Pickpocket au milieu des bois (PV: Arnett)

Le bois de Nekai était vraiment magnifique! Je ne pouvais m'empêcher de me faire la réflexion à chaque fois que je le traversais. Un petit vent frais, agréable en cette chaude journée, faisait voltiger quelques feuilles mortes et bouger la cime des grand arbres, dont les feuillages laissaient filtrer quelques rayons de soleil. Bien qu'un peu monotone la journée me convenait parfaitement. Et puis il me restait beaucoup de choses à faire une fois rentrée. Perdue dans mes pensées je ne vis pas la racine qui dépassait devant moi et trébucha. Je me rattrapa au dernier moment, veillant à ne pas faire tomber le panier que je tenais. Ma maitresse ne serait surement pas contente si je ramenais les courses en vrac! Heureusement rien ne semblait endommagé. Je revenais du marche sur la place. Un endroit très convivial bien qu'il y avait, à mon gout, trop de monde et d'agitation. J'étais donc bien contente de retrouver le calme des bois. Je sentais ma gorge sèche et m'assis au bord d'un petit ruisseau pour boire, posant le panier un peu derrière moi. Après m'être rafraîchie je reprit le panier en m’apercevant qu'il était ouvert. En regardant dedans je vis qu'il manquait des choses. Le coupable ne devait pas être bien loin, je devais le retrouver et vite!

Postée près du bois de Nekai, à un endroit discret d’où je pouvais observer l’afflux des habitants,étonnamment assez nombreux, qui transitaient entre quelques villages paumés et la ville, j’attendais de repérer une proie. On voyait de tout ici. Des humains, habillés de manière plus ou moins extravagante, des hybrides, sans doutes esclaves… Ça faisait une petite demi-heure que j’attendais là et je n’avais toujours pas trouvé de cible. Essayant de faire le moins de bruit possible, je rampais jusqu’à un autre buisson, où je me faufilait afin d’avoir une meilleure vue.
Après le passage d’un groupe d’humains qui riaient très bruyamment, une silhouette attira soudainement mon attention. Une jeune hybride lapine, à l’allure frêle et au regard naïf. Dans ses mains, un panier plein de nourriture.
« Sans doute une esclave », pensais-je, mais son air léger, un peu joyeux, me laissait pensive. Comment pouvait-on être heureuse, ainsi asservie ?
Laissant mes pensées de côté pour le moment, j’entrepris de la suivre en me coulant derrière les quelques arbres de l’orée de la forêt. Après un petit moment, une fois dans un endroit calme, je la vis poser son panier sur un rocher afin d’avoir les mains libres pour boire l’eau d’un petit ruisseau. L’occasion rêvée.
Me glissant d’arbres en arbres, sans faire de bruit malgré les feuilles mortes tapissant le sol, je m’approchais de ma cible: la nourriture. En essayant d’étouffer les sons, je subtilisais les vivres à ma portée, sans me soucier de ce que c’était. J’aurais tout mon temps pour admirer mon butin ensuite.
Puis, encore une fois sans faire de bruit, je grimpais à un arbre de façon à ce qu’elle ne puisse pas me voir lorsqu’elle chercherais le voleur.
Un petit sourire aux lèvres, perchée sur une branche, je l’observais se demander où était passé ses emplettes.

Je devais trouver le coupable et vite! Avant qu'il n'ait le temps de trop s'éloigner. Au vu du temps que j'avais mis à boire et à me rendre compte du vol il n'avait pas du avoir le temps d'aller bien loin. Enfin cela dépendait de qui était le voleur... Si il était humain j'avais raison mais si il était hybride tout dépendait. En y réfléchissant je penchais plus pour le deuxième cas. Un hybride sauvage qui avait faim et avait choisi le facilité. Il aurait pu me demander avant tout de même! Je n'avais rien contre une personne affamée et je pouvais sans problème partager, quitte à me faire gronder après. Le plus important était d'aider les autres. Je fouillai un peu les environs sans rien trouver. Cette fois je veillais à bien garder mon panier avec moi, pas question de me faire subtiliser le reste! Et pas question non plus de rentrer sans avoir mis les choses au clair. Je me demandais si le coupable me voyait, lui? Si c'était le cas il devait bien rire! Je devais lui paraitre tellement ridicule... Peu importe! Je n'allais pas me laisser abattre! Une idée me traversa l'esprit. Je levais la tête et regardais dans les arbres. Si il n'était pas au sol il était forcément en hauteur! Bingo! Après avoir fait plusieurs arbre j’aperçus celui que je cherchais, perché sur une branche. J'avais vu juste il s’agissait d'un hybride. D'une hybride rat plus précisément. Je m'approcha un peu au bas de l'arbre ou elle était.

"Dis tu veux bien descendre d'ici? Je veux bien voir à partager un peu mes courses avec toi mais ce serait plus polie de demander tu ne crois pas?"

