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L'ivresse d'un amour entre la timidité et la joie verte ! -Ft Hime Kotatsu

Anonymous





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Mar 24 Oct - 0:04

ft. Hime Kotatsu

Andrew évolue en petit ami
L'ivresse d'un amour entre la timidité et la joie verte !  feat Hime Kotatsu

Le soleil au beau fixe, les oiseaux qui chantent et une Hime en nuisette dans mon lit, non, sérieux je l'aimais bien ma vie. Je me rapprochais d'elle tout doucement pour venir la coller contre mon torse en la sentant froide. Pas qu'elle était distante, juste qu'elle avait viré la couette dans la nuit et la voilà à moitié frigorifié. Elle n'avait pas encore l'habitude et moi non plus qu'on dorme ensemble. Passé de simplement un lit tout seul, à dormir avec la personne qu'on aimait, ce n'était pas la même chose. J'étais loin d'être déplu qu'on ait réussi enfin à se décider et puis c'était quand même plus simple tous les matins. Plus besoin de traverser tout le couloir, en évitant de me ramasser sur le sol en lino qui glissait pour venir la voir, pour le bisou du matin. Ouais, c'était le truc le plus important le matin entre ma jolie Hime et moi. Encore plus important que le petit-déjeuner ou encore de faire les courses. Bon, ok j'ai comparé ça à des trucs, dont on peut se passer un peu, pas comme ce bisou. Du coup, comme chaque matin, je venais doucement la réveiller en posant mes lèvres sur les siennes. Dire que j'en étais tombé vite amoureux et qu'en plus de m'adopter, elle avait fini par s'amouracher de moi. Je me sentais comme un Batman vert ayant réussi à avoir Sa … Poison Ivy ? Catwoman ? Enfin, j'avais réussi à avoir ma Hime rien que pour moi. Je la laissais se réveiller tranquillement en restant dans le lit, mes bras autour d'elle, le torse contre son dos. Je devais avouer que niveau vu, entre le ciel ensoleillé et mon humaine préférée en nuisette, c'était vraiment sympa.

Dire qu'elle m'attirait aurait été un euphémisme, je la voulais dans mes bras tout le temps. Bon, j'évitais de le faire tout le temps, pour ne pas faire le chewing-gum avec elle. La plupart du temps en vrai, je la laissais venir me faire des câlins plus que je venais en réclamer. Elle était mine de rien la première humaine avec qui ça n'avait pas duré une journée. On avait vite fait connaissance et j'avais sans doute forcé un peu le truc, mais plus par enthousiasme de voir une demoiselle ne pas avoir peur que je sois vert que par envie de la forcer vraiment. Hime, elle était la première à ne pas se soucier du vert qui me servait de peau, à ne pas y fait plus attention que ça. Pour elle que je sois vert ou pas, j'étais son Andrew et ça, ça avait eu raison de mon cœur. Difficile de ne pas être totalement fou amoureux d'une fille qui voyait plus loin que ton physique surtout quand tu avais la même couleur que Hulk. Bon j'étais clairement plus maigrichon que ce cornichon enragé, mais niveau teinte de peau, on était jumeau. Bon, j'avoue que je n'avais jamais été spécialement affecté par le fait de ressembler à un légume surgelé, mais bon avec une fille amoureuse de moi, ça ne faisait que me donner encore plus de confiance. Je caressais tendrement sa joue avant de la voir se tourner vers moi dans un petit son tout tendre. Bon sang… Est-ce qu'il y avait quelque chose chez cette fille qui ne me donnait pas encore plus envie de la lover dans mes bras et la couvrir de baiser ? Pire qu'un gosse à Noël a qui ont a offert une Super Nintendo. Je lui rendais le petit sourire qu'elle me faisait en caressant sa joue avec tendresse avant de remettre en place l'une de ses mèches avec tendresse. « Coucou ma princesse… Alors bien dormi pour la première nuit avec ton tigrounet tout vert ? Moi ça été nickel, bon, je n'ai pas vraiment hésité à te coller, mais bon, on est ensemble alors autant se permettre, tu ne crois pas ? » Je me finissais par me reculer doucement pour la laisser prendre son aise et surtout s'étirer.

En restant dans le lit, je me passais une main dans les cheveux avant de la sentir se coller contre mon flanc avec les joues toutes rouges. Elle était tellement mignonne quand elle était gênée, enfin non elle l'était tout le temps en fait. Je l'attirais dans mes bras doucement sans la forcer à se mettre sur mes cuisses, même si en gonflant les joues, elle venait elle-même s'y caler. Je devais avouer que la voir mettre de côté sa timidité pour mieux profiter de chaque moment avec moi, ça me touchait. Au même titre que moi, je m'étais dans un coin ma facette sauvage et bestiale, elle apprenait à s'épanouir avec moi tout tendrement. J'étais vraiment heureux de lui permettre d'avancer sans forcément la pousser à le faire plus que ça. Autant la voir agir comme ça, je trouvais ça mignon, sans en être étonné, autant le baiser qu'elle me rendait avec un timide sourire, ça, c'était surprenant. Je le prolongeais assez maladroitement en me sentant comme Courage le chien froussard. Vous savez en mode, je fais un truc, mais j'ai l'impression de ne pas le faire correctement. Bon bah là le baiser, c'était totalement ça. Je la serrais dans mes bras aussi tendrement et amoureusement que possible avant de reculer encore le visage pour sourire, ma canine apparente. « Mine de rien, on en fait des progrès tous les deux. On dort ensemble, on se réveille avec un bisou, tu viens toi-même te coller dans mes bras et sur mes cuisses et en plus, tu m'embrasses. L'effet Andrew tout vert ferait-il effet magique sur ma princesse ? » J'affichais un grand sourire avant de m'étirer pour la laisser prendre son temps et me répondre. Tout en gardant notre moment aussi tendre et intime que possible, comme souvent en fait.

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Dim 29 Oct - 17:22


L'ivresse d'un amour entre la timidité et la joie verte !

Avec Andrew

Le son des oiseaux qui chantaient et une douce chaleur me firent ouvrir les yeux. Je mis quelques secondes avant de me rappeler qu’Andrew et moi, on avait passé notre première nuit dans le même lit. Il fallait dire qu’hier il était totalement enjoué lorsque je lui ai proposé qu’à partir de maintenant on dorme à deux, vue qu’on était un couple. J’avais encore du mal à me dire que j’avais un petit ami, mon premier amour… Moi, la timide Hime, avec un hybride qui a toujours le sourire et qui est assez franc : comme quoi, les contraires s’attirent ! Je fis un tout petit sourire au baiser matinal d’Andrew, la tête encore embrumée par le sommeil, mais un rituel était un rituel, jamais l’un de nous oublierais le bisou du matin. Parfois, je me demandais quand-même ce qu’Andrew me trouvais… Certes, pour moi sa couleur verte n’était pas un vrai problème, après tout, c’était juste une couleur de peau. Mais j’étais tellement timide, un rien me gênais, j’étais surement la fille la plus naïve du monde et puis je n’avais rien de plus que les autres filles, appart peut-être une gentillesse illimité et beaucoup d’amour à revendre. Je frissonnais doucement, me demandant pourquoi je n’avais pas de couette, avant de me rappeler que comme Andrew m’avais collé toute la nuit, j’avais eu beaucoup trop chaud et l’avais tout simplement enlevée, pour éviter de finir cuite à la vapeur. Il fallait avouer que de passer à un lit pour moi toute seule, à un lit pour moi et la bouillote qu’était Andy, il y avait une légère différence.  Je me tournais doucement vers lui en baillant, faisant un petit son entre un soupire et un couinement, lui souriant tendrement en réponse à la caresse qu’il me fait sur la joue. Je souris un peu plus lorsqu’il remet en place une mèche de mes cheveux, pensant que vue qu’on vient de se réveiller, c’était peine perdue d’essayer de me faire ressembler à quelque chose. Mais mes joues prirent rapidement une teinte rosée à ses paroles, pas vraiment encore habituée aux surnoms, mais surtout au fait qu’il assume aussi bien qu’on soit ensemble. Pas que je n’assumais pas moi-même, juste que c’était tout nouveau pour moi alors j’étais encore plus timide que d’habitude.

-Je… J’ai bien dormie, même si je n’ai pas vraiment l’habitude de dormir avec un radiateur… Et ce… Ça ne m’a pas dérangée que tu me colle tu sais, il suffit juste que j’enlève un peu la couette…

Je m’étirais doucement avant de me recoller contre lui, les joues toutes rouges. Je n’avais pas vraiment l’habitude pour le moment, de montrer mon amour et j’avais toujours peur de mal faire ou d’être trop collante avec lui. Même si je savais qu’il adorait les câlins, je ne voulais pas trop en abuser non plus. Je sentais ses mains m’attirer doucement contre lui et je m’installais timidement sur ses cuisses en gonflant mes joues encore plus rouge qu’il y a quelques instants.  J’essayais toujours de mettre au maximum ma timidité de côté pour lui, m’étonnant moi-même parfois, comme maintenant. Il y a quelques semaines, jamais je n’aurais pensée osée m’installer à califourchon sur un homme, même si c’était mon petit copain. Mais, avec Andrew, j’étais bien, je me sentais en sécurité, aimée et je voyais bien qu’il remarquait que je faisais des efforts pour lui. Tout comme je remarquais parfois qu’il mettait entre parenthèse son côté tigre, pour me permettre d’avancer avec lui, à mon rythme, et je lui en étais reconnaissante. Je le regardais doucement, le fixant un instant avant de venir l’embrasser amoureusement. Je voyais bien qu’il était surpris, mais c’était toujours lui qui entamais les bisous, alors pour une fois je voulais faire un pas vers lui. Je souriais doucement en le sentant répondre maladroitement au baiser, me sentant un peu moins seule de ce côté-là. Lui qui était habituellement sûr de lui, le voilà maladroit quand je prenais un peu les devant, c’était assez mignon tout en étant drôle. Je me redressais doucement lorsqu’il recula la tête, et je souris doucement en voyant que comme toujours, sa canine était visible avec son petit sourire adorable que j’aimais tant. Je riais doucement au début de sa phrase avant de rougir d’un coup, bafouillant doucement. Je ne m’attendais pas à ce qu’il parle directement du fait que je vienne me mettre sur lui et l’embrasser. Cela le gênait ? J’allais trop vite pour lui ? J’en doutais, mais peut-être qu’il était trop étonné que je fasse tout cela de moi-même. Je le regardais doucement avant de répondre timidement.

