Utsukushi Neko Sekai
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Si la barbe suffisait à la sagesse, un bouc vaudrait Platon - Zéphir

Anonymous





Invité
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Lun 5 Fév - 22:32



Zéphir


Ma présentation


▬ Nom :: (facultatif pour hybrides) /
▬ Prénom(s) :: Zéphir
▬ Surnom(s) :: Tu peux tenter Zef si t’as pas peur qu’on pense que tu appelles Jeff avec un cheveu sur la langue
▬ Age :: 27 piges
▬ Sexe :: Mâle
▬ Orientation sexuelle :: Hétéro par défaut

▬ Classe ::  Hybride docile
▬ Sous-classe ::  Bittersweet
▬ Espèce :: Bouc

▬ Nationalité :: Originaire de Nekaï
▬ Métier :: Auparavant acteur puis j’ai bossé dans un cirque et maintenant je suppose que c’est à mon futur maître de voir
▬ Niveau de vie :: J’avais un bon niveau de vie il y a une paire d’année et je me retrouve maintenant plus bas que terre
▬ Situation amoureuse :: Célibataire
▬ Autre particularité? :: J’ai un fils de 5 ans qui est resté avec sa maman et que je ne vois presque jamais

▬ Mon avatar... :: Avalanche OC de Lilaira
▬ Prénom/Pseudo/... :: Tu peux tenter Zef si… *sort*
▬ Premier compte ou DC? :: Nop

▬ Comment es-tu arrivé là? :: Par un partenariat
▬ Ton niveau de RP :: Pas mauvais je pense
▬ Ta présence :: Les soirs de semaine

▬ D'autres révélations? :: IRL, je n’ai pas de cornes. Mais ne le dis pas trop fort, le monde n’est pas prêt.

▬ Code du règlement ::

▬ Description physique ::


Sous les projecteurs ce qui ressortait le mieux c’est ma peau dorée. Mon teint hâlé toute l’année semble apporter un petit rayon de soleil autour de moi. Mes cheveux clairs contrastent d’autant plus sur cette peau basanée. Ils sont épais, mes cheveux, indisciplinés, rarement coupés courts. Ils me tombent devant les yeux, sur le front, me chatouillent les oreilles et la nuque. Ils rappellent le pelage de ma forme animale. Sous les projecteurs, la forme sous laquelle on m’a le plus vu, c’est celle du bouc. Un bouc blanc et noir au pelage dru, agile, rapide, avec sa barbichette ses cornes et des pupilles horizontales. Les pupilles horizontales me viennent parfois sous ma forme humaine, lors d’un épisode de grande fatigue ou de grand stress. C’est pas super esthétique.

Sous le maquillage au centre de la piste du cirque on distinguait à peine mes traits. J’étais souvent grimé pour ressembler à un diable et faire échos aux croyances de nos spectateurs humains. Mes cornes fièrement dressées sur la tête nous aidaient beaucoup à construire ce personnage. Principalement habillé de peinture rouge et noire on voyait mes muscles rouler sous ma peau quand je dansais, jonglais, faisais des acrobaties ou pourchassais mes acolytes. Des muscles fins et secs. Je suis de taille moyenne – 1m80 ou 85 – et plutôt svelte. Je n’ai jamais travaillé pour les faire gonfler, ils sont tout en longueur, souples et vifs.

Sous la crasse, dans la rue depuis des semaines sans voir de douche ce sont mes yeux qui se détachent du reste. Dans mon visage aux traits tirés, à la mâchoire carrée couverte d’une barbe mal taillée où un bouc est plus long que le reste, aux pommettes saillantes et au nez droit, mes yeux cernés sont d’un brun pâle tirant sur le jaune. Ils sont encore vifs, bien que fatigués et désabusés. Avant la rue, ils étaient souvent rieurs, brillants de quelques larmes suite à mes nombreux fous-rires. D’ailleurs un début de pattes d’oies au coin des yeux permet d’attester d’un passé qui se marrait beaucoup plus que le présent.
Le présent a froid aux mains, des mains aux doigts secs et longs qui s’entrecroisent et montent jusque devant ma bouche aux lèvres gercées pour profiter de la chaleur que je leur souffle dessus. Le présent porte un jean délavé et trop grand, déchiré aux genoux et au bas des jambes élimé. Des gros pulls les uns sur les autres, un manteau trop fin pour la saison et un bonnet troué pour laisser passer mes cornes. Le présent est plus maigre qu’avant et espère pouvoir se remplumer auprès d’un humain. On n’a rien sans rien.

