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Marty, les arbres et une plante... (Feat Marty-net ♥) [END]

Anonymous





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Sam 10 Juin - 2:48
Marty, les arbres et une plante...
Cela faisait un petit moment que je n’avais pas été en ville. La dernière fois, c’est lorsque je faisais de la rétention d’eau version plante… Oui j’avais décidée d’appeler sa comme ça, parce que je ne trouvais pas mieux ! Au moins, pendant ce temps-là j’avais pu prendre soin de mon petit jardin personnel et j’étais particulièrement fière que certains fruits et légumes poussent malgré l’alternance entre soleil et pluie. Mes fraises était juteuses, mes salades était vertes et croquante… J’allais peut-être faire un élevage de poulets si tout allait bien comme sa ! Oui, des poulets… J’avoue que les cochons prenaient trop de places et je ne parle même pas des vaches… Me faire réveiller par des ‘cot-cot’, avoir des œufs tous les jours, puis quand une poule se fait un peu vieille, avoir de la volaille à rôtir… Oui enfin bref, je verrais bien avec le temps !

Enfin, la journée passait calmement, je m’occupais de mon jardin, restant quand même sur mes gardes au cas où un chasseur d’hybride trainait dans le coin, même si j’en croisais rarement, étant assez bien cachée. Il faut avouer que pour trouver ma grotte ou mon potager : un rideau de lianes et de lierres cachait l’entrée de mon petit nid douillet et mon potager était cacher derrière un amas de rocher à côté d’une rivière. Eh oui, comme ça il y a l’eau à proximité et autant de soleil que possible ! Le combo parfait lorsqu’on y rajoute mon petit don personnel : ma capacité à faire pousser tout et n’importe quoi n’importe où. Bon, je n’avais pas essayée de faire pousser un pommier en plein désert, et je n’essaierais jamais. Je suis sûre que je ne survivrai pas moi-même au Sahara ! Pas d’eau, le soleil tapant dur et des températures insoutenables ? Je ne tiendrais même pas une heure.

Même si de base j’étais une plante étant particulièrement heureuse au soleil, la chaleur n’était pas mon fort : j’aimais être arrosée de temps à autre. Enfin, passons. La journée était calme, il n’y avait rien de particulier, appart une petite trouvaille sur le chemin en rentrant en soirée. Un petit Lys blanc… Il m’avait fait penser à Marty, les lys blanc signifiant l’amour pur, l’innocence et une douce frénésie. Oui, bon il signifiait aussi la peur de la mort et l’appréhension du drame. Mais il m’avait fait penser à l’innocence et la douceur de Marty, même si je me doute qu’il n’était pas si innocent que ça, comme il m’a mis la main aux fesses. Un sourire apparait sur mon visage en y repensant : cette soirée à l’hôpital avait quand même été assez marrante ! J’avais hâte que Marty vienne me rendre visite et s’il ne venait pas, j’irais moi-même à l’hôpital.

Je décidais de prendre le lys pour le mettre à côté de l’entrée de ma grotte, j’enlevais la fleur de terre avec le bulbe et le replantais en arrivant chez moi. Je passais le reste de la soirée à réfléchir : quels fruits et légumes planter en plus ? J’avais bien envie de melon… Cela faisait un moment que je n’en avais pas mangé et j’avoue, ça me manquait ! Enfin, il y avait pleins de possibilités et puis je pouvais toujours aller troquer avec les agriculteurs du coin. Il y avait un pommier mais je pense qu’il y avait d’autres fruits… Il fallait peut-être que je fasse vraiment le tour de la ville un jour, mais je n’avais pas vraiment envie de finir en animalerie, enfermée jusqu’à être ‘libérée’ par un humain que je devrais servir jusqu’à pouvoir m’enfuir pour retrouver ma liberté. Il faudrait que je me trouve un moyen d’être protégée… Des faux papiers d’adoption ? Je ne savais même pas si cela se faisait…

Soupirant, j’attrapais le lapin que j’avais tué ce matin. L’arc de mon père trônait sur le lit de ma sœur… C’était le seul souvenir physique que j’avais de mon paternel, j’avais la couleur de cheveux de ma mère et ma sœur… Ma sœur je n’avais pas vraiment de souvenir, appart son lit que je n’avais jamais osée enlever, je le rafraichissais tous les deux jours, espérant qu’elle revienne même pour quelques jours. J’avoue me sentir un peu seule… Enfin, certains hybride me… Tenais compagnie de temps à autres, mais c’était très rare. Pour être sérieuse, j’attends quelqu’un de spécial, un peu comme ma mère et mon père. On va dire que leur rencontre avait été cocasse… Sauver une femme d’un chasseur d’hybride la fait directement tomber dans vos bras, apparemment !

Je mettais le lapin à cuire, faisant le tri dans le garde-manger pendant la cuisson. Cela permettait d’éviter que les fruits pourris contaminent les autres et c’était pas mal vu que je n’avais pas nourriture illimité comme les humains qui devait juste aller acheter un truc pour avoir à manger. Dans la forêt on devait chasser, trouver sa nourriture, nous n’étions pas servis sur un plateau d’argent. Mais je ne me plaignais pas, mon potager était à dix minutes de marche d’ici, avec un point d’eau juste à côté et je connaissais de bons coins à champignons. Je revenais une fois fini vers le feu, mangeant calmement ma viande en réfléchissant à ma nuit. Je ne dormais pas beaucoup, une nuit sur deux on va dire… Eh oui, c’était sa d’être une plante. Je pouvais être deux fois plus productive un jour sur deux. Mais je m’ennuyais franchement, faisant ce que je devais faire la journée.

Je mangeais pendant quelques minutes avant d’entendre un bruit dans les arbres. La nuit était tombée, et je n’avais pas reconnue le bruit du vol d’un hibou ou d’une chouette… J’entendis aussi des bruits de pas, et cela était assez anormal par ici… Je calmais le feu en mettant de la terre dedans, laissant juste les braises pour pouvoir le rallumer plus tard si besoin avant de sortir silencieusement, écartant les lianes qui me cachait jusqu’ici. J’avançais de quelques pas, un peu couteau à la main. J’étais assez bonne au lancer de couteau, plus qu’au tir à l’arc alors pour me défendre d’un chasseur, j’avais choisis ça. Et puis, il faut avouer que c’était plus discret. Me mettant à croupis, j’attendais d’avoir un visuel sur ce qui faisait du bruit, espérant que c’était juste un loup ou un hybride, et non un chasseur…

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Mar 13 Juin - 16:03

Believer
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Diana & Marty
dans les bois.
« Et là il sort de sa batcave et rejoint la jolie fleur.»Une longue journée de consultation dans les jambes, tu baillais comme un perdu avant de soupirer. Tu avais meilleure mine que d'ordinaire, mais ce que tu avais pu t'ennuyer aujourd'hui. Tu n'avais eu que des cas isolés et tout sauf grave. C'était une journée ordinaire et tranquille en un sens, sauf que ça n'avait rien d'amusant ou de particulièrement passionnant. Tu filais vers les vestiaires en croisant des collègues en serviette ou caleçon. Tu ne faisais pas de réflexion, mais les trois-quarts méritaient, selon toi... De rester habillé. Tu avais vu assez d'horreur en même pas dix heures pour toute une vie. Tu accrochais ta blouse au cintre avant de changer de chaussure et de pantalon. Tu aimais bien mettre un petit jogging sous ta blouse afin d'être plus à l'aise et des vieilles tennis. Maintenant avec un jean sur les fesses et tes converses au pied, tu sortais non sans croquer dans ton sandwich. Pour assurer le service, tu n'avais pas pris le temps de manger le midi et tu avais donc une faim de loup enfin de chauve-souris. En un sens, ce n'était pas plus mal que tu ne te nourrisses pas pendant le service vu les cas que tu avais eus. Rien de bien élégant et souvent sur des personnes âgées. Tu sortais donc de l'hôpital en fixant le ciel. La nuit était donc en train de tomber et tu devais rendre visite à une charmante rouquine dans les bois.

Tu repensais aussi bien au charme te laissant quelque rougeur sur les joues de la belle Diana que de cette soirée amusante en sa compagnie. Entre aveux de soi, mains aux fesses, rire et câlin très proche. Tu ne pouvais pas nier que beaucoup d'hommes de ton âge auraient donné leur dignité pour avoir eu ta chance, ce qui te rendait un peu plus fier sur le coup. Tu ricanais légèrement avant de finir ton repas de fortune et de t'envoler avec tes ailes rapidement. Tu n'avais pas envie de marcher et comme tu voulais rentrer plus vite, c'était la meilleure solution. Tu atterrissais sur ton balcon avant d'entrer dans le salon puis de prendre la direction de la salle de bain. Une bonne douche fraiche et revigorante prise, tu ressortais les cheveux en bataille, mais beaucoup mieux. Tu te sentais moins « sale » et c'est sans doute pour ça que tu souriais un peu plus. Tu avais beau adorer ton boulot, tu avais toujours cette sensation malaisante en sortant. Traiter des tonnes de blessés et autres malades, cela avait aussi des inconvénients. L'hygiène était de rigueur dans vos locaux, mais rien n'était parfait. Au moins, tu avais l'avantage de ne pas subir la plupart des maladies humaines, vu ta nature hybride de chauve-souris. Tu avais un système immunitaire assez solide et c'était tout à ton avantage, ce qui te poussait donc à oser les consultations avec des patients moins simples à gérer. Après tout, vu le nombre de fois où ton t'avais toussé dessus, si tu avais été fragile, tu aurais été souvent malade.