-Je… J’avais juste envie que l’on soit bien tous les deux, et d’un bisou… Dé… Désolée si ça t’as gêné, Andy. Je… Je pensais que cela te ferais plaisir que… Je fasse le premier pas pour un baiser. Et puis, je ne sais pas si l’amour c’est de la magie, mais si ça l’est, alors oui, tu as un effet magique sur moi, parce je t’aime de tout mon cœur !

Je lui fis un sourire resplendissant, quoi qu’un peu timide d’avoir dit si directement mes sentiments pour lui. Après tout, même si on était ensemble je ne lui avais jamais dit clairement que je l’aimais, trop timide. J’avais juste dit oui, les joues affreusement rouges, le jour où il m’a demandé d’être sa petite amie. Et dire que tout cela à commencer après une rencontre en convention… Lorsque plus tard, après une discussion loin de la foule, il m’avait avoué être un hybride à la rue, je lui avais proposé de vivre chez moi, de l’adopter, je ne me doutais pas qu’on serait aujourd’hui, à profiter d’une vie à deux. Je lui fis un rapide baiser sur la joue avant de me lever doucement, pour ne pas lui faire mal et de me diriger vers la cuisine. Oui, je profitais un peu de la surprise qu’il devait avoir que je lui ai enfin dit que je l’aimais, pour aller sortir les bols, le lait et tout ce que Andrew pouvais engloutir pour le début de la journée. J’en profitais pour allumer la radio et de mettre le son tout bas, juste pour avoir un fond sonore, chantonnant doucement le refrain de "shape of you", d'Ed Sheeran,en hésitant entre du pain ou des céréales.

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Lun 30 Oct - 22:58

ft. Hime Kotatsu

Andrew se blesse dans sa confusion
L'ivresse d'un amour entre la timidité et la joie verte !  feat Hime Kotatsu

Je clignais des yeux un peu surpris, mais amusé et souriant en la voyant m'avouer qu'elle m'aimait. Je ne sais pas depuis quand j'avais attendu ça, mais j'étais vraiment content de la voir le dire aussi clairement. Je la laissais se lever pour aller sans doute dans la cuisine alors que je restais un peu dans la chambre. Au milieu de la couette, les jambes en tailleur, je soupirais. Je n'étais pas lassé ou agacé, juste content en vrai. J'avais une vie sympathique, une maison assez cool, grande et qui me permettait de faire un peu tout ce que j'avais toujours voulu faire. Que ce soit me faire un jacuzzi en plein après-midi, barboter dans la piscine avec Hime ou juste verdir au soleil. Bah ouais ça n'avait pas changé d'avant, je ne bronzais pas moi, je verdissais. Ce qui ne manquait pas de faire sourire, et même rire ma Hime. Hun, j'avais toujours cru qu'aimer une fille, trouver l'amour ce n'était pas un truc pour moi. Qu'Andrew, l'épinard, il n'était pas un aimant à demoiselle. Ce n'était pas faux en quelques sortes, enfin jusqu'à la rencontrer elle. On ne pouvait pas dire que j'étais un as de la drague ou pour aborder une fille. J'avais la manie de toujours paraître amusé de tout et d'être souvent super serein. Après tout, je n'avais pas plus de raison qu'un autre de me prendre la tête. J'avais une maîtresse, mais surtout quelqu'un à aimer autant qu'elle m'aimait. Je me rappelais encore de notre rencontre sur cette plage où j'avais été aussi bien son guide Pokémon que le mec maladroit qui l'avait enlacé, embrassé et touché les seins. Bon ok, la dernière partie ça avait été pour ne pas que n'importe qui regarde sa poitrine après la catastrophe et elle me l'avait demandé le temps de remettre son maillot, mais je me sentais encore mal avec ça. Je devais avouer qu'il en fallait beaucoup pour me perturber, mais pour le coup, ça, c'était un de mes points faibles.

Je posais mes doigts sur la vitre de la chambre en fixant l'extérieur avec un petit sourire. Entre le soleil et la chaleur qui avait l'air d'être encore un peu là, on aurait peut-être de quoi sortir un peu Hime et moi. Ou jouer à la console la porte-fenêtre ouverte, ça marchait aussi. Je souriais un peu plus avant de choper mon T-shirt pour l'enfiler. Je n'étais pas un grand pudique, mais j'avais déjà fait rougir pas mal ma Hime, pour une matinée alors j'allais la ménager un peu. Je renais un de jogging du matin que je me mettais sur les fesses histoire de ne pas me balader en caleçon et hop direction la cuisine. Elle avait comme toujours préparé déjà une bonne partie de quoi manger et c'est en chantonnant qu'elle hésitait. Je prenais le pain dans sa main avant de poser les céréales en lui embrassant le front. « Les deux au pire ? Si tu ne finis pas, tu sais que de toute façon, je le ferais pour toi.» Je m'installais en me mettant aussi à chantonner avec ma voix un peu cassée du matin avant de verser le lait après le chocolat en poudre dans mon bol puis de tout mettre dans le micro-onde. Je savais que je ne devais pas faire ça, vu que c'était tout sauf respectueux pour le coup, mais mes yeux se glissaient sur ses formes. Difficile d'ignorer que ma petite amie, elle avait tout pour me plaire, y compris le physique. Alors, pendant que le bol tournait dans le micro-onde pour chauffer, moi, je regardais avec un peu trop d'insistance les fesses d'Hime. Ouais… Je n'étais pas vraiment fier de moi, et même si c'était ma petite copine, ce n'était clairement pas une raison pour la fixer comme un jambon. À la Dominique Purcell dans Vikingdom, ce qui n'avait vraiment rien de bien fameux. Heureusement, le son de la sonnerie me sortait de mon… Admiration de fesse Himesque et je prenais du coup mon bol pour me rasseoir pas bien fier. Une partie de moi me criait d'avouer mon geste quand l'autre, qui n'assumait pas du tout, me demandait de la fermer. Je me mordillais les lèvres avant de prendre le beurre, tout en jetant des coups d'œil à Hime. Je me sentais comme un gamin qui avait fait une sacrée bêtise.

Je regardais ma tartine puis mon bol avant de faire la tronche en soupirant. Je me sentais con, et même si c'était un truc naturel, je dirais entre elle et moi, je n'étais pas du tout fier, je ne me sentais vraiment pas bien. « Hime… Je. Tu ne me gênes jamais tu sais, jamais. Moi, par contre, j'ai peur de t'embarasser un peu trop souvent ces temps-ci. Genre là, enfin avant, pendant que tu ne regardais pas… J'ai… Maté tes fesses. Alors, ce n'est pas surprenant, on est en couple et tout, mais une partie de moi n'est pas bien fière de tout ça. Je pense même savoir pourquoi : tous les mecs font ça. Je crois que j'ai peur de faire comme les autres et finir par te décevoir. Je sais, c'est idiot, vu comment on s'entend tous les deux et à quel point on n'est pas mal en osmose en amour, mais parfois, je doute. Pas de toi, ni de nous, mais de ce que je peux faire. Je fais des efforts, mais je reste quand même souvent en mode brute de décoffrage et ça, tu vois au bout d'un moment ça peut devenir lourd à supporter. Alors, si ça arrive encore, fais-moi une réflexion avant que je fasse le débile, ok ? » Je lui avais lancé tout ça sur un ton qui ne me ressemblait tellement pas. J'avais de la culpabilité sur un truc minime et alors que je mangeais ma tartine, je fuyais légèrement son regard, un peu honteux. J'espérais qu'elle veuille encore me pardonner et me prendre contre elle, car là, je n'avais vraiment pas l'envie de faire la fête d'un coup. Me sentir comme les autres, comme un clone des mecs insupportables que subissait parfois ma Hime en convention ou dans la rue, ça avait un truc de désagréable sans trop savoir ce que ça pouvait être. Peut-être la sensation de me voir comme ces forceurs insupportables et collant envers elle ou juste de me trouver beauf de lui avoir admiré les fesses sas prendre en considération que ça ne devait pas forcément lui plaire ce genre de comportement. En tout cas, je soupirais en mangeant ma tartine, sans trop d'enthousiasme et un air benêt sur le visage.  

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Mer 8 Nov - 22:46


L'ivresse d'un amour entre la timidité et la joie verte !