▬ Caractère ::

Dès tout petit j'ai eu l'habitude d'être sur le devant de scène, de ne pas avoir peur d'avoir un publique, de ne pas avoir peur d'oser, de me planter, de réessayer, de me montrer et d'être vu et regardé. Je suis plutôt extraverti et extravagant. Je n'ai pas peur du ridicule et ça laisse rarement indifférent. Soit on adore soit on déteste mais on s'en fout rarement. Bon je te rassure, je sais me tenir quand il le faut, mais si j'ai envie de faire de la danse du ventre je ne vais pas me gêner juste pour éviter le regard outré de la mamie d'à côté.

J'ai aussi une fâcheuse tendance à foncer tête baissée, sans réfléchir, de me foutre dans des situations pas possibles et de le regretter ensuite. Enfin le regretter... Je ne sais pas. J'aime l'aventure et les situations impossibles font de beaux souvenirs, même si c'était pas évident sur le coup.
Je prends les choses comme elles viennent. Si je me suis foutu dans la merde par manque de recul et de réflexion, tant pis, je vais faire avec sans me prendre la tête à me dire qu'en ayant fait autrement ce ne serait pas arrivé. On ne sait pas ce qui aurait pu se passer alors ce n'est pas la peine d'épiloguer sur des hypothèses fumeuses pendant des plombes.

Je m'attache vite à ceux qui prennent soin de moi et suis alors très fidèle et protecteur. Je ferais un cobaye idéal pour des tests sur le syndrome de Stockholm. Ne mord pas la main qui te nourrit - ou dans mon cas, ne donne pas un bon coup de corne dans l'auguste derrière du mec dont la main te nourrit. Je sais que je devrais faire gaffe aux personnes dans lesquelles je mets ma confiance, mais c'est plus fort que moi. C'est facile de me rouler, et j'ai beau bosser là-dessus, ça prend du temps.
J'ai un fils de cinq ans, la chair de ma chair, et la famille de sa maman ne veut pas que je le vois, que je les vois. Alors quand elle m'envoie un texto pour me dire qu'elle doit annuler la sortie que nous avions prévue tous les trois, j'y crois, sans me dire une seule seconde que c'est son père ou son cousin qui ai pu m'envoyer cela depuis son numéro. Et après coup, quand j'ai laissé passer ma chance de faire quelque chose, d'insister, de l'appeler pour vérifier, je me sens con. Je dois être naïf, naïf et influençable...

Il y a des tonnes d'autres choses à dire sur moi, je pourrais t'expliquer que je suis joueur, et flambeur, que j'aime bouquiner, que je déteste courir sans enjeux, que j'ai la manie de me gratter la base des cornes quand je réfléchis, que j'ai un humour de merde et parfois un caractère de chien, mais on y passerait la journée. Le reste tu le découvriras en live si tu veux bien.

▬ Histoire ::

On se la fait classique ? Par ordre chronologique ?
Bon, c'est ma version de l'histoire, prend du recul si je te dis que j'ai toujours été parfait et que le sort s'est acharné contre moi, si ça se trouve j'ai fait des crasses aux mauvaises personnes et je subis un retour de karma dans la face, vas savoir.

Gamin j'étais pourtant doux comme un agneau - enfin un chevreau pour le coup - né dans un élevage, j'avais un frangin, j'ai oublié son visage depuis le temps, et puis de toute façon il a surement bien changé maintenant.
Un jour alors que j'étais encore tout gosse un dresseur d'animaux de cinéma est venu faire un tour pour choisir un chevreau. C'est comme ça que ça se passe maintenant, désolé de briser tes rêves mais on ne s'emmerde plus à dresser un animal sauvage à faire des tours devant une caméra, on prend des hybrides qui comprennent un poil plus vite et à qui l'on peut demander de retenir des chorées un peu plus complexes.
Il avait surtout des fauves et des grands canidés, mais pour une série télé type petite maison dans la prairie, il avait besoin d'animaux de ferme.