Tu t'étirais un peu en prenant tes affaires avant d'enfiler comme souvent ton pantalon sombre, tes vieilles vans et ton sweat à capuche violet. Tu vérifiais que tu n'avais rien laissé en marche avant de sortir sur le balcon et de te laisser tomber pour t'envoler avec un grand sourire. Tu te prenais pour un de ces assassins de tes jeux préférés et c'était tout à ton égal d'idiot de la ville, mais si utile. Tu prenais la route du bois en essayant de repérer avec tes sens où pouvait vivre Diana. Elle avait parlé d'une rivière d'une grotte et tu n'en voyais énormément depuis le ciel. Tu te posais rapidement sur le sol de la forêt avant de chercher en vain un moment. Tu n'avais pas le sens de l'orientation dans ce genre d'endroit vu que pour toi un arbre et son frangin étaient identiques. Tu soupirais en décollant de nouveau du sol en battant des ailes avant de foncer dans les branchages un long moment avant de sentir le parfum naturel de ton amie à la main verte et au joli minois. Tu entendais des pas sans trop savoir si c'était elle ou non, restant alors calme en levant donc les bras rapidement au-dessus de ta tête. Cela n'était pas la première fois que tu faisais cela, mais si ça pouvait t'éviter de finir en tranche, attaqué par ton amie, c'était déjà ça. Tu déglutissais en sentant une odeur de viande et ton ventre se mettait alors à gargouiller.

« Diana d'amour, c'est toi ? Si c'est toi, tu peux sortir que je sois plus en stress ? Viens me faire un câlin comme tu sais les faire, que je sois soulagé que la fin de cette journée merdique arrive… Je suis épuisé de ma journée, mais heureux de te retrouver, enfin si tu m'apparais et que je peux enfin baisser les bras, ça fait mal à force. »

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Lun 19 Juin - 13:54
Marty, les arbres et une plante...
J’étais sur mes gardes, mais je me calmais bien vite en entendant la voix de Marty, rigolant d’entendre également le gargouillement de son ventre. On va dire que je ne pensais vraiment pas le croiser lui, je m’attendais plus à un chasseur en quêtes d’hybride à vendre ! Mais Marty est bien mieux, car cela signifiais câlins, taquineries et papotage ! Enfin, surtout câlins… Je m’approchais de lui doucement, avec un énorme sourire planté sur mon visage, j’étais vraiment heureuse de le revoir. J’accrochais habillement le couteau que je tenais à ma cuisse à l’aide d’une liane qui était prévue à cet effet avant de l’attraper et de le serrer doucement pour lui faire un câlin et même lui faire un énorme baiser sur la joue. Je le reposais, sans me défaire de mon sourire et l’observais. C’est vrai qu’il avait l’air fatigué, la Marty… Il faudrait peut-être que mon Batman personnel prenne un jour de congé ou deux, ça lui ferais du bien… Parce que s’occuper tout le temps des gens comme il le faisait, ça ne devait pas être de tout repos, autant physiquement que moralement. Il avait bien de la volonté pour faire ce métier quand même ! Je lui remettais une mèche de cheveux en place, en vain, apparemment ses cheveux avaient leur propre gravité.

-Et bah alors Marty-chou, il fallait le dire tout de suite que c’était toi ! Et moi qui était prête à te sauter dessus en passant que tu étais un chasseur d’hybride… Je m’en serais voulu de te planter un couteau dans la jugulaire !

Oui, je sais, je déteste la violence. Mais je savais me défendre en cas de besoin, et c’était la violence inutile que je n’aimais pas. Par exemple, j’avais en horreur qu’on maltraite les gens ou les animaux sans défense. Mais bon, on va dire que je considérais les chasseur comme violent, vulgaire et dans bien d’autres catégories que je ne citerais pas, une dame ne disait pas de vulgarités après tout ! Souriant à nouveau, je commençais à marcher, faisant signe à Marty de me suivre. Je lui faisais confiance, alors j’allais l’emmener dans mon petit chez-moi. Je suppose que cela ne valais pas les maisons des humains, mais dans la forêt, on va dire que l’on faisait avec ce que l’on avait. Au bout de quelques minutes nous arrivons devant l’entrée de mon nid, cacher par les lianes, que j’écartais en faisant une révérence à Marty, après avoir arrosé le Lys que j’avais trouvé. Maintenant que j’y pensais, peut-être que les deux lits, le garde-manger et la réserve d’eau que j’avais pouvais paraitre bien sommaire pour quelqu’un de la ville… Je rallumais le feu pour réchauffer la viande, en chantonnant doucement. Je fis un sourire en coin à Marty, retirant l’arc et le carquois de mon paternel pour laisser mon jeune invité s’asseoir sur le lit. Ce n’était pas comme si ma sœur allait passer cette nuit après tout. Je posais le tout à côté de mes couteaux de lancés, espérant que Marty ne trouverais pas tout cela étrange. Je m’assis doucement sur mon propre lit, croisant les jambes en souriant.

-Cela me fait plaisir de te voir, Marty-chou ! Si tu as faim, je t’en prie, il y a du lapin, de la viande fumé, des fruits, des légumes… Le tout bio, car je fais pousser tout moi-moi, sauf la viande fumé… Même si je me doute que tu préférerais la viande, non ?

Je ris doucement à ma propre bêtise. La présence de Marty redonnait vie à cette grotte qui semblait si vide depuis le départ de ma petite sœur. Moi qui avait toujours eu quelqu’un à qui parler depuis toute petite, me retrouver à vivre seule était difficile au départ, mais avec le temps je m’y étais habituée. Remettant en place ma tenue qui avait un peu glissée à cause de mon moment ‘James Bondien’ tout à l’heure, je regardais mon ami avec curiosité. Il avait parlé d’une journée ‘merdique’, il me semblait. Je me demandais ce qui avait pu lui arriver pour que le jeune homme sois si épuisé. Lui qui semblait d’un naturel joyeux et drôle, je le sentais un peu las et énervé.

-Que me vaut l’honneur de ta visite, mon chou ? Tu en avais marre de l’hôpital et des humains alors tu viens voir la plante dans son habitat naturel, vérifié si elle est toujours aussi verte que la dernière fois ?

Un sourire en coin apparut à la fin de ma phrase. Il faut dire que notre rencontre avait été très… Surprenante on va dire ! Ce n’est pas tout les jours que je reste gentille lorsqu’on me met une main aux fesses. Décroisant les jambes pour attraper une pomme, je croquais à pleine dent en fixant Marty, savant que mes yeux reflétaient mon amusement en repensant à tout cela. J’attendais patiemment la réponse de Marty-net, rejetant mes cheveux en arrière, histoire qu’ils ne finissent pas dans ma bouche pendant que je mangeais.
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Mar 20 Juin - 19:54

After the Darkness
Rilès
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Diana & Marty
dans les bois.
« Et là il sort de sa batcave et rejoint la jolie fleur.»Tu avais prévu pas mal de scénario dans ta tête de chauve-souris, quant au fait que ce soit bien Diana, sauf te faire décoller du sol pour un câlin boobesques et un baiser sur la joie. Tu la fixais un peu perturbé aussi bien de ce rapprochement encore une fois de ses jolies formes que de la facilité avec laquelle elle t'avait soulevé. Elle n'avait pas l'air, mais elle possédait vraiment de la force ainsi qu'un humour que tu adorais, mais qui te mettais parfois mal à l'aise comme actuellement. Jolie dionée ou pas, elle venait tout de même de parler de ta jugulaire aussi simplement qu'on parle du beau temps. Tu te frottais le cou un peu embarrassé en essayant de ne pas le laisser transparaître au maximum, pour éviter qu'elle soit, elle aussi troublée. Tu préférais que ce soit de la gaieté et de l'amusement entre vous avec une pointe d'ambiguïté, mais rien de plus. Après tout, entre les mains aux fesses et ces câlins tout sauf conventionnel, de loin cela devait donner de fausses impressions, mais tu ne t'en souciais pas vraiment. Tu adorais la gentille et magnifique Diana et c'était réciproque, c'était le principal. Tu la sentais faire la tentation de remettre en place tes cheveux, mais en vain, ils avaient leur vie, leur énergie. Tu allais finir par te demander si tes cheveux ne contenaient pas un poltergeist. Tu riais en chœur avec Diana, même si vos raisons devaient diverger totalement.

Tu la voyais avancer et d'un air un peu idiot, tu la suivais non sans te surprendre toi-même à encore regarder son charmant popotin. Ça devenait trop régulier à ton goût et c'était gênant surtout si elle te surprenait en train de faire ce que tu faisais actuellement. Non pas qu'elle s'emporterait, mais elle avait trouvé que pas mal, d'humains faisaient déjà cette fâcheuse manie tout sauf respectueuse. Enfin, c'est ce que tu te rappelais de votre rencontre à l'hôpital. Tu te frottais la nuque en restant silencieux tout en continuant de la suivre, avant d'ouvrir grand les yeux. C'était quelque chose d'atypique sa maison à Diana. Ce n'était pas le grand luxe, surtout en forêt, mais tu trouvais sa maison plutôt accueillante, tout comme elle en fait. Enfin si on enlevait l'absence de décoration, les armes et son arc. Non pas que cela t'effrayait, tu comprenais bien qu'elle devait se nourrir et se défendre ici, mais ça te surprenait tout de même. Tu n'avais jamais imaginé Diana en guerrière des bois sexy et combative à ce point. Tu souriais un peu alors qu'elle te parlait à nouveau en posant tes yeux sur elle pour lui montrer ton attention à ses mots. Tu prenais alors de la nourriture après avoir compris dans ce que te disait Diana que c'était une invitation à te sustenter. Tu cachais derrière le fait de manger que tu avais failli tomber à la renverse sur le lit en la voyant se rhabiller. Difficile de ne pas remarquer qu'une partie de son anatomie, par paires et disons développée avait bougé avec son geste. Tu avalais tout rond ton morceau en détournant le visage pour reprendre ton calme. Elle devait voir ta mine fatiguée, pas simple à cacher.