Avec Andrew

J’hésitais, encore et toujours, sur quoi manger ce matin. En soi, ça n’avait pas vraiment une grande importance, surtout qu’au final je n’avais pas extrêmement faim… Je n’ai pas pu m’empêcher de sursauter lorsqu’Andrew me pris le pain des mains, il avait beau être vert, il était silencieux et je ne l’avais pas entendu arriver. La main sur le cœur, je lui souriais doucement lorsqu’il m’embrassait le front, un geste que je trouvais adorable. Il parait que c’est un geste affectueux, qui signifie que la personne veut vous protéger… Et avec le caractère d’Andrew, ça ne m’étonnerais pas que cela soit vrai ! Il était tellement attentionné et gentil comme garçon… J’avais vraiment de la chance de l’avoir dans ma vie, surtout en tant que premier petit ami, et j’espère le dernier. Je sais que j’étais une fille naïve et peut-être un peu trop douce, mais j’étais aussi une fille qui croyais un peu au conte de fée : ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants. J’aimerais moi aussi que mon premier amour sois le seul et l’unique, avec peut-être le ‘beaucoup d’enfants’ en moins. Pas que je ne les aimais pas, au contraire, c’est juste que c’est beaucoup trop tôt entre nous. Déjà que j’ose à peine le regarder quand il est en caleçon…

Enfin bref, je le laissais faire son chocolat chaud habituel, pendant que j’épluchais des clémentines. Je fronçais les sourcils, trouvant embêtant les petits trucs blancs qui restaient collé dessus. Je me battais avec pendant quelques minutes, tournant à moitié le dos à Andrew qui attendais que son bol chauffe. J’attrapais ensuite le paquet de pains au chocolat dans le placard, sur la pointe des pieds, me disant qu’il fallait peut-être que je fasse descendre de quelques centimètres les placards de la cuisine, avec ma petite taille, je devais souvent demander à Andrew de me donner ce dont j’avais besoin pour cuisiner et cela m’embêtais comme je ne voulais pas vraiment le déranger. Ouvrant le paquet de petits pains, je me retournais en l’entendant soupirer, me demandant s’il râlait parce que son chocolat n’était pas assez chaud. Je posais un pain à côté de son bol, le regardant doucement, une lueur curieuse dans les yeux. Je le voyais se mordre les lèvres, comme lorsqu’il se concentre sur un jeu ou qu’il s’en veut de quelque chose qu’il a fait, comme le jour où il avait cassé ma tasse préféré, un cadeau d’un fan qui revenais de Disney. Il c’était excusé au moins dix fois avant de comprendre que pour moi ce n’était qu’une tasse que je pouvais facilement remplacer en cherchant un peu sur le net.

Je m’accoudais doucement contre la table, l’écoutant calmement quand il commençait à parler avant de rougir d’un coup, mettant par reflexe mes mains sur mon fessier. Je restais à le regarder avec de grands yeux surpris, plus par le fait que cela le gêne que parce qu’il a ‘maté’ mon arrière train. Je continuais de l’écouter, sans parler, encore plus étonnée par la suite de ses paroles. Il avait peur que je le trouve lourd ? Mais… Il n’y avait aucun risque que je pense cela de lui ! Certes, ça me gênais qu’il me regarde comme ça, mais plus parce que j’étais timide qu’autre chose ! Enfin, comme il l’avait dit, on était ensemble alors il n’avait pas à s’en vouloir, c’était normal. C’est plus s’il avait maté le fessier d’une autre fille que j’aurais un peu boudée… Je laissais un petit sourire naître sur mes lèvres, continuant de le regarder doucement. Je cherchais un moment mes mots avant de juste décider de faire comme d’habitude et de parler avec mes mots.

-Tu sais, tu ne me gêne jamais vraiment… C’est juste que comme tu le sais, je suis timide et… Je n’ai jamais eu de copain avant toi alors, je suis juste un peu maladroite parce que je ne sais jamais si je fais bien les choses ou autre… Et puis, je trouve ça normal qu’un garçon regarde sa copine, ça prouve qu’elle lui plait non ? Alors tu n’as pas à t’en vouloir ! Et puis, si tu veux, tu peux être plus ‘toi-même’ et moins te retenir avec moi… Je t’aime pour toi, alors fait ce que tu veux ! En plus, on peut être quittes…

Je le faisais se lever doucement avant de le faire se retourner et de lui mettre une main aux fesses.  Bon, c’était gênant mais on serait quitte comme ça. Enfin… A peut-près vue que moi j’avais touchée alors que lui n’avais fait que regarder. Je retirais vivement ma main, les joues rouges et toute bafouillante, essayant de dire que l’on était quitte sans vraiment y arriver à force de balbutier comme à mon habitude quand j’étais gênée. Je reculais doucement avant de prendre un pain au chocolat, de lui tourner le dos et de le grignoter, histoire d’avoir la bouche occupée pour ne plus bafouiller comme une idiote. J’étais peut-être allée trop loin cette fois, sans son accord en plus… Oh non, il va me prendre pour une de ses filles qui sont perverses une fois qu’elle retire leur masque d’innocence. Je remettais en place une de mes mèches derrières mon oreille, me disant que j’aurais peut-être due me coiffer avant de faire le petit déjeuner. Tout en restant dos à lui, je repris doucement la parole, mordillant nerveusement mon petit pain sans vraiment le manger.

-Dé… Désolée, je n’aurais pas due… J’ai été trop loin, mais je voulais juste que tu ne sois pas gêné avec moi… Après tout, tu ne seras jamais comme les autres garçons, vu que tu es mon petit ami… Toi, tu as l’autorisation de me regarder, me toucher ou m’embrasser quand tu veux, puisqu’on est ensemble… Tu ne seras jamais lourd pour moi, tu es celui que j’aime après tout… Alors… Si tu as envie de me regarder, fait-le… Pareil pour les baisers ou les câlins, tu ne me dérangeras jamais, alors fait ce que tu as envie quand tu as envie… Parce que moi, quand j’ai envie de t’embrasser, je le fait, même si c’est timide ou maladroit… Donc s’il te plait… Reste toi-même, car c’est comme ça que je suis tombée amoureuse de toi…

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Jeu 16 Nov - 12:29

ft. Hime Kotatsu

Hime fait Voeux, Andrew est rassuré
L'ivresse d'un amour entre la timidité et la joie verte !  feat Hime Kotatsu

J'avais été un peu con sur le coup de l'avoir reluqué comme ça, et même si en l'écoutant je me sentais un peu plus calme et surtout moins idiot, je ne m'étais pas préparé à la suite. Sentir la main de ma Hime sur mon propre arrière train, c'était un truc, mais qu'elle le fasse en était une autre. Comme quand un truc arrivait, mais que je ne l'avais pas prévu un seul instant, je bugais. La tronche en biais, le regard grand ouvert et la bouche aussi au passage, je fixais ma petite amie en l'écoutant. Je crois que j'aurais pu m'attendre à pas mal de choses venant d'elle que ce soit des mots ou des baisers, mais pas vraiment ça. En fait, ça ne me dérangeais pas au contraire, mais même si elle voulait se lâcher et oser, je restais surpris. Ça ne changeait pas mon avis sur elle, ni comment je pouvais la voir, loin de là. Je savais qu'elle restait Hime et qu'elle avait simplement fait ça par envie et aussi pour me rassurer pas pour en profiter. Je secouais la tête en refermant la bouche tout en continuant de percevoir ses paroles avant de sourire un peu. L'entendre me demander d'être plus naturel encore, je trouvais ça mignon tout autant qu'attachant de sa part. Elle avait vite accepté le fait que le mec qu'elle aimait, en plus d'être un hybride tout sauf discret, vu qu'il était vert, soit original. Parce que c'était le cas quand on parlait de moi. J'avais toujours le culot d'envoyer valser les humains pensant m'écraser avec leur pseudo-autorité tout autant que de leur dire mes pensées ouvertement. Je crois qu'une partie de moi était conscience que sauf en étant armé jusqu'aux dents, contre moi peu tenait la route physiquement. Après tout, je n'étais pas un petit chaton qui jouait avec une pelote de laine, mais un tigre suffisamment puissant pour vous déchausser les dents d'une claque si je le voulais.

Je laissais Hime finir ses mots non sans ignorer qu'elle mâchonnait son pain au chocolat autant par appétit que pour se détresser de ses propres paroles. Je crois que même pour elle, c'était loin d'être de petites paroles, simple à dire et à assumer par la suite, alors je ne lui en voulais pas de me tourner le dos, si ça pouvait l'aider à plus facilement me parler dans ces moments-là. Je venais bien vite glisser mes bras tout chaud et assez grand autour de ta taille pour l'attirer contre moi, le visage maintenant contre sa nuque, sous ses cheveux. Bon, j'en avais un paquet dans la tronche et je pense que j'aurais eu du mal à voir devant moi, planqué sous sa tignasse, mais ce n'était pas bien grave. Tu soufflais un peu contre sa peau en la laissant toucher mâchouiller nerveusement son pain au chocolat avant de sourire. « Moi c'est pour ce genre de choses que je suis tombé amoureux de toi. Tu as ce don naturel de me rassurer, c'est fou. Je veux dire, ta main aux fesses, ça ne me dérange pas plus que toi le fait que je puisse admirer les tiennes. Je veux dire, je ne laisserais pas une autre fille que toi me toucher ce qui veut bien dire que toi, si tu veux me sauter dessus et profiter d'avoir ton tigrounet tout vert rien que pour toi, bah, tu peux le faire. On est ensemble depuis déjà quelques mois voire plus, alors je pense qu'on peut se toucher sans avoir peur que ce soit déplacé. Je n'avais simplement pas envie de passer pour un des puceaux ou beaufs que tu dois supporter en convention et qui te voit juste comme un jambonneau costumé. Désolé de la comparaison, mais à les voir et à les entendre, c'est clairement la seule pensée qui traverse leurs neurones ou ce qui sert de neurones. » Je n'avais pas été cool avec ces mecs, mais en même temps vu le comportement qu'ils avaient avec ma Hime, je pense que j'avais mes raisons.

