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Une cohabitation laborieuse (Feat Marty)[Terminé]

Freya Connor
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Freya Connor
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Mar 5 Sep - 18:13
Freya & Marty
"Marty chez les Connor"

Tu repassais dans ta tête les événements de cette après-midi. Tu avais quitté ta sœur il y a de cela un peu plus d'une heure. Il était plus que temps que tu retourne la chercher. La mère de son amie était bien gentille de s'occuper d'elle, mais tu ne voulais pas la déranger trop longtemps. Ta cadette avait déjà bien de la chance que l'adulte est acceptée de la garder pendant quelques temps. Tu l'imaginais déjà sauter de joie en apprenant l'arrivée de Marty à la maison. Cette pensée te fit doucement sourire. Ils allaient s'adorer tout les deux, c'était certain. Tu étais contente d'être passée dans le coin au moment où il jouait. C'était sans aucun doute la musique qui vous avait rapproché.

Durant le court trajet, tu en profita pour discuter un peu plus avec ton nouvel ami. Tu avais peut-être accepté sa demande un peu vite, tu ne le connaissais que depuis une heure à peine après tout. Mais tu ne regrettais pas, et tu ne comptais pas revenir sur ta décision. Jusque là, le courant passait bien et tu l'appréciais. Il n'y avait pas de raison que cela ne change. A moins qu'il n'est un comportement quotidien vraiment insupportable... ce qui ne semblait pas être le cas. Tout allait bien se passer, en tout as tu l'espérais.

Arrivé devant la bibliothèque, qui n'allait pas tarder à fermer vu l'heure, tu demanda à Marty de t'attendre dehors. Tu rejoignis sans tarder le point de rendez-vous au coin enfant, repérant rapidement la chevelure brune de ta cadette. Tu remercia chaleureusement la femme qui l'avait gardée pendant ce temps, la laissant repartir avec sa fille. Avec un grand sourire, tu t'accroupis à la hauteur de ta sœur pour planter ton regard dans le sien.

-Eirin, j'ai une grande nouvelle à t'annoncer. Nous allons avoir un nouveau membre dans la famille. C'est mon hybride, mais il sera plus comme un ami d'accord ?

Des étoiles s'allumèrent dans ses yeux. Tu dus la retenir pour ne pas qu'elle parte en courant pour faire sa rencontre. Elle était encore jeune pour bien comprendre le statut des hybrides, et avait tendance à vouloir les traiter comme le faisait votre père. Avec Marty, tu comptais bien lui faire prendre conscience qu'il n'était pas un jouet.

Lui prenant la main, tu rejoignis avec elle l'hybride. Ton sourire était toujours sur tes lèvres quand tu les laissa se présenter l'un à l'autre. Ta cadette ne tenait pas en place. Même en parlant elle réussissait à gesticuler dans tous les sens. Au moins, Marty avait une bonne idée du genre de petit monstre qu'elle était.

-Bonjour ! Je m'appelle Eirin ! Et toi tu t'appelle comment ? Et dis tu vas vivre avec nous ? Tu joueras avec moi hein ?!

Tu ne pus t'empêcher de rire légèrement à l'avalanche de paroles qui sortit de la bouche de ta sœur.
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Ven 8 Sep - 19:21

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Freya & Marty
dans la casa Connor.
« C'est super grand chez toi, mais je crois que j'aime déjà beaucoup.»Tu avais suivi assez vite Freya après avoir laissé la batterie et la salle de musique vide. Vous aviez peut-être été vite te dirais-tu, mais en même temps le courant passait entre vous. Que ce soient les chansons que vous aviez partagés plus tôt ou même votre discussion, on sentait sans mal qu'entre vous deux, c'était une entente sobre et chaleureuse. D'ailleurs, même après avoir quitté l'école de musique et sur le trajet pour rejoindre la petite sœur de Freya, tu n'avais pas arrêté de parler avec elle, au contraire. Tu apprenais autant que possible à la connaître en la suivant au travers de la ville. Tu ne connaissais véritablement que la partie autour de l'hôpital et les commerces alentours, pour le reste, tu n'osais que rarement y mettre les pieds. Travail ou non, tu restais un hybride sans collier, sans marque, ce qui aurait donné des occasions de chasser ou de capture sur ta bouille de chauve-souris. Vous marchiez donc vers la bibliothèque d'un pas calme tout en discutant joyeusement et avec un sourire tous les deux. Tu étais vraiment content d'être tombé sur elle, et même si tu n'avais pas un seul instant cherché à la forcer à t'adopter, tu étais tout de même encore un peu surpris. Te faire des amis n'avait jamais été difficile, même si tu n'en trouvais pas à chaque coin de rue. Par contre, te faire adopter, c'était la première fois et tu espérais la dernière.

Une fois devant le bâtiment, tu écoutais la jeune femme, te demandant de rester dehors. Tu penchais la tête en croisant les bras sans perdre ton sourire avant de hocher doucement la tête. Tu patientais sagement en sifflotant et en tapotant du pied sous un air imaginaire dans ta tête puis d'un coup, tu les revoyais. Freya et sa sœur apparaissaient donc devant toi. Si la grande te paraissait toujours aussi de bonne humeur et calme, pour sa petite sœur, c'était autre chose. Une vraie boule de nerf qui ne tenait pas en place et qui invariablement sans même dire un mot te faisait rire aux éclats avant de t'accroupir pour être à une hauteur moins écrasante pour la petite, sous les yeux de sa grande sœur. Tu recevais toutes les questions de la petite et dans un geste adorable, tu prenais doucement sa main pour lui faire un bisou sur la joue avant de remuer ton nez. Encore une manie, voir un tic qui ne se voyait qu'à de rares occasions, surtout en face de personne dont tu devais apprendre à les connaître ou comme Eirin très joyeuse. Tu souriais de nouveau avant de faire une bouche en cul de poule pendant que tu réfléchissais. Cela devait amuser la petite et ce n'était pas plus mal, mais tu devais lui répondre, car tu devinais qu'elle était très contente de te voir.

« Bonjour Eirin, moi c'est Marty. Oui, je vais vivre avec ta grande sœur et toi maintenant. Alors, oui, je vais jouer avec toi quand je le pourrais, parce que tu vois Marty-net, il a un travail donc il ne pourra pas toujours jouer avec toi, mais dès que j'ai un moment de libre dans mes congés, promis, on jouera ensemble. Tu as lu quoi à la bibliothèque dis-moi Eirin que je sache à ton anniversaire quoi t'offrir de sympa et de gentil. Oh, et comme je suis gentil, tu vas faire un tour d'Air Marty.»

En finissant ta phrase, tu reportais tes yeux sur Freya comme pour souligner que tu ne comptais pas faire un cadeau d'anniversaire qu'à la petite et que, quoi qu'il arrive, tu serais là pour les épauler toutes les deux. Tu n'étais pas une montagne, tu n'avais pas la hargne des hybrides rebelles, mais tu avais de la gentillesse et de l'attention à revendre pour ces deux-là. Tu prenais doucement Eirin dans tes bras dans un geste qui devait montrer à ta maîtresse et amie ton habitude des enfants, tu avais la posture et les gestes de quelqu'un qui s'occupait pas mal d'enfants en bas âge ou plus vieux. Un geste pas forcément paternel, mais attentionné et calme.