Alors que je l'observait se démener en vain pour me trouver, elle leva soudainement la tête. Elle s'approcha de l'arbre où j'étais perchée.
"Dis tu veux bien descendre d'ici? Je veux bien voir à partager un peu mes courses avec toi mais ce serait plus polie de demander tu ne crois pas?"
Interloquée, je ne répondais pas tout de suite. Était-elle si naïve? Pourquoi lui aurais-je demandée? Je ne pouvais pas savoir quelle serait sa réaction!
Après un petit moment de réflexion, je descendit de l'arbre en m'agrippant à l'écorce grâce à mes griffes. Arrivée à terre, tout à coup prise de panique, je me cachais derrière l'arbre. Ma néophobie prenait le dessus, et ce genre de personne, ce type de lieu, étaient trop inhabituels pour moi.
C'est à ce moment là qu'une petite pensée s'insinua en moi. Et si c'était un piège? J'avais entendu parler d'humains qui utilisaient des hybrides comme appât pour capturer les hybrides sauvages.

Je secouais la tête, en me disant que j'étais vraiment stupide.
Je la savais encore de l'autre côté de l'arbre, et j'hésitais à lui parler, mais tout à coup, me disant que de toute façon, je n'avais rien à perdre, je sortais de ma "cachette" et déposais les objets volés par terre.
Un bruit de verre brisé.
En volant la nourriture, je n'avais pas fait attentions à ce que je prenais. Il y avait des carottes, des pommes de terres, et toutes sortes de légumes, mais, en plus de ça, j'avais par inadvertance pris une petite bouteille de lait en verre, qui venait de se briser alors que je la lâchait sur le sol. 
Je ne savais pas si je devais m'excuser ou partir en courant. Après une seconde d'hésitation, je choisis de faire les deux:
"D...Désolée!"
Puis je décampais. Mais pas trop loin. Car une partie de moi me disais qu'il fallait que je la laisse me rattraper... Dans le cas où elle déciderais de me suivre.

Je voulus la retenir mais elle partit trop vite. En déposant la bouteille par terre, cette dernière s'était brisé. Bien sur j'étais un peu déçu, j'étais le seule à boire du lait, mais ça ne me dérangeais pas plus que ça. Je ramassa les légumes qu'elle avait déposés et les rangea dans mon panier. Puis je me releva et entreprit de la chercher. Elle n'avais pas l'air d'être aller bien loin. Et puis elle avait gentiment accepté de descendre et me rendre les courses. Je me devais de la remercier! Et la meilleure façon de la faire était de partager un peu ce que j'avais acheté. Et puis je l'avais trouvée tellement mignonne... Je commença à marcher dans le bois, à sa recherche. Je n'oubliais pas de regarder dans les arbres aussi, au cas ou. Même si elle n'était pas aller trop loin, le bois était énorme! Je pouvais mettre des heures à la retrouver. Et je ne comptais pas abandonner, je voulais, non je devais, l'aider un peu. Elle profitait de sa liberté, je pouvais bien partager un peu. Moi j'avais la chance d'avoir une incroyable maitresse. Ma condition me convenait parfaitement et j'avais un but avec Aria désormais!

Je finis par la retrouver un peu plus loin dans la forêt. Je m'approcha d'elle en soupirant de soulagement. Je vis qu'elle tremblait un peu et ne chercha pas à m'approcher de trop près, gardant une petite distance entre nous. Je lui sourit et la rassura d'une voix douce.

"Ne t'inquiète pas, ce n'est pas grave pour la bouteille. Je ne t'en veux pas tu sais, tu n'as pas besoin de t'enfuir. Je m'appelle Kyoko et toi?"

Après m'être éloignée un peu, je m'asseyais par terre. J'entendais ses pas lointains se rapprocher petit à petit. Elle avait donc décidé de me suivre... Tout à coup, une brindille craqua. Proche, beaucoup trop proche, et je me surpris à penser que ça pourrait bel et bien être un piège. La peur me submergea et j'avais envie de partir, mais j'étais paralysée. Je me mis à trembler, assise au milieu des feuilles mortes du début de l'automne. Tout en prêtant attention au bruits de pas qui se rapprochaient et s'éloignaient, parfois s'arrêtant pile à côté de là où j'étais, j'observais les feuilles des arbres. Il y en avait de toutes les couleurs, et je n'avais pas remarqué à quel point la nature était belle. Habituée à me faufiler dans la foule de la ville, ce lieu nouveau pour moi me dépaysait totalement. Dans le feu de l'action, je n'avais pas eu le temps de vraiment voir.


Tout à coup, les bruits de pas s'arrêtèrent. Arrachée à ma contemplation, je me remis à avoir peur. Elle était juste à côté. D'un pas, elle me rejoignit.
Elle me sourit. "Ne t'inquiète pas, ce n'est pas grave pour la bouteille. Je ne t'en veux pas tu sais, tu n'as pas besoin de t'enfuir. Je m'appelle Kyoko et toi?"
Je me recroquevillais sur moi-même. Je ne sais pas pourquoi j'avais peur; elle paraissait sincère. Puis soudain tout ça me parut stupide. Pourquoi avoir peur? Au final, ce n'est qu'un hybride lapine.

