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Utsukushi Neko Sekai
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[RP Neko/Maitre ;; Min. 200 mots ;; H/Ya/Yu autorisé (avec modération ♥)]
Aujourd'hui, c'était congé pour toi. Tu avais posé un jour sur ton samedi, pour avoir un week-end complet tranquille. Tu voulais passer un peu de temps avec ta petite Rosalie, entre filles. Malheureusement il n'y aurait pas de shopping, tu préférais attendre les soldes pour ça. Sans être pauvre, tu ne roulais quand même pas sur l'or.
Mais à la place, tu lui offrais des moments tranquilles rien que toutes les deux. Tu comptais même profiter de ce temps pour lui faire un peu cours. Tu n'étais pas la meilleure professeure, mais tu te débrouillais avec les souvenirs que tu avais de tes années de scolarité. Finalement, elles t'auraient servies à quelque chose.
Occupée à coiffer tes cheveux, tu ne remarqua pas tout de suite la présence de Rosalie dans la salle de bains. Tu te retourna en l'entendant glousser, découvrant avec surprise sa tenue. Elle avait enfilé une robe devenue trop petite pour toi et dont tu ne savais que faire. Bien qu'elle était encore un peu grande pour elle, ça lui allait bien.
Souriant, tu lui frotta la tête en lui disant de se changer. Tu allais garder cette robe pour elle pour plus tard. ta petite protégée hocha la tête et troqua sa robe pour une autre à sa taille et des collants en-dessous. De ton côté, tu avais opté pour un jean et un tee-shirt avec un pull. Une tenue simple pour votre sortie, avec tes cheveux attachés en queue de cheval.
Une fois prête, tu attrapa un sac, pour y fourrer portable et clé, que tu mis en bandoulière. Fermant la porte derrière toi, tu suivis ta protégée qui avait déjà dévaler les escaliers de l'immeuble. Profitant du temps pas trop mauvais, tu l'emmenais faire un tour en forêt. Le seul endroit où tu acceptais de la laisser vagabonder un peu seule.
Durant tout le trajet, tu la surveilla, veillant à ce qu'elle reste assez près de toi. Mais dès que la ville laissa place à la verdure, tu la laissa s'éloigner un peu plus. Elle risquait moins en forêt en plein après-midi qu'en ville. Malgré tout, tu étais à proximité si elle avait besoin de quelque chose. De toute façon, elle avait son portable.
Rosalie partit faire son tour dans son coin, tu te posa contre un arbre, te laissant glisser le long du tronc. Tu serais bien restée faire une sieste ici, si tu n'avais pas eu à garder un œil sur ta protégée. Ça ne t'empêchait pas de devoir lutter contre le sommeil. A trop faire la fête le soir, tu étais fatiguée en journée.
Je grognais doucement au son des piafs qui piaillais comme jamais. En vrai, c’était cool d’être tombée sur cette cabane abandonnée au milieu des bois, mais comme c’était en hauteur, j’avais le droit au concert des moineaux tous les jours à la première heure. M’enfin, au moins j’étais debout en même temps que tous les autres animaux de la forêt, ça augmentais mes chances à la chasse ! En parlant de chasse, je regardais ma réserve de bouffe dans un coin de la cabane : elle diminuait a vue d’œil, vue qu’on était en plein hiver et que les proies se faisait rare… Je soupirais en me levant, secouant mes cheveux avant de les brosser comme je pouvais et de les attacher avec deux rubans pourpres. Je brossais ensuite mes oreilles et ma queue, avant de me changer, troquant mon pyjama pour un jean noir, un t-shirt pourpre et mes bottes violettes. Quoi, beaucoup de violet ? Oh moi je trouve pas ! Y’en a jamais assez ! Je m’étirais doucement avant d’attraper un fruit sur la table et de le manger en mettant mon blouson. Ce qui était cool quand j’avais trouvé cette cabane, c’est qu’il y avait masse de livres sur comment vivre en pleine nature. Du coup j’avais appris à poser des pièges et tout, pour attraper des lapins ou autre. Et aujourd’hui, je devais vérifier si j’avais attrapé quelque chose à me mettre sous les crocs.
