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Une nouvelle vie commence

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Sam 6 Mai - 10:46
Le soleil descendait peu à peu dans le ciel mais il illuminait toujours la ville de sa vive lumière. Il faisait bon, les gens en profitaient pour sortir prendre l’air. Marchant derrière Nicky, nous longeâmes la rue et nous engageâmes dans les quartiers plus fréquentés. Il m’emmenait acheter des vêtements. La première boutique dans laquelle il me fit entrer ne m’inspirait guère. Et même si j’avais déjà évoqué mes goûts en matière d’habillement, il semblait quand même vouloir m’offrir quelque chose de coûteux et de qualité. Refusant catégoriquement de le laisser faire – d’autant plus lorsque le vendeur plissa le nez à mon passage – je sortis de la boutique et l’emmenai moi-même dans un magasin plus « familier » à mes yeux. Je ne pouvais pas dire que j’avais souvent fait les boutiques étant plus jeune puisque j’avais rarement le droit de sortir. Mais au moins, les prix de ces vêtements se rapprochaient plus de ce que je souhaitais porter. Et il s’agissait de pièces simples, sans fioritures. Le choix fut rapide : quelques jeans, des tee-shirts, des chemises, des pantalons plus confortables pour faire du sport, des sous-vêtements, des chaussures et un pyjama. Un pyjama… J’en avais presque oublié le concept. Finies les nuits passées avec mes vêtements sales de la journée ! Ce n’était qu’un détail mais pour moi, ça changeait la vie.
Après cela, je suivis Nicky jusqu’au parc où nous attendait sagement Titania. A présent, j’avais tellement hâte de pouvoir prendre une douche que je me languissais de me trouver au manoir. Je craignais pourtant toujours de me lancer dans une nouvelle vie faite d’entraînements intensifs et de tortures. Et en même temps, je n’avais plus vraiment le choix. Le seul qu’il restait était de m’enfuir. Cependant, je ne demeurais pas certain de vouloir le faire. Le Hunter me semblait être une personne honnête.


« Ça fait longtemps que t’as pas côtoyé quelqu’un d’extérieur au camp, tu devrais plus te méfier, » conseilla Meyer.

Je le savais bien. Aussi, je me dis qu’une fois au manoir, il faudrait que je reste sur mes gardes un bon moment histoire d’être sûr que je ne tombais pas dans un piège.


- J’vais marcher, dis-je au Hunter qui détachait la jument de l’arbre.

Je n’étais pas spécialement en forme mais cette fois, j’avais envie de me dégourdir un peu plus les jambes.
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Anonymous





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Sam 6 Mai - 15:24
Comme bien souvent, Nicky avait fait choix, dans les boutiques de la ville, se remémorant ce qu'avait dit Meyer, les plus onéreuses furent évitées pour celles qui offraient le meilleurs rapport qualité prix. A peine entré, le vendeur le plus proche s'était avancé pour les accueillir, et avait refronché son nez devant l'odeur de Meyer. Ce dernier ne fit ni une ni deux, et d'un pas ferme était ressorti, trainant le blond à sa suite vers une boutique plus modeste, moins chère, ou il se fit plaisir.

Nicky ne le limita en rien, mais l'avait au contraire laissé faire ses emplettes, alors qu'il prenait lui notes dans un petit carnet sorti de dieu seul savait ou. Ce qu'il annota? Le nom de la boutique ou ils s'étaient rendu, la réaction du vendeur ne lui avait pas, mais pas du tout plu.

Bien sur, Nicky régla la note sans même regarder ce que Meyer avait acquis, cela ne lui regardait après tout, pas, puis, malgré les protestation de ce dernier, le blond prit la moitié des paquets. Le pourquoi? Il le lui expliqua en quelques mots: - Je ne demanderais ni ne ferait jamais faire à d'autres ce que je ne fais moi-même Monsieur Meyer, ainsi je fus fait..

Malgré le coté bougon qu'il arborait, ils firent chemin retour vers Titania, qui sembla fort aise de voir revenir son maître, puis, les paquets furent installés sur la selle, à l'indication de Meyer, Nicky eut un sourire léger.