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Sam 21 Oct - 18:50
Freya & Marty
"Marty chez les Connor"

Tu n'avais même pas essayé de retenir l'enthousiasme de ta sœur. Tu la connaissais suffisamment bien pour savoir que, de toute façon, c'était impossible. Si elle n'avait pas posé ses questions maintenant, elle l'aurait fait plus tard. Avec peut-être même encore plus de questions. Tu préférais donc la laisser sortir son flot de paroles maintenant, ça aurait au moins le mérite de la calmer légèrement.

Sans un rien dire, un sourire sur les lèvres, tu observais le duo faire connaissance. Ta cadette attendait sa réponse, des étoiles dans les yeux et un air amusé sur le visage. Elle était impatiente que l'hybride lui réponde, mais faisait l'effort de ne pas le harceler plus. Tu étais contente de la voir progresser sur ce point. Peut-être que bientôt elle réussirait à faire preuve d'un minimum de patience. Ce qui serait un grand pas en avant pour elle !

Une part de toi fut surprise quand il parla de lui offrir un cadeau d'anniversaire. Même en le sachant attentionnée, c'était une chose à laquelle tu ne t'attendais pas. Et son regard semblait indiquer qu'Eirin ne serait pas la seule à y avoir droit. Tu souris un peu plus, touchée par cette attention.

Tu ne regrettais vraiment pas d'avoir proposé à Marty de venir vivre chez toi. Il allait sans aucun doute être un soutien précieux, sur tu allais pouvoir compter. Et inversement. Toi aussi, tu allais t'efforcer de l'aider s'il en avait besoin. Votre relation devait être réciproque, sinon elle n'aurait aucun sens.

L'attitude de Marty avec Eirin prouvait qu'il avait l'habitude de s'occuper d'enfants. Sachant qu'il travaillait dans un hôpital, ça n'avait rien de vraiment étonnant. Ta cadette semblait vraiment ravie de se trouver dans ses bras, au vu des petits rires qu'elle laissait échapper. Elle se calme un temps, pour répondre à la question précédemment posée.

-J'ai lu tout plein de livres ! Il y en a que j'ai beaucoup aimé mais je ne sais plus exactement lesquels... Je te les montrerais si tu veux !

Tu les laissa papoter encore un peu, avant de prendre la direction de chez vous. Le soleil commençait doucement à décliner, tu ne voulais pas trop tarder. Ton père piquait parfois des colères que tu rentrais tard avec ta sœur. Et vu qur tu allais devoir aborder le sujet de Marty, mieux valait ne pas lui donner un sujet de tension supplémentaire.

Ta cadette marchait entre vous deux, tenant une main à chacun. Elle sifflotait joyeusement des petits airs. La voir aussi joyeuse t'était agréable. L'arrivée de Marty était une bonne chose pour vous deux. Sa présence améliorait sûrement le moral de tout le monde à la maison. Sauf ton père, bien entendu. Tu allais devoir te battre un peu pour qu'il autorise Marty à rester, mais tu comptais bien y arriver. Pour une fois, tu allais lui imposer ta volonté.

Après un bon quart d'heure de marche, les contours de la maison se dessinèrent. Tu expliqua rapidement à ta sœur que c'était à toi d'annoncer la nouvelle à votre père. Tu étais plus diplomate et plus persuasive. Quoique sur le deuxième point, elle n'était pas mal non plus. Avant d'entrer, tu inspira un grand coup, observant Marty.

-Je compte sur toi pour m'aider à convaincre mon père. Toute seule j'aurais du mal. Mais je promets qu'il t'autorisera à rester ici, et que bientôt tu pourras dire que cette maison c'est chez toi.
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Dim 22 Oct - 1:07

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Freya & Marty
dans la casa Connor.
« C'est super grand chez toi, mais je crois que j'aime déjà beaucoup.»Tu hochais la tête gentiment à la petite après l'avoir écouté sagement. Ton sourire, ta tendresse envers elle, tout n'était que preuve suffisante pour savoir combien tu adorais les enfants et leur énergie. Tu leur enviais même tout ça, car toi avec les années, les études et surtout ton travail, tu avais un peu perdu l'autonomie de ta batterie naturelle. Tu étais souvent fatigué en rentrant du travail et ton meilleur allié en plus du café, c'était bien évidemment ton lit. Malgré tout, tu avais un très bon pressentiment pour ce qui était de Freya et de sa sœur. Tu n'avais pas peur de devoir affronter leur père pour te faire une place dans leur maison à te vendant le mieux possible si tu devais en arriver là. Tu laissais la petite te prendre la main alors qu'elle tenait de l'autre, celle de sa sœur tout en marchant vers chez eux. Vous formiez un trio assez particulier composé d'une jeune femme aux cheveux roses, d'une petite énergique et souriante et d'une chauve-souris humaine toute blanche et avec une canine qui dépassait. Tout pour surprendre et faire rire à la première rencontre, à vrai dire. Sans lâcher la main de la petite, tu tournais ton visage vers Freya quand elle s'adressait à toi aux abords de la maison. Tu avais autant marché qu'elle et après ce long chemin, tu restais tout de même attentif à ses paroles.

Tu posais ta main sur les cheveux de la petite en laissant ton regard sur celui de ton amie et maintenant maîtresse avec insistance. Tu comprenais bien dans ses paroles plus qu'une demande, un appel à l'aide discret. Tu te doutais bien qu'elle allait avoir du mal sans appui à le faire céder aussi facilement à ta présence chez eux, aussi bien en tant qu'hybride qu'en tant qu'homme. Tu fronçais un peu les sourcils à ses paroles ce qui avait de quoi la prendre par surprise. Depuis votre rencontre et vos premières paroles, tu n'avais pas affiché autre chose qu'une mine triste ou un grand sourire. C'était du tout au tout et des plus inattendus. Tu ne voulais pas causer de souci à l'une comme à l'autre alors, si tu devais tenir tête à celui qui les avait enfantés, soit. Tu n'avais jamais eu peur des humains et l'argent ne changerait rien à ton agissement. Tu caressais les cheveux de la petite au risque de la décoiffer avant de prendre doucement la main de Freya en renforçant ton regard pour essayer de la rassurer sur le fait que toi, tu serais là pour l'épauler autant que tu le pourrais. Tu soufflais lentement en reprenant ton calme puis tu lui faisais un léger sourire pour adoucir tes traits après la grimace presque inquiétante que tu avais affiché plus tôt.

« Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour t'épauler au maximum Freya. Il pourra bien contredire le fait que je sois un hybride, mais j'ai fini par être connu à l'hôpital. Il suffirait d'un coup de fil pour le convaincre et éviter que ta sœur et toi risquiez gros par ma faute. Je ne dirais que votre maison est la mienne que le jour où je l'entendrais de la bouche de ton père, Freya.En attendant, qu'on le veuille ou non, je suis surtout un hybride qui peu d'humain accepte comme il est dans sa condition. Il va donc falloir qu'on la joue fine. Eirine, tu resteras sage pendant qu'on parlera avec ton papa d'accord ? On va avoir une discussion de grand et je ne préfère pas que tu me voies ronchon. Freya, quand tu veux, on y va, moi, je suis prêt.»

