Un repas bien mérité ! (PV : Thérésa ♥)[Terminé]

Maintenant que nous avions fini de faire les boutiques, il était temps de faire une pause ! Et comme je peux entendre mon ventre gronder, je me dis qu'il serait bien d'aller manger un morceau ! Et Thérésa semble d'accord avec moi puisqu'elle me suit, même si elle ronchonne un peu. Elle ronchonne toujours quand je l'entraîne comme ça. Mais c'est ce qui est drôle !
Je lui demande rarement son avis il faut dire, mais bon je sais bien qu'elle me suivra peu importe ce que je lui demande. la preuve, elle m'a suivie dans les magasins de vêtements, alors qu'elle déteste ça. Quand je pense comme ça, je me sens supérieure à elle. Je sais qu'elle est incapable de résister à sa Titine. Et puis, même si elle me refuse quelque chose, je sais très bien faire les yeux doux. Je m'amuse même à le faire dès que j'en ai l'occasion.

Je marche un peu dans les rues, en observant tous les restaurants sur la route. Je réfléchis en même temps à ce que j'ai envie de manger. Un truc que je n'ai pas manger depuis longtemps... Je dirais bien des crêpes, mais c'est Thérésa qui fait les meilleurs. Du coup je sais pas.
Mon regard passe finalement sur un restaurant italien. Voila c'est parfait ça ! Je tire sur le bras de ma grande sœur, et me précipite à l'intérieur. Il y a un peu de monde, donc probablement de l'attente, mais ce n'est pas grave, on n'est pas pressées. Une serveuse vient nous voir et nous conduit à une table, nous donnant les cartes. je remue la queue en regardant Thérésa.

-Tu vas prendre quoi ?

Thérésa aurait préféré rentrer directement. Elle ne voulait pas continuer à se balader avec les sacs. Restait à espérer que Faustine n'aurait pas la bonne idée de continuer son tour en ville après. Quoique, un bon repas leur ferait du bien. Un peu de repos avant de prendre le chemin du retour. La renarde se laissa de nouveau simplement entraînée par sa petite sœur, qui pris son temps pour sélectionner le bon restaurant. Dire que si elle avait été seule, elle aurait pris au hasard. Le premier à passer.
Mais non, Faustine réfléchissait toujours avant d'entrer. Comme pour les boutiques de vêtements. Elle soupira. Une vraie petite princesse en somme. Une princesse qui refusait d'entrer n'importe où, et choisissait toujours ses vêtements avec soin. Tout l'inverse de son aînée.

Thérésa savait bien que ses parents avaient honte de son comportement. Honte de cette fille irrespectueuse et incapable de s'habiller correctement. Dire que c'était elle qui allait prendre la tête de la famille plus tard...
La renarde n'en avait aucune envie, trop de responsabilités. Mais elle savait bien qu'elle n'aurait pas le choix. Bien que ses parents étaient réticents à cette idée, elle restait la première née. Elle restait la grande.
Quel dommage pour eux. Quel dommage que ce ne soit pas Faustine qui ait eut ce caractère impossible. Ils auraient eut moins de problème auprès des autres familles nobles. Oui, Thérésa savait que certains n'appréciaient pas l'idée de voir cette renarde insolente à la tête d'une famille. Ils n'auraient pourtant pas le choix...

Faustine finit par entrer dans un restaurant italien. Bon choix, Thérésa le connaissait de réputation. Il était sympathique et la nourriture y était bonne. Une serveuse les conduisit à une table vers le fond, leur donnant les cartes.
La renarde observa la petite queue de sa sœur remuer, tandis qu'elle lui demandait quel serait son choix. Ce manège fit sourire Thérésa.

-Je ne sais pas, sûrement une pizza. Il paraît qu'elles sont bonnes.

Son attention repartit sur la carte. Il y avait plein de choix, tout avait l'air appétissant.

-Et toi ?