Quand j'avais quoi... 10 12 ans, j'ai fait mon premier long métrage. Une adaptation de la chèvre de monsieur Seguin. Je n'avais pas encore de cornes à l'époque, aucun soucis donc pour me glisser dans le rôle d'une petite biquette fuyarde.
Ça a duré un temps, j'étais même plutôt bien payé, moins que les tigres ou les loups - moins impressionnant je suppose - mais c'est grisant quand on est ado de se dire qu'une bonne petite somme d'argent vient s'accumuler sur un compte gentiment gardé au chaud jusqu'à ma majorité.

Quand mes cornes ont poussé mes rôles se résumaient souvent à donner un bon coup de boule dans le cul du type devant la caméra pour un ressort comique. J'étais trop grand pour continuer à jouer dans la série, ils ont pris un agneau pour me remplacer - il avait un potentiel mignonitude plus élevé que le mien avec ma petite barbiche.
J'avais 17 piges quand j'ai commencé à chercher comment me reconvertir. Je ne pouvais pas devenir esclave, j'étais un artiste et ne vivais que pour le show business.

Comme je m'y attendais, mon dresseur et agent m'a annoncé qu'il allait pouvoir se passer de mes services. Tout s'est alors très vite accéléré. J'ai proposé mes services à un cirque qui venait de s'établir en ville. Je ne savais rien faire de plus que bien suivre les plans que l'on m'avait fait apprendre en me changeant en bouc.
Eux ont vu en moi d'autres possibilités. Avec de l'entrainement on allait pouvoir faire quelque chose ensemble, et puis, mes cornes ouvraient sur une infinité de possibles pour les nouveaux spectacles à venir.

La première année, j'ai appris. A être souple, à être fort, adroit et agile, à suivre les ordres et à vivre parmi les autres artistes. J'ai appris à jongler, j'ai appris à danser, j'ai appris quelques numéros d'équilibristes, je me suis fait ma petite place.

A 18 ans, je pouvais enfin évoluer sur la piste, et dans le même temps, j'avais enfin débloqué le petit pécule qui dormait sur mon compte.
J'ai sorti de belles petites sommes pour aider à financer nos nouveaux costumes, du nouveau matos... Et aussi pour proposer de belles sorties à Frida, la trapéziste. C'est une humaine, née ici, son père est M. Loyal, son frère fait Pierrot et ses cousins des tours de force. Elle est épatante. Quand elle voltige sous le chapiteau je n'ai d'yeux que pour elle. Je sais qu'elle sait parfaitement ce qu'elle fait, mais à chaque envol, mon cœur se serre et j'ai peur qu'elle rate son coup, qu'elle dégringole et de ne plus pouvoir me réchauffer à son sourire.
Elle est belle, avec ses cheveux noirs comme une nuit sans lune aux boucles qui cascadent sur ses épaules fines, avec ses lèvres roses comme si elle venait de les mordre, ses pommettes hautes et pleines et ses immenses yeux verts. J'ai passé des heures quand elle me parlait à me perdre dans ses yeux sans réussir à écouter ce qu'elle me disait tellement j'étais happé par son regard.

Son frère a eu du mal à accepter le couple que nous avions fini par former, mais avec le temps, après quelques disputes et quelques coups qu'il a pu m'infliger, ça allait mieux. Je ne dirais pas qu'il m'acceptait, il me tolérait.

A 22 ans, j'avais dilapidé tout l'argent que j'avais gagné en travaillant pour le dresseur. Je partais de zéro, vivant au-dessus de mes moyens vu ce que l'on gagnait au cirque et le train de vie auquel je m'étais habitué. Je n'en avais rien dit à Frida et à sa famille. Ils n'avaient pas besoin de le savoir.
C'est au même moment qu'elle m'a annoncé être enceinte. Quelques mois plus tard naissait Marcio. J'espérais que bébé Marcio apaiserait un peu des tensions entre la famille de sa mère et moi, mais ça ne semblait pas être le cas. J'ai bien l'impression qu'ils avaient tous peur qu'un petit hybride s'immisce dans leur lignée. Sauf que s'il était comme moi, on ne verrait pas de signes physiques avant une paire d'année, et vu comment il serait accueilli s'il était hybride, je n'avais aucune envie de lui apprendre à prendre sa forme animale.