Tu avais bizarrement mis de côté ton ton joyeux et joueur de toujours pour arborer un air et une parole plus sérieuse. Il n'était plus l'heure de t'amuser, car pour toi bien plus qu'une simple discussion, tu jouais à vrai dire ta place dans la maison des Connor aussi bien auprès des deux demoiselles qu'en côtoyant cet homme sans doute exécrable. Tu ne savais rien de plus que ce que tu comprenais dans les paroles de la jeune femme, mais il était évident qu'obtenir ton acceptation dans leur manoir n'allait pas être plus simple que les examens que tu avais passé plus jeune pour devenir infirmier. Tu lui faisais signe d'ouvrir, totalement prêt à l'éventualité du non. On ne refusait que rarement tes soins, alors ce n'était pas un homme riche et autoritaire qui allait te faire changer d'avis aussi facilement. Tu étais buté et s'il le fallait, tu allais le prouver.

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Dim 29 Oct - 22:55
Freya & Marty
"Marty chez les Connor"

Tu te montrais rarement aussi sérieuse et déterminée. Mais ça te semblait nécessaire pour la situation. Pour une discussion aussi importante, il fallait bien que tu mette un peu de côté l'humour et la douceur. Ton père n'était pas du genre à se laisser convaincre par un ton sympathique. Avec lui, il fallait frapper juste avec les mots. C'était toujours ainsi que ça avait fonctionner chez les Connor.

Marty avait eu à peu près la même réaction que toi. Lui aussi délaissait un peu son côté amusant. Avec ça, et ses paroles, tu te sentais soutenue. Il serait là pour t'aider quoiqu'il arrive. Et ça te soulageait. Tu ne serais pas seule pour affronter ton géniteur. A ce jour l'homme qui t'effrayait le plus au monde. Tu arrivais rarement à lui tenir tête, ou tout simplement le regarder dans les yeux.

Tu souris légèrement à ton ami, reconnaissante. Avec lui à tes côtés, tu te sentais plus forte. Tu allais réussir à le faire accepter chez vous, il n'y avait pas d'autre option possible. Tu ne pouvais tout simplement pas le renvoyer après lui avoir donné tant d'espoirs. Marty était ton hybride et ami, quoique qu'on puisse en dire.

Respirant un grand coup, tu ouvris la porte dévoilant l'intérieur de la maison. Tu laissa Marty entrer en refermant derrière lui. Au vu des bruits, ton père devait être dans le salon. Lâchant la main de ta sœur, tu la poussa gentiment à aller dans sa chambre. Tu n'avais aucune envie qu'elle assiste à la confrontation qui allait suivre.

Instinctivement, tu attrapa la main de Marty pour la serrer. Tu savais bien qu'apparaître comme ça devant ton père pouvait porter à confusion. Mais tu avais besoin de sentir ce contact pour ne pas flancher. Lui jetant un dernier regard, tu l'entraîna avec toi dans le salon où se trouvait ton géniteur.

Sa silhouette se dessinait dans un coin de la pièce, debout devant une fenêtre. Il tourna légèrement la tête vers votre duo, son regard passant de toi à l'hybride à tes côtés. Sentant ses interrogations, tu pris les devants.

-Bonsoir père. Je vous présente Marty que j'ai rencontré aujourd'hui. Après avoir bien discuté avec lui, j'ai pris la décision de faire de lui mon hybride et de l'inviter à venir vivre ici.

Il haussa un sourcil, se tournant totalement vers vous. Son calme avait quelque chose d'effrayant. Tu aurais tellement préféré qu'il s'énerve. Mais ça aurait été bien mal le connaître.

-Depuis quand décide-tu des choses Freya ? Cette maison m'appartient encore, et quel intérêt ais-je à accueillir un hybride des rues chez moi ?

Tu serra un peu plus fort la main de Marty, refusant de lui donner la satisfaction de te voir baisser les yeux. Tu soutins son regard, essayant de rester sur le même ton calme que lui.

-Il est infirmier, responsable et sait y faire avec les enfants. Il pourra m'aider avec Eirin et prendre soin d'elle si elle se blesse ou tombe malade. Et puis Eirin l'apprécie, et moi aussi...

Le dernier argument était certainement celui qui pèserait le moins. Tu savais bien que le bonheur et les envies de ses filles étaient le cadet de ses soucis. Ne sachant que dire de plus, tu lança un bref regard à Marty, voulant l'encourager à parler à son tour. Il avait peut-être plus d'arguments utiles que toi.
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Mar 31 Oct - 18:52

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Freya & Marty
dans la casa Connor.
« C'est super grand chez toi, mais je crois que j'aime déjà beaucoup.»Tu étais rentré suivi des deux sœurs avant d'intimer avec un petit sourire à la plus petite de filer comme lui demandait sa sœur. Tu sentais bien vite Freya prendre ta main dans la sienne et tu tentais de cacher ta surprise. Tu te doutais que cette vue n'allait pas vraiment enchanter ce père qui semblait tyrannique et ne voyait que les profits en comparaison de ses filles. Il ne te donnait pas envie de l'apprécier alors que tu n'avais fait qu'en entendre parler par les deux demoiselles Connor. Preuve que ce genre de personnage ne marchant que par la force de leur richesse et leur influence te débectait très vite. Tu laissais Freya t'attirer dans la pièce avant de poser tes yeux sur la silhouette qui en vous voyant se tournait bien vite. Un homme qui en imposait de par son aura naturelle et un air calme, bien trop calme, se dessinait devant toi. Il ne faisait que te rappeler le directeur acariâtre et hautain dans le bureau duquel tu avais fait plus d'une allée-venue au début de ta formation. En tout cas, il était évident que Monsieur Connor n'allait pas faire partie des gens pour qui tu éprouvais une réelle sympathie, bien au contraire. Tu tournais la tête en voyant ton amie te fixer sans doute pour qu'à ton tour, après ce qu'elle avait dit, tu plaides en ta cause et puisse défendre ce que tu étais aux yeux de l'homme et en général. Tu prenais un temps avant de poser de nouveau les yeux sur lui, en serrant la main de Freya.

« En plus de ce que viens de dire votre fille, enfin Freya, je dois ajouter quelques détails qui vont ou non vous intéresser, mais tant pis. Je suis bien infirmier, mais je possède le niveau pour être urgentiste ou médecine pour tout vous dire. Simplement, comme il est plus simple de rabaisser un hybride qu'un humain, on m'a refusé plus d'un poste d'infirmier. »

Tu voyais l'homme se rapprocher de vous, les bras toujours croisés dans le dos en te toisant du regard avant de souffler des narines, dans ce calme impénétrable et particulièrement pressant. Il ne semblait pas un seul instant s'amuser de tes paroles, mais après tout, ton but n'était pas de le faire rire. Tu voulais le convaincre que, quoi qu'il pense, il aurait besoin de toi dans cette maison, qu'il le veuille ou non. Ainsi, tu fixais son regard avec une insistance tout aussi tenace que la dureté de tes yeux dans les tiens.

« Tout cela semble bien joli, mais si j'ai besoin d'un infirmier ou un médecin, d'un simple coup de fil nous aurions l'un deux dans cette maison. De plus, un hybride n'aura aucun droit de me toucher, on ne sait où il a pu traîner ce Marty. »

Tu soufflais en restant toi aussi calme avant de hausser les épaules pour te préparer sans doute à expédier dans les gencives de celui qui voulait t'écraser comme beaucoup avant lui. Il devait penser qu'un hybride dans ta condition n'avait aucun argument pour contrebalancer ses propos, mais c'était mal te connaître que de penser que tu allais te soumettre aussi facilement. Tu n'étais pas chez toi, ni dans ton avantage, mais tu avais toujours su te faire une place. Que ce soit naturellement ou de force, tu avais eu ton poste d'infirmier et personne ne pouvait contredire cela. Alors, tu hochais la tête sans doute pour lui laisser croire qu'il avait raison avant de serrer un peu plus la main de Freya.

