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Utsukushi Neko Sekai
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Une chauve-souris peut-elle trouver le remède a tout les petits bobos ? (Feat Kaï & Maya) [Terminé]

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Ven 5 Jan - 15:30

Luna Shadows
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Kaï-Maya & Marty
Entre rhume, ronchonnerie et sourire
« Un super soigneur à votre service !» Depuis quelque temps et à cause des fêtes, les urgences ne désemplissaient pas. Tu n'étais pas spécialement inquiété de la situation, vu l'habitude, que tu avais pris avec le temps. Quand tes collègues courraient dans tous les sens, l'air paniqué, tu prenais ton air de benêt en baillant. Courir partout n'allait pas les avancer en quoi que ce soit, selon toi, mais comme ils t'écoutaient rarement dans ces moments-là, tu n'allais pas te fatiguer plus que cela. Tu prenais dans ta main une longue liste avant de t'avancer vers la salle d'attente. Un mélange de son et d'odeur se mêlait, même si cela ne t'affectais pas vraiment. Malgré tout, tu te doutais que tu n'allais pas avoir beaucoup de temps pour souffler. Aussi, tu faisais un geste au premier patient afin de l'emmener dans une des salles pour entamer les consultations. Tu gardais un léger sourire sur le visage pour partager ta bonne humeur même si cela n'avait pas toujours un grand impact sur ceux, que tu soignais ou conseillais. Les heures se suivaient sans vraiment se différencier les unes des autres avant qu'une voix en colère en te sorte de ta torpeur habituelle. Tu laissais quelques minutes l'un de tes patients pour sortir de la pièce en promettant de revenir rapidement. Tu te doutais qu'un de tes collègues n'ayant pas ta patience était en train de s'énerver sur quelqu'un. Tu avançais vers la salle où il semblait se trouver, remerciant tes sens de chauve-souris qui l'avaient repéré assez vite. Tu ouvrais d'un geste net la porte avant de le voir en compagnie de ce qui semblait être un père et sa fille, vu la différence d'âge.

« Hey, tu es obligé de crier sur les gens pour qu'ils te comprennent ? Tu sais qu'on n'est pas seuls et que travailler dans le calme, c'est largement mieux. Donc si tu pouvais arrêter de t'énerver à tout-va, je t'en remercierais Stan. Bonjour d'ailleurs monsieur et mademoiselle. Si tu ne sais pas garder ta patience, vas en salle de repos, je vais prendre la suite. Sur ce, excusez-moi, je reviens vite. »

Tu partais sur ton ton sec envers ton collègue et un ton plus calme envers l'homme et sa fille avant de retourner voir ton patient. Il n'avait pas l'air plus impatient que cela et ce n'était pas plus mal. Vu l'humeur dans laquelle t'avais mis ton collègue, ton patient aurait eu la douloureuse surprise de te connaître en tant que chauve-souris agacée. Tu soufflais un grand coup avant de retrouver ton grand sourire ahurit et de t'occuper de l'homme devant toi, assis sur ce lit d'hôpital. Il s'était sans doute foulé la cheville enfin rien de grave. Tu lui signais une décharge après avoir conseillé une pommade et de se ménager. Tu retournais au final d'un pas calme vers la pièce où tu avais remonté franchement les bretelles d'un de tes collègues infirmiers, non sans jeter un œil à la salle d'attente toujours aussi bondée. Il avait beau plus d'ancienneté que toi en comparaison de vos carrières, il n'avait pas ton calme, loin de là. Il allait sans doute te faire la tête au carré plus tard, mais tu avais eu raison d'agir. Tu roulais légèrement des épaules pour te calmer encore un peu avant d'ouvrir la porte d'un geste plus calme que précédemment. Heureusement pour toi, il semblait que le père et sa fille n'aient pas décidé de partir entre temps. Tu remarquais que l'urgence semblait être pour la petite, rien qu'à voir son visage rouge et ses yeux humides. Cela n'avait rien d'une grosse colère comme pouvait en avoir les enfants de son âge, mais bien autre chose. Tu approchais doucement avant de pencher la tête en remettant ton col de blouse. Tu allais tout faire pour te montrer rassurant aussi bien envers l'homme que sa fille. Après la scène quelques minutes auparavant, c'était le moins à faire pour les détendre un peu. Si elle était effectivement bien malade, elle n'avait pas plus besoin que son propre père de stress supplémentaire.