- En ce cas, nous marcherons Monsieur Meyer, fort heureusement, une fois sortis de la ville, le manoir n'est qu'à quelques kilomètres en coupant à travers champs et bois.

Titania libérée et chargée, le blond prit la bride et d'un pas lent au début, commença à la guider. Bien sur, l'animal renâclait parfois, il avançait toutefois sereinement dans la ville, sous les mots murmurés qui lui étaient adressés.

La ville ne fut bientôt qu'un souvenir lointain, à ses vastes étendues grises succédèrent des longs champs, puis, par delà eux, la foret, à perte de vue, pourtant, Nicky ne semblait pas tant déranger de marcher dans la terre meuble, ni dans les sous bois, au contraire, il semblait plus paisible, plus relâche.

Ils en eurent cependant pour plus d'une heure pour apercevoir, sous les frondaisons, les hautes grilles qui protégeaient l'entrée du domaine. D'un geste, Nicky désigna l'endroit et parla d'une voix basse, pour ne pas troubler la quiétude du crépuscule.


- Nous approchons Monsieur Meyer, d'ici quelques instants, tu pourras découvrir les lieux, bien que le parc ne soit pas éclairé autrement que par des bougies, mais surtout, te reposer et te délasser.

Tu rencontreras également mes deux anges gardiens. J'espère que tu t'y plairas, mais la première chose à faire, sera de choisir la chambre qui deviendra la tienne, si cela te convient tout au moins.
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Anonymous





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Sam 6 Mai - 15:28
- En ce cas, nous marcherons Monsieur Meyer, répondit Nicky sans quitter son sourire. Fort heureusement, une fois sortis de la ville, le manoir n'est qu'à quelques kilomètres en coupant à travers champs et bois.

Les sacs furent attachés à la selle de Titania et nous nous mîmes en route. Les minutes passèrent, peut-être même une ou deux heures, je ne savais pas. Voir de nouveaux paysages défiler sous mes yeux me rendait à la fois nerveux et enjoué. J’attendais depuis si longtemps de pouvoir fouler un autre sol que celui du camp de dressage. Et aujourd’hui, je n’arrivais pas à croire que je pouvais avoir cette chance sans être poursuivi par un quelconque dresseur ou chasseur pour me ramener en cage.
Bientôt, la ville laissa place aux espaces verdoyants de la forêt que nous traversions. Tout était calme, serein. Cela fit remonter à la surface la fatigue que j’éprouvais ce matin et je me sentis soudain lourd, comme si mes jambes supportaient difficilement mon poids. Quelques mètres encore et nous nous retrouvâmes devant de hautes grilles en fer qui semblaient faire le tour du domaine. Le soleil commençait à décliner, donnant au ciel une couleur peu à peu orangée.


- Nous approchons Monsieur Meyer, annonça Nicky en désignant les alentours d’un geste gracieux. D'ici quelques instants, tu pourras découvrir les lieux, bien que le parc ne soit pas éclairé autrement que par des bougies, mais surtout, te reposer et te délasser.

Je n’attendais que ça. Après une bonne douche, il me suffisait d’un lit pour dormir autant de temps que je le pouvais. Je n’étais même pas sûr d’avoir la force d’attendre le repas du soir.

- Tu rencontreras également mes deux anges gardiens, ajouta le Hunter avec entrain. J'espère que tu t'y plairas, mais la première chose à faire sera de choisir la chambre qui deviendra la tienne, si cela te convient tout au moins.

Je me tournai vers lui, surpris.

- Euh…

Je réfléchis d’abord un instant puis repris.

- Tu sais, j’ai vécu huit ans dans la misère la plus totale mais ça veut pas dire que j’ai forcément besoin de tout me faire offrir sur un plateau maintenant.

Je fourrai mes mains dans les poches de mon pantalon en évitant son regard, soudain embarrassé. C’est vrai, il était bien gentil mais j’avais du mal à me faire à l’idée que je pouvais bénéficier d’autant de décisions, de loisirs. C’était trop pour moi.