Thérésa me réponds qu'elle va probablement choisir une pizza. C'est une bonne idée, je vois les gens qui en mangent à côté, et elles sont grosses ! Moi j'hésite, je pourrais prendre comme elle mais un plat de bonnes pâtes me tente aussi. C'est toujours pareil quand je vais au restaurant, je ne sais jamais quoi choisir ! Il y a toujours trop de choses, tout me tente. Je sais que ça va être pareil, voir encore pire au dessert. Je me désespère moi-même... Enfin bref, peu importe ! Je continue à regarder la cartes, ma décidant finalement sur une assiette de pâtes à la bolognaise. J'espère qu'elles seront bonnes.
Je n'ai pas le temps de répondre à Thérésa, car la serveuse revient déjà pour prendre nos commandes. Thérésa prend donc sa pizza, et moi mon assiette de pâtes. J'opte pour un diabolo menthe en boisson.

En attendant que nos commandes arrivent, je cherche un sujet de conversation. Je n'ai pas envie de la lancer sur le sujet de la famille, je vais la déprimer. Je sais qu'elle a beaucoup de mal avec les parents, surtout en ce moment. Ils deviennent plus insistants sur l'idée de lui trouver un mari, et tentent de la rendre plus distinguée. C'est pour ça que je la vois de mauvaise humeur ces derniers temps. J'aime pas quand elle est comme ça, mais bon, je ne peux pas y faire grand-chose.
Je dois être parfaite pour mes parents, donc je ne peux pas leur demander de laisser Thérésa tranquille. Je fais en sorte de ne pas prendre parti devant eux, c'est tout. Un petit sourire se forme sur mes lèvres, j'ai trouvé quoi dire.

-Et sinon il va comment ton rayon de soleil ?

J'aime ce surnom que j'ai trouvé, il est parfait.

S'il y avait une chose que Thérésa n'aimait pas, c'était quand il y avait un silence. Un long silence. Un silence dont profitait toujours sa sœur. Jamais elle ne ratait une occasion. Et la renarde savait que Faustine avait un don pour trouver des sujets de conversations embarrassants. Voila pourquoi elle n'aimait pas les silences.
Le cerveau de la noble tournait à plein régime, tentant de trouver quelque chose à dire. Un sujet, n'importe quoi, juste un moyen d'empêcher Faustine de prendre les devants. Si les idées ne lui manquaient pas, elles étaient toutes aussi fades et sans intérêt les une que les autres. Thérésa dut bien se résoudre à attendre une réplique de la part de sa sœur.
Elle ne tarda pas, mettant effectivement la renarde dans l'embarras. Faustine avait bien choisi son sujet, comme toujours.

Son secret était une arme que la petite chipie maniait à merveille. Une arme qui lui était utile régulièrement, qu'elle n'hésitait pas à utiliser pour faire pression. Si Thérésa n'était ordinairement pas dérangée par ce que pouvait penser d'elle ses parents, elle ne pouvait permettre que ce secret-là soit découvert.
Son rayon de soleil, comme l'appelait Faustine, c'était cet idiot d'humain. Cet idiot d'Hélios. Avec lui c'était... Comment dire... Compliqué. Personne n'était au courant dans sa famille, hormis sa petite chipie qui l'avait un jour surprise lors d'une sortie. Heureusement qu'elle n'avait pas vu à quoi il ressemblait.
Ce secret était bien le seul que jamais elle n'avouerait à ses parents. La noble n'imaginait même pas les conséquences pour Hélios si jamais ils découvraient tout. Pour eux qui espéraient un mariage avec une personne de son rang...

Rougissant légèrement, Thérésa donna une petite tape sur la tête de sa sœur.

-Imbécile, je n'ai rien à te dire là-dessus. Et puis tu dois déjà tout savoir hein ? Toi qui cherche toujours à me suivre...

Ce n'était pas pour rien qu'elle se faisait toujours la plus discrète possible. Ce n'était pas ses parents qu'elle craignait le plus, mais sa chipie. Plus fourbe et rusée.