« Tu ne te rappelles plus ? Tu m'avais proposé de venir un de ses quatre quand tu as quitté l'hôpital et que je suis retourné à mes occupations avec d'autres patients. Je ne dirais pas que j'en ai marre du boulot, mais la journée a été compliquée, pas mal d'intervention surprise et ma direction qui engueule pour le fun sans savoir pourquoi. Ce n'était pas l'enfer, mais ça brûlait bien. C'est super bon ce que tu as cuisiné bon sang… Je ne mange pas aussi bien dans mon appartement tout pourri en centre-ville. »

Tu finissais rapidement ce que tu avais pris en avalant avant de prendre de l'eau dehors, autant aller chercher à la source puis revenir. Tu t'étirais en regardant ta jolie rouquine d'amie avant de sourire de nouveau et de venir t'asseoir non pas en face, mais à côté d'elle, la tête légèrement contre son épaule. Tu avais bien le droit avec la fatigue et ta journée de montrer un peu de faiblesse. Elle n'allait pas te juger ou en profiter, tu lui faisais entièrement confiance. Tu soupirais un peu en fixant l'extérieur au travers d'une fenêtre de fortune avant de reposer tes yeux dans ceux de Diana et de l'enlace par surprise doucement sans remonter trop tes mains. Tu avais envie d'être franc avec elle, même si le sujet sans être gênant, était important. En fait, ça la concernait elle et de très près. Tu cherchais une façon pour lui dire ce qui devait être dit, mais comme à ton habitude, ne sachant comment t'y prendre, tu allais être cash. Tu soufflais un peu en prenant ta concentration et tu te lançais en sachant qu'à la suite de tes paroles, tu détournerais la tête pour cacher ton embarras.

« Diana, je t'adore énormément, tu es gentille, mignonne et attachante, mais respectes mes hormones s'il te plaît… Te voir… Te rhabiller alors que ça… Comment dire. Bon zut, tu te rhabilles alors que je mange et moi ce que je vois, c'est une femme rouquine sexy dont le buste ballotte et mes hormones, elles décèdent. Je t'ai déjà admiré le popotin et je crois que ça va sans doute m'arriver encore. Moi, je vois à longueur de journée des mamies et j'en passe donc j'avoue par moment, tu es un choc pour mon organisme. Au moins, je sais que je ne suis pas gay ou, du moins, pas indifférent aux femmes ...? Voilà… Je peux mourir en paix au moins j'aurais ouvert ma grande gueule. »

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Dim 2 Juil - 15:14
Marty, les arbres et une plante...
Je l’écoutais, hochant la tête à ses paroles : bien sûr que je me souvenais de mon invitation ! Je n’en faisais pas à tout le monde, quand même ! Enfin, il faudrait que je croise bien plus de gens pour en proposer, mais moins je croisais les humains, mieux je me portais. Je grimaçais légèrement,  comprenant que ce ne devais pas être très joyeux de se faire tout le temps remonter les bretelles au travail, et surtout pour rien. Marty avait un métier qui ne devait pas être facile tous les jours, avec tout ce que pouvais attraper les humains comme maladies diverses et variées. Certes, les hybrides pouvaient eux aussi tomber malade, mais bien moins souvent que les humains. Je souriais en haussant les épaules à son compliment sur la cuisine. Ce n’était que du lapin frais avec un assaisonnement basique. J’aurais surement pu faire mieux si j’avais une cuisine comme celle dans les magasins, en ville. Les humains semblent apporter beaucoup d’importance à cette pièce, sans vraiment y passer beaucoup de temps, je n’ai jamais compris… Enfin, passons ! Je le laissais se mettre à côté de moi, mon sourire revenant lorsqu’il pose sa tête contre mon épaule, la mienne venant se poser au-dessus par reflexe. J’étais de nature câline, alors dès que l’occasion se présentait, je sautais dessus, enfin, sauter c’est une façon de parler. J’aimais beaucoup Marty mais je n’allais pas lui sauter dessus, le pauvre, ce prendre une rousse dans le visage, ça ne devait pas faire partit de ses rêves.

Je le regarde d’un air surpris lorsqu’il me prend dans ses bras mais je lui rends son câlin avec plaisir, surtout pour une fois que c’était lui qui en prenais l’initiative. Il avait une tête sérieuse, comme si il allait dévoiler la vérité sur l’univers et le big bang… Mais je suis surprise lorsqu’il reprend la parole, souriant en coin parce que mine de rien, il y a des compliments. Bon, si je comprenais bien, mon physique perturbait mon chouchou… Je ne pouvais pas vraiment changer mon corps, mais je pouvais au moins le cacher… Lui ébouriffant les cheveux lorsqu’il détourna la tête, je me levais pour chercher dans un coin de ma grotte. J’avais des vêtements que j’avais troqués et améliorés à mon gout et mon âge. Me penchais, je trouvais une sorte de combinaison. Au moins, avec sa, j’allais surement cacher ce que Marty ne voulait pas vraiment voir. Je lui dis que je revenais, sortant pour me changer. Je priais intérieurement pour qu’aucun humain ne soit dans le coin. J’étais sortie pour Marty, car je n’étais pas vraiment pudique, je pouvais me promener presque nue sans vraiment être gênée. Surement mon côté plante ou sauvage, vivre dans la forêt enlever certains complexes. Bon, la tenue était un peu moulante, mais il n’y avait pas décolleté et on ne voyait pas mes jambes. Avec sa, Marty allait être moins… En proies par ses hormones, comme il disait. J’attrapais mes vêtements, rentrais et les rangeais en souriant à Marty avant de tourner sur moi-même. Je mis mes mains sur mes hanches, le regardant, les yeux pétillants.


-C’est mieux comme ça, Marty-chou ? Je l’ai troquée il n’y a pas longtemps, avec une fermière qui était une ancienne acrobate. Désolée, je me serais changée tout de suite si j’avais su que mes vêtements habituels te gênaient. Je n’ai pas vraiment l’habitude qu’on me fasse des remarques dessus comme tu viens de le faire. Et je n’ai pas envie de te faire fuir parce que je suis trop… Heu, comment vous dites… Naturelle ? Impudique ? Enfin voilà…

Je me rassis à côté de lui, attachant mes cheveux en chignon négligé. J’espérais vraiment que maintenant que je m’étais changée, il serait moins gêné. J’avoue que c’est bien la première fois qu’un homme était gêné en me voyant, d’habitude j’avais le droit à d’autres remarques. Des remarques certes beaucoup plus… Enfin, beaucoup moins gentlemen, qui mériterais des claques, mais je faisais abstractions, certains serait trop heureux que je leurs portent de l’attention. Attrapant une pêche, je croquais dedans à pleine dent, regardant Marty. En réfléchissant à ce qu’il avait dit, je souriant en repensant à son aveu sur mon arrière train. Décidément, lui et mon fessier, il y avait le courant qui passait bien entre eux. Finissant mon fruit je jetais le noyau dans le feu, me penchant vers mon invité.

-Je suis contente que tu sois venus tu sais, tu es le premier qui viens ici depuis le départ de ma sœur. Si ton travail te fait des misères, tu es libre de venir quand tu le veux, tu es le bienvenu. Même si ce n’est pas comme en ville, tout ce qui est ici et aussi à toi quand tu le souhaites. Parce que, moi aussi je t’aime bien tu sais ! Désolée d’avoir affolé tes hormones !

Je riais doucement, je ne me moquais pas de lui, mais je trouvais la situation assez comique. Il fallait que le seul homme à ne pas vouloir finir dans un lit avec moi, mais qui au final l’est quand même, sois Marty. Je lui fis un câlin, pour me faire pardonner, même si je ne pouvais pas changer qui j’étais, je pouvais faire attention à ma façon d’être lorsqu’il était là. Histoire de ne pas l’affoler plus qu’actuellement. Je me permets tout de même de m’amuser avec ses cheveux, toujours étonnée de voir qu’ils ont l’air d’avoir leur propre vie. Lui souriant, je le laissais tranquille s’il le souhaitait, avant de m’allonger à moitié sur le lit, prenant appuis sur mes coudes. J’étais curieuse d’en savoir plus sur Marty, alors je pris la parole, pour voir s’il serait d’accord de me parler un peu de lui.

-Alors, jeune homme, et si vous m’en racontiez plus sur vous, hm ? Je n’ai pas vraiment eu l’occasion d’en apprendre beaucoup sur toi la dernière fois…
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Mar 4 Juil - 15:07

Dontreallyknow
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Diana & Marty
dans les bois.
« Et là il sort de sa batcave et rejoint la jolie fleur.»Tu t'en voulais un peu d'avoir lancé ça à ta jolie Diana, mais tu remarquais qu'elle ne le prenait pas spécialement mal. En fait, tu te rendais compte que tu avais beaucoup de chance de l'avoir comme amie, mais aussi qu'elle t'apprécie. On ne pouvait pas vraiment dire que tu étais toujours très fin et avec ta maladresse, il y avait de quoi être un peu brusqué par ton attitude. Tu la sentais t'ébouriffer les cheveux non sans te sourire et aller se changer. Tu la voyais passer une fois pour aller sans doute vers sa chambre avant de repasser dans l'autre sens pour sortir. Le curieux en toi voulait la suivre, mais si tu n'entrevoyais qu'un peu de sa poitrine ou son fessier plus clairement, tu allais finir par saigner du nez comme un bon cliché japonais. Tu ne la retenais pas, même si tu étais un peu embarrassé de ce que tu lui avais lancé auparavant et tu patientais. Tu finissais ton assiette en remuant du nez non sans observer un peu plus le logis de ton amie. Même si ça marquait énormément de meuble et de décoration, tu ne pouvais pas nier qu'on se sentait bien ici. Un peu comme en compagnie de Diana, c'était apaisant à vrai dire, très apaisant. Depuis que tu avais fait sa rencontre, tu comprenais un peu mieux à quel point la différence n'était pas vraiment un souci. Elle était une plante et toi une chauve-souris, mais ça ne vous empêchait pas de vous entendre très bien.