La seule fois où on avait été elle et moi dans une convention, j'avais passé autant de temps à devoir expliquer avec une raison totalement bidon le pourquoi du comment de ma peau verte que de remettre quelques mecs à leur place quand ils dépassaient les bornes. D'ailleurs, peut-être qu'un jour, j'allais avouer à Hime que l'un d'eux n'avaient pas juste quitté la salle parce qu'il était malade, mais parce que je l'avais balancé moi-même dehors. Cet aveu ne pressait pas de toute façon, alors je pouvais encore attendre pour le dire non ? N'empêche, l'univers dont elle faisait partie, si au départ n'avait été qu'un truc un peu idiot dont j'avais eu du mal à comprendre toutes les ficelles, bah ça avait fini par me plaire. Je me proposais souvent comme mannequin vivant pour ses créations et je lui proposais aussi mes idées. Elle m'apprenait parfois à coudre quelques costumes avec elle ou à la suivre dans ses déplacements. Je ne sortais pas juste avec une demoiselle mignonne, attachante, adorable et amusante. Elle possédait aussi le talent, l'argent et les relations. Bon, j'aurais été un crétin d'ignorer tout ça, mais ce n'était pas pour les trois dernières raisons que je sortais avec ma Hime, bien au contraire. J'avais presque ignoré le fait qu'elle soit riche volontairement, pour ne pas influencer mon propre avis et je crois qu'elle avait été reconnaissante que je vois plus loin que son nom et l'argent derrière. En gardant les bras autour d'elle, le visage dans son cou, je déposais un petit baiser sur sa peau avant de ronronner comme un chat. Elle adorait m'entendre le faire et ça avait toujours le don de la rendre encore plus calme et adorable, alors raison de plus. Je tendais l'un de mes bras alors que la musique avait cessé pour mettre la nôtre, celle dont elle ne se laissait jamais. Alors que Hello Aloha résonnait dans la cuisine, j'avançais mon visage avant de chanter « Chaque fois que je te vois, j'ai cette envie de voyager. La tête dans les nuages, j'suis heureux où que j'aille. You can feel the rain, Walk when I wake up You can feel the pain, hello aloha ! » Je la regardais un peu gêné avant de ricaner un peu puis de pencher la tête, toujours contre elle, les bras autour de sa taille. « Désolé, mon accent anglais est toujours aussi catastrophique, j'ai encore besoin de cours, je crois ma Hime. En tout cas, promis je vais me lâcher un peu plus et agir comme je veux du coup, je pense que maintenant, j'aurais plus peur de te saouler ou de t'effrayer en te regardant, parce que tu me plais. Hey, psst tu sais quoi ma Hime ? Je t'aime.» Je lui avais lâché ça avec un petit air taquin et en murmurant avant de poser mes lèvres sur les siennes pour l'embrasser. La surprendre, toujours la surprendre, c'est comme ça que j'agissais. 

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Lun 11 Déc - 12:49


L'ivresse d'un amour entre la timidité et la joie verte !

Avec Andrew

Mon petit pain encore dans la bouche, je le mâchonnais nerveusement, me demandant si j’avais dit les mots justes pour exprimer exactement ce que je pensais. J’avais toujours peur de dire quelque chose de stupide ou de dire un mot qui ne correspondait pas vraiment à ce que je voulais dire. Mais je souriais doucement lorsqu’il me prit contre lui, frissonnant à cause de la légère chatouille qu’il me faisait en lovant son visage contre mon cou. Son souffle mêlé à mes cheveux caressait doucement ma peau, me faisant encore plus sourire : il fallait avouer que je me sentais extrêmement bien dans ses bras, contre lui… Je me sentais en sécurité, aimée, et je n’avais pas du tout envie de partir de la chaleur qu’il m’apportait. Si c’était ça, être amoureuse, j’étais heureuse que ce soit d’Andrew car je sentais bien qu’il m’aimait autant que je l’aimais, malgré mon manque d’expérience amoureuse. Je lui étais d’ailleurs reconnaissante : il me laissait avancer dans notre couple à mon rythme, sans me presser pour rien, autant pour le fait qu’on dorme ensemble, qu’on prenne une douche ensemble ou même qu’on… le fasse. Je finissais mon petit déjeuner, me collant un peu plus à lui, souriant et rougissant doucement à ses paroles. Je ne savais pas vraiment que je le rassurais tant que ça, après tout j’étais simplement moi-même et je voulais qu’il soit le plus heureux possible, mon Andrew. Mais j’éclatais vite de rire, lorsqu’il me compara à un jambonneau costumé : pourquoi ? Tout simplement parce que je me suis imaginé en jambonneau déguisé en moi. Une sorte de costume-ception en gros. Hey, je pourrais faire le costume, histoire de faire rire Andrew un de ces jours, et il pourrait m’aider s ça le tente ! J’ai même déjà le croquis dans ma tête, en plus je pourrais faire un brocoli déguisé en lui, pour qu’il le porte en convention un jour. Oui, là je rêve, mais l’idée me faisait tellement rire !

Je ne ressentais pas le besoin de reprendre Andrew sur ses paroles, après tout je n’allais jamais lui dire comment penser, et puis au fond je devais avouer que certains garçons en conventions étaient vraiment parfois un peu… insistants. Mais la plupart du temps je répondais à leur avances inappropriées avec un de mes sourires éblouissant, digne d’une idole japonaise, et m’occupait du fan suivant qui généralement lui ne désirait qu’une photo ou un autographe, et pas m’inviter à ‘dormir’ chez lui. Je me demandais d’ailleurs si Andy savais que j’étais au courant, pour le garçon qu’il avait mis dehors avec l’aide de ses pieds… Je ne pense pas, et puis je n’avais pas envie de lui dire qu’un homme de la sécurité était venue me voir pour me demander de calmer mon hybride, sachant comment je lui ai répondue d’aller voir ailleurs si j’y étais parce qu’hybride ou non, Andrew était libre de faire ce qui lui plaisait. Je devais vraiment canaliser mon énergie lorsque j’étais en cosplay, on dirait vraiment une autre personne… Je gigotais un peu pour me retourner, me retrouvant face à lui, gardant son visage dans mon cou, pour lui rendre son câlin en souriant. Ce tigre était juste adorable avec moi, et je ne pouvais que l’en remercier. Il m’aidait pour mon travail quand l’envie lui prenait, je suis avait même appris quelques bases de coutures, juste pour passer le temps et puis il me proposait des idées sympathiques, il fallait l’avouer. Je lui préparais d’ailleurs un petit cadeau, même s’il faisait encore chaud pour le moment, on savait tous que le froid n’allais pas tarder à venir, je travaillais donc en parallèle de mes commandes sur un pull dont il raffolait tant. J’espérais que cela lui fasse plaisir, et puis s’il en veut d’autre, je lui en ferais autant qu’il en voudra ! Je souriais encore plus, me blottissant contre lui, lorsqu’il se mit à ronronner. J’adorais quand il le faisait, c’était apaisant et adorable. Je le laissais changer de chanson, riant doucement en reconnaissant les premiers accords d’Hello Aloha, une chanson qui nous tenait à cœur depuis une certaine journée à la plage. Enfin, elle me tenait à cœur, je ne savais pas trop pour Andy, mais je pensais que pour lui aussi, cette chanson était spéciale.

Je souriais doucement en l’entendant chantonner, attendrie devant cette bouille qui chantait maladroitement. Je riais doucement à nouveau, secouant la tête à ses paroles. Son accent ne changerait pas de sitôt, et puis moi je le trouvais adorable ! Même si il ferait mal aux oreilles et au cœur des puristes anglais, mais bon, s’il voulait des cours pour s’en débarrasser je n’allais pas être celle qui allait lui dire non. Je rougissais à la suite de ses paroles, heureuse de l’entendre dire qu’il allait moins se restreindre lorsqu’il avait envie de faire quelque chose. Après tout, se serait dommage de ne pas être cent pour cent soi-même avec la personne qu’on aimait, non ? Mais je rougissais dix fois plus à son ‘je t’aime’ inattendue, ouvrant grand les yeux avant de les fermer doucement à son baiser, les joues brulantes. Je passais timidement un bras autour de son cou pour approfondir le baiser, les joues plus rouges que jamais. Le baiser dura un petit temps, avant qu’on se sépare alors que j’avais surement le plus grand sourire que je n’avais jamais eu depuis très longtemps. Je lui caressais doucement la joue avant de sursauter alors qu’on sonnait à la porte, un dimanche. Je fronçais les sourcils, avant de me diriger vers la porte, attrapant le plaid du canapé et m’enroulant dedans pour cacher un minimum ma tenue. Disons qu’une nuisette ce n’était pas la meilleure tenue pour ouvrir à quelqu’un, et j’évitais qu’Andrew ai à faire aux livreurs depuis la fois où il avait tapé le livreur de pizza. Il l’avait mérité, certes, mais je ne voulais pas que mon chéri ai des ennuis pour si peu. J’ouvrais donc la porte, trouvant un livreur avec un énorme carton à ses pieds, pendant qu’un autre était dans ses bras, me tendant le bon de livraison à signer, avec un énorme sourire comme à son habitude. Il faut dire qu’il était le seul à vouloir venir livrer chez moi, j’étais à côté de la forêt et assez loin de la ville, peut de livreur avait le courage de venir ici. Je lui rendais son sourire, signant rapidement pour lui décharger les bras le plus vite possible, le remerciant vivement lorsqu’il poussa le plus gros carton dans la maison. Il faudrait que je le remercie comme il se doit pour ses efforts à la prochaine livraison, surtout que c’est bientôt noël ! Je lui souhaitais une bonne journée avant de refermer la porte, laissant le plaid glisser le long de mon corps alors que j’allais poser le carton que je tenais sur la table du salon en riant un peu comme une enfant. Je savais très bien ce que c’était : la switch que j’avais fait envoyer chez un ami qui customisait les consoles, je lui avais demandé quelque chose de spécial et j’avais hâte de voir le résultat en vrai ! Je retournais au gros carton, essayant de le porter en vain, réussissant à peine à le soulever d’un centimètre, je me contentais de le pousser avec mes petits bras jusque dans le couloir en chantonnant, je le mettrais dans mon atelier plus tard. Je retournais voir Andrew, déposant un léger baiser sur sa joue en souriant avant de me diriger vers les escaliers pour aller prendre la douche la plus rapide possible.