« Vous excuserez mon collègue, il n'a pas vraiment de patience ces temps-ci. Je m'appelle Marty, je serais votre infirmier et petit sauveur du moment. Bon je présume en voyant le visage de la petite puce que vous venez pour elle ? Attendez, je vais m'asseoir. » Tu prenais place sur le tabouret avant de te remettre en face d'eux, tout ouïe. « Donc est-ce que vous savez ce qu'elle a plus ou moins et si elle peut me répondre elle-même ou si vous pouvez le faire pour elle ? Donnez-moi tous les symptômes que vous avez remarqués ça va m'aider à vous guider sur quoi faire. Et aussi de savoir si on doit la prendre en charge et faire des examens. Si tu es sage, je te donnerais un bonbon voir deux parce que tu as l'air adorable comme tout. Je vais m'occuper de toi avec les détails que me dira ton papa, ne t'en fais pas. »

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Kaï & Maya Tringham
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Kaï & Maya Tringham
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Mer 31 Jan - 15:30
Panique à l'hôpital!
Kaï & Maya
Marty
Cette journée n'avait pas très bien commencé pour moi, et surtout pour Maya. Les vacances d'hiver n'étaient pas encore terminées et la petite rousse n'allait donc pas à l'école aujourd'hui non plus. Soulagement pour moi, qui avait travaillé tard dans la nuit: je n'étais pas obligé de la réveiller tôt pour l'emmener à l'école... Il y avait cependant quelques jours que je mettais Maya au lit plus tôt pour qu'elle reprenne son rythme petit à petit, du coup elle se levait tous les matins avant moi... Mais en principe elle ne s'en souciait pas et regardait les dessins animés à la télévision jusqu'à ce qu'Adélie ou moi ne la rejoigne pour préparer le petit déjeuner. Ce matin, en émergeant vers neuf heures et demi, je n'avais pas entendu le bruit de la télévision. J'avais quitté mon bureau, où je m'étais encore endormi sur une planche, et rejoins le salon en pensant qu'elle faisait peu être autre chose... Mais pas de traces de la petite. Je fus surpris de voir qu'elle était toujours au lit. Je préparais donc le petit déjeuner avant d'aller voir dans la chambre de l'enfant si elle n'avait pas tout simplement décidé de jouer à cache-cache! Elle était toujours dans son lit... Je l'avais réveillée pour constater finalement qu'elle avait juste un rhume qui l'affaiblissais un peu rien de bien grave. Un peu de sirop et du repos et il n'y paraîtra plus! ... C'est ce que je pensais.
Après le petit déjeuner, j'avais laissé Maya se reposer devant la télévision en pensant que son énergie allait sans doute lui revenir. Je m'inquiétais tout de même mais j'espérais que ça irait en s'améliorant. Ce n'est qu'autours de midi que je comprenais qu'il y avait vraiment un problème. Le rhume de Maya avait prit bien trop vite du terrain et, lorsque je l'appelais pour déjeuner, elle avait manqué à deux reprises de tomber en rejoignant la cuisine tant ses petites jambes étaient engourdies. Je touchais son front qui était brûlant... Il fallait que l'on voie un médecin, et vite! J'avalais ma purée, que j'avais préparé en pensant que Maya aurait mal à la gorge, très vite avant d'aider Maya à manger et de demander à Adélie de l'emmener s'habiller pendant que je téléphonais au médecin.
J'avais téléphoné à notre médecin traitant: il était en vacances, celui de la voisine: en congé maternité... Il ne me restait qu'une solution, les urgences. Cela ne m'enchantait pas, mais je ne pouvais pas laisser ma petite fille dans cet état. Ne pensant pas l'enfant en état de prendre le bus, j'avais appelé un vieil ami pour lui demander de nous déposer en voiture à l'hôpital. J'avais donné les premières informations à la secrétaire puis nous nous étions installés en salle d'attente. Maya, qui d'ordinaire jouait et posait des questions sur tout, avait posé sa tête sur mes genoux et s'était endormie. Petite, elle avait déjà fait des malaises dus à la fièvre et j'étais donc plutôt inquiet... D'autant que sa mère avait elle aussi la santé fragile! Les heures passaient, les urgences étaient surchargées aujourd'hui encore... Maya tentait de rester éveillée sans y parvenir. Je caressais ses cheveux, me voulant rassurant alors que j'étais mort d'inquiétude. On nous appelait finalement pour la consultation. Pas trop tôt. Je ne fis pas de remarque: eux aussi étaient fatigués.
Dans la salle, l'infirmier qui s'occupait de nous me demandait ce qui nous amenait. Je répondais que Maya avait des maux de gorge, le nez bouché et surtout de fortes fièvres... Sans avoir ne serait-ce que toucher Maya, celui-ci commençait à me faire le discours habituel sur l'état de sur-chargement des urgences et le fait qu'on ne vient pas aux urgences pour un rhume. Je m'emportais, comme à chaque fois qu'il s'agissait du bien-être de ma petite fille et expliquait sur un ton un peu plus agacé que Maya supportait très mal les poussées de fièvre et que notre médecin traitant était à absent... Mais je n'avais pas l'impression qu'il m'écoutait: il était déjà à bout de nerfs et n'avait surtout pas besoin d'un patient avec un rhume à un tel moment! Moi, je ne pouvais que lui répondre sur le même ton qu'il employait car je commençais à m'impatienter et mon inquiétude ne baissait décidément pas. Nous serions partis dans un combat de celui qui crie le plus fort si un autre infirmier n'était pas intervenu, envoyant son collègue se reposer. Les deux étaient ressortis, nous n'attendîmes pas longtemps avant le retour du second infirmier qui s'excusait pour son collègue avant de se présenter. Plus calme que son collègue, il prit même le temps de rassurer Maya en lui promettant des bonbons... Mais elle parvint à peine à esquisser un sourire.
- Ne vous inquiétez pas, je comprends que vos nerfs soient mis à rude épreuve dans votre métier et je sais que j'ai tendance à m'emporter facilement quand il s'agit de la santé de ma fille... Commençais-je. Je ne pense pas que Maya soit en état de répondre, elle n'a pas dit grand chose depuis ce matin. Au départ cela ressemblait à un petit rhume quand elle s'est levée: le nez qui coule, des maux de gorge, je lui ai donné du sirop et je l'ai recouchée pour qu'elle se repose mais c'est allé en empirant, la fièvre est montée très vite et à midi elle était brûlante et avait les jambes comme du coton, elle est même tombée en venant à table. Elle n'a pas réussi à avaler sa purée non plus. Je voulais l'emmener chez notre médecin habituel mais il est en congé alors je n'ai pas eu d'autre solution... Ce n'est peu être pas grave, mais Maya a déjà eu plusieurs fois des malaises dus à la fièvre, elle est plutôt fragile comme l'était sa mère alors j'ai tendance à m'inquiéter.