Tu eus un petit moment d'égarement durant lequel tu pensais alors à cette demoiselle, cette jolie renarde dont tu n'avais jamais parlé à qui que ce soit, pas même à Diana en fait. Tu te demandais si tu ne devais pas justement lui en parler, vu qu'elle était une femme tout comme l'attachante Thérésa, se serait alors une bonne idée. Encore dans tes pensées, tu en fus pourtant chassé par le retour de Diana non sans cligner des yeux, aussi bien par la surprise que par sa tenue. Oui, elle était beaucoup moins exposée, mais avec cette tenue, difficile de nier qu'elle avait de jolies formes et que la nature avait faite de Diana une femme plantureuse, sensuelle et capable de déstabiliser bien des hommes. Homme dont tu faisais partie pour le coup, car non sans montrer ton embarras, il était bien présent. Tu te frottais la nuque alors en l'écoutant non sans porter ton regard autant que possible sur son visage et non le reste de son corps autant par respect que pour ne pas tuer tes hormones déjà bien malmenées entre Diana et Thérésa. D'un côté, tu trouvais une amie totalement sublime et de l'autre, tu aurais fait tout et n'importe quoi pour Thérésa. Tu en étais amoureux, ça ne faisait aucun doute et tu finirais par lui dire quitte à prendre une baffe ou au contraire finir à terre en recevant un baiser. Tu prendrais le risque de toute façon, rien que pour elle. Tu secouais la tête en fixant Diana.

« Non, non ce n'est pas le problème d'être pas pudique, ou pas assez vêtu, juste qu'il va falloir que je m'y fasse, tu es une femme sexy quoi que tu mettes. Je te rassure, c'est tout aussi valorisant pour toi et tes courbes qu'avant, juste pas pareil. Ne t'excuse pas, tu ne devrais pas avoir à te changer à cause de moi, c'est moi, qui suis désolé. Oui, je me doute que, tu reçois des remarques moins fines et plus beaufs que la part des humains, ce qui ne m'étonnerait pas du tout en fait, vu comment ils sont. »

Tu la regardais s'asseoir près de toi pour te sourire à nouveau avant d'attacher ses cheveux. Tu n'avais jamais vraiment touché la chevelure de Diana, mais à la voir si épaisse et brillante, tu te demandais comment elle faisait. Tu te doutais qu'elle n'avait pas spécialement de shampoing dans la forêt et tu la voyais mal s'embêter à aller dans la ville, pour recevoir insultes, phrases graveleuses et regard insistant juste pour se laver les cheveux avec un truc chimique soit disant au beurre de karité. Tu haussais les épaules en arrêtant de te retourner le cerveau pour une histoire de cheveux et tu lui rendais son sourire en l'écoutant, les yeux sur son chignon. Tu trouvais que ça lui donnait un côté plus sérieux, plus mature aussi. L'espace d'un instant, maman Diana te vint à l'esprit avant que tu ne secoues la tête pour oublier ce surnom débile. Tu reposais tes yeux sur ton amie câline et tu l'écoutais avant de constater qu'elle ne t'avait pas parlé de sa sœur la dernière fois. Tu te demandais si elle ressemblait à Diana, aussi plantureuse, mais en blonde ou en brune. Tu clignais des yeux et penchais la tête en la voyant s'allonger. Tu gardais un grand sourire à sa phrase toute tendre à ton égard tout autant que du câlin dont tu profitais autant qu'elle te le permettait. En l'entendant se montrer curieuse envers toi, tu t'allongeais à ton tour, dos à elle, la tête contre sa poitrine, sans abuser.

« Alors, je ne sais plus trop ce que j'avais dit sur moi à l'hôpital donc je vais faire un résumé. Je suis comme tu le sais une chauve-souris, sauf que je l'ai découvert de façon assez trashouille. En gros, j'ai été laissé seul dans la forêt et laissé a deux doigts de mourir de faim pour comprendre que j'avais besoin de boire du sang animal, cool hein ? Je m'en suis remis depuis et des fois bah, je mange des petits rongeurs pas le choix. J'aurais pu devenir avocat d'après mes parents, mais moi, j'ai déjà la flemme de voter ou d'aller dans une mairie alors un tribunal. Puis infirmier, c'est bien, je vois du monde, je rends utile et j'aide même des jolies filles, comme toi héhé. Je suis aussi musicien dans mes temps libres, batteur principalement et guitariste, mais plus rare. Je triche avec mes talents en médecine, j'ai une bonne dextérité dans les doigts. Vu que l'on est dans la confidence, elle est comment ta sœur Diana ? C'est une copie de toi en brune ou blonde ou pas du tout pareil ? Oh et puis vu que je peux avoir confiance en toi, si tu veux, je peux te parler de la demoiselle que j'ai en vue… Et dont je suis amoureux, mais tu ne te moques pas hein ? »

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Lun 24 Juil - 14:26
Marty, les arbres et une plante...
Je souris à ses paroles, il me faisait un compliment ou pas, là ? Bah, venant de Marty, le nom ‘sexy’ n’était pas aussi péjoratif que venant de ses hommes qui ne voulait rien d’autres qu’une partie de jambes en l’air. Marty était plus… Spontané, il disait simplement ce qu’il pensait, c’est tout. Il n’y avait donc rien de méchant, juste un compliment caché sans qu’il ne le sache. Je ris doucement en le voyons fixer mes cheveux. Les citadins avaient tous la même réaction lorsque je leur disais que, non, je n’utilisais pas de shampoing. Juste un lavage quotidien à l’eau et un mixage de plante de temps à autres. Plus naturel que ce que faisait les humains, après tout, la nature m’entoure depuis petite, et je n’ai pas été élevée à dépendre de ce qui venais de la ville. Même si parfois j’avoue que le centre-ville est assez utile lorsqu’on manque de quelque chose. Je lui souris à nouveau, amusée de voir qu’il avait pris ses aises et que maintenant il me prenait pour son coussin. Bah, moi ça ne me dérangeais pas, Marty était mignon et adorable donc si je pouvais lui servir de repose tête pendant qu’il me parle de lui, cela m’allais. ‘Diana, coussin vert et moelleux’ serais peut-être mon nouveau slogan bientôt !

Je l’écoute calmement, contente d’en apprendre plus sur lui. J’avoue que le coup de le laisser sel en forêt, ce n’était pas vraiment sympa… Surtout s’il ignorait à l’époque que pour survivre il avait besoin de sang. Je pouffe doucement de rire au la suite de son histoire : lui, avocat ? S’il en avait déjà plein le dos dans le secteur de la santé, je n’imagine pas dans la politique. Et puis personnellement, je trouve la politique chiante, mon père avait bien essayé de m’expliquer mais en voyant que je savais manier les mots uniquement pour me défendre, il avait abandonné. Par contre je le regardais fixement lorsqu’il parle de musique : je ne connais que la flute dont ma mère aimait tant jouer pour nous endormir, moi et ma sœur… Je devais avoir le regard brillant de curiosité : c’était quoi un batteur ? Quelqu’un qui tapait sur quelqu’un d’autre ? Je secouais la tête, non ça ne devait pas être sa, ce n’était pas le style du jeune homme. Alors comme ça, Martychou avait le cœur qui battait pour une demoiselle ? C’était trop mignon ! Je me demande quand même ce que sa fait d’aimer quelqu’un… Appart sa famille, je veux dire. Enfin, je hochais la tête aux paroles de Marty, en riant. Franchement, j’étais taquine, certes, mais je pouvais être sérieuse quand même ! Plus qu’il ne pouvait le penser. Je tapotais doucement le bout de son nez avec un sourire avant de faire une croix sur l’emplacement de mon cœur, comme lorsque je faisais une promesse à ma petit sœur.


-Promis, je ne me moquerais pas ! Et si tu veux, je répondrais si tu as certaines questions sur  moi ! Et pour ma sœur, non, on ne se ressemble pas vraiment, elle a la couleur de cheveux de mon père et les yeux de ma mère, l’inverse de moi… Elle a de long cheveux vert, des yeux rouges et un air toujours innocent sur le visage… Une vraie poupée ! Attend…

Je me levais doucement du lit avant d’aller fouiller dans une petite boite en bois. Ma mère avait peint une représentation de la famille réunie mais également des portraits de chacun de nous. Retrouvant celui de ma sœur le plus récent, un fait par mes soins, je pris quelques secondes pour le regarder. Elle me manquait, plus que je ne pouvais l’imaginer. Soupirant doucement, je retournais à côté de Marty, lui faisant signe de revenir comme il était, lui montrant également le portrait. Sur celui-là, ma sœur tenait fièrement l’ombrelle de ma mère dans une tenue que je lui avais fabriquée quelques jours avant son départ. Je la trouvais tellement jolie cette petite chose qui paraissait si fragile et qui pourtant pouvait aisément tuer un cerf à elle toute seule. Apparemment, c’était un trait de famille, ma mère était pareille, et moi j’ignore si je fais la même impression. Enfin, je laisse la peinture à Marty en souriant doucement.