« Vous savez ce discours, j'ai dû l'entendre des milliers de fois depuis que je suis infirmier. Tous les humains qui se plaignent que nous sommes sales, répugnant et que sais-je encore et qui une fois le dos tourné n'avoueront jamais qu'ils ont besoin de nous. Sans les hybrides qui feraient la sale besogne pour les autres, sûrement pas les gens comme vous Monsieur. Alors sauf vous manquez de respect, ne me jugez pas sur ce que vous pensez savoir et laissez-moi plutôt faire mes preuves. Après tout, vous aussi vous avez dû être jeté dans la fosse au lion pour devenir qui vous êtes. Enfin, si l'on ne compte pas votre syndrome de Biermer bien sûr. »

Sous tes yeux, l'homme perdait un peu de son assurance, mais restait toujours aussi imposant et calme. Il fronçais les sourcils en essayant de sonder ton visage on ne peut plus calme et sérieux. Tu sentais Freya te fixer, sans doute surprise que tu tiennes aussi durement tête à celui qui avait toujours été le tyran dans cette maison. Elle ne savait pas tout ce qui pouvait fourmiller dans ta caboche et c'était ce qui importait le plus. L'homme se reculait, en ne comprenait pas comme tu avais pu savoir cela.

« Comment ? »

Tu penchais la tête lentement en le fixant encore une fois avant de sortir ta carte d'infirmier et de sourire. Un sourire franc sans aucune arrogance ni dans les mots que tu lui délivrais par la suite. Preuve qu'un hybride pouvait très bien en savoir bien plus qu'un humain même s'il semblait que cet homme ne puisse concevoir cela aussi facilement.

« Quand vous avez approché, je vous ai senti hésiter dans vos pas, c'est infime, mais pour moi c'est visible. Vous avez le fond des yeux jaunes et si on ajoute que vous avez l'air irritable, ce sont des symptômes d'une maladie enfin un syndrome dû a une carence en B12. Quand je vous disais que j'aurais pu être docteur, ce n'était pas des paroles en l'air. Alors, si je vis ici, je pourrais vous aider à comprendre ce mal et vous vous retrouverez guéri. Ça ne sera pas instantané, mais même un autre médecin vous dirait la même chose. Maintenant, c'est à vous de voir. Vous me préférez loin de vous et continuez à souffrir, ou chez vous, à veiller sur vos filles et à trouver votre remède ? »

Tu jetais un œil à Freya en essayant de la rassurer profitant de la confusion que tu avais dû lancer chez cet homme dont tu n'avais peut-être pas pris le dessus, mais qui avait eu le mérite de ne pas s'attendre à ce que tu puisses aussi simple le faire tomber de son air hautain avec des mots forts, impactant, mais surtout renseigné.

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Freya Connor
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Sam 18 Nov - 23:11
Freya & Marty
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Devant ton père, ta confiance te faisait toujours défaut. Tu n'étais jamais capable ne serait-ce que de le regarder dans les yeux. C'était une première pour toi d'avoir réussi à soutenir sons regard sans broncher. Tu essayais d'adopter le même comportement que lui. Sûrement pour te donner plus de contenance.

Mais tu savais bien que cet exploit était uniquement lié à la présence de Marty. Lui n'hésitait pas, et ça t'était bénéfique. Il y avait aussi peut-être quelques influences extérieurs, comme dans ton groupe d'amis. Même si eux se comportaient bien devant ton géniteur, en dehors ils t'encourageaient à t'imposer un peu plus.

Et plus ton sentiment d'étouffement grandissait, plus tu étais prêt de craquer. L'arrivée de Marty serait peut-être le point de départ d'un début de rébellion chez toi. Tu avais beau ne pas être la maîtresse des lieux, tu estimais avoir ton mot à dire.

Sans dire un mot, tu assista à ce qui semblait être la première confrontation entre ton père et ton hybride. Tu sentais le dédain dans le regard et les paroles du maître de maison. Cette attitude te dégoûtait. Tu avais presque honte d'être la fille d'un homme pareil. Tes yeux restaient posés sur Marty, ta main ne lâchant pas la sienne.

Il t'impressionnait. Tu n'avais encore jamais vu quelqu'un tenir tête à celui que tu voyais comme un tyran. Mais Marty n'hésitait pas, réussissant à déstabiliser ton géniteur. Il parlait d'une chose que tu ignorais complètement, dont on n'avait jamais jugé utile de te mettre au courant. Visiblement, ton père avait du mal à comprendre comment un hybride pouvait remarquer ça.

Avec les arguments de ton hybride, les choses semblaient bien parties. Après ce qu'il venait de dire, il était difficile pour ton géniteur de refuser. Même si tu le connaissais suffisamment pour savoir qu'il avait une trop grande fierté pour admettre qu'un hybride pouvait lui être utile.

Retrouvant un peu de ton assurance grâce à ce qui venait de se passer, tu planta de nouveau ton regard dans celui de ton père. Tu n'avais pas besoin d'ajouter quoi que ce soit, tes yeux parlaient pour toi. Pour une fois, ce n'était pas une supplique que tu faisais. Tu affirmais ton envie de pouvoir dire à Marty qu'il était ici chez lui.

Le regard de ton géniteur se durcit, comme pour combler cette assurance perdue. Il vous tourna le dos, lâchant les paroles qui mirent fin à la conversation.

-C'est ton hybride, ta responsabilité Freya. Toi et ta sœur faites ce que vous voulez, mais il ne me touche pas, et je ne veux pas entendre de problèmes venant de lui. J'espère avoir été clair.

Tu hocha la tête, entraînant rapidement Marty hors de la pièce. Ton père avait voulu faire comme si il n'existait pas. Il ne l'acceptait pas totalement, refusait son aide, mais ne l'avait pas renvoyé. C'était un début de victoire. Même si l'ambiance risquait d'être tendue pendant quelques jours.

Tu guida ton hybride dans la cuisine, et te posa sur une chaise en lâchant enfin sa main. Tu soupira un grand coup pour évacuer la pression, un léger sourire venant tout de même se dessiner sur tes lèvres.

-On ne peut pas dire que ce soit totalement gagné, mais c'est toujours mieux que rien... Je suis désolée pour son attitude, il a toujours été comme ça. Il va sûrement falloir que tu te fasse un peu discret pendant quelques jours par contre, le temps qu'il t'oublie.

Le maître des lieux était de toute façon peu présent. Les rares fois où tu le voyais, c'était quand il recevait des gens à la maison ou passait se changer pour une soirée. Il était plus un fantôme qu'autre chose, bien qu'un fantôme avec une autorité de fer.