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Sam 3 Fév - 19:50

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Entre rhume, ronchonnerie et sourire
« Un super soigneur à votre service !» Tu étais toujours assis sur ton tabouret, les mains enfoncées dans les poches de ta blouse. D'un air calme et attentif, tu écoutais donc le papa de cette petite te raconter tout ce qu'il pouvait à propos d'elle et de ce qu'elle avait. Il est clair que vous tombiez tous les deux d'accord, sur le fait qu'il ne s'agissait pas d'un simple rhume. Voir cette petite dans un tel état te chagrinais beaucoup, ce qui poussait encore plus à vouloir la revoir ainsi que son père, une fois guérie. Tu hochais la tête en notant les symptômes dans ton crâne avant de plisser les yeux. Tu n'avais peut-être pas la science infuse des prodigues de la Sorbonne, mais tu n'étais pas pour autant en reste. Surtout que ton calme parfois olympien avait la qualité de te permettre de mieux réfléchir posément aux choses. Tu te permettais en te levant du tabouret de faire un rapide contrôle de ce que n'avait pas pu te dire son père. Que ce soit l'état de sa gorge, de ses yeux ou encore de ses oreilles. Après un bref examen ORL de contrôle comme tu l'aurais fait pour n'importe qui  prit dans une des voies ORL, tu finissais par te rasseoir. Elle avait la gorge un peu gonflée à force de tousser, le nez effectivement bien plein et 39 de fièvre, donc tout sauf bon signe. Tu te tapotais machinalement le bout du nez avec le stéthoscope que tu avais pris à l'un des médecins en congé. Tu prenais alors le pouls de la petite avant d'écouter sa respiration et son cœur. Aucune arythmie, bien plus rassurant d'ailleurs vu son âge, mais les bronches bien prises. Il allait falloir offrir une réponse à son père tout autant que de quoi la soigner. Pourtant, avant cela, tu allais devoir lui poser encore des questions afin de parfaire aussi bien ton diagnostic de prescrire les bons traitements afin de remettre cette petite sur pied rapidement.

« Je pense qu'il est clair qu'il ne s'agit plus d'un simple rhume. Elle a 39 de fièvre, les bronches prises et vu son état, je dirais qu'il s'agit d'une rhino-pharyngite. Quand on voit déjà dans quel état de fatigue cela nous met nous, les adultes, je n'ose pas imaginer ce qu'elle endure cette pauvre petite, mais on va lui trouver des soins. Je pense que vous n'êtes peut-être pas venu avec son dossier médical ou au moins son carnet de santé ? Si ce n'est pas le cas, je pense que je peux joindre son médecin traitant, enfin votre médecin traitant, même s'il est en vacances. Il n'y a pas de jour ou d'heure pour les soins donc quitte à le chercher par le maillot de bain, je vous promets qu'elle aura ses soins. Je vais avoir besoin de son poids, sa taille et son âge. Je pourrais la peser, mais vu qu'elle dort à moitié sur le lit, laissons-là, un peu se reposer et faisons autrement. »