Je sortais donc après avoir également attrapée ma guitare et l’avoir mise dans mon dos, balançant le noyau du fruit dans un coin, ça fera du compost pour les plantes tiens. Je me mis en chemin, chantonnant joyeusement, après tout il était encore tôt, je voyais pas les chasseurs se mettre déjà en route pour chopper des hybrides. Je marchais pendant une vingtaine de minutes, vérifiant quelques pièges au passage, qui n’étaient pas très fructueux, avant de tomber face à une jeune… Femme, endormie ? Je savais pas trop son âge à cause de sa couleur de cheveux, mais son visage paraissait jeune, alors je supposais qu’elle l’était. Je sursautais en voyant une jeune fille arriver derrière moi, avec des champignons pleins les mains, le regard curieux et je vérifiais bien vite que j’avais ma capuche sur la tête avec ma queue cachée sous mon manteau. Oh, elle avait l’air d’avoir trouvé un spot à champignons la chanceuse ! Mais je fronçais bien vite les sourcils en voyant qu’il n’y en avait pas que des consommable dans ses mains, et je lui prenais bien vite avant de les jeter plus loin, sous son air effaré. Oh, j’avais peut-être été un peu brusque…
-Hum… Désolée, petite, mais c’était des vénéneux… Si tu les avais mangés, tu serais heu… Tomber très très malade, et je pense pas que tu veuille être malade… Pas vrai ? Tu… Es venue avec ta sœur faire la cueillette des champignons ?
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Tu avais fini par sombrer dans un sommeil léger, bercée par les bruits alentours de la forêt. Pendant ce temps, ta protégée faisait son petit tour, ramassant des champignons. Ce furent des bruits de pas qui te firent dresser les oreilles. Entrouvrant un œil, tu constata la présence d'une personne qui t'était inconnue.
Rosalie revient bientôt, fière de sa trouvaille. Tu ouvris totalement les yeux en entendant les paroles de l'inconnue. Pour le coup, tu lui devais une fière chandelle. Si tu avais bien compris, elle venait probablement d'éviter des ennuis à ta protégée. Dans son enthousiaste, elle avait du ramasser un peu n'importe quoi.
Les yeux ouverts, tu t'étira avant de te relever. Ton premier réflexe fut de donner une petite tape sur la tête de Rosalie. Ça lui servirait de leçon, la prochaine fois elle ne ramasserait pas n'importe quoi. Tu n'avais pas envie de la retrouver malade à cause de ça.
Tu te tourna vers l'inconnue pour la détailler. Comme ça, tu n'aurais pas su dire si elle était humaine ou hybride. Mais dans le fond, peu importait. Elle semblait bien aimer le violet en tout cas. Reconnaissante, tu lui souris.
-Merci d'avoir réagi aussi vite ! Tu nous épargne des problèmes !
Sous ton regard, ta petite protégée s'inclina pour la remercier également, mais se cacha ensuite derrière toi. Elle faisait toujours sa timide avec les inconnus, même si elle ne l'était pas vraiment. Tu soupira en passant ton bras autour d'elle, reportant ton attention sur ta sauveuse.
-Désolée elle fait sa timide. Je m'appelle Olympe, et elle c'est Rosalie. Encore merci pour ton aide, vraiment.
Tu en faisais peut-être un peu trop, mais ça te paraissait important de la remercier. Rien ne l'avait obligée à intervenir, mais elle l'avait quand même fait. Tu lui aurais bien offert quelque chose, mais en forêt c'était compliqué à réaliser. Et tu ne savais pas si elle voulait bien aller en ville ou non.
D'ailleurs, maintenant que tu y pensais, tu étais peut-être sur ton territoire. Tu avais beau ne pas savoir si elle était humaine ou hybride, tu ne pouvais pas écarter cette possibilité. Tu ne voulais pas piétiner le territoire de quelqu'un d'autre, sachant que ça pouvait être précieux pour certains.
-Est-ce qu'on serait sur ton territoire ? Je ne voudrais pas qu'on te dérange si c'est le cas.