- C’est déjà plus que pas mal d’avoir payé la bouffe et les vêtements alors j’me contenterai du minimum, ça ira très bien, dis-je en suivant des yeux un oiseau qui passait au-dessus de nos têtes.

Je regardai la grille qui nous faisait face, la touchai du bout du doigt. Ça avait l’air solide, il n’y aurait pas moyen de forcer le passage, que ce soit de l’extérieur ou de l’intérieur.


« J’espère vraiment que tu sais ce que tu fais. »

Pas vraiment.
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Anonymous





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Sam 6 Mai - 16:17
Nicky ne put s'empêcher d'observer les gestes de Meyer, depuis un moment, il semblait las, fatigué de la marche... Si le sommeil était tel que l'entrainement qu'il avait vu, son corps devait crier grâce il est vrai... Un instant, le blond fut tenté de lui imposer de remonter en selle, mais à quoi bon? Dans quelques minutes, ils seraient à destinations.

La grille était ouverte au niveau de la route, si bien qu'ils purent entrer sans peine. Bien sur, Marc fut le premier à venir à la rencontre du blond, avant de se figer en le voyant accompagné et de reprendre une posture plus correcte. Tout comme Nicky, lui aussi semblait anachronique, bien que vêtu de cuir de bonne facture.

Avec respect, il s'inclina.


- Soyez le bienvenu au domaine messire. Bon retour maître Desanges.

La taquinerie lui valut, de la part du blond, un regard qui semblait dire: 'Toi, tu ne perds rien pour attendre', et pour cause, Nicky détestait ce genre d'appellation, cela valait pour son père, mais non pour lui.

Le blond présenta alors Meyer.


- Monsieur Meyer, je te présente Marc, Marc, Monsieur Meyer. Il sera notre invité pour quelques temps, le temps qu'il le désirera. Pourras-tu s'il te plait lui préparer de quoi prendre un bon bain? Ce soir, Monsieur Meyer emploiera la salle de bain principale, dés qu'il le souhaitera.

Marc s'inclina avant de filer, non sans avoir dument salué Meyer, avant qu'ils n'arrivent à l'écurie, déjà, il était entré pour préparer le nécessaire.

- Monsieur Meyer, as-tu une préférence sur l'emplacement de la chambre? Rez-de-chaussée, étage, vers la foret, ou au contraire face au jardin?

De l'entrée de l'écurie, un fait étrange était remarquable malgré la pénombre grandissante: A l'exacte opposé de la route, à l'arrière du manoir, il manquait une large portion de grilles, de façon volontaire pour peu que l'on s'en approche.

Les sacs furent détachés de la selle un à un, puis la selle ôtée ainsi que son tapis, finalement, le mord et le reste furent enlevés eux aussi. Enfin, l'animal fut guidé vers un box, et installé. Cela fait, Nicky pris la moitié des paquets.


- En route Monsieur Meyer, plus que quelques instants et vous pourrez profiter d'un bon bain!
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Sam 6 Mai - 16:54
Nicky ne répondit pas, j’en conclus donc que mon choix lui convenait. Il m’emmena un peu plus loin, là où la route faisait son apparition en donnant accès à l’entrée du domaine. Nous fîmes quelques pas puis un homme vint à notre rencontre. Grand, fin, les cheveux ondulés tombant en bataille sur ses épaules comme Nicky, il se tenait si droit que j’avais mal au dos rien que de le regarder. Tout comme le blondinet, il était richement vêtu. Quand il me vit, il eut l’air surpris. Apparemment, mon arrivée n’était pas prévue ici. Il s’inclina devant nous et salua respectueusement le Hunter. Ce dernier nous présenta rapidement

- Monsieur Meyer, je te présente Marc. Marc, Monsieur Meyer. Il sera notre invité pour quelques temps, le temps qu'il le désirera. Pourras-tu s'il te plaît lui préparer de quoi prendre un bon bain ? Ce soir, Monsieur Meyer emploiera la salle de bain principale dès qu'il le souhaitera.