Il y a une chose avec laquelle j'adore embêter Thérésa. C'est ma plus grande arme contre elle si on peut dire. Si vilain petit secret que j'ai surprise un jour. Elle voit régulièrement un humain, sans rien dire à nos parents. Bon, je la comprend en même temps. Ils feraient une vraie crise si ils l'apprenaient. Eux qui veulent absolument un hybride renard noble comme mari pour elle. Les pauvres en un sens. Le futur chef de famille sera un humain. Si lui et ma sœur ne se disputent pas d'ici là.
Comment je l'ai découvert ? C'est tout simple. Je la voyais souvent sortir en prenant toutes ses précautions. Alors un jour je l'ai suivie, et pouf. Je l'ai vu. Enfin pas vraiment vu, je sais pas exactement à quoi il ressemble. C'est Thérésa qui me dit tout sur lui. Il a les cheveux presque plus roux que nous, c'est super beau ! Je peux comprendre que Thérésa soit tombée amoureuse de lui au vu de son physique. Même si, selon ses dires, son caractère laisse à désirer. Il drague toutes les filles qu'il croise. Mais on voit bien que lui aussi est très amoureux. Ils forment un beau couple !

Dès que j'ai une occasion, j'embête Thérésa sur ça. Dès qu'elle a le malheur de laisser un blanc, je repart dessus. Et avec se secret que je connais, elle ne peut rien me refuser ! Enfin, même si je la menace d'en parler je le ferais jamais. Ils vont trop bien ensemble pour que je le fasse.
J'eus droit à une petite tape sur la tête qui me fit rire. J'adorais la voir embarrassée comme ça, c'était trop mignon ! Je lui tira la langue.

-Tu veux toujours pas l'admettre hein ? Et ne crois pas que je te suis à chaque fois, souvent c'est juste le hasard !

Je sais qu'elle l'aime, et ce bien qu'elle affirme le contraire.

Ce que sa sœur pouvait avoir un don pour être gênante. Des fois, Thérésa avait bien envie de la voir partir loin, très loin. Mais bon, c'était sa cadette. Donc elle devait se la coltiner tous les jours, et il en serait pendant pas mal d'années encore. Même si un jour Faustine deviendrait indépendante, il y avait peu de chance qu'elle quitte le manoir familial. Elle y était bien trop attachée.
Thérésa, elle, ne savait pas exactement. Peut-être, peut-être pas. Après tout, elle était sensée être la prochaine cheffe de famille. Bien que la renarde laisserait bien ce rôle à sa cadette si elle le pouvait. Faustine était bien élevée, polie, et autoritaire quand il fallait. Ce rôle lui irait à merveille, mais elle était encore trop jeune. Mais dans quelques années, qui sait... Surtout que leur parents désespéraient vraiment. Eux qui avaient mis tant d'argent dans l'éducation de leur aînée, celle-ci était désagréable au possible. Pauvre famille Smiren...

S'il y avait bien un point sur lequel sa chipie avait raison, c'était sur le fait que la jeune femme refusait d'admettre ses sentiments. Une part d'elle se refusait à aimer un humain. Enfin bon, Thérésa savait qu'elle ne pourrait pas se mentir indéfiniment.
La renarde sourit en entendant Faustine affirmer qu'elle ne la suivait pas tout le temps. Effectivement, elle le savait déjà. Sa petite sœur avait mieux à faire que de surveiller son aînée. Mais c'était amusant de la charrier sur cette surveillance qu'elle entretenait. Faustine voulait tout savoir sur cet humain que fréquentait la noble. Cet humain qui risquait de devenir un jour son beau-frère. Thérésa gloussa en imaginant cela. Ils n'étaient clairement pas près pour ça...

La serveuse revint enfin, apportant plats et boissons en même temps. La renarde la remercia d'un signe de tête, sirotant le coca qu'elle avait commandé. Malgré son âge, la noble n'était pas très alcool. Il lui arrivait d'en boire de temps en temps, notamment aux soirées mondaines chez elle. Mais ce n'était pas son truc, tout simplement.