L'argent venant à manquer - j'ai beau y faire attention je dépense plus que je ne gagne - j'ai cherché des sources de revenu hors du cirque. En secret.
Pendant les mois sans représentations, je sortais la nuit pour participer à des combats souvent illégaux ou encore danser dans des bars/boites/cabarets.
Ça a duré pendant un temps, ce nous permettait de joindre les deux bouts. Et puis un soir, les cousins de Frida sont venus dans le bar où je dansais. Et là, c'est le drame.
Ils ont pris ça comme une trahison envers le cirque, envers la famille. Et comment un homme qui se trémousse en sarouel oriental à breloques pourrait être un bon père pour le fils de Frida ?
J'ai dégusté ce soir-là. J'ai été chassé, loin de Frida, loin de Marcio, et battu quand j'essayais de revenir.


Avec rien de plus que ce que j'avais sur moi ce soir-là, je me suis retrouvé sans toit. J'ai continué pendant quelques mois à faire illusion auprès des clubs dans lesquels je me représentais, mais ce que je gagnais ne me permettait pas de payer un loyer et ça a vite fini par se voir. Un SDF qui danse c'est pas sexy.
Ils m'ont fermé leurs portes et m'ont dit de m'estimer heureux qu'ils n'appellent pas les autorités pour mettre l'hybride que je suis en animalerie. T'as vu ? La façon dont on te tourne le dos quand ton statu change et que tu n'es plus rattaché à un humain quelconque ?

Les premiers jours j'avais encore de quoi m'acheter à bouffer et quelques vêtements chauds. Ma priorité première était de trouver une prise de courant pour charger mon portable et envoyer des messages à Frida.
J'ai peur de l'avoir anéantie en disparaissant de la sorte, et j'ai peur de la faire d'autant plus souffrir en n'arrivant pas à revenir. Elle est toujours attachée à moi, je le sais, c'est elle qui paye mon abonnement de portable, si elle ne voulait plus entendre parler de moi elle aurait cessé de payer.

Les semaines suivantes, le souci était de trouver à bouffer. Je ne voulais d'abord pas faire la manche, entre autre pour ne pas attirer l'attention sur moi et finir en cage. J'ai fini par m'y contraindre, faut bien bouffer.
Le pire quand on vit dans la rue, c'est la solitude. Le froid et la faim on peut s'y accommoder, mais la solitude... Assis sur le pavé, à regarder passer les jupes et pantalons, je n'avais rien de mieux à faire que de supporter ma propre compagnie.
Les quelques fois où je suis allé parler avec quelques autres SDF ils ont vite fini par se demander s'ils pourraient se faire de la thune en me refourguant à une animalerie.
Alors je restais seul à regarder passer les paires de jambes de personne ne prenant même pas la peine de répondre à mes bonjours.

Pour gagner deux trois pièces, parfois, je prenais de grands airs extravagants et proposais de lire dans les lignes de la main de ceux qui daignaient me jeter un regard. Quand j'arrivais à récupérer trois quatre objets dans la rue, je jonglais pour gagner ma croute.
Plus rarement, je retournais participer aux combats illégaux. J'en gagnais peu et je mettais du temps à m'en remettre, mais j'avais toujours un gain même minime, un arrangement avec le type qui prenait les paris.


Un soir, alors que je somnolais dans une ruelle, une altercation m'a réveillé. Un type en empoignait un autre. Deux types comme moi, sans thune et sans toit. Ça arrive, souvent à cause d'une canette de bière renversée ou de dix centimes volés - faut dire qu'on est sur les nerfs, rappelles toi, la solitude, tout ça... Là ça semblait différent, ce n'était pas un règlement de compte, un bagarre plus ou moins réglo entre deux mecs qui savent pourquoi ils sont là. Là c'était une vraie agression.
Je me suis interposé, ai défendu l'agressé, sans y avoir franchement réfléchi. L'autre a finalement laissé tomber.

Sur la réserve, la victime m'a remercié et a repris sa route. Je lui ai demandé pourquoi il ne se posait pas un peu pour dormir, ses yeux étaient tellement cernés et enfoncés dans son crâne qu'il donnait l'impression d'être sur le point de s'effondrer. Tu sais ce qu'il m'a répondu ? "Quand on est une femme sans abris vaut mieux pas dormir la nuit...". Je venais donc d'assister au combat d'une pauvre nana qui se défendait comme elle pouvait contre un sale mec en chien ? Pourtant elle était si bien ensevelie sous des couches et des couches de fringues que sa silhouette ne ressemblait en rien à celle d'une femme. De toute façon elle était si maigre qu'elle n'en avait plus les formes et son visage sous la crasse ne semblait pas plus féminin que le mien.
Je venais de faire la rencontre de Charlie. On a décidé de se faire confiance, de rompre un peu la solitude, de se réchauffer le cœur à la chaleur humaine - t'as vu comme je peux être cucul parfois ?