Un bain… un véritable bain ?

« Sans déconner ? »

Puis j’entendis Meyer rire aux éclats.

« Ça va, t’auras pas peur de te noyer ? »

Je me mordis l’intérieur de la lèvre, irrité. Ce n’était qu’un bain… Après m’avoir salué, le dénommé Marc nous laissa seuls. Je suivis Nicky aux écuries où il y laissa la jument. Il me demanda alors si j’avais une préférence concernant l’emplacement de la chambre. Il n’avait rien écouté de ce que j’avais dit tout à l’heure ou quoi ?

- Rez-de-chaussée, étage, vers la forêt, ou au contraire face au jardin ?

Je n’en savais absolument rien et peu importait. Nous détachâmes les sacs de la selle et Titania fut délestée de son équipement.

- En route Monsieur Meyer, plus que quelques instants et vous pourrez profiter d'un bon bain !

Nous prîmes la direction du manoir. C’était une belle et grande bâtisse à l’air à la fois vétuste et récent. Elle devait être rénovée ou alors construite dans un esprit mêlant contemporain et ancien. Mon regard en fit le tour, s’attarda sur les étages, descendit sur le jardin puis s’égara sur les premiers arbres qui bordaient la forêt. La forêt… En fait, une chambre orientée vers la forêt, c’était parfait ! Si jamais je faisais une crise, je n’avais qu’à passer par la fenêtre et aller me cacher parmi les arbres.

- Puisque tu proposes, alors j’veux une chambre vers la forêt, décidai-je en montrant cette dernière du doigt.

Nous arrivâmes à l’entrée du manoir. J’imaginais que Nicky comptait tout d'abord me faire visiter les lieux.
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Sam 6 Mai - 17:29
Lorsqu'ils sortirent de l'écurie, Meyer laissa errer son regard sur les bâtiments, longuement, il semblait réfléchir à la question posée. Son regard se porta vers la foret, il devait avoir ses raisons de vouloir s'y rendre, aussi, sa demande fut accueillie d'une inclinaison de la tête.

- En ce cas Monsieur Meyer, rez-de-chaussée, vers la foret, de sorte que si tu avais, pendant la nuit, l'envie d'une promenade comme cela m'arrive parfois, tu puisses t'y rendre sans avoir à croiser personne, si cela te convient.

Il eut un sourire, alors qu'ils reprirent la marche vers le manoir. La porte s'ouvrit sur une femme en tenue simple, coiffée à l'ancienne mode, malgré l'âge, elle conservait les marques d'une grande beauté, et vint au devant des deux hommes afin de soulager l'un et l'autre de leurs paquets, impérieusement. Si Meyer avait eu l'outrecuidance de refuser, la dame aurait haussé le ton, précisant qu'en cette demeure, même le blond se pliait à ses règles, et qu'il était invité et devait se reposer!

Quand bien même il aurait cédé sans discuter, elle se serait présentée, respectueusement.


- Jeune maître, Maître Meyer, je me présente, Abigaël. Soyez les bienvenus. Maître Meyer, le bain vous attends, jeune maître, j'aimerais pouvoir m'entretenir avec vous dés que possible.

Le blondin haussa un sourcil mais inclina la tête.

- Bien sur Nana, mais pourquoi prendre ce ton? Tu le sais, en ces murs je n'apprécie ce sobriquet pourtant...

Son visage exprima, l'espace d'un instant, la lassitude, bien sur, il savait le pourquoi, puisqu'autant Abigaël que Marc ignoraient qui était Meyer, malgré tout... Un soupir discret s’échappa des carmines.

D'un pas paisible, il entra, et laissa le temps à Meyer de le suivre, puis il ferma derrière eux. La porte dnnait sur un court corridor, porteur de quelques peintures d'ancêtres de la famille, à son extrémité, une autre porte, la porte ouverte laissait entrevoir un living rouge qui, malgré sa sobriété, était richement meublé: Table en chêne, chaises de la même matière, lustre d'argent au plafond, sofa de cuir pourpre, table basse et ensemble audio-vidéo, sur la droite, une porte s'ouvrait, d'où une douce odeur s'élevait déjà.