-Je te présente ma petite sœur Anya.  Elle est partie voyager, voir si l’herbe est plus verte ailleurs. Elle a 4 ans de moins que moi et pourtant elle est déjà aussi téméraire que moi ! Enfin, voilà, c’était pour répondre à ta question.

Je riais doucement en fixant le portrait. J’avais hâte qu’elle me rende visite, car je savais qu’elle ne vivrait plus jamais ici avec moi. J’espérais juste la voir de temps à autre, voir comment elle grandie et évolue. Après tout elle savait que je serais toujours là pour elle. Regardant Marty en souriant, je lui fis un clin d’œil. Après tout, il allait me parler de quelque chose de bien plus intéressant que ma vie !

-Alors, mon chou, qui est cette demoiselle qui te fait tourner la tête ? Elle est comment ? Une humaine ou une hybride ? Et surtout… Comment tu sais que tu l’aimes ?

Eh oui, encore ma curiosité qui se laissait aller. Que voulez-vous, je n’allais pas changer maintenant ! Surtout que j’allais enfin avoir une réponse sur l’amour, moi qui n’ai jamais succombé à quelqu’un, c’est plutôt les hommes qui succombent en me côtoyant, même si je pense que c’est plus du désir que de l’amour… J’avais bien eu une ou deux histoires, mais rien de bien sérieux, c’était plus… De l’amusement et de la découverte, on va dire. Je fixais mon ami, curieuse mais je tiendrais ma promesse : je ne me moquerais pas.
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Dim 30 Juil - 0:51

Dontreallyknow
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Diana & Marty
dans les bois.
« Et là il sort de sa batcave et rejoint la jolie fleur.»Tu avais remarqué que la position et ce que tu avais osé ne semblait pas déranger la jolie Diana, qui elle, pouffait un peu en entendant que tu lui parlais de toi en avocat. C'est vrai que t'imaginer en avocat devait être assez comique, car tu n'avais ni la tête ni l'allure pour l'emploi. En tout cas, tu souriais de plus belle en voyant qu'elle boulait bien te parler d'elle un peu plus, et même te montrer sa sœur. Tu ignorais qu'elle avait une sœur ou du moins ce détail avait dû t'échapper la dernière fois. Tu clignais des yeux en la sentant quitter le lit et tu attendais en laissant ton regard sur elle, qui ne bifurquait pas sur ses formes, mais ses cheveux. Tu allais avoir du mal à te dire que la nature avait réussi à l'aider à rendre sa tignasse sauvage et rousse aussi belle. Tu levais les yeux vers une mèche qui tombait sur ton front et soupirais. Toi, tu avais de la paille en guise de cheveux même si tu ne faisais rien pour changer, il fallait dire. Tu continuais de la fixer en te disant qu'elle devait fixer le cadre avec un peu de nostalgie comme toi si tu tombais sur une photo de tes parents. C'était normal, aussi agaçante que pouvait parfois être une famille, ça faisait toujours du bien de les voir et de penser à eux.

Tu te décalais un peu quand elle revenait, avant de poser ta tête contre le buste accueillant de Diana avant de regarder le cadre qu'elle te tendait en fixant la photo avec un sourire. Tu passais ta main sur la peinture en essayant de ton doigt de retracer les courbes de la demoiselle, mais aussi d'observer les détails qui avaient été peints sur la représentation de la sœur de ton amie verte. Tu devais avouer que la beauté était de famille, même si la couleur de cheveux changeait tout de même un peu le charisme de la jeune femme. Tu fixais un peu la peinture en écoutant Diana qui t'expliquait un peu de qui il s‘agissait même si tu avais bien deviné que c'était sa sœur. Tu retenais son prénom tout aussi exotique que Diana et tu finissais par reposer le cadre à côté de vous doucement pour ne pas prendre le risque de le faire tomber, maladroit comme tu étais. Tu soufflais en te recalant pour prendre du courage avant de lui dire de qui tu étais amoureux et tout ce qu'elle voulait savoir d'ailleurs. Tu n'avais jamais été amoureux de quelqu'un avant ce jour, où en croisant la jolie Thérésa avec qui tu t'étendais bien, tu avais ressenti quelque chose de plus fort. Tu l'avais trouvé magnifique et non plus jolie, tu voulais la voir plus souvent, partager ses journées. Un Marty amoureux, voilà ce que tu étais.

« Elle est drôle, magnifique et on s'entend vraiment très bien. C'est une hybride kitsune qui a le don de me mettre autant mal à l'aise parce qu'elle ne doit pas forcement savoir que je l'aime comme ça, que m'apaiser à chaque fois qu'on se voit. Disons que quand tu es amoureux, tu es encore plus heureux de voir la personne que tu aimes, tu veux passer du temps avec, lui donner de ta tendresse, la complimenter et tu penses énormément à elle. Je ne sais pas trop si c'est parlant de te dire ça comme ça, mais l'amour ce n'est pas simple du tout à définir, en tout cas, je suis fou de Thérésa et j'espère qu'un jour, j'arriverais à lui dire. Parce qu'il ne suffit pas juste de vouloir le dire, faut trouver le temps et le courage de se lancer, ce que je n'ai pas encore, on dirait… »

Tu te frottais un peu la nuque en soupirant un peu, car tu avais encore du mal à savoir quoi dire et comment le dire surtout quand il s'agissait de l'amour. Tu avais reconnu tes sentiments envers la jolie et adorable Thérésa que depuis peu, alors c'était encore assez frais pour toi. Tu te tournais un peu plus vers Diana pour la voir en espérant que cette étrange proximité sans arrière-pensée ne soit pas mal interprétée, même si tu te doutais que non la connaissant. Tu la regardais dans les yeux avec calme en penchant un peu la tête.

« Dis Diana que j'adore, tu veux bien me raconter un peu comment tu es arrivé à Nekai et comment sont ta famille ? C'est des plantes tout comme toi ? Ils vivent loin ? Oh et…toi aussi, tu es amoureuse de quelqu'un ? Je sais, je suis curieux comme toujours, mais tu m'as dit que je pouvais te poser des questions donc… Je me permets ? Puis j'ai envie de mieux te connaître, de savoir comment je peux t'aider si tu as besoin d'aide et puis par exemple savoir à ton anniversaire t'offrir un truc que tu aimes enfin voilà on a le temps pas comment à l'hôpital donc autant en profiter non ? »

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Ven 1 Sep - 17:11
Marty, les arbres et une plante...
J’écoutais en souriant ce Batman me raconter comment était l’élue de son cœur. Je trouvais ça mignon, la façon dont il en parlait, avec presque des étoiles dans les yeux. Le jeune homme craquais totalement et ça se voyais. Sa définition de l’amour correspondait à ce que mes parents racontaient quand j’étais plus jeune, alors je supposais qu’il devait avoir raison. M’enfin, je verrais bien le jour où moi-même je tomberais amoureuse. Sa promet tiens, moi qui suis toujours passionnée dans tout ce que j’entreprends… Je pourrais m’en brûler les feuilles s’il le fallait. Je souriais encore plus en riant doucement lorsqu’il m’avoue qu’il n’avait pas encore trouvé le courage d’avouer à sa belle qu’il l’aimait plus qu’en amis. Je ne comprenais pas vraiment ce côté-là, car quand j’ai quelque chose à dire je ne passe pas par quatre chemins, je le dit, c’est tout… Ce qui ne plait pas forcément à tout le monde d’ailleurs. Mais bon, c’est la vie hein ! Vaut mieux ne pas être aimé pour ce que l’on est qu’être aimé pour ce que l’on n’est pas ! Houlà, je me mets à parler comme mon père quand il mangeait trop de patate… Je n’ai jamais compris pourquoi ça lui faisait ça, mais passons. Je réfléchissais à ce que je pourrais répondre à mon ami qui soupirait avec un air désespéré. J’étais une fille, je pouvais peut-être l’aider, même si je n’étais surement pas comme sa renarde…

-Tu sais, ne te prend pas trop la tête. Généralement si tu restes toi-même tout roule, car les filles mine de rien, sa aimes quand on est sincère avec elles. Alors même si c’est une déclaration timide, je pense qu’elle sera touchée, mon chou. Je sais bien que je ne suis pas comme ta chérie, mais au fond, on est toute pareille quand on est amoureuse, je pense. Alors si elle t’aime, quand tu déclareras tu n’auras peut-être même pas le temps de finir qu’elle sautera sur toi.

Je riais, imaginant une chauve-souris se faire attraper par un renard. Je trouve que cela correspondait bien à ce que m’avais dit Marty. Je lui lançais un sourire lorsqu’il se tourna vers moi, me regardant. J’espérais l’avoir au moins rassuré. Ma mère m’a toujours dit que l’amour n’était pas facile et je voulais bien la croire sur sa. Mais Marty était un garçon bien, gentil et sincère alors je ne pense pas que la jeune femme qu’il aimait allait refuser sa déclaration. A cause de lui, maintenant je me demandais quand serais mon tour. Les seuls hommes qui m’abordais le faisait juste pour mon physique, il y avait plus original non ? J’aimerais bien une rencontre atypique où…. Je ne sais pas, un prince charmant sort de nulle part ! Je riais intérieurement : je ressemblais à une midinette à penser ça.  Marty reprit la parole et j’écoutais sans me défaire de mon sourire taquin. C’était ma signature, après mon sourire charmeur, je n’y pouvais rien. Je sentis mes joues rougir très légèrement quand il dit m’adorer. J’avoue, je n’ai pas l’habitude qu’on me le dise et ça me fait tout drôle, mais chaud au coeur. Je riais sous l’assaut de questions de mon ami, qui avait effectivement des tonnes de choses à me demander. Encore un peu en train de rire, j’entreprends de répondre, pour ne pas lui mettre un vent.

