ventre, pour que toute personne mise au courant se demande si c'est une blague. Je pose une main sur le bas de mon torse et ondule langoureusement quelques courtes secondes. Je suis rouillé, mais ça pourrait être l'occasion. Je reprends et tu apprends.


J'aime le ton avec lequel elle me parle. Comme si j'étais déjà "adopté" et pas uniquement en terme de paperasse. Comme si tout naturellement elle me considérait déjà comme un membre de son foyer. Comme si tout cela était normal.
Nathan revient et j'observe leur petit manège avec un sourire en coin. Etrangement, ça me fait quelque chose de la voir signer mes papiers. Et pourtant j'en ai vu des gens signer des contrats sur ma tête (sur ma tête, mes cornes, mon boule, mon pelage ou tout le package... Pourquoi se restreindre ?). C'est pas pareil, c'est plus sain quand c'est elle qui signe. Pas d'entourloupes, pas d'abus.

En attendant qu'ils finissent de se tourner autour, je me gratouille la base des cornes, songeur. A quoi ça va ressembler de vivre avec Samantha ? A quoi ça ressemble d'être l'hybride d'un humain ? Comment j'ai pu vivre jusqu'ici sans avoir jamais testé ? Et pourtant, des humains j'en ai eu. Entre mon agent, Frida puis Charlie, j'ai toujours été accompagné d'un humain, mais jamais de la façon dont on l'entend ici.

Nathan repart, Sam me lance un regard que je ne prends pas le temps d'analyser, au lieu de ça je rappelle le vendeur.


- Heu j'avais un sac quand j'ai été amené ici, faudrait que je le récupère... S'il te plait ?


Il va voir ce qu'il peut faire. Je retarde notre départ, mais je ne me vois pas repartir sans ce sac, ou en tous cas sans son contenu. Il n'y a pas grand-chose de valeur là-dedans, ils y ont surement fourré les guenilles que je portais - s'ils ne les ont pas brûlées - une bouteille en plastique, un reste de barre de céréale - pour plus tard - un couteau, un vieux bouquin tout écorné et déjà relu 15 fois, un livret de mots croisés, mais surtout, un vieux portable à clapet et son chargeur. Le portable donné par Frida, la dernière façon que j'ai de la contacter.
Nathan revient avec un sac plastique blanchâtre dans lequel je reconnais mon vieux sac à dos. Vu l'odeur, ils n'y ont pas touché, ça sent la rue, le clodo, la clope et la bière en canette.


- Merci mec. Je me retourne vers Samantha. Est-ce que c'est considéré comme une nouvelle rencontre ? Faut que je vous laisse planifier un verre ?


Mon sourire est moqueur et j'espère qu'elle ne m'en voudra pas. A voir s'ils profitent de l'occasion ou ignorent mon intervention...



Au moment de passer la porte vitrée, quand la sonnette tinte en nous laissant sortir, un gros poids s'envole de ma poitrine. L'air au dehors est le même que quand je suis arrivé, frais et pollué, mais il est délicieux par rapport à celui de l'intérieur de la cage.


- Et bien, Sam, j'espère que je te ferais apprécier cette première fois ! Un couple qui passait à ce moment nous regarde, courroucé. D'un air mutin et faussement scandalisé, je reprends à leur attention. Roooh mais qu'allez-vous imaginer là ? On ne vend pas ce genre de services ici, non Madame, c'est une boutique d'hybrides, pas de gigolos, non Môsieur. Ce sont d'honnêtes commerçants que vous voyez là ! Ils sont déjà loin alors que je termine mon numéro. Je suis donc incapable d'arrêter de faire le clown...


Je lève les yeux au ciel et secoue la tête. J'espère sincèrement que Samantha n'a pas peur du ridicule. Avec moi on n'est pas rendus.
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Ven 6 Avr - 16:30