- La porte à droite donne sur le domaine d'Abigaël Monsieur Meyer, n'y entrez sans son accord, disons que nana n'apprécie pas voir les hommes dans sa cuisine.

Un léger rire lui échappa, avant qu'il ne le guide, la plupart des portes étaient fermés, mais l'une laissait filtrer de la lumière. Lorsqu'elle fut ouverte, il s'agissait de la salle de bain, simple mais de qualité, spacieuse et, visiblement, entretenue avec un soin maniaque. Certains produits détonnaient peut-être, des crèmes hydratantes, des soins de beautés... Sans nul doute à la gardienne des lieux.

- Les serviettes ont été laissées sur le bord de l'évier Monsieur Meyer, ainsi que vos paquets. Nana est dotée d'une vivacité qui ne cesse de m'étonner, bien que je puisse la côtoyer chaque jour que dieu fait.

Si tu avais besoin de quoi que ce soit, n'hésite pas à appeler, bien que je serais à l'étage quelques instants, afin de changer de tenue. Je te dis à plus tard pour le repas.


Et le blondin s'inclina avant de disparaitre dans le couloir, non sans un sourire de plus à l'attention de Meyer.
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Sam 6 Mai - 20:57
- En ce cas Monsieur Meyer, rez-de-chaussée, vers la forêt, répondit-il en inclinant la tête. De sorte que si tu avais pendant la nuit l'envie d'une promenade comme cela m'arrive parfois, tu puisses t'y rendre sans avoir à croiser personne, si cela te convient.

Si ce type se promenait la nuit au moment où je faisais une crise, c’était la catastrophe assurée… Alors que nous approchions de la grande porte d’entrée, elle s’ouvrit et une femme apparut dans l’encadrement. Je ne savais pas quel âge elle avait, peut-être la cinquantaine bien passée. Mais son visage semblait garder une certaine jeunesse et la dotait d’un charme qui ne laissait pas indifférent. Elle prit la liberté de s’emparer de tous les paquets que nous portions et se présenta.

- Jeune Maître, Maître Meyer, je me présente, Abigaël. Soyez les bienvenus.

« Maître Meyer ! Ahahahahah ! »


Je l’ignorai, préférai écouter la dénommée Abigaël.

- Maître Meyer, le bain vous attend. Jeune maître, j'aimerais pouvoir m'entretenir avec vous dès que possible.

Au fond de ma tête, Meyer n’arrivait pas à calmer son fou-rire. Du coup, je n’entendis pas Nicky répondre à son interlocutrice. Je me contentai donc de les suivre à l’intérieur du manoir. Le hall d’entrée n’était pas très grand mais les murs étaient remplis de tableaux représentant des gens qui faisaient sûrement partie de la famille du Hunter. En face de nous se trouvait une porte ouverte qui semblait donner sur un salon richement meublé. A droite, une autre porte donnait sur la cuisine. Comment le sus-je ? L’agréable odeur de nourriture qui s’en dégageait. Cela me donna soudain faim. Au final, un petit repas après le bain ne serait pas de refus. Nicky m’expliqua que cette cuisine était le domaine d’Abigaël.

- N'y entrez sans son accord, prévint-il. Disons que Nana n'apprécie pas voir les hommes dans sa cuisine.

Le message était enregistré. Mais pourquoi appelait-il cette femme ainsi ?

« J’sais pas, c’est peut-être elle sa nourrice. »

Il m’emmena ensuite le long d’un couloir et ouvrit l’une des nombreuses portes devant lesquelles nous passions. C’était une immense salle de bain.

- Les serviettes ont été laissées sur le bord de l'évier Monsieur Meyer, ainsi que vos paquets. Nana est dotée d'une vivacité qui ne cesse de m'étonner, bien que je puisse la côtoyer chaque jour que Dieu fait.

