It's dangerous to go alone | Pv. Faust

Ce soir allait être un peu spécial, en effet, j’avais une descente à faire dans les bas quartiers pour rappeler ma présence et casser un peu des gueules à ce qui l’ouvrait trop. Tout le monde était donc d’attaque, armés et prêt à réagir si cela tournait mal.
 
-Bon écoutez moi tout le monde. On a des fournisseurs qui ne joue pas le jeux, on va donc les rappeler à l’ordre et s’ils n’écoutent pas... On les ramènes ici pour parler de manière plus... « conviviale ». Ils eux quelques petits sourires sadiques. Le reste on s’en occupe pas trop, vous avez des questions ?
 
Ils répondirent en cœur un « Non » avec force.
 
-Alors tous en voitures !
 
Ainsi dis, ainsi fait. En moins de cinq minutes tout le monde était prêt et nous roulions vers un endroit approprier pour poser nos véhicules discrètement, bien sur, elles restaient garder. Mes gardes du corps m’entourèrent, bien que je pouvais me débrouiller seul, il fallait que je garde ce côté intouchable et leader.
 
Nous passions voir nos dealers, hybrides ou humains, ainsi que revendeur d’armes, leur rappeler leur part du marché et qui était le boss. On du se battre un peu, mais ils restèrent coopératif, à pars un groupe qu’on embarqua. J’étais sur le point de partir lorsque je vis un de mes camarades sortir du groupe.
 
L’homme avait vue une hybride et ce petit crétin trop zélés venait lui parler.
 
-Hey, t’es seule, tu viendrais pas avec nous ? Tu vas bien t’amuser, je vais t’apprendre plein de chose. Lui dit-il avec un beau sous-entendus pervers et un regard lubrique.
 
Fallait que je le remette un peu à sa place.
 
-Mark, que ce que tu fous ?! Lui hurlais-je me dirigeant vers lui, suivis de mes compères.
 
Il se retourna et se fit droit comme un piquet.
 
-Rien chef, elle m’avait l’air seule, du coup je me suis dis que je pouvais l’aider.
 
-Tu n’as rien de mieux à foutre que de prendre en pitié une jeune demoiselle en détresse ?
 
Ce n’était pas vraiment une question, je claqua des doigts et il fila s’occuper d’autre affaire. Je pu alors voir à qui il s’adressait, je resta silencieux en la regardant, haussant un sourcil, elle était plutôt mignonne, mais c’est surtout sa partie hybride qui me surprit et m’intrigua.
 
-T’es quoi toi ? Une démone ? Que ce que tu fous là ? Tu viens te chercher une proie ? Me moquais-je d’elle, mais avec un vrai intérêt.
 
Elle avait de sacré yeux rouges resplendissant dans l’obscurité qui mettait un peu mal à l’aise mes gardes. Des cheveux aux reflets violets dans l’obscurité, des ailes de... chauve-souris ? Une vampire ? Ainsi que des oreilles pointues. Si je faisais une collection d’hybride étrange, je l’aurais prise direct. Mais je faisais pas dans l’esclavage, presque pas.

L’étrange hybride que j’avais en face m’intriguais, je ne pensais pas réellement qu’il existait de démon, mais... Non, franchement, on ne sait jamais. Et puis, après, que ce qu’un démon ? Si on parle de son origine, démon vient du latin daemon, qui signifie « possédé par » mais là, on ne parlait pas d’une créature, mais possédé par un état d’esprit... je crois. Il s’agissait de personne ayant une certaine folie ou grandeur tel qu’il impressionnait leur présence.

Puis le christianisme en a fait une peur, une créature qui nous poussent aux péchés revêtant bien des formes... Et là encore, pas de forme précise, même humaine donc en soi... N’importe qui peut-être un démon si on ne précise pas quelle créature du moins.

Bref, que j’en revienne au moment présent, elle me répliqua d’une manière presque sèche, avec un air fâché digne d’une enfant capricieuse. Mes camarades furent outrés qu’elle me réplique.

-Que... comment ose-t-elle ?! S’exclama un levant une matraque.

J’explosa alors de rire, coupant toute tentative de l’agresser.

-Ah ah ah... Et bien, c’est plutôt rare qu’une fillette ose répliquer de la sorte. Mais j’aime bien... Et tu as raison, je manque à tout mes devoirs de courtoisies, je ne me suis même pas présenter. Je fis une petite révérence, retenant un air moqueur et la regardant droit dans les yeux. Bonsoir suceuse de sang, je me nomme Faust, Faust Lawder et toi, comment te nomme-tu ? Et si tu as besoin de sang, viens.