-Alors… Je suis née ici, dans cette forêt, mais un peu plus loin. Mes parents étaient effectivement de la même race que moi, ce qui est assez rare, car les hybrides dionées sont rares. Ma sœur est une népenthes, une plante carnivore également mais différentes, elle tient sa de la mère de mon père, apparemment. Je te montrerais, si tu veux, il y en a quelques-unes dans cette forêt. Mes parents… En fait, je ne sais pas trop s’ils sont en vie ou non, un jour on est rentré de baignage avec ma sœur et ils n’étaient plus là. J’avais environ 10 ans ce jour-là. Et ma sœur est partit voyager pour découvrir le monde, comme elle dit. Hm… Je ne suis jamais tombée amoureuse, mais j’ai eu deux petites amourettes, qui n’ont pas durées plus de quelques mois. Je pense… Que j’attends juste quelqu’un qui n’auras pas peur que je devienne verte devant lui et qui aimeras mon caractère assez spécial, faut l’avouer. Mais j’ai le temps, je n’ai que 20 ans après tout.

Je soupirais doucement, car je savais très bien que mon caractère était parfois chiant à vivre. J’étais protectrice, têtue et assez franche. Même si j’étais également douce et attentionnée, parfois je m’emportais assez vite, autant dans la colère que dans d’autre sentiments. Je me rappelle bien du jour où j’ai faillis mettre le feu à la maison parce que j’étais plongée dans mes pensées en cuisinant. Je savais protéger les autres, mais me protéger moi c’était une autre histoire, vu que je ne voulais pas blessée inutilement un humain, même s’il avait une arme pointée sur moi. Regardant de nouveau Marty, je lui fis un petit sourire avant de répondre à sa dernière question.

-Quand à mon anniversaire, et bien… En forêt on n’a pas vraiment de calendrier, je sais juste que je suis née en été, un jour de grand soleil et que le soir même il y avait une pleine lune. Alors avec ma famille on le faisait en aout, un soir de pleine lune. Pas de date précise, désolée pour toi. Mais toi alors, c’est quand, ton anniversaire, que j’essaye de te trouver quelque chose, mon petit Batounet !
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Dim 3 Sep - 17:22

Show Must Go On
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Diana & Marty
dans les bois.
« Et là il sort de sa batcave et rejoint la jolie fleur.»Tu écoutais attentivement chaque mot que pouvais prononcer ton amie si pétillante, rayonnante, enfin Diana quoi. Tu adorais sa compagnie, sa présence et tu comprenais encore plus ce qui passait entre vous. Deux tempéraments aussi joyeux, calmes et cool, ça ne pouvait que coller. Tu retenais ses mots en serrant le poing, les joues légèrement gonflé, tu devais parler à Thérésa et lui avouer. Diana avait raison pensais-tu, si tu ne te lançais pas, tu ne saurais jamais. Tu rougissais un peu en imaginant Thérésa te sauter au cou, car c'était sans doute son genre, mais tu n'en étais pas sûr. Si elle le faisait, tu n'allais plus pouvoir la lâcher, te connaissant. Tu étais fou de cette demoiselle et rien que de penser à elle, tu avais le cœur en folie, les rouges et un peu chaud. En secouant la tête, tu reportais ton attention sur ton amie verte et sexy, qui te parlait donc comme tu lui avais demandé, de sa famille. Tu apprenais alors qu'elle était ici depuis toujours, enfin depuis ses parents en tout cas et avec la bouche en cul de poule, tu la fixais toujours. Elle riait sans doute de tes questions plus que de ta tronche ridicule, va savoir. Tu essayais de tout retenir même si avec tout ce que Diana avait pu te dire comme plante, anecdotes détail sur sa famille, tu étais un peu perdu, il fallait avouer. En te rappelant de quelqu'un que tu avais croisé, qui semblait du genre téméraire, tu te disais qu'il pourrait aller à Diana, enfin peut-être ?

« Alors, euh…J'avoue que j'ai tout retenue, mais avec les plantes, tu m'as un peu perdu Diana d'amour. Dommage que tu ne saches pas où sont ta famille, j'aurais été content de rencontrer d'autres hybrides végétaux comme toi. Tu sais, la première qu'on m'a parlé de vous, je n'y croyais pas, je pensais à une blague. Bon, quand toi, tu es arrivé à l'hôpital, il a bien fallu que je me mette dans la tête que non, c'était tout sauf une blague d'un ami, mais bien réel. Sinon…merci de me conseiller pour Thérésa, dès que je la revois, promis, je me lance. Martynet va faire son chevalier, prince enfin, tu m'as compris… »

Tu te grattais la joue, embarrassé de continuer de parler de Thérésa, car sans avoir honte, tu restais encore un peu apeuré de tout ça. Tu n'étais pas du genre à te lancer dans des relations, aussi bien par peur de délaisser que par crainte de décevoir. Alors, la renarde allait être ta première copine si elle ressentait la même chose que toi. Ce n'était pas anodin, mais tu savais que tu allais devoir un jour ou l'autre te lancer afin de savoir si oui ou non, c'était réciproque. En attendant, tu devais encore répondre à ton amie, la jolie fleur qu'était Diana. Tu te tournais un peu pour te caler à nouveau contre ses « coussins » comme tu les appelais sans abuser. Tu réfléchissais un long moment. Tu n'avais pas souvent ta date de naissance en tête, car on te le souhaitait rarement à vrai dire, ton anniversaire. 5 juillet, 18 août ? Non, c'étaient ceux de tes parents ça. Tu ronchonnais contre la poitrine de Diana un moment avant de lever la main en retrouvant le jour où tu étais né. Tu souriais à la belle dionée en la fixant à l'envers vu ta position pour lui répondre non sans avoir un grand sourire.

« Alors, moi c'est le 1 avril. Je suis un poisson d'avril, enfin une chauve-souris d'avril du coup. Ce n'est pas une blague ou alors elle n'a jamais fait rire mes parents. Bah, pour toi, on a décidé d'un jour que tu aimes bien et tous les ans bah ça sera ton anniversaire avec Marty, ça te vas ? »

Tu te levais d'un coup, tu lis en secouant tes cheveux dans tous les sens, attrapant un fruit qui restait pour croquer dedans avant de retirer ta veste et de secouer ton dos pour sortir tes ailes. À taille humaine, elle te donnait des airs de Mini Dracula ou de déguisement raté, alors que c'étaient pourtant tes ailes. Une grimace, puis deux en t'étirant non sans agiter le bout de ton nez puis finalement, tu faisais un grand sourire à Diana en avalant le morceau de fruit. Tu trépignais d'impatience de sortir pour qu'elle te montre justement. Puis tu te calmais un peu en souriant gêné, tout en te grattant la tête. Tu rigolais mêle en terminant tes mots non sans la fixer avec toujours un air enjoué ayant même chassé ton embarras précédent, c'est pour dire.

« Je veux bien que tu me montres Diana chérie. La forêt, j'y passe surtout mon temps pour manger ou me balader, donc j'avoue que je ne prends pas le temps de tout découvrir. Alors, si tu veux bien faire ma guide, je trouverais ça encore plus cool et sympa. Puis comme ça, on passe encore du temps tous les deux, si ce n'est pas cool ça ! »

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Dim 10 Sep - 17:53
Marty les arbres et une plante...
Je ris à la vue de la tête de Marty, qui semble légèrement perdu. Hey, il avait posé des questions, je n’ai fait qu’y répondre ! Je n’avais pas pensée au fait qu’il ne puisse pas suivre le rythme des réponses, même s’il posait des tonnes de questions. Il m’amusait, quand même, ce Marty. Je lui redirais tout s’il le fallait, je n’allais pas laisser sa curiosité inassouvis, je n’étais pas un monstre, quand même. Mais j’adorais embêter les gens, amis ou non, et ce n’était pas près de changer. Si Marty voulait rencontre d’autres gens de mon ‘espèce’ il allait falloir être patient… je savais qu’il y en avait quelques-uns dans la forêt, mais ils étaient très rare et ne voulaient absolument pas avoir à faire avec ceux qui ‘vivent dans des murs, esclaves de la technologie et qui asservissent les plus faibles’. Ouais, on dirait un peut les indiens, au début de Pocahontas, avec des portables, des voiture etc en plus. Hm ? Comment je connaissais ce conte ? Bah les livres sa existe, bandes d’incultes. Je vis dans la forêt mais je sais lire et écrire, ne l’oubliez jamais ! Regardant Marty, je l’écoutais parlez de sa surprise en voyant que les hybrides plantes existait bel et bien, puis de parler de sa renarde, Thérésa, si j’ai bien compris. C’était… Original, comme nom, c’était la première fois que je l’entendais en tout cas. Bon, en même temps je ne sortais d’ici que rarement et je ne connaissais personne appart Marty donc… Bref ! Je tapotais la tête de Marty avec un air d’encouragement, il fallait foncer mon petit monsieur ! La demoiselle ne va pas savoir toute seule si tu l’aime ou pas voyons ! A ce que je sache, les hybrides ne savent pas lire dans les pensées ! Enfin, pas encore, mais avec la technologie humaine, vous allez voir que dans 100 ans se seras possibles… Sont fous ces humains !