Attrapant une bouteille d'eau, tu sortis deux verres pour les remplir, et en tendre un à ton hybride.
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Mar 21 Nov - 23:31

Illenium
Needed You
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Freya & Marty
dans la casa Connor.
« C'est super grand chez toi, mais je crois que j'aime déjà beaucoup.»Même si tu te sentais fier d'avoir osé, de t'être mis en position de force devant la figure autoritaire et paternelle que subissais si souvent Freya et sa petite sœur, cette victoire si l'on pouvait appeler cela ainsi, n'était que partielle. Il n'avait peut-être pas prononcé de mot à ton égard stipulant que tu devais partir, mais rien n'était encore joué. Tu savais que même s'il ne surveillerait sans soute pas tes faits et gestes, tu allais devoir te tenir à carreau et te faire oublier par cet homme odieux. Il ne voulait pas se faire soigner, alors tu allais le laisser dans ses ennuis sans intervenir, n'ayant pas envie de te fatiguer pour lui. Tu te laissais entraîner en dehors de la pièce par une Freya en demie teinte du fait de t'avoir vu affronter verbalement son tyran de père tout en sachant que tu étais encore en sursis malgré toi. Tu terminais ton élan attiré par la jolie jeune femme aux cheveux rose à qui tu avais fini par bien t'attacher, dans la cuisine. Tu fixais la pièce avec une mine curieuse avant de reposer tes yeux sur Freya en hochant la tête à ses mots. Tu avais déjà planifié de te faire petit et discret dans cette immense maison, mais l'entendre de la part de ton amie ne faisait que confirmer l'intelligence de cette décision. Pousser un vieux lion dans ses retranchements était risqué si c'était régulier alors tu allais la jouer fine et obéir. Tu prends ton verre en le levant comme s'il s'agissait d'alcool ou de cocktail avant de le porter à tes lèvres pour le boire d'une traite avant de laisser un son de satisfaction te trahir en quittant tes lèvres.

« Je comptais de toute façon faire profil bas. Même si j'ai dit la stricte vérité et qu'il n'avait pas l'air de s'y attendre, je ne suis pas assez idiot pour jouer avec le feu trop longtemps. En tout cas, s'il ne me consulte pas, qu'il voit un médecin sinon sans pour autant en périr ça ne va pas s'améliorer. Ne t'en fais pas pendant ce temps, je m'occuperais de ta petite sœur pendant mes congés. Par contre, il va falloir que je déménage du coup ? Non parce que même si c'est super précipité comme question et bizarre, bah autant qu'on y pense le plus tôt possible non ? »

Tu avais reposé ton verre pendant que tu t'étais adressé à la jeune femme avant de sortir la tête de la cuisine pour vérifier qu'il n'allait pas débouler. Tu haussais les épaules en secouant un peu ton corps, surtout au niveau du tronc pour en dégager tes ailes. Tu te disais qu'il valait mieux briser la glace avec Freya aussi vite que possible sur bien des points. Que ce soit ce que tu étais, ce que tu faisais ou ce que tu aimais. Tu réfléchissais par quoi, tu pouvais commencer en flottant au-dessus du sol de la cuisine comme si de rien était. Tu ne te rendais pas compte que pour la plupart des gens, voir un jeune homme voler à quelques millimètres du sol avec facilité, ça surprenait. Pour toi, c'était comme s'étirer, bailler ou encore parler, naturel et très simple. Tu finissais par reporter ton regard sur la jeune journaliste avant de comprendre qu'elle te fixait en étant surprise. Tu te massais la nuque légèrement sous l'embarras avant de finalement reposer pied-à-terre dans un soupir. Il ne lui était pas vraiment adressé, il était plutôt pour toi et le fait que tu te sentais idiot. Tu n'aimais pas vraiment quand tes agissements m'étaient les gens dans le malaise, l'embarras ou la surprise, car tôt ou tard, tu te sentais coupable de leur provoquer cela. Maintenant que tu étais reposé sur le sol du coup, tu posais l'une de tes épaules contre le mur le plus proche de toi pour t'y appuyer avant de fixer Freya en croisant les bras.

« Désolé petite manie quand je réfléchis, je flotte en bougeant légèrement mes ailes. Je ne voulais pas te surprendre comme ça, mais bon, on ne change pas les mauvaises habitudes hein ? Sinon que tu sois vite au courant, je suis une chauve-souris, du coup oui, je bois du sang. De petits rongeurs, gibier, mais jamais humains. Donc il se peut que pendant mes périodes de chasses, j'évite ta petite sœur afin de ne pas l'effrayer ou de ne pas la brusquer. La faim rend irascible et je pense que ni toi ni elle n'avait besoin d'encore plus de mauvaise ambiance chez vous. »

Tu avais préféré être le plus franc possible aussi bien envers ton implication dans cette maison où tu allais passer de plus en plus de temps qu'envers les deux sœurs que tu allais devoir soutenir de toute ton énergie et ta bonne humeur. Tu affichais un sourire un peu idiot en te massant encore la nuque avant de venir faire un gros câlin à Freya en lui murmurant simplement que vous faisiez un sacré duo ensemble, un duo de choc. Tu te reculais au bout d'un moment en reprenant ta pose précédemment, patient et calme en attendant d'une réponse de la part de ton amie et maintenant officiellement ta maîtresse en tant d'hybrides.

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Freya Connor
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Freya Connor
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Dim 26 Nov - 0:15
Freya & Marty
"Marty chez les Connor"

Le verre que tu proposais à Marty pouvait faire office de verre de la victoire. Même si ce n'était que de l'eau. Tu te voyais mal lui proposer de l'alcool, et tu n'avais pas grand-chose d'autre à part ça. Ça faisait un moment que tu étais sensée aller faire quelques courses côté boissons. Eirin se plaignait souvent de ne pas avoir de soda.

Tu avais donné un conseil à ton hybride, que visiblement il avait déjà décidé d'adopter. Tant mieux, il avait vite compris quelle attitude prendre vis à vis de ton père. D'ici quelques semaines, les choses auraient décantée, et à moins d'un gros problème, Marty pourrait définitivement vivre ici.

Sa posait d'ailleurs la question du déménagement comme il le soulignait. Il avait son chez-lui, et maintenant il pouvait considérer ta maison comme la sienne aussi. Mais, d'un autre côté, rien n'était encore totalement gagné. C'était une question complexe.

Tu réfléchissais en observant ton hybride, le voyant avec surprise décoller du sol. Tu en avais presque oublié le fait qu'il était un hybride capable de voler. Il mit un peu de temps avant de se rendre compte que ça pouvait être surprenant de le voir faire ça la première fois. Une petite manie de sa part.

Tu hocha doucement la tête à son aveu. Marty était honnête avec toi, même si sur ce point, alors que ça ne devait pas être facile à assumer. Ça te faisait plaisir qu'il ne te cache pas ça. Et ça éviterait à ta sœur de voir quelque chose qui pourrait l'effrayer.

-Merci d'être honnête avec moi. Je ferais attention à ça avec ma sœur. Je te rassure ça ne change rien à ce que je pense de toi.

Tu ne te formalisais pas sur ce détail. Le fait de boire du sang ne changeait rien à qui était Marty. Un jeune homme joyeux et souriant, prêt à soutenir les personnes proches de lui.

-Pour le déménagement, je ne sais pas trop. Vu que mon père peut encore changer d'avis, ce serait sûrement mieux d'attendre un peu je pense. Au passage ne t'en fais pas pour lui. Il a refusé ton aide par fierté, mais je le connais, il va s'empresser de consulter un médecin humain.

Entre-temps, tu avais vidé ton verre. Prenant au passage celui de Marty, tu les déposa dans l'évier. La vaisselle attendrait un peu. Offrant un sourire à ton hybride, tu le fis signe de te suivre pour visiter un peu.