Je sursautais en entendant la voix de la jeune femme qui apparemment c’était réveillée et levée. Je reculais d’un pas ou deux, histoire qu’elle pense pas que j’étais en train de faire ma pedowolf avec la petite. Même si je pense que le fait que j’ai sauvé la gamine d’un empoisonnement montre que j’vais pas la bouffer. Sauf si elle a le gout de violette… Roh ça va, faites pas cette tête, je rigolais ! Faut avoir de l’humour dans la vie les gens ! Je vérifiais discrètement que mes attributs de louve étaient planqués sous mes vêtements pendant qu’elle parlait, l’écoutant tout de même attentivement. J’étais sauvage mais bien élevée non mais ! Je souriais en coin devant la petite qui c’était inclinée, les ailes en moins et elle me ressemblait un peu quand j’étais plus jeune : insouciante mais obéissante quand il le fallait.
-Oh, heu, de rien voyons. Pas besoin d'en faire tout un plat, n’importe qui aurait fait la même chose à ma place.
Je remettais maladroitement ma guitare comme il fallait sur mon épaule, me raidissant lorsqu’elle demanda si elles étaient sur mon territoire. J’étais déjà cramée ? Mais d’habitude il fallait plus de temps pour comprendre que j’étais une hybride ! Je devenais naze pour la comédie ou quoi ? Je riais un peu nerveusement, me retenant difficilement de remuer la queue. Je me raclais la gorge en la regardant doucement, un peu méfiante.
-Non. Non, c’est pas mon territoire, j’ai croisé personne d’autre ici que vous. Donc vous ne dérangez pas, et puis à ce que je sache, même si pas mal d’hybrides se planque dans la forêt, ils font profil bas quand les humains y entre, pour la plupart. La forêt appartient à tout le monde non ? Donc rien à craindre pour vous. Sauf concernant les champignons, évidemment.
Je retenais un sourire amusé à ma propre vanne bien naze, mon humour pourris n’ayant pas changé depuis le temps que je vivais dans la forêt. Je regardais mieux mes interlocutrice, même s’il y en avait une plus bavarde que l’autre. Long cheveux blanc, beaux yeux. Elle était mignonne la grande sœur ! Enfin, grande sœur, j’en savais rien mais je présumais. Ou alors maîtresse, qui sais.
-Par contre, pour la prochaine cueillette aux champignons, j’vous conseille de prendre un bouquin, histoire de pas prendre n’importe quoi. Une erreur peut vite arriver. Et se serait dommage que l’une de vous deux en fasse les frais, nan ? Vus comme vous avez l’air de bien vous entendre.
Mon regard passais entre les deux avant que je sorte un paquet de violette de la poche de ma veste, en mettant une rapidement dans ma bouche avant de le tendre vers elles, les invitants à se servir. Leur façon d’être si proche l’une de l’autre, se voyait rien qu’a leur attitude. Elles me rappelais mon Takahiro et moi quand la confiance avait été installée.
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Il te semblait que ta question sur le territoire était plutôt mal passée. Tu n'aurais pas su dire avec exactitude pourquoi, mais son raidissement ne t'avait pas échappé. A vrai dire, tu ne savais pas si elle était humaine ou hybride. Peut-être était-elle comme toi à cacher cette partie d'elle. En tout cas, elle semblait loin des dociles qu'on pouvait voir en ville.
Tu te serais mal vue lui poser la question de savoir si elle était hybride. Toi qui passait ta vie à cacher ta queue d'hermine, tu la laissais cultiver son secret si elle le voulait. C'était une chose qui ne te dérangeait pas puisque tu le faisais toi-même. Seulement, si elle voulait être discrète, elle allait devoir faire plus attention à ne pas laisser des indices comme se raidir.
Enfin, toi-même tu n'étais pas exactement un exemple sur ce point. Dès que quelqu'un commençait à te poser des questions, tu devenais vite virulente. Et ça pouvait te trahir. Une personne qui n'avait rien à se reprocher ne s'énervait pas. Tu tentais de contrôler cette réaction, mais c'était difficile.
Un sourire apparut sur tes lèvres en entendant sa remarque sur les champignons. Elle avait la sens de l'humour ta sauveuse. Enfin, au moins vous n'étiez pas sur son territoire. tu étais contente d'être tombée sur elle. En plus d'avoir sauvé Rosalie, elle était sympathique.