-Ce qui est sur la table, c’est… Une surprise, pour toi, même si je risque d’en profiter aussi. J’espère qu’elle te plaira, même si je sais que tu préfères les trucs rétro. Je file me doucher, je ne prendrais pas plus de dix minutes, je dois ranger ce qu’il y a dans le gros carton et après je serais toute à toi, on fera ce que tu veux !


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Jeu 28 Déc - 15:17

ft. Hime Kotatsu

Passe Cadeau est trop efficace
L'ivresse d'un amour entre la timidité et la joie verte !  feat Hime Kotatsu

Au moins, pour l'effet de surprise, j'avais été adroit vu qu'elle semblait ne pas vraiment s'y attendre, à ce baiser. Ce n'était pas plus mal, car j'avais envie qu'elle en découvre encore chaque jour avec moi. Je crois que ma plus grande peur avec elle : c'était bien la lassitude. Qu'elle s'ennuie avec moi et finisse par ne plus éprouver ce qu'elle ressentait envers ma tronche de légume surgelé. Bon, je la jouais un peu défaitiste, vu comment on était ensemble tout le temps, mais bon, j'en avais aussi un peu bavé fallait l'avouer. Ma grande gueule de tigre, mon manque de gêne par moment et cette manie de dire tout ce que je pensais n'avaient pas manqué de m'attirer des ennuis. Si chez Hime ça n'apportait que de la gêne et une mine adorable, mais toute rouge, chez d'autres, j'avais surtout déclenché de la colère et de la violence. Je crois que c'était aussi pour ce genre de raison qu'Hime était si douce avec moi : elle savait que j'avais eu une vie mouvementée et parfois douloureuse avant elle. Ce n'était pas difficile de le deviner ou de le voir, rien qu'en me voyant torse nu. Même, en étant vert, je ne pouvais pas cacher les vieilles blessures du passé. Des marques de coups par-ci, des anciennes brûlures par là, sans oublier des cicatrices. Je trouvais ça vraiment moche ç voir, surtout celles qui avaient laissé ma peau boursouflée par leur présence, m'enfin. Il en fallait tellement peu pour que je me trouve effrayant qu'une cicatrice n'avait pas de mal à me donner ce sentiment. Avec Hime, sans lui avouer, je me sentais parfois la créature de Frankenstein en présence d'une princesse. J'étais tout comme lui unique, bien trop différent pour être comme les autres, même si j'acceptais ma condition. Je crois que comme lui, je n'avais pas d'autres choix. Je ne vivais pas dans la forêt ou dans un château tout miteux. On ne courrait pas après avec des torches, des fourches ou que sais-je encore pour me tuer, mais le traitement restait assez identique. Quand j'étais seul, sans Hime, on essayait régulièrement de m'attraper ou de me dominer sans doute pour affirmer des craintes humaines. Je ne savais pas trop si Hime avait remarqué mon changement d'humeur rien qu'en repensant à ça, vu comment la sonnerie avait extirpé ma douce humaine de mes bras pour filer vers la porte un peu surprise. En même temps, je n'en connaissais pas beaucoup qui se prenaient l'envie de sonner à la porte des gens un dimanche.

Je retenais un petit rire en la voyant s'emmitoufler dans le plaid du canapé façon cocon de chenille avant de comprendre la raison. J'étais tellement habitué à la voir en nuisette ou du moins, cela me faisait plaisir de la voir plus relâchée avec moi, que j'en oubliais que ça restait assez transparent. Ouvrir à qui que ce soit dans cette tenue et lui laissait le loisir de tout voir, ce n'était pas du goût d'Hime ni du mien d'ailleurs. Pendant qu'elle s'occupait du livreur en recevant le colis, je faisais rapidement la vaisselle histoire qu'on n'accumule pas quarante ans de bols et de couverts dans l'évier de la cuisine. Même si j'étais du genre fainéant la plupart du temps, j'aimais bien que ce soit, disons un minimum rangé ? Je savais qu'avec ma manie de miner les pièces avec toutes sortes d'affaires et de truc, genre des consoles manettes ou autres, ranger, c'était super utile pour rien perdre. Je finissais par revoir Hime qui poussait un énorme carton avec un air super joyeux et son petit rire si attendrissant. Même si j'adorais la voir comme ça la plupart du temps, je me demandais tout de même la raison. Raison que je finissais par comprendre en entendant Hime. « Une surprise ? Euh, d'accord, je vais te monter le carton dans ton atelier pendant ce temps et m'habiller, vu que j'ai déjà pris ma douche hier soir. » Je la laissais filer à la douche avant de prendre le carton dans mes bras. Si pour elle ça avait été la galère comme souvent et vu ma force, je le prenais sans trop de souci avant de le monter. Je poussais la porte de son atelier en voyant tout son matériel avant de le poser à côté de sa machine à coudre. Au moins, elle ne risquait pas de se prendre les pieds dans le carton et d'être gêné par ce dernier pour le déballer. Une fois redescendu au rez-de-chaussée, et laissant Hime prendre sa douche en paix, j'avançais vers le petit carton pour l'ouvrir dans le canapé sur un fond de musique chill. Encore un truc qui si j'avais été d'une couleur normale m'aurait fait passer pour un humain. Je jouais aux mêmes consoles qu'eux, j'avais la même culture G ou vidéo ludique et je vivais comme eux. Jean Levis sur les fesses, T-shirt Rip Curl ou Nike Air au pied, un humain tout sauf dans la nature.

Je me demandais quand même si j'étais le seul à vivre de cette façon, sans parler du pompier ou du petit Batman bien sûr. Dire qu'ils essayaient de nous dominer ou de faire de nous leur jouet sans penser qu'on faisait tous les efforts du monde pour vivre dans leur monde sans jamais chercher à avoir le dessus. Dessus que nous aurions eu tôt ou tard vu le nombre en comparaison des humains que nous étions. Je finissais par arrêter mes pensées révolutionnaires qui risquaient de ne pas dépasser le canapé pour ouvrir mon carton. Je m'étais attendu à des jeux, une manette de rechange ou je ne sais pas un artbook d'un de mes jeux préférés, mais alors ça. Une switch flambant neuve et customisée façon Breath of The Wild. Elle était folle ma Hime parfois de me faire ce genre de cadeau. Je ne savais pas trop quoi en dire tellement j'étais aussi surpris que content. En un sens, je me doutais que ça avait dû lui coûter la peau des fesses d'acheter un truc pareil, surtout si elle l'avait fait customiser par quelqu'un après l'achat de la switch de base. Au moins avec elle, je comprenais encore mieux le proverbe comme quoi quand on aimait, on ne comptait pas. Parce qu'il fallait avouer qu'Hime, elle avait tendance à le respecter à la lettre avec moi. Pourtant, la joue et la surprise laissait rapidement place à un certain malaise en moi. Je n'avais rien à lui offrir et du peu d'argent que j'avais réussi à me faire en ville en aidant quelques bénévoles dans une association pas loin de la place où je traînais, je n'avais même pas de quoi lui acheter un nouveau jeu. Sans vraiment que je le veuille, la frontière de moyen entre celle que j'aimais et moi avait le don de revenir au galop. Si elle avait l'argent de faire partie de la famille Wayne, je me sentais plus comme Casey Jones à faire les poubelles ou à m'habiller avec des haillons. Bon, ce n'était pas vrai en grande partie, vu que j'avais des fringues neufs de marque et que je mangeais à ma façon, mais la sensation restait la même. Je l'entendais redescendre bientôt et je retenais difficilement mes larmes en me sentant un peu mal. Une fois qu'elle me rejoignait dans le canapé, sans vraiment retenir des mots assez fébriles, je préférais lui expliquer avant qu'elle s'inquiète encore plus qu'elle en avait l'air. « Je suis désolé de pleurer… Je suis heureux que tu m'offres ça, vraiment, mais je me sens un peu mal. Moi, je n'ai même pas de quoi t'offrir ne serait-ce qu'un jeu et je trouve ça injuste de ma part. J'aimerais t'offrir plus que de l'amour et des sourires en échange. Pardon ma Hime… J'oublie parfois que moi, si je ne t'avais pas toi, je serais un mec en cage ou à la rue. Ne t'en veux pas ok, ça va me passer. Juste que parfois ça fait mal de me dire que même si je faisais tous les efforts du monde, je ne pourrais pas te donner tout ce que je voudrais, parce que je manque de moyens. Aux yeux du monde qui nous entoure, je resterais un monstre, une créature verte et pas discrète. Alors, quitte à l'être, je préférais rester la tienne. La créature de sa princesse. Hey, dit Hime, tu ne veux pas m'embrasser que j'arrête de dire n'importe quoi.. ? »

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Lun 15 Jan - 15:37


L'ivresse d'un amour entre la timidité et la joie verte !