-Viens, je vais te montrer un peu la maison et la chambre qui sera la tienne.
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Dim 26 Nov - 20:09

CMC$ & Cade
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Freya & Marty
dans la casa Connor.
« C'est super grand chez toi, mais je crois que j'aime déjà beaucoup.»Tu étais assez heureux d'entendre que ton explication sur une mauvaise partie de toi, avait eu le mérite de bien passer auprès de Freya. Elle semblait se montrer très compréhensive et vouloir agir dans ton sens pour éviter un quelconque ennui avec la petite. Tu trouvais Eirin attachante et foncièrement, la blesser ou la faire pleurer t'aurais fendu le cœur au même titre que vis-à-vis de sa grande sœur, bien sûr. Tu la laissais prendre ton verre avant de la suivre, cette fois-ci, bien sur tes pieds et non en planant. Tu voulais au maximum réprimer ton envie de voler dans la maison des Connor au risque de croiser le père de cette famille et de finir dehors sans avoir eu ton mot à dire. Peut-être qu'avec le temps, tu aurais le droit de faire cette petite manie ou du moins de soulager tes jambes largement usées après une longue journée de travail. Tu ne te formulais pas trop de devoir encore attendre pour emménager dans ce véritable manoir, car avec la tension causée il y a peu en répondant à l'homme, tu te doutais qu'il valait mieux être patient. Au moins, tu avais la fierté d’avoir réussi à mettre en doute ce dernier et de le faire consulter un spécialiste. Tu étais sûr de toi au point d’en mettre ta propre parole en jeu voir ta main au feu. Tu ne mettais pas toute ta sûreté sur le compte de tes diplômes, mais aussi sur ce que tu savais et les symptômes que tu avais relevés. Malgré tout, tu aurais volonté admis ton erreur si le diagnostic approfondi donnait un autre résultat. L’erreur plus qu’être humain, pouvait être dans chacun de nous, c’est ce que tu aimais te dire.

Tu levais le nez en montant les marches avec elle non sans observer la décoration tout autour de toi. Même si elle te rappelait volontiers celle du manoir où vivait ta chérie, ta Thérésa, le style restait tout de même un peu différent. Dans les deux demeures, tu sentais bien la richesse, mais elle ne s’exprimait sans doute pas vraiment de la même façon. Tu n’arrivais pas à mettre un mot sur ce qui les séparé dans leur similitude de noblesse, mais il y avait bien quelque chose. Tout en continuant de te montrer sage et surtout calme en ne quittant pas vraiment du regard la jeune femme, tu tentais de la fixer de bas. Il n'avait jamais été dans ton genre de profiter d'une situation pour disons regarder plus en détail une demoiselle et tu te voyais mal commencer à changer cette attitude chez toi. Surtout que tu aurais trouvé ça assez déplacé de reluquer disons la vue qu'aurait pu offrir Freya en avançant devant toi. Tu secouais la tête au simple fait d'avoir pensé à ça en te frappant le front avant de lui sourire quand elle tournait la tête vers toi. Tu te sentais pas mal embarrassé et ce n'était vraiment pas le moment de commencer à paraître encore plus drôle que tu pouvais en avoir l'air. Tu finissais par arriver à ce qui te semblait être le premier étage de leur maison sans vraiment trop savoir jusqu'où mener vraiment l'escalier. Comparé à ton petit appartement où tu pouvais presque sauter depuis ton plan de travail directement dans ton canapé, c'était un palace immense. De quoi te faire te sentir petit dans un lieu aussi géant. Tu jetais toujours un coup d'œil à certains portraits non sans parfois t'en approcher, un doigt sur la bouche et un air idiot sur le visage.

« Dis Freya, je pensais à un truc tout bête. Ta maison, elle me fait un peu penser à celle de Thérésa, ma… Enfin ma copine. Bon, c'est une hybride noble, mais je veux dire dans le sens luxe et tout. À côté mon appartement, c'est un cagibi voir un placard à balais. Non pas que je critique, mais ça me laissera toujours perplexe, tu ne te perds jamais ? Oh et j'avais aussi une question : est-ce que j'aurais des horaires ou des tâches à faire exclusivement ? Tu sais genre jouer avec Eirin à telle heure ou lui faire à manger pour tel repas. Je sais que ça parait tout bête, mais vu que je n'ai jamais été l'hybride de quelqu'un avec ta sœur et toi, je préfère demander. Histoire de me préparer et de ne pas faire de gaffe qui pourrait me faire partir à coup de pied sur mon petit derrière. Autant éviter de donner des raisons à ton tyran de papa de me mettre dehors dans la minute qui suit. Moi, on m'a appris avec les études et mon boulot à suivre des ordres. Donc si tu dois en arriver là, n'hésite pas sinon te gênes pas on reste surtout des amis avant d'être un hybride et sa… Maîtresse. Ouais, non, je vais devoir m'y faire même si ça fait vraiment bizarre de l'avouer. »

Tu ne pouvais pas nier que tes conditions n'allaient sans doute pas être des plus déplorables, surtout en passant du temps chez Freya autant qu'en sa compagnie. Tu n'aimais peut-être pas les dorures ou les choses trop voyantes, mais il aurait été bêta de ta part de nier que cela t'apportait tout de même un confort non-négligeable. Tu te demandais tout de même, si par la suite, tu allais réussir à avouer que la prochaine chasse que tu allais devoir faire, elle approchait à grand pas, que tu le veuilles ou non.

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Mar 28 Nov - 19:32
Freya & Marty
"Marty chez les Connor"

Avant de faire visiter à Marty, tu avais pris soin de vérifier que vous ne croiseriez pas ton père. La porte de son bureau était fermée, signe qu'il y était, et certainement pour un bon moment. Vous étiez tranquille pour un un certain temps avec ça. Normalement, il y avait peu de chance de le recroiser de la soirée. S'il ressortait, ce serait pour des affaires ou aller se coucher.

Un petit sourire sur les lèvres, tu le guida vers les marches menant à l'étage. Il avait déjà vu le salon ainsi que la cuisine, et il ne restait guère que le bureau de ton géniteur. Endroit où même toi tu avais rarement droit d'entrer, il était donc hors de question d'y aller avec ton hybride. Tu n'étais pas assez folle pour faire ça. Il ne te restait plus qu'à lui montrer l'étage, où ce trouvait ce qui l'intéressait plus.

Tu tourna la tête vers lui en l'entendant se taper le front. Il se hâta de te sourire, en observant d'un air impressionné le décor de la maison. Comparé à l'endroit où il vivait, ça devait beaucoup changer. Toi qui avait toujours vécu dans ce luxe, tu avais l'habitude. Même si au final tu t'en serais bien passé. Il t'arrivait parfois de souhaiter être née dans une famille normale, mais plus aimante et ouverte.

Tu sentis un certain étonnement en l'entendant évoquer Thérésa. Tu savais que cette dernière avait quelqu'un dans son cœur, mais elle n'avait jamais vraiment parlé de lui. C'était une sacrée coïncidence de te retrouver avec son petit ami en hybride. Tu allais pouvoir gentiment la taquiner sur ça. Tu savais que si elle évitait d'en parler, c'était pour que ses parents ne soient pas au courant.

-Je ne savais pas que c'était toi le petit ami de Thérésa. Elle n'a jamais voulu me donner d'informations sur toi, même si je savais qu'elle avait quelqu'un. C'est une bonne amie à moi, et un modèle si je peux dire.