Tu essayais aussi bien de rassurer au mieux ce père de famille qui s'inquiétait avec une bonne raison pour la santé et l'état de sa fille que d'être clair avec lui. À sa place, tu aurais eu cette même inquiétude et sans doute le même emportement, devant un infirmier, simplement capable d'être désagréable, sans faire son travail. Tu attrapais alors le téléphone dans la pièce afin d'appeler l'une des secrétaires pour lui demander de regarder le planning des consultations, mais surtout de savoir si au cas où, une salle d'examen était disponible. Quitte à devoir faire plus d'examen sur cette petite sans la malmener, autant que ce soit dans un endroit plus propice que cette salle de consultation. Tu te doutais que tôt ou tard, vous alliez devoir bouger d'ici afin qu'un de tes collègues s'occupe d'une autre personne. Cet hôpital était digne d'une fourmilière comme tant d'autres. Tu étais bien la fourmi ouvrière et tu jouais donc ton rôle. Attendant encore que le papa te donne des réponses, tu te levais en raccrochant après avoir lâché un maigre, mais poli merci à la secrétaire. Tu ne savais pas trop si elles avaient quelque chose contre toi ou simplement une mauvaise matinée, en tout cas l'amabilité n'était pas présente. Tu haussais les épaules avant d'ouvrir la porte pour simplement dire au père que tu revenais deux minutes. Tu allais tranquillement chercher ce dont tu avais besoin : un fauteuil roulant. Cela t'éviterait de transporter la petite comme un sac de pomme de terre tout en permettant de la déplacer de la salle de consultation, à celle d'examen que tu avais réservé. Revenant avec le fauteuil en sifflotant, tu retournais dans la pièce en compagnie du papa et de sa petite Maya. Tu lui faisais un petit sourire avant d'indiquer le fauteuil du regard. Tu sortais une couverture et la posais sur le fauteuil après l'avoir sorti de sa housse plastique.

« On va devoir bientôt laisser cette pièce à d'autres, donc pour éviter qu'elle ne soit encore plus malade, je vais l'emmener, avec vous bien sûr, dans une salle d'examen. Quand j'aurais le numéro du médecin, je vais également l'appeler. Ne t'en fais pas petite Maya et vous papa de Maya, elle va s'en sortir, mais il va falloir la déplacer, d'où le fauteuil. Je préfère qu'on ne la transporte pas trop, elle va se sentir comme un petit sac à patates, et ce serait dommage.»


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Kaï & Maya Tringham
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Mer 9 Mai - 23:44
Panique à l'hôpital!
Kaï & Maya
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J'avais expliqué les symptômes de Maya et attendait le verdict de notre très sympathique infirmier. Il ne tarda pas à confirmer mes hypothèses: il devait s'agir d'une bonne rhino-pharyngite, en tout cas ce n'était pas un simple rhume et il lui fallait un traitement adapté sans quoi elle traînerait ce méchant microbe pendant des jours, il pourrait même devenir encore plus puissant et cela pourrait avoir des conséquences plus graves... Maya ne réagissait pas, elle tentait tant bien que mal de lutter contre le sommeil. Elle qui était une vraie pile d'habitude. Je me sentais mal rien qu'à la regarder dans cet état... Mais bon, j'avais confiance et je savais que maintenant les choses allaient aller mieux.
Remarquant mon oubli, je sortais le carnet de santé de Maya d'une poche de mon sac: c'était un vieux sac en cuir que j'utilisais lorsque j'étais étudiant et que j'allais dessiner sur le bord de la rivière avec ma femme... Maya le trouvait affreux mais je ne pouvais pas être de son avis à ce sujet! Disons que je n'étais sans doute pas objectif. Je récitais ensuite les mensurations de Maya que j'avais apprises par coeur à force de surveiller sa croissance comme on surveille le lait sur le feu:
- Voilà son carnet de santé. J'ai mesuré Maya la semaine dernière et elle faisait 1m21 pour 20,8 kilos.
Ce n'était pas seulement parce que j'étais un papa poule que Maya était mesurée toutes les semaines, mais aussi parce qu'elle se trouvait petite et avait hâte de grandir! Pourtant, la majorité des enfants de sa classe étaient plus petits qu'elle.
Apparemment, nous devions quitter cette pièce qui était réservée aux urgences et devait donc être libérée pour le prochain patient. Nous devions donc nous rendre dans une salle de consultation pour poursuivre l'examen. Je déposais délicatement Maya, toute somnolente, dans le fauteuil roulant qu'avait apporté Marty. Elle me fit son regard perdu et se rendormit presque aussitôt. Ma pauvre Maya...
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Mer 23 Mai - 22:12