Il ajouta que si j’avais besoin de quoi que ce soit, je ne devais pas hésiter à appeler. Il serait à l’étage pour changer de tenue.

- Je te dis à plus tard pour le repas.

Il m’accorda un dernier sourire bienveillant et me laissa seul en refermant doucement la porte derrière lui. Le silence qui s’installa ensuite eut le don de m’angoisser. La dernière fois que je m’étais retrouvé seul, c’était dans ma cellule au camp de dressage. Je secouai la tête. Je n’étais plus au camp, je devais oublier tout ça. En regardant la baignoire remplie d’eau chaude, je ne perdis pas de temps à me déshabiller et y entrer. Bordel de merde, qu’est-ce que ça faisait du bien ! Un bain, un vrai bain avec du vrai savon ! J’y restai un moment et sortis seulement quand la peau de mes doigts commença à se flétrir sous les effets de l’humidité. Désormais entièrement propre comme je ne l’avais été depuis bien longtemps, je me séchai et allai fouiller dans les sacs de vêtements. J’enfilai un jean noir et une chemise de la même couleur, ainsi qu’une paire de chaussures de ville. Après avoir passé un coup de peigne dans mes cheveux pour les remettre à l’arrière comme d’habitude, je me regardai plus attentivement dans le miroir. Depuis combien de temps n’avais-je pas vu mon propre reflet ? J’avais l’air tellement fatigué…
Dans un soupir, je me détournai et sortis de la salle de bain avec les sacs de vêtements. Ne sachant pas où les mettre, je les laissai dans le couloir dans l’intention de les récupérer quand Nicky me montrerait ma chambre. Je regardai autour de moi. Pour le moment, je ne connaissais que la salle de bain et avais entrevu le salon. Je m’y rendis donc, craignant d’entrer dans un autre lieu sans autorisation. La pièce avait de l’allure. Trop riche pour mes yeux sauvages mais ça avait quelque chose de reposant.


« Tiens, des livres... »

Où ça ? Je scrutai les environs, trouvai une étagère surmontée de quelques ouvrages. Je m’en approchai vivement et les contemplai. Je n’osais pas les toucher.
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Mer 10 Mai - 17:27
Le blondin, après avoir laissé Meyer à la salle de bain, s'était dirige à travers les couloirs jusqu'aux marches de l'étage, qu'il avait gravies une à une, patiemment. Arrivé à l'étage, il s'était dirigé vers sa chambre, et après s'y être enfermé, enfin, il avait pu ôter sa tenue, à commencer par les bottes.

Soigneusement, chaque pièce du costume fut installée sur un cintre, puis accrochée. Pendant quelques minutes, Nicky disparu dans la salle de bain jouxtant la chambre, pour se délasser un moment sous les flux brûlants d'eux, en cet instant, elle soupirait de bien-être, l'eau chaude, aucune entraves, tout du paradis, mais elle le savait, cela ne durerait. La douche finie, les bandages furent remis en place, puis elle choisit un pantalon noir bouffant, une chemise à jabot pastel, arrangea sa chevelure, et finit par passer une autre paire de bottes, tout aussi noires, elles étaient pourtant bien plus confortables pour elle, et lui arrivaient à mi-cuisse.

C'est ainsi vêtu que Nicky redescendit, non sans avoir prit avec lui la tenue qui devrait, il le savait, passer au lavage, tenue qu'il laissa en lieu requis, avant de se diriger vers la pièce de vie, d'un pas lent, le sourire flottait sur ses traits.

Pendant ce temps, Abigaël, sans déranger Meyer, avait pris soin de dresser la table, une table ronde, assez grande que pour y placer une dizaine de convive. Quatre couverts avaient été déposés, la vaisselle, somme-toute classique, n'en était pas moins de porcelaine fine.

Bien sur, elle eut quelques mots de bienvenue pour Meyer, sans vraiment s'attarder, elle s'enquit juste du fait qu'il aime, ou non, les plats mijotés, pour cause, elle avait préparé un bourguignon de son cru.