Je penchais alors la tête de côté et ouvrit mon col pour lui « tendre » mon cou, j’étais curieux de savoir quelle sensation c’était de ce faire mordre. Mon clan fut un peu tout retourner mais un regard de moi leur imposa le silence. Toutefois, ils restaient prêt à lui sauter dessus si elle tentai de m’agresser. Comme si je ne savais pas me défendre tout seul...

Néanmoins, elle commençait à m’intriguer et je comptais peut-être bien la prendre sous mon aile... de gré ou de force.

Cette hybride m’attirait de plus en plus, étrange ? Je ne sais pas, je la trouvais amusante avec son... innocence ? Elle me semblait candide, ne craignant pas de dire ce qu’elle avait à dire alors même qu’elle était menacer par mes camarades, elle ne s’en souciait pas ? Ne les craignaient pas ? Ou ne se doutait pas de ce qui pouvait lui arriver ? Je me questionnais. Mais le mieux encore était de la prendre avec moi pour en avoir le cœur nette et... c’est bien ce que je comptais faire.
 
Je l’avais surprise au moment ou j’avais ri, comme tout mes compères. Puis lui avait proposer mon sang, ce à quoi elle tira la langue, faisant une grimace. Elle n’aimait pas le sang humain ? Mon groupe fronça les sourcils, mais aucun geste envers elle. Elle me remballa avec une certaine courtoisie, pas d’injure, restant polie même si elle n’appréciait pas que je la traite de gamine. Et fut agréablement surpris de savoir qu’elle n’était pas si jeune... je ne voulais pas faire pédophile non plus !
 
Elle prit alors le contresens pour s’en aller. Je claqua des doigts et ma mafia l’entoura ne lui laissant aucun échappatoire.
 
-Oui, je suis méchant... et c’est pourquoi j’ai décider de faire ce que je veux de toi. Tu vas me suivre, que tu le veuille ou non. J’entrais dans le cercle qu’ils formaient autours d’elle. Je vais te domestiquer un peu, tu vas voir, tu vas apprécier ça...
 
Certains ne purent s’empêcher un rire narquois, ce doutant de ce dont je voulais parler mais se turent en voyant mon regard porter sur eux.
 
-Tu seras bien traité, enfin, si tu es gentille et tu auras un toit. Mieux de que de rester ici dans la misère et la saleté. On ne sait pas ce qui pourrait t’arriver en étant seule ici...
 
Je lui tendis alors la main, lui proposant ainsi la manière douce, elle me suivait d’elle même ou elle refusait et elle serait ligoté et emporter tel un kidnapping en bonne et dû règle.

Comment les choses allaient-elles se passée ? Je doutais du fait qu’elle accepte de me suivre sans rechigner, surtout si elle comprenait où je voulais en venir, mais bon... J’en avais décider ainsi, alors je n’allais pas la laisser s’échapper sans rien faire.
 
Je vis dans ses yeux la lueur de la liberté et souriais malgré tout. Cela m’aurait presque ennuyer qu’elle ne cherche pas à fuir. Cependant, il allait falloir que je trouve un moyen de l’empêcher de fuir n’importe comment si elle avait un... Moyen ?!
 
La voilà qui s’envola en battant des ailes, je la regardais monter, surpris, alors que les autres eurent le réflexe de sortir leur arme à feux, mais aussitôt je leur fit signe d’éviter.
 

-Oh, on la touche pas avec ça ! Je me retenu de leur jurer dessus. Vous trois avec moi, le reste rentrer, on vous suis ! Leur ordonnais-je.
 
Je courus pour retrouver la jeune hybride et là voilà qui se moque de moi en disant qu’elle avait mieux à faire.
 
-Peut-être bien, mais je ne te laisse pas vraiment le choix.
 
Et sans préavis, je dégaina un taser, lui tirant à faible volte dans la jambe. C’était tout de même un choque, mais à ce volte là, le corps est juste engourdi, pas de quoi s’inquiéter, mais il devient très compliquer de se mouvoir, alors voler... n’y penser même pas.
 
Une fois ceci fait, je m’approchais d’elle avec une corde.
 
-Ne te donne pas plus de mal ou je vais finir par vraiment te blesser et figure toi que je n’aimerais pas que cela arrive. Tu es mignonne et je ne veux pas que ton visage en pâtisse. Alors je te le redemande, suis nous ou je t’attache. Cela sera moins agréable.
 
Je tendais alors la corde vers elle, la regardant sans haine, juste un sourire malicieux et un réel intérêt pour elle.