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Kaï-Maya & Marty
Entre rhume, ronchonnerie et sourire
« Un super soigneur à votre service !» Tu hochais la tête aux paroles du père de Maya, avant de prendre le carnet, laissant Kaï poser sa fille dans le fauteuil roulant. Tu fronçais discrètement les sourcils en voyant la petite perdue puis endormie à nouveau. Même si en général ta compassion pour les humains se résumait souvent à ton travail, il t'arrivait tout de même d'être agréable avec eux. Avec Freya par exemple, qui était ta maîtresse après tout et sa petite sœur bien sûr, mais bien d'autre. Pour cette petite, tu en avais pourtant encore plus. Tu voulais qu'elle guérisse, qu'elle redevienne sans doute une vraie girouette qui court partout et sourit, ça te tenais vraiment à cœur pour le coup. Sans doute que de ne pas avoir eu de frère ou de sœur, t'avais rendu indirectement paternel avec les enfants. Tu poussais doucement le fauteuil après avoir ouvert la porte pour traverser les couloirs en direction de l'une des salles de consultations. Tu croisais quelques collègues qui tentaient de te demander de l'aide, mais ils devaient vite comprendre que ce n'était pas le moment. Tu avais ce regard sérieux et très prit par tes réflexions, donc sans doute le dernier moment pour te déranger. Tu adoucissais tes traits quand tu tournais le visage vers le père de la petite aussi bien pour le rassurer sur la situation que pour t'assurer toi-même qu'il était encore non loin. Tu avais du mal à imaginer l'angoisse ou du moins la crainte qu'un père pouvait avoir en voyant son enfant malade, mais tu n'avais pas trop de mal à comprendre. Tout en poussant le fauteuil sous le regard de Kaï, tu lisais rapidement le carnet de santé de Maya. Pas une seule fois, tu ne te prenais pas un coin de mur dans les couloirs ou une personne. Tu ne savais pas ce qu'en penserait le père de cette petite, dans le fauteuil roulant, mais en tout cas, on sentait que tu avais l'habitude.

Tu ouvrais la porte de la salle de consultation une fois arrivé, en face de cette dernière, puis prenais alors la petite dans tes bras doucement avant de la poser sur le lit. Tu reprenais naturellement son pouls et sa température en posant l'appareil sur son front avant de chercher le numéro du médecin présent dans le carnet. Une fois ce dernier trouvé, tu t'excusais auprès de Kaï avant d'aller dans le couloir pour téléphoner rapidement au médecin en question. Comme tu ne savais pas si elle suivait un traitement, mais que tu devais un minimum savoir les antécédents de la petite, tu aurais plus vite fait de demande directement à son père. Pourtant, par professionnalisme, tu appelais donc le docteur pour avoir des renseignements. Tu te faisais d'abord vaguement accueillir verbalement au téléphone avant de te faire insulter d'incompétent et de voleur de travail sans trop savoir les raisons. Tu raccrochais de colère en oubliant la moindre politesse pour mieux revenir auprès du père et de sa fille en te massant les tempes. Tu n'aimais pas être considéré comme un moins-que-rien, surtout quand tu faisais ton travail, mais tu n'ignorais pas cette stupide rivalité entre les généralistes et es les hôpitaux. Tu allais devoir encore poser des questions, à ce père qui souhait tout autant que toi, voir cette petite guérie dans peu de temps et sûr de sa guérison en sortant d'ici. Tu tapotais ta joue avec ton téléphone de service en réfléchissant à tes mots, avant de fixer Kaï.

« Je pensais avoir des renseignements supplémentaires par votre médecin, mais je l'ai, semble-t-il dérangé avec mes questions, alors que la vie de votre fille était importante. Il m'a traité, mais je pense que l'on se fiche de ça. Excusez-moi, je n'aime pas me faire injurier gratuitement au téléphone quand je cherche des solutions et l'aval pour faire les soins. Donc je vais me passer de son accord et prescrire moi-même les médicaments, puisque je suis soi-disant un incapable et un voleur de travail. Bref. Est-ce que cette petite est allergique à un quelconque médicament ou a-t-elle des antécédents médicaux ? J'ai cru comprendre que vous lui aviez donné un sirop, vous rappelez vous du nom de ce dernier ? Que je ne prescrive pas deux fois le même, si vous en avez encore assez pour le traitement. Vous disiez tout à l'heure que vous compreniez, vous êtes aussi dans le médical ? Désolé de ma curiosité, mais dans le monde des humains, peu d'hybrides ont la chance que j'ai, alors j'en profite pour apprendre un peu plus de tout le monde, je dirais. »