Avec Andrew

J’entrais dans la salle de bain avec un énorme sourire aux lèvres, espérant que mon cadeau plairait à mon Andrew ! Même si je n’avais pas vraiment de doutes là-dessus, mais je ne savais pas trop pourquoi, quand je lui faisais un cadeau assez onéreux, je le sentais mal à l’aise. Pourtant, c’était courant dans ma famille de s’offrir des choses, peu importe leur prix, surtout lorsqu’on appréciait énormément la personne. Alors c’était naturel pour moi de faire plaisir à celui que j’aimais ! Secouant la tête, je me déshabillais avant d’entrer dans la baignoire et de mettre la douche en marche. Je me prenais beaucoup la tête pour que ma relation avec Andrew fonctionne. Après tout, j’avais vraiment envie que ça marche entre nous, je l’aimais, vraiment. Je m’en fichais moi, qu’il soit un hybride vert, sans argent et avec le caractère qui va avec son hybridation. Je sais qui il est, alors honnêtement, le reste je m’en fiche, tant qu’il ne s’attire pas de réels ennuis. Enfin, même s’il en avait je serai là pour l’aider, en sachant qu’il râlera pour son indépendance. Je soupirais doucement, finissant de me laver avant de sortir et de m’entortiller dans une serviette. Je cherchais partout mes vêtements dans la salle de bain, avant de me rappeler que je ne les avais pas pris, comme la tête en l’air de j’étais. Je me séchais donc les cheveux rapidement avant de courir doucement dans la chambre, et d’attraper une tenue parfaite pour rester à la maison, surtout avec le temps qu’il faisait. J’enfilais donc ma robe verte clair et blanche, fis un nœud rapide avec le ruban qui était dans la couture du col, avant de me coiffer rapidement, laissant ma chevelure libre au moins pour aujourd’hui. Cette robe avait un léger décolleter, mais il n’y avait qu’Andrew et moi à la maison, alors ce n’était pas vraiment gênant, ce n’était pas comme le jour où le vendeur du centre commercial avait laissé trainer un regard un peu trop insistant sur moi…

Je me maquillais légèrement et rapidement avant descendre les escaliers quatre à quatre, impatiente de retrouver Andrew et de voir si la surprise lui avait plu. Je sautais les deux dernières marches, faisant un tour sur moi-même à la réception pour éviter de tomber, douée comme j’étais. Je souriais en voyant que mon chéri avait monté le carton que j’avais peinée à porter, l’imaginant sans mal le porter avec facilité jusqu’à mon atelier. J’allais jusqu’au frigo pour aller chercher deux briquettes de candy up au chocolat avant de sautiller joyeusement au rythme de la musique jusqu’au canapé où Andrew semblait s’être installé. Mais je me stoppais net en le voyant pleurer, je le fixais, le regard hésitant entre inquiétude et la curiosité. Qu’est ce qui l’avait mis dans cet état ? Il c’était cogné le pied dans la table basse ? Mais la dernière fois c’était la table qui avait perdue, pas lui, j’avais même due la changée à cause du pied cassé… Je posais ce que je tenais dans le canapé avant de remonter un peu ma robe et venir m’assoir sur lui pendant qu’il parlait, le regard triste. Je ne savais pas que la raison de son malaise à chaque fois que je lui offrais un cadeau venais du fait que la différence entre mon « compte en banque » et le sien faisait qu’il ne pouvait pas me rendre la pareille. Dans un sens je le comprenais, mais de l’autre je n’avais jamais demandé à ce qu’il m’offre des choses. Tout ce que je lui achetais j’y avais accès aussi, j’en profitais alors je l’achetais aussi un peu pour moi non ? Il n’avait pas besoin de me faire également des cadeaux, après tout si j’avais envie ou besoin de quelque chose généralement je l’achetais moi-même. Si je lui faisais des cadeaux c’était surtout pour le voir sourire, lui faire plaisir et surtout, c’était ma façon de lui montrer que je l’aime, car j’ai grandie comme ça. Je n’avais pas de problème d’argent, j’en avais même pas mal de côté alors ce n’était pas ma priorité de m’inquiéter pour ça. Mais je n’avais pas pensé que pour Andrew c’était différent, qu’il voudrait lui aussi avoir sa dépendance financière… Je souriais tristement avant de poser mes lèvres sur les siennes avant la fin de sa phrase, usant alors de ce qu’il adorait faire sur moi : l’effet de surprise.

Je prolongeais le baiser quelques minutes en passant mes mains derrière sa nuque avant de reculer doucement en rouvrant les yeux. Je le regardais, caressant les cheveux qui rebiquaient derrière sa tête, ce qui m’amusait grandement en temps normal. Je soupirais doucement avec un air un peu gêné, me demandant comment je pouvais rattraper mon énorme bourde. Je me relevais un peut, histoire d’être un peu plus haute avant de lui ébouriffer doucement sa chevelure verte en parlant de ma petite voie comme lorsque je m’en voulais de quelque chose ou quand je voyais quelque chose qui me faisait mal mais que je ne pouvais rien y faire.

-Je suis désolée. Je ne savais pas que chaque fois que je t’offrais quelque chose tu ressentais ça. Je voulais juste te faire plaisir, c’est tout… Mais… Tu n’as pas besoin de me rendre la pareille, tu sais, chaque chose que je t’offre j’y ai accès aussi, donc on peut dire que ce n’est pas que pour toi… Dans un sens. Même si c’est surtout pour te voir sourire que je faisais ça. Pardon, je ferais plus attention maintenant ! Alors arrête de pleurer, je préfère voir ressortir ta canine parce que tu souris !

Je me penchais un peu en arrière, sans vraiment avoir peur de tomber comme j’étais sur Andrew, attrapant un mouchoir dans la boite sur la table avant de lui tendre avec un de mes sourires que les gens jugeait de rassurant. Je lui faisais un bisou sur la joue avant de lui mettre sur le ventre une briquette et de me lever doucement, remettant en place ma robe, histoire qu’il n’aperçoit pas ce qu’il y avait là-dessous. Je refermais le carton de la switch et de le mettre sur la table de la cuisine, je réfléchirais plus tard si je la laissais dans le salon ou si je la rangeais avec les consoles les plus vieilles dans ma pièce spécial collection. Aujourd’hui, c’était ‘jour de repos’ pour moi, alors j’avais ma journée de libre. Je me dirigeais vers la baie vitrée du salon pour en ouvrir une porte, pour aérer et laisser les rayons du soleil entrer encore plus dans la maison. Je me retournais ensuite vers Andrew, regardant l’heure avec de mettre mes mains sur les hanches, un énorme sourire au visage.

-Aller, on oublie tout ça, même si je tiendrais ma promesse ! Il faudra que tu me dises ce que tu veux manger aujourd’hui, pour que je m’y mette, même s’il est encore tôt. Et puis tu ne devais pas aller t’habiller ? Pas que ça me gêne de te voir en survêtement, mais vue le temps, quelque chose de moins chaud irais mieux à la bouillote vivante que tu es mon chéri ! Et puis il faut trouver quoi faire à deux aujourd’hui ! Enfin… Si tu veux faire quelque chose avec moi…

Je me grattais timidement la joue avant de sursauter en entendant le bruit d’un email reçue depuis mon pc portable ‘professionnel’. Oui, j’évitais de mélanger ma vie privée et mon travail, sauf avec Andrew vue que parfois j’hésitais à lui demander s’il voulait venir à certaines séances photo ou dédicaces avec moi, mais au fond je pense qu’il s’ennuierait plus qu’autre chose. Je me dirigeais vers mon pc, ouvrant l’email, qui était en vérité mon planning de séance photo de la semaine prochaine, et c’était assez bien, je n’en avais que trois de programmées dont deux spécial cosplay pour la prochaine convention au Japon, a laquelle j’avais été conviée. Je n’avais même pas encore répondue à l’invitation, comme je devais en parler avant avec Andrew, mais avec les commandes, je n’avais pas encore eu le temps. Enfin, c’était pour dans trois mois alors j’avais encore un mois pour me décider ! J’imprimais alors mon courrier avant de le mettre sur le frigo, réfléchissant à ce que je pourrais faire à manger ce midi, pour faire plaisir à mon tigre.

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Mar 23 Jan - 19:16

ft. Hime Kotatsu

Andrew utilise Confidence
L'ivresse d'un amour entre la timidité et la joie verte !  feat Hime Kotatsu

J'avais eu à peine le temps de lui demander qu'elle avait collé ses lèvres contre les miennes pour m'embrasser à la Hime. Un baiser sans doute pas décoiffant, mais aussi timide que doux. Encore quelques choses que j'aimais chez elle, cette volonté de toujours bien faire, mais surtout de s'épanouir pour et avec moi. Autant dire que même s'il avait été bref, j'en avais profité au maximum en restant accroché à ses lèvres. Au point, que quand elle se reculait pour me donner un mouchoir avant de se lever pour jouer avec mes cheveux et me poser la briquer de Candy Up sur le ventre, je la regardais comme un crétin. Je prenais une gorgée du Candy Up en la voyant ouvrir la fenêtre avant de l'écouter attentivement. Je jetais un œil à ma tenue avant de me rendre compte que j'avais totalement oublié avec tout ça, de m'habiller. Je savais que ça ne la dérangeais pas de me voir en caleçon toute la journée, mais elle avait raison. Sans jouer les nudistes, j'étais peut-être mieux avec des vêtements sur la peau, vu l'absence de chaleur de la saison. Je tournais le visage vers son ordinateur en entendant un son, sans doute un e-mail. En me levant et en finissant la brique, je réfléchissais à ce que j'allais mettre, mais aussi au repas de ce midi. On avait déjà mangé du fromage la veille et vu le temps tout ce qui était raclette, fondue et autre ça faisait lourd. Je montais les marches deux par deux après avoir fait un panier digne de Lebron James en tirant la langue. Une fois dans la chambre, je m'étirais en rugissant un peu, espérant ne pas faire sursauter ma Hime puis j'ouvrais le placard. Je crois qu'elle n'avait pas dû voir le bordel que j'avais mis dedans, alors en enfilant mon jean et un T-shirt affichant le message « Vegetable is a green meat » tellement ironique, vu le carnivore que j'étais. Je me chargeais de ranger en vitesse le placard non sans siffloter un air des Tortues Ninja pour finir par redescendre au rez-de-chaussée. J'attrapais par la taille Hime avant de lui embrasser le cou tendrement, non sans jeter un œil au mail en question. C'était du professionnel alors je me permettais et je savais qu'elle ne m'en voudrait pas trop. Elle m'avait déjà proposé vaguement de venir une fois avec elle, mais elle avait dû penser que je me serais ennuyé. En vrai, j'étais assez curieux de savoir ce que ça donnait ces trucs. J'apprenais de plus en plus du métier d'Hime aussi bien tout le travail et l'envers du décor que les shows.