Donner des ordres ou des tâches à un hybride était une chose à laquelle tu n'avais jamais réfléchie. Marty te prenait un peu de court avec sa question, tu ne savais pas quoi lui dire. Tout en avançant vers sa chambre, tu commença à réfléchir un peu à ça. Tu cherchais principalement ce qui pourrait te soulager un peu. Il fallait que ça colle avec ses horaires également.

-Je t'avoue que je ne sais pas trop... Déjà il faudrait que je sache un peu tes horaires de travail. Mais sinon laisse-moi y réfléchir et voir avec Eirin, puisque ça la concerne aussi.

En souriant, tu ouvris la porte de la seule chambre inoccupée. Il n'y avait pour l'instant que le minimum de mobilier. Un lit, un placard et une petite table de nuit. Il faudrait que tu vois pour les meubles ici également. Ça faisait pas mal de choses à réfléchir mine de rien.

-Voila ta chambre ! Avec ma sœur on dort dans celle en face, et mon père à l'autre bout du couloir. On verra plus tard pour meubler, je ne pense pas que ce soit le plus important. En tout cas, j'espère que tu te plairas ici !
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Sam 2 Déc - 18:30

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Freya & Marty
dans la casa Connor.
« C'est super grand chez toi, mais je crois que j'aime déjà beaucoup.»Tu avais écouté chaque mot de ton amie Freya non sans te gratter le haut de la tête, à la façon d'un chimpanzé, l'air idiot en plus. Tu n'avais pas pensé sur le moment que pour mieux te donner les tâches à faire, savoir tes horaires de travail et donc l'amplitude de celui-ci dans ta journée, c'était peut-être plus pratique. Tu oublies par moment que ce qui pouvait te sembler une journée typique où tu te levais, effectuais des soins ou jouais le psychologue de poche pour les humains, ce n'était peut-être pas celle des autres. Depuis le temps que tu étais infirmier, tu avais entamé une sorte de routine que tu brisais parfois en prenant des congés non prévus ou en te proposant à la place de tes collègues histoire de briser la monotonie de ta semaine. Parfois, il t'arrivait de travailler le soir volontairement, étant bien plus efficace que d'autres, ta nature entrant bien vite dans l'équation. Être un animal nocturne avait de grands avantages quand il s'agissait de veiller des heures durant pour surveiller un patient, distribuer les repas ou encore t'occuper de désengorger les urgences de la nuit. Tu avais beau recevoir régulièrement les critiques des humains, ce que tu avais lancé avec tant de courage et d'audace au père de Freya, c'était vrai. Ce besoin des hybrides pour les humains était passé d'une chose précieuse dont il devait s'accaparer à des êtres, dont ils avaient besoin sas l'avouer, ce qui t'arrangeais. Tu suivais toujours la jolie jeune femme aux cheveux rosés et en arrivant devant la chambre, tu agrandissais ton regard à la vue de l'intérieur de la pièce. Tu étais surpris qu'elle soit aussi… Vide ? Même si tu te doutais que si cette pièce n'était pas souvent occupée voir jamais avant ton arrivée, c'était normal.

« Je dois t'avouer que ça ne m'étonne pas trop, de la part de ma Thérésa. Elle a mis un moment autant que moi d'ailleurs à avouer ses sentiments. Elle a encore du mal à dire à tout le monde ce qu'elle a sur le cœur quand il s'agit de moi. Je sais que ce n'est pas par honte, juste que je l'ai fait craquer, héhé. Enfin content de voir que vous vous connaissez. Ça sera plus simple si je te dis que je file en pleine après-midi pour la rejoindre. Je te préviendrais avant bien sûr, je ne suis pas un sanglier, mais une chauve-souris. Jamais compris cette expression en vrai, bref. Pour mes horaires, tout dépend de mes semaines. La plupart du temps, je suis du genre à faire de 7h45 à 13h15 ou quand je suis du soir, c'est plus 13h - 21h. Enfin, la plupart du temps, j'ai toujours un trou dans a journée donc m'occuper d'Erine ça ne sera pas un problème en vrai. Que ce soit le matin ou l'après-midi, je pourrais être là, mais rarement une journée complète sauf, bah quand je serais en congé. De toute façon, si je vis ici, elle me verra pas mal de temps vu que je rentre chez moi pour manger. Est-ce que ça t'avances un peu pour qu'on s'organise Freya ? »

Tu avais fini tes mots sur un ton enjoué et curieux, car tu voulais vraiment savoir si tout ce que tu avais dit en quelques minutes allait suffire pour éclaircir les questionnements de la jeune femme. Tu repensais à ce qu'elle t'avait dit pendant que vous étiez encore dans l'école de musique. Sur ses études et sur ce qu'elle voulait faire plus tard. Un petit sourire naissait sur tes lèvres à la place de ton visage de surprise et de curiosité. Tu te demandais si tu ne connaissais pas dans tes « clients » ou plutôt dans les patients que tu venais voir, terme que tu préférais, quelqu'un qui s'y connaissait en journalisme voir qui y travaillait. Tu te disais que vu le coup de pouce qu'elle avait pu te donner en acceptant de t'adopter, tu avais bien le droit de vouloir lui renvoyer gentiment l'ascenseur en l'aidant elle aussi à avoir ses chances dans son avenir. Le bon fond ne te quittait jamais. En faisant encore le tour de la pièce, essayant de te visualiser un peu comme tu allais installer les meubles que tu pourrais ramener, tu finissais devant elle. Instinctivement et dans un geste totalement naturel, tu entourais la taille de Freya pour la prendre dans tes bras avec un léger sourire. Rien d'étranger ou de déplacé, juste un geste affectif, comme tu aimais en faire souvent. En la prenant donc dans tes bras, tu approchais ton visage de son oreille.

« Je me plais déjà que ce soit avec toi, ta petite sœur ou de me dire que tu es autant ma maîtresse que mon amie. Donc oui, je vais me plaire ici. Je t'aime bien Freya, alors si un jour quelque chose ne va pas ou si tu te dis que tu aurais besoin de coup de main, je serais là. »

Tu restais silencieux quelques minutes, en la gardant contre toi avant de te reculer finalement d'un geste calme en te frottant un peu la nuque. Tu te sentais un peu gêné et même si ça n'avait rien à voir avec la sensation que tu pouvais ressentir en présence der Thérésa quand tu lâchais des bombes verbales emplit d'amour, tu restais tout de même un peu rouge devant ta jeune maîtresse et alliée dans la vie, maintenant.

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Lun 4 Déc - 17:29
Freya & Marty
"Marty chez les Connor"

Entendre Marty parler de celle qui était sa petite amie te fit sourire intérieurement. On sentait à ses paroles et son ton qu'il l'aimait vraiment. Ton amie renarde avait bien de la chance d'avoir volé le cœur de quelqu'un comme lui. La prochaine fois que tu la verrais, tu lui ferais comprendre ça. Même si tu ne doutais pas qu'elle le savait déjà.

D'un côté, tu ressentais une petite pointe de jalousie. Toi aussi tu aurais aimé pouvoir parler d'une personne avec autant d'amour et de passion. Depuis l'incident avec Solange, tu t'obligeais un peu toi-même à ne plus tomber amoureuse. Encore une mauvaise chose que tu devais à ton géniteur. Mine de rien, tu avais bien envie d'aimer à nouveau.