Je lui ai parlé de Frida et de Marcio, de ce portable que je gardais au lieu de le vendre pour de la bouffe, histoire de garder un minimum de contact. Je pense que c'est ça qui l'a mise en confiance, mon petit mélodrame personnel.
Elle m'a raconté les nuits passées à marcher, pour ne pas s'endormir, pour ne pas être une cible facile. Elle m'a parlé de sa mère qui la croyait bossant tranquillement dans un bureau, et qu'elle ne voulait pas recontacter, par honte. Elle m'a raconté qu'elle s'appelle en réalité Charlotte, mais que pour éviter d'être repérée comme étant une nana c'est comme Charlie qu'elle se présentait.

On a fait un bout de chemin ensemble. Grâce à moi elle dormait la nuit, grâce à elle les flics me foutaient la paix - comme un punk à chien traine avec son chien, j'étais en quelque sorte l'hybride de Charlie, aux yeux des flics tout du moins, ça leur faisait un souci de moins à régler. On se serrait pendant les nuits glacées d'hiver pour se tenir chaud et avec la thune qu'on récupérait tous les deux c'était un paquet de biscuits format familial qu'on pouvait acheter à la supérette du coin, au lieu du format individuel plus cher et avec moins de bouffe. Et puis surtout, ça nous faisait quelqu'un à qui parler. C'était dur, mais c'était pas si mal.

L'hiver commençait tout de même à être long, long et rude. Elle était toujours maigre comme un clou, on n'avait toujours pas de quoi passer une nuit au chaud.
Un matin, bien que toujours blottie contre moi, elle refusa d'ouvrir les yeux. Son bonnet avait glissé de son crâne, ses lèvres étaient toutes bleues et sa peau glacée.
Je l'ai secouée, j'ai pleuré, j'ai crié et je pense que c'est aux premiers hurlements que les passants ont appelé les flics. "Oui bonjour, monsieur l'agent ? J'ai sous les yeux un hybride un peu miteux qui secoue un SDF mort de froid comme une piñata" t'imagine le coup de fil ? Et encore une fois, heureusement que j'ai des cornes qui se voient malgré mon bonnet, ça simplifie le business. Un sans-abri qu'est ce qu'on peut y faire à part le laisser dans la rue ? Pas grand-chose. Alors qu'un hybride, on le fourre dans une cage en animalerie et pouf, ça devient le problème d'un autre. Si c'est pas merveilleux ça...

Quand ils sont arrivés j'ai d'abord piqué un sprint pour m'enfuir. Et finalement je les ai laissés me rattraper. Une cage c'est pas la folie mais au moins je dormirais au chaud et j'aurais un truc à bouffer. J'aurais même dû y penser plus tôt. Si ça se trouve c'est même le début de la fin de mon mélodrame.

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Invité
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Mar 6 Fév - 14:10
Bienvenue à toi ! (Un bouc ? Yay de la viande à chasser o/ Je rigole, t'en fais pas ~)
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Freya Connor
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♠~ Fréquentations::
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Freya Connor
Défenseur
Mar 6 Fév - 15:16
Bienvenue ici :3

Franchement je suis déjà fan de ce début de fiche *-* Hâte de voir la suite !

Bon courage, et si tu as des questions n'hésite pas à biper le staff ♥️
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Anonymous





Invité
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Mar 6 Fév - 18:31
Merci les filles !! :3

J'ai terminé \(^o^)/
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Anonymous





Invité
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Mar 6 Fév - 18:57
Oh un bouc, je ship un lien avec un de mes perso quand tu es validé Very Happy
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Anonymous





Invité
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Mar 6 Fév - 21:41
Quand tu veux Helmet ! Very Happy
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Ezekiel
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Ezekiel
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Jeu 8 Fév - 20:30
Sincères salutations et bienvenue à toi! o/
C'est une bien jolie fiche, je valide donc! Tu peux à présent aller en quête de RPs (et d'un maître, je t'assure que c'est pas du luxe) N'oublie pas de recenser ton avatar et surtout amuse-toi bien parmi nous! :3
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