Lorsque le blond entra dans le salon, Meyer faisait face à la petite étagère, à observer les livres sans oser y toucher. Le regard bienveillant revint au blond comme ses plumes à l'oiseau.


- Monsieur Meyer, tu n'as besoin d'aucune permission pour toucher à ce qui se trouve en cette maison, ni en dehors. Ton regard parle plus que tout les mots du monde, ils t'intriguent... Alors tend la main sans crainte pour qu'ils puissent te parler, à leur tour.

Le sourire léger, le blondin se dirigea vers la table, ou, élégamment, il s'installa, non sans avoir arrangé les serviettes pour en faire des lys roses en un tour de main, ce qui attira un 'Jeune maître', agacé de la part d'Abigaël lorsqu'elle vint déposer les verres.

- Je puis imaginer que tout cela est nouveau, mais je répète ce que j'ai dors et déjà dit plus tot monsieur Meyer, tu es ici chez toi, tu n'as besoin d'aucune permission si quelque chose t'intrigue ou t'intéresse, en dehors de la cuisine, sous peine de devoir, comme je le fis jadis, fuir à toutes jambes sous le courroux de Nana

A l'évocation, un rire de gorge léger lui échappa, alors qu'un torchon vint atterrir avec une précision hors norme sur le minois du blond qui n'en rit que plus franchement.
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Mer 10 Mai - 22:22
Je sursautai légèrement quand j’entendis des pas se rapprocher. Je me retournai, vis Abigaël s’affairer à mettre le couvert sur la table ronde qui se trouvait dans un coin de la pièce. Au début, elle ne fit pas attention à moi. Puis quand elle eut presque fini de préparer la table, elle se tourna dans ma direction et me souhaita une nouvelle fois la bienvenue. Elle me demanda si j’aimais les plats mijotés parce qu’elle avait cuisiné un bourguignon. Je répondis que je n’étais pas difficile et elle s’en contenta. Nicky nous rejoignit alors. Il s’était changé et portait désormais des vêtements plus simples : un pantalon noir et un chemisier blanc.

- Monsieur Meyer, tu n'as besoin d'aucune permission pour toucher à ce qui se trouve en cette maison, ni en dehors, dit-il confiant.

Bon… puisqu’il insistait, alors j’irais bouquiner en attendant que le repas soit prêt.


- Ton regard parle plus que tous les mots du monde, ils t'intriguent... ajouta-t-il alors que je caressais la tranche d’un livre du bout des doigts.

Étais-je si expressif ?


- Alors tend la main sans crainte pour qu'ils puissent te parler à leur tour.

Oui, oui… j’avais compris. Du coin de l’œil, je le vis aller s’installer à table.

- Je puis imaginer que tout cela est nouveau, mais je répète ce que j'ai d’ores et déjà dit plus tôt monsieur Meyer : tu es ici chez toi, tu n'as besoin d'aucune permission si quelque chose t'intrigue ou t'intéresse, en dehors de la cuisine, sous peine de devoir, comme je le fis jadis, fuir à toutes jambes sous le courroux de Nana.

Il se mit à rire et je le regardai au moment où il se prit un torchon dans la figure. Abigaël lui accordait un regard à la fois sévère et amusé. Après réflexion, je me détournai de l’étagère remplie de livres et allai m’installer à mon tour à table. Je lirais plus tard. Ne sachant pas si les deux autres personnes avaient une place habituelle, je m’assis en face de Nicky. Ainsi, je leur laissais le loisir de rester tous côte à côte. Contemplant la table surchargée de couverts brillants, mon esprit bouillonnait d’interrogations. Le blondinet m’avait un peu éclairé concernant son statut de Hunter mais je voulais en savoir plus.

- Si t’as pas l’intention de faire de mal aux hybrides, alors qu’est-ce que tu fais d’eux quand tu les croises ? demandai-je à voix basse pour ne pas troubler le calme qui s’était installé. Et comment tu fais pour pas te faire choper par les autorités ?

Il devait avoir un rapport à rendre ou quelque chose dans le genre. Comment passait-il au travers ?
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