Un bonbon rose rentre dans la danse d'un joli bouc

Je me sentais toujours vraiment mal à l'aise vis-à-vis de Nathan, même si lui avoir donné mon numéro en sachant que j'accepterais un rendez-vous, me soulageait le cœur. Même si dans le fond, je n'avais pas fait quelque chose de réellement méchant, une partie de moi se trouvait honteuse. Je me mordillais la lèvre en fixant Zéphyr comme pour chercher un peu de réconfort quelque part. Je l'entendais ensuite demander à Nathan de bien vouloir lui redonner son sac. Je ne savais pas vraiment ce qu'il contenait, mais je me doutais que se devait être important, et même s'il n'y avait que trois fois rien, c'était sentimental sans doute. J'attendais sagement qu'on lui ramène son sac à dos avant de l'entendre lancer une petite boutade vis-à-vis de moi et Nathan. Je souriais gêné au vendeur avant de taper gentiment sur le bras de Zéphir en gloussant puis je saluais Nathan d'une bise sur la joue en faisant le signe du téléphone avec mes doigts. Je ne perdais rien à sociabiliser un peu plus et dans le fond, il n'avait pas l'air méchant, mais mignon au final. Je rougissais à ma propre pensée sans trop m'attarder dans la boutique. En sentant l'air extérieur sur mon visage, je frissonnais avant de sourire à nouveau. J'avais fini par réussir à sauver un hybride comme je l'avais toujours espéré, même si ce dernier commençait déjà à faire le clown à peine sorti et un peu plus libre. Je gardais les yeux grands ouverts en l'entendant et en voyant le couple que nous croisions entre le mécontentement et le choc. Un rire m'échappait, assez ridicule et tout sauf mignon, me poussant à porter ma main à mes lèvres. Heureusement que tout le monde ne voyait pas ça, sinon ma réputation de bonbon rose allait en prendre un coup. Je tentais de me justifier malgré auprès de ce couple inconnu, ne faisant au final que bafouiller en secouant les bras.

Je soufflais en baissant la tête avant de sourire, gênée. Il n'avait pas plaisanté en disant qu'il pourrait me faire acheter ce qu'il voulait. Il avait une aura, quelque chose de particulièrement attirant sans que je ne trouve de quoi il s'agissait. Un charisme qui ne manquait pas de partager quand il faisait aussi le clown, comme là. Je finissais par reporter mon attention sur lui plus sérieusement une fois le couple assez loin pour ne plus les voir et avoir repris mon calme. « Tu m'en fais voir des vertes et des pas mûres dis-moi Zéphir. C'est pour voir si j'aurai la patience de te supporter ? La réponse est oui. Par contre, tu veux bien me parler un peu plus de toi ? Tu m'as parlé que tu avais un fils, il a quel âge ? Et aussi, par grand air, tu voulais dire un cirque ? J'interprète ce que j'ai compris, vu que tu jonglais quand je suis arrivé dans la boutique tout à l'heure. Je n'ai pas travaillé avec beaucoup de monde, mais comme j'ai fait un peu de tout et que je suis une touche-à-tout, je pourrais peut-être avoir de ses nouvelles voir te permettre de le voir, si tu veux. » Je ne comptais plus tous les petits boulots par lesquelles j'étais passé en quelques années, mais en tout cas, j'avais quelques contacts. Que ce soit à la mairie, chez les Hunter et autres. Bon pour les Hunter, il s'agissait surtout d'une tête de con avec un sale caractère, mais je me disais qu'il devait avoir une raison pour être si peu aimable. Enfin, pour ça, il fallait encore que je veuille le revoir et ce n'était pas encore le cas. J'évitais de faire la moue sinon j'allais paraître inquiète ou triste pour rien. Je clignais un peu des yeux en attendant une réponse de Zéphir, non sans prendre son bras pour l'attirer avec moi, vers un petit café. Avant de rentrer, pourquoi ne pas manger et boire quelque chose après tout ?

Le temps du trajet vers le café qui n'allait sans doute pas nous prendre si longtemps que ça, je jetais parfois des regards sans doute tout sauf discret à mon hybride. Je continuais à le trouver fascinant et amusant, mine de rien. Je sentais qu'il avait vécu bien plus de choses qu'il ne voulait en dire, et même si je tentais d'en apprendre plus, j'étais curieuse. Puis, je repensais à tout ce qu'il avait pu me dire et je crois que j'avais besoin de lui éclaircir l'esprit sur cette histoire de loyer. Il devait penser que je vivais dans un appartement, dépendant d'un propriétaire. « J'y pense, mon studio, il est à l'orée de la forêt et je suis ma propre propriétaire donc foncièrement, je ne paye pas vraiment de loyer à qui que ce soit, sauf l'état. Du coup, la danse ça sera surtout à titre personnel que ça va m'aider. Je manque d'assurance et de confiance en moi, alors je me dis que si j'ose apprendre à me trémousser sensuellement tout en sachant que tu me verras faire, ça m'aidera peut-être ? Et toi de ce que j'ai compris ça te permettra de t'y remettre donc je suis totalement enthousiaste de commencer aussi vite que tu voudras ! » J'avais levé les bras d'un coup et je rougissais en les rabaissant. Je crois que j'étais aussi doué pour me donner en spectacle que lui, mais en un sens ce n'était pas si mal. Je baissais un peu la tête alors que nous arrivions près du café en reprenant le bras docilement de Zéphir sans vraiment rajouter quoi que ce soit. J'espérais qu'il prenne un peu les commandes et décide lui-même de la table que nous allions prendre pour se poser un peu.


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