Bon, c'était vrai aussi que la dernière, j'avais envoyé voler un mec un peu trop insistant qui lui avait mis la main aux fesses, mais j'étais son petit ami, enfin grand vu ma taille. Et chez moi, on ne touchait pas le popotin d'Hime comme si c'était de la viande à la boucherie du coin. Ce petit fessier, il était réservé par ma tronche de légume vert. Je me relevais en embrassant sa nuque avant de souffler légèrement. « Tu as encore un shooting de prévu ? Tu sais, je suis tenté de venir en fait, peut-être qu'on pourrait en profiter pour intégrer ma tronche dans tes shoot non ? Ou alors je ne suis pas assez photo-hygiénique enfin photogénique. » Je ricanais à ma propre blague avant de siffloter en sortant dans le jardin, posant mes pieds dans le gazon. On avait un petit jardin tout ce qu'il y avait de modeste et une piscine. Bon ok ça faisait plus jardin à la GTA qu'un petit carré d'herbe comme dans Stardew Valley. D'ailleurs, j'avais zappé de le faire acheter à Hime pour le mettre sur le PC afin qu'on puisse y jouer ensemble. Je soufflais un peu en me disant que même si la différence de moyen entre elle et moi revenait souvent, j'étais tout sauf malheureux et je ne parlais pas que du confort de la maison d'Hime. Il n'y avait pas d'écart quand on était ensemble quelque part ou quand on faisait quelque chose ensemble. Je finissais par me tourner pour rentrer dans la maison, ma canine apparente en mode Thrall avant de sourire à mon humaine d'amour. « Je pensais pour le repas à une soupe de requin. J'en ai acheté avant-hier avec l'argent des courses pour changer de te faire manger autant de viande rouge puis y parait que c'est vachement bon. Pour changer de tout le fromage que je te fais ingurgiter avec mes délires de raclette et autre, c'est pas mal. » Fallait dire que la plupart du temps, sans doute pour ne pas me faire avoir des allergies ou par manque d'idée, c'était moi qui choisissais le repas qu'on avait à chaque fois ou la plupart du temps. En vrai, ça ne me dérangeais pas, même si j'avais l'impression d'être un poil dirigiste avec elle sur ça et de ne pas trop lui laisser le choix. La preuve, je lui avais parlé de la soupe de poisson, en ayant acheté du requin à l'avance, mais je me disais que lui demander son avis aurait été mieux, avant.

Je remuais mon nez par réflexe, comme un vieux tic avant de le gratter frénétiquement puis de souffler. J'étais sans doute bourré de tic en fait, mais pour un bon nombre, je ne devais pas m'en rendre vraiment compte. Il restait à savoir ce qu'on allait faire ensemble. Puis en repensant au carton que j'avais déplacé dans son atelier, mais aussi au shooting, l'idée me venait assez vite. Elle avait toujours parlé de m'apprendre la couture et comme je voulais finir par participer activement voir même faire des duos cosplay avec elle, peut être que coudre était la meilleure base pour mes projets. Projets que je devais partager avec elle, bien sûr. « En fait, j'ai une petite idée de ce qu'on pourrait faire ensemble. Je sais que c'est ton jour de congé et que tu ne vas peut-être pas avoir la tête à ça, mais j'aimerais bien que tu m'apprennes à coudre. Au début, j'avoue que je ne trouvais pas ça, forcément fou le monde du cosplay, mais à force de te suivre, ça donne envie. Je veux aussi avoir des costumes, aller en convention avec toi voir former des duos avec toi. Ne plus être juste le tigre vert qui fait le garde du corps pour sa chérie et veille au grain, mais aller aussi sous les projecteurs. Je crois que c'est un peu ma manière de vouloir te remercier, en assumant qui je suis aux yeux de tous, même costumé. Je me dis que le jour où j'entendrais au micro d'une convention où on est, Hime et Andrew, nos amoureux cosplayeur, ça sera la meilleure chose en convention pour moi et sans doute aussi pour toi. Alors, tu en dis quoi chérie ? On tente cette folie tous les deux et on voit aussi pour le shooting ? Je sais, je suis chiant, mais je crois que je peux bien faire ces efforts pour toi, après tout ce que tu fais pour moi. Tu m'as offert une vie meilleure à tes côtés, alors en retour, je t'offre de partager ta passion et ton travail avec celui que tu aimes. » J'avais sans doute parlé, bien trop, mais j'avais envie de lui montrer combien je voulais m'investir avec elle, même sur ce plan-là. Pas simplement m'amuser, me déguiser en héros de plein d'univers, mais partager un peu plus de son quotidien. Une partie de moi avait sans soute envie de lui apporter de quoi se sentir fière et heureuse de m'avoir à ses côtés sans avoir honte de moi. Je savais qu'elle n'avait pas honte de qui j'étais, mais voilà. « Et puis, si je peux te rendre encore plus heureuse et fier de partager ta vie avec moi, je ne risque pas d'hésiter bien longtemps. Ce qui m'importe le plus c'est vraiment qu'on vive ensemble aussi longtemps que possible en s'aimant. Je t'aime ma Hime. » Je m'approchais en la collant dans mes bras pour lui faire un tendre baiser en caressant sa nuque et en la tenant par la taille de l'autre main. Certains avaient de drôles de but dans la vie, voire impossible, moi ce n'était peut-être pas former le couple le plus parfait avec Hime, mais au moins le plus amoureux.

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Jeu 24 Mai - 4:14


L'ivresse d'un amour entre la timidité et la joie verte !

Avec Andrew

A peine avais-je finis d’afficher mon maigre programme  et de revenir sur mon pc que je sentais deux bras fort m’enlacer par derrière, me faisant légèrement sursauter. Je savais bien qu’Andrew n’allais pas mettre une éternité à s’habiller, mais je devais avouer que j’étais étonnée de son inhabituelle rapidité. Lui qui prenait son temps d’habitude…  Je frissonnais doucement sous ses lèvres, étant assez friandes des câlins comme il le faisait sans jamais vraiment le dire. Me retournant doucement tout en restant dans ses bras, je souriais face à son t-shirt, qui si je me souvenais bien, faisait partit de ses favoris. Il semblerait que mon chéri aimait beaucoup tout ce qui était ironique sur ses vêtements. Je me demandais si un boxer avec des steaks de sojas lui plairait… Je riais discrètement de ma bêtise, le regardant tendrement. C’était plus fort que moi, je ne pouvais pas m’en empêcher. Moi qui avait trouvée pendant longtemps les filles dans les animes ou les mangas assez niaises, en vérité je devenais comme elles la plupart du temps quand Andrew était dans le coin. Toujours à chercher son regard, son attention ou à lui faire plaisir, une vraie ado qui vivais sa première histoire d’amour ! Bon, certes c’était vraiment ma première histoire, mais je n’étais plus une adolescente, contrairement à ce que laissais croire mon physique enfantin. Après tout c’était vrai qu’on me donnait souvent 17 ans et non 21 ans qui était mon âge réel. Beaucoup de monde le prendrais assez mal, mais il fallait avouer que personnellement ça ne me gênais pas, au contraire même, pour les cosplay c’était assez pratique ! Je n’avais pas besoin d’énormément de maquillage pour avoir l’âge du personnage que j’avais envie d’incarner ou autre. En soi, j’avais le physique idéal pour mon métier, ce qui n’était pas donné à tout le monde. Enfin… J’espérais que le fait que je paraisse si jeune ne gênait pas Andrew, qu’on ne lui faisait pas de remarque ou autre… Je me doutais qu’au fond ça lui importais peu, surtout avec son propre physique assez coloré, mais je ne pouvais pas m’empêcher de craindre que tout ça finisse par le lasser. Je l’écoutais, assez étonnée par sa proposition, même si ça me faisait plaisir, avant de lui faire une moue amusée face à sa blague. Il avait un bon humour quand il voulait, mais parfois cela devenais douteux.