Je le regardais fixement lorsqu’il annonça la date de sa naissance, ne comprenant pas trop. Il y a quelque chose de particulier le 1er avril ? Je ne savais pas… Pourquoi un poisson d’avril… ? Je ne comprenais rien à ce qu’il racontait, mais bon. Mais lorsque Marty se leva, j’aperçus quelque chose qui refit sortir ma curiosité légendaire : des ailes !!! Je me mis à quatre pattes en m’approchant de lui, les regardant dans tous les angles, il pouvait voler, avec sa ? Je demanderais bien à voir tiens, mais je ne le ferais pas, je ne pense pas que cela se demande d’un coup, comme ça, en mode ‘hey, tu me montre comment tu fais ?!’. C’est un peu comme s’il me demandait de me transformer en plante devant lui, d’ailleurs je ne sais même pas s’il est au courant que les plantes aussi savent le faire, vu qu’il ne croyait pas trop à notre existence. Bon, en même temps j’avoue que voir une femme marguerite ce balader tranquillement devais relever de l’irréel… D’ailleurs, je n’en connaissais pas, mais je demandais à voir ! Je souris à Marty, son idée de choisir un jour n’était pas mauvaise, même si je pense que je garderais toujours l’habitude de la faire à la pleine lune, souvenir de famille quoi… Je me levais, m’étirant doucement, cette combinaison était pas mal quand même, j’avais l’impression de n’avoir rien sur la peau alors que si. Faisant signe à Marty de me suivre, je sortis de mon chez moi avant de me mettre à marcher silencieusement : on ne savait jamais, les chasseurs d’hybrides adorait attendre la tombée de la nuit. J’adorais sortir lorsque la lune était levée, les animaux nocturnes étaient de sortit et on voyait de temps à autres un hibou ou une chouette s’envoler d’une branche. On arrivait rapidement à mon potager, je m’en étais occupée aujourd’hui, mais c’est ici que les plantes carnivores poussaient, comme si ma présence leur indiquait que c’était le meilleur endroit pour s’installer. Il y avait des dionées, des népenthes mais aussi des droseras. J’avoue que c’était bien utile, grâce à elles, mon jardin n’était pas envahi d’insecte et elles étaient bien nourries. Et puis, je faisais attention à ce qu’elles soient arrosées lors de grosse chaleur. Elles me rendaient service et je leur rendais bien. Je montrais la dionée à Marty avec un sourire en coin.


-Sa, c’est moi. Enfin, mon hybridation. Tout comme toi, je peux me transformer, mais ce n’est pas très utile pour fuir, c’est juste cool pour être plus discrète. Je ne le fait que rarement, comme je trouve sa inutile, sauf quand vraiment je n’ai pas le choix. Comme le jour où un humain me courait après, je me suis cachée derrière un arbre et POUF j’ai disparue pour lui. Tu aurais dû voir sa tête !

Je rigolais au souvenir, avant de lui montrer la népenthes, lui disant que c’était la plante de ma sœur. Je la trouvais jolie, et puis c’était utile d’avoir ces plantes-là, car elles étaient en hauteur comparé aux deux autres. Chacune des trois plantes avait un ‘mode de chasse’ différent, et j’adorais les observer, même si cela pouvait paraître bizarre.
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Mar 12 Sep - 14:34

Una Vez Màs
Rilès
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Diana & Marty
dans les bois.
« Et là il sort de sa batcave et rejoint la jolie fleur.»Tu la regardais faire comme toi en se levant et en s'étirant avant de te faire signe de la suivre. Tu décollais alors doucement du sol de quelques centimètres en planant derrière elle, sagement. Tu avais besoin de te dégourdir les ailes sinon elles allaient encore avoir du mal pour repartir. Tu entendais des sons inconnus peut-être des animaux sauvages qui se baladaient à la nuit tomber. Des chouettes, des renards, de petits rongeurs, mystère. Tu enviais Diana pour ce genre de choses, quand toi, tu entendais tes voisins se crier dessus, elle, elle pouvait entendre le son d'une chouette. Pourtant, tu te rappelais de ce qu'elle t'avait dit sur la réaction des humains et au final, tu compatissais encore. Toi, tu avais la paix, ce n'était pas son cas, alors chacun avait peut-être à envier à l'autre. Tu continuais de la suivre avant de finalement t'arrêter à son niveau en l'écoutant. Tu avais les yeux grands ouverts et les oreilles attentives à tout ce qu'elle pouvait te dire. Tu t'en voulais de ne pas avoir suivi correctement tout ce qu'elle avait pu te dire auparavant, alors tu tentais de te rattraper un peu. Tu la fixais un peu plus surpris qu'auparavant en constatant donc qu'elle pouvait aussi se transformer avant de sourire. Tu trouvais ça mignon de te dire que Diana pouvait devenir une plante miniature pour se cacher. Tu approchais ton doigt de l'une des plantes qui venaient te pincer et en retirant ton doigt tu faisais une grimace puis la moue. En te frottant la nuque, du fait, que tu te sentais bien idiot, tu fixais Diana.

« Tu m'étonnes si tu as des humains aux popotin, c'est super pratique ! En tout cas, je trouve ça mignon comme transformation, alors que moi, je ressemble à un truc pour moche, poilu avec des dents pointues et des ailes à moitié transparente. D'ailleurs, tu n'es pas un peu curieuse en les voyants, mes ailes ? Je peux les sortir, mais je pense que c'est comme pour ta transformation, ce n'est pas automatique. Je dois me concentrer un peu, d'ailleurs je peux te soulever, sans souci et aller se balader tu sais ? J'y pense, tu avais l'air surpris avec ma date de naissance. Pour les humain, le premier avril c'est la journée de la farce, où tu fais des blagues a tes amis et entourage donc que je sois ce jour là, c'était assez comique vu ma bouille.»

En repensant à ce qu'elle t'avait dit sur la plante qui représentait sa sœur, tu te demandais comment leurs hybridations étaient arrivées. Autant toi, tu avais deviné le mélange des espèces, humaines et chauve-souris, autant pour elle, comment ? Tu te grattais la tête en continuant de réfléchir avant de te caler contre elle en reposant pied-à-terre pour lui faire un câlin. Tu ne lui avais pas demandé, c'est vrai, mais tu ne pouvais pas nier qu'elle ne t'en voudrait pas. Tu lui faisais depuis peu un peu plus de câlin en marque d'affection et d'amitié. Et puis c'était juste une enlaçade tu n'en profitais pas pour faire autre chose, heureusement. Tu aimais bien cette aura de douceur et de calme qui pouvait entourer Diana la plupart du temps. Tu avais été dans la forêt de bon cœur en sachant que même si vous vous connaissiez depuis peu de temps, tu allais passer du bon temps avec elle. Tu souriais un peu plus en parlant calmement avec elle des plantes afin d'en apprendre plus. Tu n'étais pas un as des plantes et le peu que tu connaissais en botanique était plus pratique pour faire un potager que pour en apprendre sur la forêt. Tu entendais alors des bruits un peu derrière vous et en fronçant les sourcils, tu lâchais la jolie plante avant d'avancer pour te voir ce qui pouvait se trouver près de vous. Il ne te fallut pas longtemps pour te retrouver sur les fesses à côté de Diana après avoir reçu un coup. C'était un humain, mais tu ne savais ni comment ils vous avaient trouvé ni pourquoi. Tu grognais en te relevant avant d'ouvrir un peu plus tes ailes avant de serrer les poings. Tu n'aimais pas te battre et on ne pouvait pas dire que tu étais un adroit de tes poings, mais s'il le fait, tu le ferais.

« Diana…Tu attendais quelqu'un ? Si ce n'est pas le cas, on a un invité…Un humain et il m'a fait sacrément mal au nez… Un veux bien qu'on s'en occupe et qu'on rentre. Je ne suis pas du tout serein à l'idée qu'un humain soit ici. Et s'il y en avait d'autres… ? »

Tu bondissais sur l'homme en espérant un peu d'ide, car aussi déterminé que tu étais, tu restais un jeune homme assez maigre et tout sauf athlétique dans ta forme. Tu risquais de déranger l'humain, mais aucunement d'avoir le dessus sur lui ou du moins pas bien longtemps. Tu espérais donc que ton amie puisse t'aider au maximum et qu'ensemble vous réussissiez à en venir à bout et à l'éloigner de là. En espérant également qu'il ne t'ait pas suivi et qu'il n'avait pas été ici, par ta faute, car tu t'en serais voulu pour Diana et son jardin secret.

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Dim 17 Sep - 19:57
Marty, les arbres et une plante...
Marty avait l’air d’apprécier la balade en forêt. C’est sûr que ça devait changer de la ville, du bruit et du monde qu’il devait y avoir la nuit. Ici, tout ce qui pouvait te gêner auditivement parlant c’était les animaux et personnellement, je ne trouvais pas cela désagréable, au contraire. Je trouvais les sons de la nature beaucoup plus beau que la musique qui sortait des discothèques des humains. Je souriais en voyant Marty se faire pincer par une plante, avant d’attraper une mouche et de la mettre dans la ‘bouche’ de la plante. C’était juste histoire qu’elle ne se soit pas refermée pour rien, la pauvre, cela lui demandais pas mal d’énergie. Il semblait étonné que je puisse également me transformer. En même temps, très peu de personne le savaient, c’est une de nos principales particularités défensives. Je pense que même les chasseurs ne le savaient pas, Marty devait être une des rares personnes à le savoir en dehors des hybrides plantes. Je n’avais pas peur de lui avoir dévoilé ce petit secret, je ne pense pas qu’il irait le dire au premier venu, peut-être même qu’il ne le dirait pas à sa future moitié. Il faudrait que je la rencontre quand même. Un jour j’irais en ville et j’aborderais toute les renardes jusqu’à trouver la bonne, histoire de voir sur qui Martynounet avait pu craquer. Et me connaissant, j’étais vraiment capable de le faire. J’écoutais le jeune homme en enlevant les feuilles mortes des plantes. Il me fit sourire car personnellement j’étais une femme qui aimait les chauves-souris… Je les trouvais mignonnes et puis au moins elle me débarrassait de quelques indésirables. Il arrivait de temps à autre qu’il y en ait une qui se perche dans ma grotte lorsque je laissais l’entrée ouverte et je restais souvent à l’observer.