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Kaï & Maya Tringham
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Mer 1 Aoû - 17:14
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Kaï & Maya
Marty
A ce moment-là, tout ce que je pouvais faire était attendre en suivant l'infirmier et espérer que ma petite chipie n'aie rien de grave et reprenne vite du poil de la bête. Nous arrivions dans une salle de consultation, où ce dernier allongea Maya sur le lit pour l'examiner. Elle ne se réveillait qu'à moitié, je n'aimais vraiment pas cela… D'ordinaire, elle aura tiré la grimace, pesté pour qu'on ne la mette pas dans le fauteuil, joué avec les instruments qui l'entouraient et aurait déjà commencé à quémander des bonbons en assurant qu'elle était "super sage, quand même"! Ma petite Maya était bien loin de celle allongée sur ce lit. Une fois les examens faits, il sortit téléphoner à notre médecin. Je m'asseyais près de Maya pour la rassurer, je passais ma main dans ses cheveux. Curieusement, elle détestait que l'on touche ses cheveux en général mais quand elle était malade ou fatiguée elle adorait que je m'asseyes à coté d'elle en caressant sa petite tête.
- Papa... Articula-t'elle difficilement de sa petite voix toute enrouée.
- C'est bientôt fini ma puce... Promettais-je pour la rassurer.
Marty, l'infirmier, revint à nouveau dans la pièce et je devais avouer que je lui trouvai tout de suite un air plus agacé que précédemment. J'appris qu'il avait essayé d'obtenir des renseignements auprès de notre médecin mais que celui-ci l'avait copieusement insulté. Ca ne me surprenait qu'à moitié, je devais avouer… Mais je ne pouvais pas empêcher la petite de tomber malade en son absence! Qu'à cela ne tienne, nous nous passerons de son avis. Comme il me le demandait, je réfléchissais une minute pour retrouver le nom du médicament auquel Maya était allergique. Je le donnais ainsi que le nom du sirop que j'avais utilisé ce matin. Elle s'était rendormie, d'ailleurs.
Après quoi, le jeune homme me demandait si j'étais moi aussi du domaine médical puisque j'avais dit plus tôt pouvoir comprendre les raisons de l'énervement de son collègue. Cette curiosité dont il s'excusa d'ailleurs venait du fait qu'il fut parmi les rares hybrides à avoir droit à une place dans la société des humains.
- En fait, pas du tout, je suis illustrateur. La maman de Maya avait la santé fragile et elle était très souvent malade, tout comme ma mère l'était quand j'étais petit. J'ai toujours connu les salles d'attentes, le plus souvent pleines à craquer, et vu se suivre des patients plus ou moins malins… De celui qui s'est cassé le bras il y a un mois et ne se fait soigner que maintenant à celui qui s'est coupé le doigt avec une enveloppe… Alors je ne sais pas vraiment ce qu'on ressent en temps que médecin dans ces situations, mais je peux imaginer l'impatience, le mécontentement et la fatigue que ça engendre.
J'étouffais une quinte de toux avant de reprendre, moi aussi j'étais enroué apparemment.
- Je n'ai été pour votre collègue qu'une énième crétin qui va au urgences pour un rhume, je fais un métier qui nécessite de la patience aussi alors je sais ça peut faire à un être humain de saturer. Cependant, même avec toute l'empathie du monde, je suis avant tout un père et je me suis moi aussi trop emporté parce que j'avais peur pour ma fille. Je n'ai rien dans ce monde qui soit plus important qu'elle alors j'avoue avoir tendance à exagérer quand il s'agit de la protéger.

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Sam 22 Sep - 23:26

Phil Good
Be Somebody
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Kaï-Maya & Marty
Entre rhume, ronchonnerie et sourire
« Un super soigneur à votre service !» Tu trouvais que c'était toujours un moyen de détourner l'attention et surtout l'inquiétude des gens que d'en apprendre un peu plus sur eux pendant une consultation. Faire parler le père de cette petite avait le don de le faire oublier le temps de ses paroles que sa petite allait mal. Rien d'incurable et tu avais même déjà les médicaments en tête, surtout après avoir eu toutes les informations utiles pour la soigner. Même si ça permettait de détendre le papa, tu restais curieux et l'écoutais sagement en sortant une feuille de soins et de quoi noter les soins pour la petite Maya. Tu sentais bien, que son père était vraiment préoccupé par le fait de la voir dans cet état. Tu l'entendais d'ailleurs tousser sans faire de commentaire. Tu te doutais qu'il n'avait pas pu lui refiler sa quinte de toux, mais qu'un microbe à son âge, c'était déjà beaucoup pour une petite de six ans. Même si tu ne lui coupais pas un seul instant, tu te rendrais compte de plusieurs choses. En tant d'illustrateurs, il ne devait pas avoir beaucoup de temps à lui ou pour sa fille, donc tu comprenais encore plus sa propension à tant d'inquiéter pour sa petite Maya. Tu comprenais également qu'il vivait seul et qu'il était veuf. Tu n'étais peut-être pas l'hybride le plus intelligent du coin, mais il n'était pas difficile de faire le rapprochement entre les paroles au passé de l'homme quand il parlait de sa femme et l'absence de cette dernière à ses côtés dans la pièce.

