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Chronologie d'une vie ▬ De gigantesques vaisseaux se présentaient, masquant l’unique source de lumière présente dans les alentours, monstrueusement armés de grosse roquette et autres armes aux puissances de feu inouïe. De chaque côté, plusieurs masse noires se formaient, marquant l’arrivée d’une bataille destructrice et sans pitié, de 2 clans en désaccord sur la propriété d’une planète. Dans le vaisseau mère, on pouvait ressentir une tension des plus insoutenables, les machines affichaient des données à vitesse grand V. Des deux côtés, les armés tentaient d’intimider l’ennemi en face pour ne pas avoir à gaspiller leurs ressources et imposer une soumission par la terreur, sans grand succès. L’échéance devenait inévitable et la bataille était déjà engagée sans donner un coup de feu jusqu’à ce que l’ordre d’anéantir l’adversaire fût donné, qui se perdit derrière un déferlement de tirs…

[…]
En face de la télévision, Kami était assis sur un fauteuil et ne faisait rien à par regarder en face de lui. Ce genre de moment pour lui était comme les rêves, ils étaient toujours trop court se finissaient trop tôt. Alors qu’il redonnait signe de vie en clignant rapidement des yeux, il soupira longuement en regardant autour de lui comme s’il ne reconnaissait plus sa propre maison. Sans grande conviction, il jette un coup d’œil à l’écran qui montrait un feuilleton de cuisine, il venait pour le coup de rater comment cuisiner un plat traditionnel remis au goût du jour. Sans se demander comment cette chaine a été sélectionnée, il se leva et se dirigeait vers la cuisine car faire des songes éveillé c’est connu, ça donne soif. Sa mère était dans cette pièce, il passa devant sans trop s’en préoccuper et prit une petite bouteille de jus de fruits, puis repartit avec la même allure. Sa mère eut le juste le temps de demander s’il allait bien, chose qu’il répondit avant de partir de la pièce par un simple :
« Oui »
Et pourtant ses parents étaient les personnes avec qui il pouvait parler le plus. Ils avaient fini par s’y habitué. La raison de son manque de communication était toujours encore floue, c’était facile de se mélanger les pinceaux et se mettre à inventer n’importe qu’elle théorie comme pour montrer à quel point on peut être imaginatif. Mais il préférait bien comme ça, au moins on le laissait tranquille et il n’avait pas de responsabilités ou d’engagements à tenir. 

Kami était maintenant remonté dans sa chambre, qui ne comptait qu’un lit, un bureau, et une armoire avec une fenêtre au fond c’était assez pour lui et il n’en voulait pas plus. Il se mit sur son bureau et ramassa un cahier au sol parmi une pile de livre, il saisit un crayon, ouvrit une page au hasard et commença à dessiner, l’unique activité « physique » selon lui qu’il exécutait. Généralement quoi qu’il fasse, il finissait toujours par s’arrêter brusquement et repartir quelque part dans sa tête Sans trop prévenir.
[…] 
Depuis les nouvelles arrivées en masse, la présence d’êtres vivants sans attributs d’hybrides ne l’avait pas plus fait réagir, tant qu’ils ne venaient pas le déranger, il ne se soucie pas de ce qu’ils faisaient, mais il ne savait pas trop quoi penser d’eux car il entendait de diverses endroits des avis plutôt partagés.
[…]
Kami eut un léger frisson de surprise, sûrement parce qu’il était encore en train de penser à ça alors que ça l’importait peu, il essayait de s’enlever ces seules pensées banni de sa tête car il semblait avoir peur de ce qui pourrait arriver et continua son activité.