Tu avais écouté avec attention les horaires de travail de ton hybride. Tu avais pris soin de ranger ces informations dans un coin de ta tête. Même si c'était encore un peu vague, tu commença à élaborer ce qui ressemblait à un planning.

Malgré la bonne foi de Marty, tu ne voulais pas lui imposer trop de choses. Il était déjà suffisamment occupé avec son travail. Tu fis surtout en sorte de regarder quand tu avais envie de te dégager un peu temps et que ça correspondait avec ce qu'il t'avait dit.

-Je te ferais un planning plus détaillé plus tard. Mais je pense surtout te demander d'aller chercher Eirin de temps en temps ou de t'occuper d'elle le soir.

C'était principalement le soir que la présence de ta cadette pouvait te sembler pesante. A devoir la surveiller, tu ne pouvais que rarement sortir voir des amis ou aller à des soirées. Tu comptais sur un peu d'aide de Marty pour ça.

Tu le laissa découvrir sa chambre en restant près de la porte. Ton hybride sembla un peu surprise en entrant. Probablement parce qu'elle était la seule pièce presque vide de la maison, et que ça contrastait avec tout le reste. Le seul endroit qui n'était pas excessivement luxueux.

Avec surprise, ton hybride vint entourer ta taille pour te prendre dans ses bras. Tu l'observa quelques secondes, souriant finalement. Tu passa aussi tes bras autour de lui, pour lui rendre son attention. L'instant n'avait rien de gênant, même si Marty avait quelques rougeurs.

-Je te promets de venir te voir si j'ai besoin ou que ça ne va pas fort. Mais il faut que ce soit réciproque. Toi aussi tu peux te reposer sur moi.

Tu voulais que votre relation marche dans les deux sens. Tu aurais l'impression de l'exploiter sinon. Et tu n'avais aucune envie de ressembler à ces maîtres qui profitaient du statut de leurs hybrides. Tu étais une amie plus qu'une maîtresse pour lui.

La voix de ta sœur retentit de la chambre voisine. A en juger par son ton, c'était là un appel à l'aide pour ses devoirs. Tu t'excusa auprès de Marty et rejoignit ta cadette, le laissant visiter un peu plus sa chambre et le reste de la maison si il voulait.
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Mar 5 Déc - 22:42

Said The Sky & FRND
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Freya & Marty
dans la casa Connor.
« C'est super grand chez toi, mais je crois que j'aime déjà beaucoup.»Tu avais eu un sourire encore plus large quand tu avais senti Freya te rendre ton câlin avec la même envie de le faire, ainsi qu'un sourire. Vous vous étiez bien trouvé et tu remerciais silencieusement la batterie sur laquelle tu avais joué cet après-midi-là. Sans elle, peut-être que tu n'aurais pas croisé la jeune femme aux cheveux rosés de sitôt, ni fini par devenir son ami et hybride. En tout cas, même si la première entrevue avec le père de Freya et de sa petite sœur n'avait pas été terrible, tu trouvais que tu n'avais pas à te plaindre. Elle n'allait pas faire de toi sa chose à l'entendre, bien au contraire. Elle semblait tout autant que toi vouloir mettre clairement entre vous votre relation amicale et qui devait marcher dans les deux sens. L'un soutenait l'autre tout comme il pouvait se faire soutenir par ce dernier. Tu hochais donc la tête à ton amie quand elle te promettait d'être toujours là en te demandant de ne pas hésiter, toi aussi. Mine de rien même si tu avais des amis, la plupart des demoiselles d'ailleurs, Freya faisait partie de celles avec qui tu allais sans doute vouloir passer le plus de temps. En y réfléchissant, tu allais passer énormément de ton temps en sa compagnie, rien qu'en vivant chez elle. Sans pour autant te priver d'aller voir ta Thérésa, surtout en sachant qu'elles se connaissaient toutes les deux. Ce qui allait sans doute te faciliter la tâche quand tu allais devoir chasser et aller voir ta renarde pour te calmer ou simplement aller la rejoindre pour l'un de vos rendez-vous. Tu finissais par la lâcher en reculant. En l'entendant s'excuser.

« T'en fais pas pour moi, je vais encore me balader un peu et après, je pense que je vais rentrer histoire de me reposer. E tout cas, je suis heureux d'avoir fait ta connaissance dans la salle de musique. J'ai fait de jolies rencontres, mais tu fais partie de mes préférées et on se connaît encore si peu mine de rien. Bref, je ne te retiens pas, va rejoindre ta petite sœur et câline là de ma part si tu veux bien. »

Tu embrassais tendrement la joie de Freya avant de la saluer de la main et de retourner explorer la chambre. En fouillant dans ta poche, tu sortais un crayon et un papier avant d'essayer de te faire à l'espace de la pièce. Tu n'avais pas de mètre sur toi et encore moins le compas dans l'œil, alors tu estimais sans être bien sûr de toi. Tu notais tout ce qui te passait par la tête avant de reprendre ta petite visite, non sans ouvrir la fenêtre pour profiter de l'air frais quelques instants. Il ne faisait pas trop froid, tu allais pouvoir rentrer en volant. Ce serait sans doute plus rapide et plus discret. Du moins bien plus que redescendre les marches avec ta discrétion légendaire et risquer de recroiser son père. Alors, lentement, tu rangeais ton papier et ton crayon avant de mettre ta capuche sur ton visage les écouteurs viser dans les oreilles. D'un air calme, tu passais devant la chambre en faisant un dernier coucou discret à Freya, sans doute surpris par Eirin avant de filer pour de bon, par la fenêtre dérobée de sa chambre avec un petit sourire. Ce n'était peut-être pas la façon la plus conventionnelle de partir, mais de toute façon elles devaient comprendre que tu allais revenir. Plus d'une promesse, tu leur avais assuré et puis il se faisait tard, il était temps de rentrer chez toi. Tu dépliais tes ailes en passant la fenêtre au moment de tomber pour remonter d'un coup sec et partir dans le ciel. Tu ne savais pas trop si elles t'avaient regardé partir en tout cas, en suivant les lumières de la ville, tu filais vers ton appartement.

Home sweet home, tu arrivais au bout de quelques minutes de vol par atterrir sur ton balcon avant de l'ouvrir pour entrer. Comme toujours la vaisselle que tu avais oubliée ce matin-là, n'avait pas bougé d'un poil, pas plus que la manette jetée à la va-vite ce même matin. Tu retirais tes chaussures, ton blouson avant de t'affaler dans ton canapé en soupirant. Mine de rien, et même si tu n'aurais pas pensé l'avouer un jour, tu étais heureux qu'on t'adopte surtout en sachant que ta maîtresse était Freya. Avec elle, tu avais ce sentiment d'égalité, qu'entre vous deux, il n'y avait pas de différence entre humains et hybrides. Sans doute l'une des nombreuses raisons t'ayant poussé à lui demander si vite de t'adopter. Tu soupirais encore un peu avant de finir par t'effondrer sur ton lit après avoir éteint ta télévision. C'est avec un petit sourire aux lèvres et un air serein que tu finissais par t'endormir totalement habillé. Le lendemain allait promettre d'être drôle autant que les jours à venir en compagnie de Freya et de sa sœur. Tout autant qu'avec ta Thérésa, mais pour l'heure, c'était Morphée qui allait avoir la joie de t'accaparer un bon paquet d'heure.

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