Tu ne comptais pas vraiment lui demander ce qu'il en était vraiment et préférais à la place continuer de l'écouter en notant les médicaments sur l'ordonnance et en remplissant la fiche de soin, les yeux sur le carnet de santé de Maya. Tu laissais un petit rire t'échapper quand il décrivait avec pas mal de justesse les énergumènes que tu pouvais voir chaque jour dans les urgences et qui, bien sûr, n'avaient rien à y faire. Tu ne pouvais pas nier qu'on sentait bien la gentillesse dans les paroles de cet homme et que c'était totalement compréhensible qu'il était tendu vu que sa petite fille était malade. Indirectement, cela devait lui donner la même inquiétude que pour sa mère ou sa défunte épouse. Tu signais en apposant un tampon sur l'ordonnance avant de signer la fiche de soin et de la tendre au père pour qu'il fasse de même. Tu pouvais maintenant te mettre à expliquer calmement les choses pour ce qui était des soins de Maya sans prendre le risque d'avoir oublié en court de route de remplir quelque chose. Tu préférais prévoir les choses en avances et t'assurer que tout était bon avant le grand final. Tu allais être au maximum conciliant et mesuré pour qu'il ne panique pas et sache que sa petite s'en sortirait sans problème.

« Je ne pensais pas vous voir illustrateur, vous avez plus des allures de quelqu'un qui travaille dans l'informatique enfin mon avis n'est pas pertinent. Donc je vous ai déjà rempli la fiche de soin ça vous servira pour que la CQ vous rembourse ensuite. Pour ce qui est des médicaments, comme j'ai convenu que Maya avait une rhino-pharyngite non-virale, je lui ai prescrit plusieurs choses. Du paracétamol pour calmer sa fièvre en grande partie et aide à sa guérison. Du sérum phy pour lui déboucher le nez à faire et permettre qu'elle ne fasse plus de l'apnée. C'est à faire plusieurs fois par jour pour favoriser la décongestion du nez. Ainsi que du sirop un peu plus fort que celui que vous lui donniez. D'ailleurs, pensez à en prendre si votre toux persiste. Si vous faites ça précautionneusement, d'ici une petite semaine tout au plus, votre Maya reprendra ses petites courses dans la maison et rayonnera à nouveau. »

Tu affichais un petit sourire rassurant en caressant à ton tour la tête de la petite avant de te lever.

« Vous savez, mon collègue est peut-être exténué, mais je doute que ça justifie son comportement. Il sait que c'est à moi de prendre en charge les parents dont les enfants sont malades. Je gère mieux que lui la panique et je ne m'emporte pas pour rien au contraire de lui. C'est étrange, vous savez, je suis l'un des seuls hybrides du service, mais j'ai l'impression d'apprendre plusieurs de mes collèges qu'ils m'en apprennent par moment. Aucun papa n'exagère quand il s'agit de sa progéniture, croyez-moi. Je vais vous raccompagner jusqu'à l'entrée, vous voulez que j'appelle un taxi ou ça ira ? »

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Kaï & Maya Tringham
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Kaï & Maya Tringham
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Ven 11 Jan - 23:05
Panique à l'hôpital!
Kaï & Maya
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Je me détendais un peu en parlant avec l'infirmier, il était doué pour mettre les gens en confiance... Pourtant il n'avait fait que m'écouter d'une oreille tout en remplissant les papiers concernant la consultation. Une fois qu'il avait fini, il m'expliquait les prescriptions et me donnait l'ordonnance et la feuille de soin. Quant à notre discussion d'avant, il n'était pas le premier à me dire que je n'avais pas une tête à être illustrateur. C'était pourtant ce que j'étais, contre toute attente! Je m'étais contenté de sourire et d'écouter la suite. Je notais tout dans ma tête: ce n'était pas la première fois que Maya était malade et je savais à peu près ce qu'il me disait mais on n'est jamais trop prudent! Surtout quand il s'agit de son enfant, d'ailleurs. Je remerciais l'infirmier en prenant les feuilles qu'il me donnait. Il en profitait pour glisser un dernier mot sur le comportement de son collègue: en effet, celui-ci avait beau être débordé et très à cran, il avait fait une erreur en prenant notre dossier puisque c'était en général Marty qui s'occupait des parents avec des enfants malades car il savait mieux gérer ce genre de crises... Sans doute avait-il voulu faire vite, gagner du temps, je ne savais pas trop, toujours était-il qu'il avait mal fait et que cela  n'avait réussi qu'à me mettre à cran moi aussi. Enfin, une fois ce mot dit, il me proposait d'appeler un taxi pour nous raccompagner à la maison en toute sécurité. Il était vrai que Maya n'était toujours pas en état de prendre le bus et que l'ami qui nous avait déposé l'avait fait sur le chemin de son travail et n'était plus disponible à présent... Il valait sans doute mieux prendre un taxi!
- Concernant votre collègue, je ne sais pas comment cela se passe ici, mais je ne lui tiendrais pas rigueur de son comportement... Et Maya non plus, d'ailleurs. Je ne pense pas que le fait d'être un hybride vous donne moins de valeur, surtout au sein de votre profession: ce qui importe, autant pour les patients que pour vos collègues, c'est que votre travail soit bien fait. Au fond, humain comme hybride, vous avez suivis la même formation et avez en théorie les mêmes compétences... Certaines personnes ont simplement une sensibilité différente. Répondais-je. Je serais resté avec plaisir à discuter de ce sujet avec vous, mais vous avez du travail et moi une petite fille à remettre dans son lit! Je pense que le taxi est une bonne idée, en effet, Maya n'apprécierait pas que je la porte jusqu'à la maison dans ce froid. Je vais l'attendre près de l'accueil, il y a une fenêtre qui donne sur le parking, ça nous permettra d'attendre au chaud.
Après avoir une dernière fois salué Marty, je me dirigeais vers l'accueil pour y attendre le taxi et rentrer à la maison pour que Maya puisse enfin se reposer.
Spoiler:
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Anonymous