-Bon appétit petit monstre.

Le surnom officiel de Faustine by Thérésa. Surnom qui lui allait plutôt bien au final. Puisque la cadette n'était qu'une version miniature de son aînée. Avec pas mal de différences, certes. Tandis que la noble entamait sa pizza et sa sœur ses pâtes, elle embraya sur tout autre sujet.

-On a plusieurs familles nobles invitées bientôt. T'as un plan pour la soirée ?

Je suis fière d'avoir pu gêner ma grande sœur comme ça. Moi qui suis plus jeune, j'ai souvent du mal à avoir de la répartie comme elle. Du coup c'est difficile de la battre sur ce terrain-là. Mais au moins, j'ai le sujet de son amoureux pour gagner ! Là, elle peut jamais rien dire contre moi. C'est moi qui ait le pouvoir sur elle ! Et tant mieux, il faut bien que j'ai un terrain pour moi.
On dirait pas comme ça, mais en vrai on s'entend très bien elle et moi. Je l'aime beaucoup et c'est réciproque. Thérésa c'est mon modèle quand même. Mais entre sœurs on s'amuse à s'embêter l'une l'autre. Et c'est normal ! Tous les frères et sœurs se chamaillent, alors nous aussi. J'aime la taquiner mais je voudrais pas qu'il lui arrive quoi que ce soit. C'est pour ça que je garderais toujours son secret. Je voudrais pas qu'elle soit malheureuse après à cause de nos parents. Sa situation est déjà assez compliquée comme ça !

La serveuse revient avec nos commandes. Je regarde d'un œil avide le plat de pâtes devant moi et me lèche les babines. J'ai super faim ! Mon aînée eut à peine le temps de me dire bon appétit que je me jeta sur mon plat. Je marmonna une réponse, la bouche à moitié pleine.
Après quelques bouchées, je fis une pause pour boire un peu. Et répondre à Thérésa qui avait changé de sujet.

-C'est pas à moi que tu dois poser la question, c'est toi la pro ! Mais sinon on peut faire comme d'habitude. Moi gentille et agréable, et toi l'inverse.

Eh oui, ça se passait toujours comme ça lors des soirées. Ce n'était pas pour rien que nous avions une réputation de sœurs opposées.

La réaction instantanée de Faustine sur ses pâtes fit éclater de rire Thérésa. Décidément, sa petite chipie était incapable de résister à l'appel du ventre ! Son enthousiasme faisait plaisir à voir. Le regard de la renarde se fit un peu plus attendri tandis qu'elle entamait vraiment sa pizza. Il n'y avait pas à dire, la nourriture était vraiment très bonne ici ! Faustine avait bien choisi en l'emmenant manger dans ce petit restaurant italien. Thérésa se régalait. Elle ne put cependant s'empêcher de lancer une pique à sa cadette qui se goinfrait.

-Mange pas trop vite, tu vas t'étouffer. Ou prendre du poids si tu survis.

Une chose qu'aimait vraiment la noble chez sa petite sœur, c'était qu'elle apprenait vite. Et ça, c'était pratique pour lui apprendre à avoir de la répartie. Il allait falloir du temps avant que la renarde miniature arrive à son niveau, mais ça viendrait. Enfin, c'était parfois difficile de la prendre au sérieux. Elle avait une bouille d'ange et était constamment de bonne humeur. Même des piques bien placées n'avaient pas beaucoup d'effets venant de Faustine.
Un sourire apparut sur les lèvres de la noble quand sa chipie répondit à sa question pour la future soirée. Si elles faisaient comme d'habitude, Thérésa risquait encore d'avoir des problèmes avec ses parents. Chose qui ne l'inquiétait guère à force. Mais pour une fois, elle avait envie de changer. Et de ne pas faire honneur à leur réputation de sœurs opposées. Elles se ressemblaient bien plus qu'on ne pourrait le croire !

-Mouais. Je serait bien tentée d'être aimable pour une fois, juste pour voir la réaction.