Je le laissais aller prendre l’air dans le jardin en fouillant les placards, à la recherche de quoi manger, avant de voir que la farine était au fond d’un des placards. Je soupirais doucement, un air désespérée au visage, moi qui voulais faire un gâteau au yaourt... Tout le monde trouvais que les femmes petites étaient adorable, douce et mignonne… Alors que nous, on arrivait à peine à toucher le milieu d’un placard, pour aller chercher les objets dans le fond, on devait monter sur une chaise, vous vous rendez compte ? C’est juste enquiquinant au quotidien, d’être plus petite que la normale… Même si je devais avouer que pour faire des câlins avec Andrew, je me sentais protégée dans la chaleur de ses bras. J’allais chercher une chaise dans le salon avant de voir Andy revenir, surement pour que je réponde à sa proposition. Personnellement, je n’étais pas contre le fait qu’il fasse des photos avec moi, au contraire ! Cela nous ferrait une activité à deux, avec des souvenirs en prime. Je souriais à sa proposition pour le repas, attrapant rapidement la chaise pour la trainer jusque dans la cuisine. Heureusement que j’avais mis des patins aux pieds de toutes les chaises, pour éviter le crissement ou pour que le parquet dans la maison ne sois pas abimer. Peu de personnes y pensaient et c’était bien dommage. J’allais monter sur la chaise, mais le tic d’Andrew m’indiqua qu’il pensait à quelque chose, et donc peut-être me parler. Je restais donc devant la chaise, à le regarder, la tête un peu penchée, avant de me mettre à chercher la soupe qu’il avait acheté dans le frigo, la sortant fièrement du frigo : pour ça, pas besoin de meuble ! Je me tournais de nouveau vers lui après avoir versé la soupe dans une casserole et la poser sur la gazinière, sans l’allumer. J’ouvrais grand les yeux sous sa proposition, ne m’attendant pas vraiment à ça. Enfin, je l’avais laissé m’observer coudre quand je le faisais dans le salon, pour travailler en même temps que regarder une série avec lui sur Netflix par exemple, mais je ne pensais pas que ça lui avait donné le gout de me suivre jusqu’à ce costumer avec moi… Je souriais bêtement, sautillant sur place, plus joyeuse qu’hier lorsque j’avais pu commander la réplique exacte d’Excalibur chez un ami qui était très doué dans la réplique des armes, au Japon. Je le laissais me prendre dans ses bras avant de répondre un peu trop vite comparé à mon habitude.

-Oh, mais Andrew, avec plaisir ! Je ne pensais pas que tu voudrais un jour faire tout ça avec moi, tu sais. J’avais bien pensée à un ou deux costumes ensembles, je n’ai jamais osée t’en parler, pensant que ce n’était absolument pas ‘ton truc’, vu que généralement en convention tu fais un peu la tête… Et comme je ne savais pas si c’était à cause de l’ambiance, des fans, du monde ou tout autre chose, j’ai juste pensée que tu n’aimais pas ça et que tu m’accompagnais juste pour me faire plaisir… Alors du coup tu as des cosplays en tête ? J’avais pensée à Hulk avec la veuve noire, Shrek et Fiona, d’ailleurs pourquoi les hommes verts ont toujours une rousse pour femme ou copine ? Oh, sinon la Belle et la Bête ! Enfin, y’a pleins de choses possible, mais surtout, je voudrais que ça te plaises à toi… Oh Andy, je t’aime aussi tu sais, et je suis déjà heureuse d’être avec toi… Tu n’as pas besoin d’en faire plus tu sais, je t’aime comme tu es…

Me blottissant contre lui, je me mettais sur la pointe des pieds pour l’embrasser doucement, posant mes mains sur son torse pour garder un certain équilibre. Oui, décidemment, mon cœur avait bien choisis, Andrew était vraiment parfais comme petit ami… Patient, gentil, doux et maintenant il voulait partager une passion en plus avec moi… Je le serrais doucement et tendrement dans mes bras, souriant en frottant mon visage contre son torse chaud.

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Ven 29 Juin - 0:15

ft. Hime Kotatsu

Andrew subit le Doute
L'ivresse d'un amour entre la timidité et la joie verte !  feat Hime Kotatsu

Hime et moi, on était un peu les Ico et Yorda de la vie réelle. Ils nous arrivaient souvent de ne pas avoir besoin de se parler pour se comprendre. Un regard, un sourire, ça suffisait. On partageait tellement de choses ensemble, la plupart du temps dans notre petit bonheur. Il arrivait aussi que l'on ait quelques coups durs, comme quand elle ne recevait pas son matériel, mais aussi des soucis de livraisons ou quelques ennuis en dehors de chez elle. Autant les deux premiers étaient indépendants de notre volonté, autant pour le dernier, on va dire que j'y étais un peu pour quelque chose. Que ce soit en convention ou dans la rue en général, je ne me privais pas de remettre à leur place les gens qui prenaient Hime ou moi de haut, tout en oubliant souvent que j'étais un hybride. Ma place n'était pas du côté de ceux qui haussent la voix et répondent aux autres humains, même si ça ne m'empêchait pas de le faire. Je ne comptais pas les nombreuses fois où j'avais calmé les ardeurs de quelques fans d'Hime qui avaient cru bon d'avoir les mains un peu trop baladeuses. Elle savait se défendre, mais avec son côté timide par moment, elle n'osait pas toujours, moi si. Je n'hésitais pas à en attraper quelques-uns par le col, les manches ou tout ce qui dépassait pour les faire reculer de plusieurs mètres en grognant un coup. Ça avait toujours son petit effet de faire l'animal sauvage alors que je n'aurais pas fait de mal à une mouche en vérité. Enfin sauf si la mouche était géante et s'attaquait à Hime, bien sûr. Le problème, c'est que bien souvent ceux que je remettais à leur place en convention ne se gênaient pas pour aller se plaindre aux vigiles et autres. Je finissais par connaître par cœur certains couloirs et bureaux des conventions que faisait ma chérie, tellement j'y passais du temps, parfois. Heureusement, à force, je travaillais mes arguments et je sortais de plus en plus vite pour retourner faire mon travail, si j'ose dire. Dans les locaux, être grand, verts avec l'allure d'un orc, ça avait quand même ses avantages. Je pouvais faire passer mon apparence pour un très bon déguisement et le tour était joué, sauf avec les curieux et les gens insistants.

Je sentais Hime qui m'embrassait non sans sautiller sur plus auparavant en me laissant entrevoir que mon idée lui plaisait beaucoup avant de le confirmer en me répondant. Bon au moins, j'avais bien fait de proposer ça depuis le temps que j'aurais dû le faire. J'avais peur d'avoir des allures de Globox auprès d'elle, mais avec mon expérience des conventions, vu que je l'accompagnais à chaque fois, ce n'était pas si déconnant. Je la soulevais dans mes bras pour rompre cette différence de taille en la laissant toujours se blottir contre moi, un bras sous son fessier pour éviter qu'elle ne chute de ma hauteur. Sans être immense, frôler les deux mètres ce n'était pas rien, même pour Hime. Je répondais plusieurs fois à son baiser en venant poser ma joue contre la sienne, le regard tendre et le sourire chaleureux, comme toujours avec elle. Je la serrais un peu plus contre mon torse soulagé et assez content de moi, l'odeur de la soupe dans les narines, un peu affamé. « Je sais que tu m'aimes comme je suis, mais je ne peux pas m'empêcher de penser à ce que je suis. On vit dans une société où les hybrides comme moi, n'ont pas vraiment leurs mots à dire et justement moi, je l'ouvre. Tu ne seras pas toujours là chaque instant pour me sauver la mise et il faut que j'apprenne aussi à me fondre dans ma masse. Enfin, c'est un peu ridicule vu mon allure, mais ce que je veux dire, c'est que sans devenir humain, je veux réussir à être accepté. Je sais que ça ne sera jamais totalement possible, mais je veux continuer de croire l'inverse. Si les conventions peuvent être le premier pas vers un léger changement, pourquoi pas après tout ? » En un sens, je savais que si je voulais faire ça, ça n'allait pas être simple. Les cosplays et les diverses relations qu'Hime et moi, on pouvait se faire, pourraient aider à me faire adopter par les autres, mais pas à changer les choses. Pour beaucoup quelles que soient mes actions, j'allais rester un hybride, un truc inférieur aux humains. C'était Nekai et son système qui l'avait décidé. Il y avait bien tout les rebelles pour tenter de changer ça, mais même eux ne pouvaient pas faire des miracles.

Je ne me décourageais pas pour autant et en reposant tendrement ma Hime, je lui embrassais une énième fois les lèvres avec tendresse. Je devais toujours répondre à ses questions concernant les cosplays d'ailleurs. « Shrek, Hulk, enfin tout ce qui est vert moi, je prends sauf un légume. J'en suis déjà un naturellement, si on peut éviter que j'y ressemble encore plus en convention, ça m'arrangerais. On peut faire nos versions des couples de Disneys par exemple ouais. Même si je serais partant pour partir dans un autre registre genre mes comics ou les animés plus sérieux. Je me dis que si certains peuvent faire des cosplays de personnages de jeux-vidéos comme Kerrigan ou Samus, pourquoi pas nous ? Tu le dis toi-même que même si tu es doué enfin, tu ne le dis pas comme ça, mais tu me comprends, tu veux encore t'améliorer. Alors, on va se donner des objectifs sans partir dans de grands délires. Pardon... Je fais encore le dirigiste alors que je n'aime pas ça. Tu veux faire comment dis-moi chérie, que je sache et que ça soit qui décide et pas moi ? Oh et...j'aime vraiment quand tu me dis que tu m'aimes avec autant d'amour et d'enthousiasme, c'est fou... » Comme pour cacher mon embarras d'avoir encore une fois, fait le petit chef sans pour autant supporter ça et aussi d'avoir avoué aimer l'entendre exprimer son amour pour moi, je me décidais à tourner un peu la soupe dans la casserole, afin qu'elle ne colle pas. Je n'étais pas vraiment un as dans une cuisine, mais je savais encore me servir de mes doigts. Je savais aussi qu'Hime aimait bien me voir cuisiner vu que j'avais toujours des mimiques et des grimaces pendant ce temps-là. De quoi toujours animer sa petite vie avec moi et égayer ses journées, je pense. N'empêche que j'espérais avoir soulevé un truc utile et quelque chose d'assez important pour qu'Hime et moi, nous puissions faire quelque chose et que je puisse enfin me sentir comme son égal, pour de bon.

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