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Invité
Ven 22 Fév - 22:18

GOLDN
happysad
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Kaï-Maya & Marty
Entre rhume, ronchonnerie et sourire
« Un super soigneur à votre service !» Tu ne comptais pas spécialement agir dans le sens inverse de cet homme, de ce papa qui avait été plus qu'inquiet de voir sa fille dans cet état. Heureusement, sans faire des miracles, tu avais pu apporter une solution au problème. Tu savais que maintenant, cette petite était sortie d'affaire et qu'elle allait sans doute guérir plus vite que tu le pensais. Une autre petite surprise que seuls les enfants pouvaient procurer de la sorte. Tu raccompagnais malgré tout Kaï et Maya jusqu'à l'accueil avant de serrer la main du père et saluer de la main la fille. Tu n'allais tout de même pas forcer quelqu'un à suivre tes propositions s'il n'avait pas envie. Même si tu étais bien content de voir que l'homme partageait ton point de vue sur le fait de ne pas mettre la petite dans le froid inutilement. Il devait te rester encore quelque patients à traiter avant de devoir filer toi aussi, étant donné que tu n'étais pas de garde.

« Oui, vous avez raison encore des vies à soigner ou sauver. Parfois, même si c'est souvent des choses anodines que je soigne, je ne peux pas m'empêcher de voir ça comme une bonne action, même à cette petite échelle. Je sais que ça ne changera pas le point de vue entre humains et hybrides, mais si cela peut au moins en faire réfléchir certains, pourquoi pas ? Je parle, mais on m'attend et vous devez encore attendre votre taxi. Bonne fin de journée à vous deux et bon rétablissement. »

Tu rejoignais le patient que tu avais plus ou moins laissé en plan pour t'occuper du père et de sa fille, mais Stan, la boule de nerf avait l'air de s'en être finalement occupé. Vous aviez donc plus ou moins inversé vos postes pour un patient, rien de bien grave. Tu rangeais donc la pièce dans laquelle tu les avais accueillis avant de te nettoyer une nouvelle fois mes mains dans le doute, avant de t'occuper de ton prochain patient. À ta grande surprise, tu constatais que la salle d'attente avait plus que désempli. L'agitation et le monde de la matinée avaient sans doute décidé de partir, d'aller ailleurs ou s'étaient fait soigner. Tu faisais signe à la prochaine personne derrière toi avant de t'en occuper.

Tu espérais que pendant ce temps-là, le taxi avait fini par arriver, permettant à ce père et sa fille de rentrer sereinement chez eux. Tu avais fait malgré toi une rencontre agréable, même si la cause l'avait été beaucoup moins. Tu avais bien senti qu'il avait dû venir pour sa petite en dernier recours. Dur de le blâmer pour ça. Toi c'étais ton quotidien, ton essence de tous les jours de voir des gens heureux qu'on s'occupe d'eux, même si le lieu ne leur faisait pas plaisir. Difficile de ne pas voir combien les humains, mais aussi les hybrides détestaient venir dans cet endroit. Nid à microbe, à dispute et très souvent empli par la foule. Beaucoup avaient bien plus peur de sortir de là encore plus malade que prévu qu'autre chose. Des fois, tu aimais ton hybridation pour le fait de t'avoir donné une certaine santé de fer. Tu reposais les yeux sur ton patient avant un sourire en coin avant de fermer la porte derrière toi. Le travail n'allait pas se faire tout, pas sans toi.

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