Ta petite protégée ne semblait pas décidée à se montrer plus sociable. Elle restait derrière toi à jouer les timides, le regard occupé à fureter aux alentours. Tu soupira, la faisant réagir lorsque votre interlocutrice vous tendit des violettes. La petite attrapa une fleur avec un timide merci, finissant par laisser apparaître un sourire. Tu en pris également une, faisant un clin d’œil à ta sauveuse.
-C'est pas dangereux ça t'es sûre ? Blague à part merci pour le conseil. C'est vrai qu'on s'entend bien toutes les deux, et que je voudrais pas qu'il lui arrive quelque chose.
La sourire de Rosalie s'agrandit, tandis qu'elle levait la tête vers toi. Elle le faisait vraiment exprès de jouer les timides, vu comment elle ne l'était pas avec toi. Même en général ce n'était pas son genre. Mais de temps en temps comme ça, ça lui prenait. Peut-être pour attirer un peu d'attention, de peur d'être seule.
Indiquant un endroit un peu plus loin à ta protégée, tu lui proposa d'aller cueillir quelques fleurs pour sa sauveuse. En faisant attention à ne pas toucher aux champignons. Elle hocha la tête et ne se fit pas prier pour partir vers l'endroit indiquer. Tu reporta ton attention sur la jeune femme avec toi, sans te départir de ton sourire.
-Tu t'appelle comment ? Au passage, je te rassure, je ne sais pas si tu es humaine ou hybride. Enfin avec ta réaction j'ai ma petite idée, mais je demandais pour le territoire par réflexe. Vu comment certains hybrides réagissent, je préfère être prudente.
Les laissant se servir, je mâchouillais ma propre sucrerie en réfléchissant rapidement. Cette femme ne devait pas être foncièrement méchante, sinon la petite ne l’aimerait pas autant et ne lui ferais pas confiance à ce point. Après tous les enfants étaient les seuls à être tout le temps sincères, quitte à être blessant envers les autres sans vraiment s’en rendre compte. On disait pas que la vérité sortait de la bouche des enfants ? En plus la gamine était une hybride, et c’est pas n’importe qui qui pouvais supporter un enfant qui n’était pas le sien. Elles avaient quelque chose qui me rappelais Takahiro et moi, ça me rendais nostalgique… Je soupirais doucement, ne voulant pas vraiment recasser le passé devant une parfaite inconnue. Je faisais un sourire en coin à sa question, remarquant qu’elle avait presque le même humour que moi. C’est que j’allais bien l’aimer cette humaine ! Je hochais doucement la tête à la suite de sa phrase. Ouais, ça se voyais tout de suite qu’elles étaient proches, rien qu’à l’attitude de la petite avec elle. Je finissais ma friandise avant d’en reprendre une, par reflexe, regardant l’enfant partir plus loin, surement pour observer les fleurs sauvages. Je haussais les sourcils lorsque la jeune femme me demandait mon nom, ne m’attendant pas vraiment à ce qu’elle veuille faire ma connaissance. Quoi que, vus que sa petite n’allais pas être malade grâce à moi, sa jouais peut-être. Je me tendais à nouveau à sa remarque sur ma réaction à sa demande sur le territoire. Il semblerait que je doive encore m’améliorer en question discrétion… Je soupirais doucement en enlevant ma capuche, de toute façon on voyait que la blanchette n’était pas dupe. Je remuais les oreilles en l’observant, m’attendant presque à la voir prendre un sourire satisfait de ses déductions justes.
-Je m’appelle Yamiko. Yamiko Jackson. Eh bien maintenant au moins vous êtes fixée. Et avant que vous ne demandiez : je suis une louve de Sibérie. Ouais, avec les cheveux et les attributs violet c’est pas évidant de le voir tout de suite, je sais. Et ne vous en faites pas, cette partie de la forêt n’abrite pas les hybrides plus sauvages que ceux qui vivent dans les rues de la ville. Appart un vol, vous ne risquez pas grand-chose, mais avec la petite ça m’étonnerais qu’on vienne vous chercher.
J’allais m’asseoir sur un tronc d’arbre abattu à quelques pas d’ici, pas trop loin de l’humaine et pas trop loin de la petite non plus. Sortant ma queue de sous mon manteau en grimaçant, je fixais la femme face à moi. Elle était jeune et pourtant ses cheveux étaient aussi blancs que de la neige. Je portais ensuite mon regard vers l’enfant, observant ses ailes colorées, les plumes s’agitant au vent lorsqu’elle se baissait pour ramasser je ne sais pas quoi.