La renarde gloussa de sa propre bêtise. Cependant, elle était vraiment curieuse de voir la réaction, particulièrement de ses parents, si elle agissait comme on l'attendait d'elle. C'était à tester !

J'aime pas quand Thérésa se moque de moi. Je sais bien qu'elle pense pas ce qu'elle dit, mais elle est méchante quand même ! Me dire que je vais grossir, c'est pas très fin de sa part. Enfin, elle a peut-être pas tort. Manger trop vite, c'est pas bon pour la santé. Mais j'y peux rien si j'ai faim ! Je gonfle les joues en le regardant, et je lui tire langue. Bien fait pour toi ! Je continue donc mes pâtes à un bon rythme, sans me soucier de la précédente remarquer de ma sœur. Je fais quand même attention à ne pas m'étouffer. Sur ce point-là elle a raison je dois bien l'admettre.
Pour la soirée elle m'a demandé mon avis, mais elle sait très bien que c'est pas moi la pro pour trouver des plans. Thérésa se débrouille très bien toute seule sur ce plan. Moi je me contente de suivre avec un certain amusement.

Lorsqu'elle évoque l'idée de se montrer aimable pour une fois je glousse. Ce n'est pas dans ses habitudes ! Mais ce serait drôle j'avoue. J'aimerais bien voir ça ! J'imagine déjà la tête de nos parents. Ils vont sûrement se dire qu'ils ont enfin réussis à faire rentrer quelque chose dans la tête de leur fille. S'ils savaient de quoi on discute... Des fois Thérésa s'étonne que je la soutienne alors que moi je veux être parfaite pour ma famille. Je lui ai expliqué que ça me concernait, et pas elle. Tout simplement.

-Je serais curieuse de voir ça tiens !

Je termine rapidement mon plat. De son côté ma sœur a à peine mangé la moitié de sa pizza. Elle est lente ! Je vais m'ennuyer en attendant qu'elle termine. Comme j'ai encore faim, je tente quelque chose.

-Dis, je peux prendre un dessert le temps que tu termine ?

L'idée semblait amuser Faustine autant que son aînée. Rien d'étonnant quand on connaissait leur complicité. Et puis, la petite renarde ne ratait jamais une occasion de s'amuser, parfois même au dépend des autres. Thérésa lui sourit en continuant sa pizza. Des fois elle avait vraiment envie de jouer les petites filles modèles. Elle savait le faire, ce n'était pas le problème. La jeune femme avait cependant un fort esprit de contradiction, et une envie de se rebeller face à sa famille. Na pas être la parfaite héritière que ses parents attendaient. Être elle-même, tout simplement.

La noble avait à peine mangé la moitié de son plat que se cadette avait déjà englouti son énorme assiette de pâtes. Soupirant légèrement, Thérésa ne pressa pas le rythme pour autant. Elle savait que Faustine allait s'ennuyer pendant ce temps-là. Et elle savait aussi qu'elle serait sa prochaine demande. La petite renarde copiait beaucoup de choses de son aînée. Thérésa connaissait sa sœur mieux que personne de ce fait. Un gloussement lui échappa quand elle quémanda un dessert avec ses petits yeux doux. Dommage pour elle, ça ne marchait pas. Enfin, pas tout le temps.

-Pas question. Digère tes pâtes avant, t'as assez mangé comme ça. Ou en tout cas attends d'être à la maison pour ça.

La mine frustrée qu'afficha Faustine fit doucement sourire la renarde. Elle ne cèderait pas, ayant trop envie de rentrer après avoir fini. Finissant tout de même par avoir pitié des yeux suppliants de sa cadette, la noble accéléra un peu sur la fin, réduisant l'attente insoutenable.
Thérésa se leva une fois sa pizza terminée, aussitôt imitée par Faustine. Elle paya rapidement leur repas, et sortit en s'étirant magistralement, faisant un clin d’œil à sa sœur.

-Aller petit monstre, on rentre. Et pas de détour par les boutiques !