Je le regardais intensément et fixement lorsqu’il me dit qu’il serait capable de me soulever et de voler. Il savait que j’adorerais savoir ce que ça faisait, de voler et tout ? Je reprends mes esprits, me retenant de lui demander de le faire, comme une enfant qui aurait un cadeau alors que ce n’était pas son anniversaire. Je hoche la tête pour montrer que j’ai compris lorsqu’il parle du premier avril, même si je ne comprends pas vraiment pourquoi les humains avait cette habitude on ne peut plus étrange. On pouvait faire des blagues tous les jours, alors pourquoi juste parce que c’était le premier du mois d’avril, cela devenais spécial… ? Non, vraiment, les humains étaient vraiment étranges, ils faisaient des fêtes pour des choses qu’ils avaient l’habitude de faire dans la vie de tous les jours. Comme pour le jour des crêpes, ils pouvaient en faire quand ils voulaient mais il existait un jour dédié à ça… Franchement incompréhensible cette façon de penser quand même. J’attrapais Marty dans mes bras lorsqu’il se calait contre moi, après tout je ne disais jamais non à un câlin, surtout venant de mes amis ! Je répondais à ses questions en souriant, expliquant parfois plus en profondeur de ce qui semblait vraiment l’intéresser. Cela me faisait plaisir : un ami me posait des questions sur quelque chose que j’aimais vraiment. Bon, ça pouvait sembler tout bête pour vous, mais pour quelqu’un qui n’a pas vraiment d’amis et de connaissance sur le mode de vie des humains, ça fait toujours plaisir d’apprendre quelque chose à quelqu’un sur son propre mode de vie. Je rigolais doucement avant de reprendre la parole.

-Tu sais, j’ai été curieuse, c’est juste que je ne me voyais pas te questionner comme une enfant, en fait… Je suis étonnée que tu puisses porter quelqu’un et voler en même temps d’ailleurs ! Je te montrerais ma transformation, un jour, je me cacherais dans des plantes héhé. Bonne chance pour me retrouver ~ ! Mais franchement, certaines habitudes humaines resteront un mystère pour ma très humble cervelle.

Je laissais Marty lorsqu’il me lâcha, ayant également entendu du bruit. Par reflexe, je me baissais lentement vers le bas, attrapant le couteau qui était attaché à ma cuisse grâce à mon éternelle liane, que je détachais également pour la garder dans les mains, on ne savait jamais. Je sursautais en voyant Marty tomber à terre, un humain se tenant face à nous. Je ne le connaissais pas, et vue sa tenue, je n’avais pas envie de le connaître. Heureusement, ma grotte était assez bien cachée donc il ne nous avait sans doute pas suivis depuis là-bas. Je secouais la tête à la question de Marty : non, je n’attendais personne et encore moins un humain ! Et voilà que mon jeune batman sautait sur l’humain, qui essayait de s’en débarrasser. Regardant autour de moi, j’attrapais vivement une branche avant de taper assez violemment la tête de l’humain avec, évitant Marty de peu tellement ils bougeaient. Et le voilà qui s’écroule au sol, sans bouger. Je lâchais la branche avant de vérifier le pouls de l’homme, rassurée de voir qu’il était juste inconscient. Je n’étais pas vraiment assez forte pour tuer quelqu’un comme ça. Je lui attachais les poignets avant de le tirer quelques mètres plus loin, observant ses vêtements : apparemment il ne faisait pas parti des chasseurs d’hybrides… Peut-être un randonneur de nuit ? Je le lâchais près de la rivière en soupirant : j’espère qu’il n’allait pas aller raconter qu’il c’était fait agresser par deux hybrides sauvages. Je retournais ers Marty, un peu inquiète tout de même.


-Tout va bien, t’es pas blessé ? Il n’avait pas l’air de faire partit des chasseurs et j’espère qu’il n’aura pas l’idée d’aller les voir. Tu… Tu devrais rentrer, au cas où il n’était pas tout seul non ? Sinon tu risques d’avoir des problèmes… Moi je peux… Me cacher dans ma grotte et ne pas en sortir pendant quelques jours, ça ne me dérange pas, je n’ai pas de raison d’aller en ville, de toute façon…

Je commençais à marcher doucement vers ma grotte, espérant que Marty suivait. J’étais assez nerveuse : je n’avais aucune envie de me retrouver face à un groupe d’humains, même avec Marty, je doutais faire le poids contre eux. Il faudrait mieux cacher l’entrée de chez moi, histoire d’être sûre que personne ne me trouveras, appart quelqu’un qui sais exactement où ce trouvais l’entrée. Arrivée chez moi, je restais devant l’entrée, m’adossant à la ‘porte’. J’attendais ce que Marty décidais de faire en croisant les bras.
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Ven 22 Sep - 22:15

Higher Places
Griffin Stoller
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Diana & Marty
dans les bois.
« Et là il sort de sa batcave et rejoint la jolie fleur.»Tu voyais une branche te passer devant le visage non sans ouvrir grand tes yeux. Heureusement que Diana savait viser sinon tu aurais pris sans doute toi aussi un coup sur la tête. Tu reculais ensuite en fixant l'homme maintenant inconscient et par réflexe en même temps que ton amie verte et jolie, tu vérifiais le pouls de l'homme. Qu'il t'avait ou non agressé n'empêchait pas que ton rôle premier, en tant qu'infirmier était de sauver et non de tuer. Tu fronçais les sourcils en continuant de le regarder en cherchant la raison de sa venue. Il avait été si facilement neutralisé par Diana et ne semblait pas avoir d'armes sur lui, ce qui te laissait perplexe. Peut-être un randonneur, mais tu ne semblais pas être plus sûr que ton amie, même si tu secouais la tête quand elle te demandait si tu étais blessé. À part, être tombé sur les fesses et sans doute un bleu sur la joue, tu n'étais pas en sale état. Tu fixais la sublime fleur s'occupant d'attacher et de déplacer le corps de l'homme assommé plus loin. Machinalement, et sans doute pour ne pas la laisser toute seule, tu l'avais suivi non sans hausser un sourcil quant à l'emplacement où elle avait posé le fameux étranger. Tu étais un poil sceptique du fait qu'il n'allait pas se réveiller trempé, voir malade et paniqué, mais bon tu étais mal placé pour savoir cacher un corps. Tu soignais les gens, tu n'étais pas le préposé à la morgue. En y pensant, tu grimaçais un peu avant de fixer Diana pour en retournant avec elle à la grotte. Tu savais que quitte à rester encore quelques minutes en sa présence, la grotte, enfin sa grotte était un lieu bien plus sûr.

Tu suivais toujours ton amie avant de la prendre dans tes bras, après qu'elle se soit adossée contre la porte. Tu avais gardé tes sourcils froncés pendant un moment depuis ce qui s'était passé. Même si tu avais été attaqué plus ou moins et surpris, tu n'arrivais pas à comprendre. Que ce soit la réaction de l'homme, de Diana ou de toi, ça n'avait pas de logique. Après tout, tu soignais les humains autant que les hybrides alors te voir attaquer en retour un humain et que Diana l'assomme, c'était sans doute trop ? Tu finissais par revenir de tes pensées pour lever tes yeux vers elle, sagement. Tu la cherchais du regard pour mieux lui sourire gentiment et poser ta joue contre sa poitrine, un air un peu apeuré et crevé. Même si tout ce que tu avais « fait » avec Diana dans cette soirée t'avait rendu le sourire, l'agression, avoir autant plané et sorti tes ailes, t'avais crevé physiquement. Tu soupirais contre son buste en glissant un peu mieux tes deux mains autour d'elle en silence. Il ne t'arrivait pas souvent de vouloir autant te reposer sur quelqu'un. Une habitude due à ton père en particulier depuis que tu avais compris d'être une chauve-souris et non pas simplement un humain trop pale. Tu étais tout de même heureux qu'après tout ça, tu puisses encore trouver et te faire des amies comme elle. Tu repensais encore à ses mots avant de bâiller à t'en arracher la mâchoire et de cligner faiblement des yeux. La fatigue faisait déjà son boulot et plus tu allais veiller moins tu aurais de chance de rentrer chez toi. Tu pouvais bien demander gentiment à Diana de t'héberger ce qui aurait été sans doute un plaisir pour elle, mais tu avais déjà assez abusé de sa gentillesse comme ça. Surtout, que sans elle, tu ne savais ce que t'aurais fait l'humain à vrai dire.

« Je ne suis pas blessé non, par contre je n'aime pas me dire que je vais devoir te laisser toute seule ici. Enfin, c'est ta maison, mais ça ne me rassure pas. D'un autre côté, je sens que plus je vais rester éveillé et moins je vais être productif les jours à venir. Il n'était pas armé donc je ne sais pas trop s'il est dangereux et il était seul, mais tu as sans doute raison. Je vais garder tes conseils pour aborder Thérésa et faire attention en rentrant promis. Toi, cache-toi et quand je peux on se reverra promis. Ça m'embêterait de pas venir voir ma dionée préférée, ma gentille Diana coussin ! Bon, je file, bisou. »

Tu te reculais doucement d'elle avant d'embrasser ses deux joues, de faire un au revoir de la main et de décoller. Tu filais comme tu pouvais au-dessus de la forêt pour rejoindre le centre-ville avant d'apercevoir ton appartement. Tu t'écrasais limite contre la porte dans un vacarme, l'ouvrait pour entrer puis une fois la porte close derrière toi, chaussure retirée et veste aussi, tu allais t'effondrer dans ton lit, habillé. Tant pour la douche, elle attendrait demain, après-midi sans doute.

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