-Alors, dites-moi, que font une humaine et son hybride dans la forêt ? Vous venez vous dégourdir les jambes en pleine nature ? Vous avez de la chance, le soleil est de retour.
Ouais, une discussion de la pluie et du beau temps. Simple, basique. Mais je me voyais mal lui parler de ma joie de ne pas avoir vue de hunter dans le coin depuis un moment. Elle devait un peu en avoir rien à faire, vu qu’elle devait avoir tous les papiers de son hybride à la maison. Pas que ça me manquais de vivre avec un humain, mais je devais avouer qu’avoir un toit sur la tête, de ne plus avoir à esquiver la police, les hunters et tous les gens qui asservissent les hybrides. Je croisais les jambes, attendant patiemment une réponse.
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Petit à petit, tu gagnais très légèrement la confiance de la louve. Au vu de sa méfiance première, tu te doutais que ça ne devait pas être une tâche aisée. Surtout en étant humain. Peut-être que la présence de Rosalie avait aidé à ce qu'elle se méfie moins. Voir une humaine aussi proche d'une hybride, ça devait lui faire comprendre que tu n'étais pas un danger pour elle. Tu n'allais pas lui apporter de problèmes avec tes semblables.
Si elle avait su que tu étais au final aussi hybride qu'elle, peut-être qu'elle t'aurait encore plus fait confiance. Mais ce n'était pas quelque chose que tu comptes lui dire, même si elle n'était pas un danger pour toi. C'était simplement que tu ne te considérais pas comme hybride. Tu avais tes cheveux blancs et cette maudite queue d'hermine, mais rien de plus. D'autres humains avaient des cheveux colorés, donc ça n'avait rien d'extraordinaire.
Une preuve de cette légère confiance, Yamiko ne chercha plus à se cacher. Peut-être parce que tu l'avais compris, mais ça ne l'aurait pas empêché de continuer à faire semblant. Mais au lieu de ça, elle enleva sa capuche pour laisser découvrir ses oreilles de louve. Tu lui souris doucement, mais pas par satisfaction. Juste parce tu étais contente de voir qu'elle acceptait de ne plus se cacher.
Rosalie était partie un peu plus loin, à la recherche d'autres fleurs. Après ce qui venait de se passer, tu doutais qu'elle ne se remettre à la cueillette de champignons. L'événement avait du lui servir de leçon. Tu continua tout de même à lui jeter un regard en coin, pour la surveiller de loin. Même si elle ne risquait pas grand-chose, tu préférais être prudente.
La louve se présenta, répondant à ta précédente question. Elle t'amena en même temps une précision sur sa race, indiquant qu'elle était une louve de Sibérie. Pour poursuivre, Yamiko ajouta que vous ne risquiez pas grand-chose dans ce coin de la forêt, à part un vol. Heureusement tu n'avais rien de valeur sur toi. Et puis avec une jeune hybride pour t'accompagner, les sauvage ne tenteraient pas de t'attaquer. Surtout qu'elle n'était pas malheureuse.
Tu la rejoignis pour t'asseoir sur le tronc d'arbre où elle était. D'ici, tu avais une vue sur ta protégée. La louve avait bien choisi où s'asseoir. Elle enchaîna la conversation sur le temps, et ce qui vous avait poussé à sortir en forêt. Visiblement, elle ne savait pas trop de quoi discuter avec toi.
-Tu sais, je la vois plus comme une petite sœur que comme mon hybride. Rosalie voulait que je passe un peu temps avec elle, alors on a eu l'idée d'une balade en forêt. Effectivement on a eu de la chance sur le temps.
Tu laissa un petit gloussement t'échapper. Même si il avait plu, nul doute que ta protégée t'aurait tout de même traînée ici. Quand elle avait une idée en tête, le temps ne l'arrêtait pas.
Tu resta encore un moment à discuter avec la louve, jusqu'à ce que Rosalie ne montre enfin des signes de fatigue. Elle allait bien dormir cette nuit. Prenant ta petite protégée par la main, tu dis au revoir à Yamiko, puis tu pris le chemin de ton chez-toi.
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