"Je...je m'appelle Arnett."

Je la trouvais très mignonne. Elle devait être un peu plus jeune que moi, d'un an tout au plus. Ses traits enfantins n'avaient pas entièrement disparus mais laissaient place à des traits plus adultes, plus féminins. Je la voyais trembler comme une feuille et ça me donnait envie de la prendre dans mes bras. Mais je n'en fis rien, je ne voulais pas l'effrayer plus qu'elle ne l'était déjà. Elle s'appelait donc Arnett. Un prénom très joli, qui lui convenait parfaitement selon moi. Si seulement elle avait un peu moins peur. J'aurais bien voulu faire un peu mieux connaissance avec elle, parler de tout et de rien. Comme des amies en quelques sortes. Même si elle m'évoquait plus une petite sœur. J'avais toujours cette folle envie de la prendre dans mes bras, de la réconforter pour je ne sais quelles raisons. Encore une fois je n'en fis rien. A la place je m'assis à coté d'elle et ouvrit mon panier. Il y avait principalement des légumes, ma maitresse n'en avait pas beaucoup et je pensais qu'il était temps de rééquilibrer son alimentation, et puis moi je ne mangeais qu ça. Je ne savais pas trop ce qui lui ferais plaisir alors je lui montra le panier avec un grand sourire.

"Tu dois avoir faim non? Il y a quelque chose qui te ferait plaisir?"

Alors qu'elle m'observait, elle s'accroupit à côté de moi et me désigna le panier.
"Tu dois avoir faim non? Il y a quelque chose qui te ferait plaisir?"
Je lorgnais la nourriture d'un air suspicieux. Tout comme les rats dont je suis issue, je suis omnivore, c'est-à-dire que je peux manger à peu près tout. J'avais déjà remarqué qu'il y avait principalement des légumes, mais je cherchais du regard une pomme ou du fromage. Je repérais le fruit. Je tendis la main vers la nourriture et attrapais une pomme verte, et croquais dedans. Je tenais la nourriture entre mes deux mains, tout comme le font les "vrais" rats. La pomme était délicieuse, un peu acide mais très sucrée. Entre deux bouchée, j'émettais un petit "merci"

En moins d'une minute, j'avais entièrement dévoré la pomme. Mes petites oreilles rondes se mirent à bouger et de ma bouche sortait un son qui ressemblait à un grincement. Pour les gens qui ne connaissaient pas bien les rats, ce genre de comportement pouvait paraitre étrange, mais c'était simplement le signe que j'étais heureuse.

Je fermais les yeux. Même si je n'avais mangé qu'une pomme, j'étais quand même repue, et avant même de m'en rendre compte, je m'étais assoupie.

Je la laissa prendre la pomme. Après tout ma maitresse n'était pas friande de pommes et moi non plus. Je préférais de loin les carottes. Je l'imita et pris une carotte. Nous mangeâmes en silence, à l'exception du petit merci qu'elle prononça entre deux bouchées. Je me contenta de sourire, comme à mon habitude. J'étais moins timide avec elle peut-être parce qu'elle était une hybride, et qu'elle n'avais pas de maitre. Pourtant j'avais entendu dire que les hybrides sauvages étaient tous méchants, aussi bien avec les humains que les hybrides comme moi, qui appréciait leur vie "domestique". Moi j'y étais habituée depuis toutes petite alors ça ne me dérangeais pas, mais je savais que ce mode de vie ne convenait pas à tout le monde. Je la vis basculer sur le coté après avoir fini de manger. Sa tête vint se poser sur mas genoux, elle s'était assoupie. Un peu étonnée je ne voulais pas la réveiller alors je resta sans bouger. J'attendis patiemment qu'elle se réveille sans bouger. La position n'était pas très confortable mais peu importe.Je la sentis enfin remuer un peu, je souris à nouveau.

"Bien dormi?"

J'ouvrais doucement les yeux, l'esprit un peu embrouillé. Je levais la tête.
"Bien dormi?"
Après une petite seconde de réflexion, je repris un peu mes esprits. Puis je réalisais que je m'étais endormie sur les genoux de Kyoko.
"D..désolée! Je suis désolée, je me suis endormie comme ça..."
Le fait que je me sois assoupie comme ça me troublait. J'aimais dormir, mais pas au point de roupiller sur les genoux d'une inconnue! À moins je sois en confiance, mais ça me paraissait absurde. Je ne devais faire confiance à personne, et encore moins aux esclaves... Qui sais de quoi pourrait être capable leur ordonner leur maître? Puis la façon dont elle m'avait proposé la nourriture me revint. Non, elle était définitivement une bonne personne. J'en avais croisé peu sur mon chemin, des personnes comme ça, et je ne m'était pas attendue à ça. Après tout, j'avais quand même voulu la voler!

Je me levais doucement. Mon pied gauche me faisait mal, j'avais une petite blessure sur le talon. Sans doute à cause d'un bout de bois. De toute façon, courir pieds nus dans la forêt n'est jamais une bonne idée.
Je secouais un peu la tête. La façon dont je commençais à m'attacher à elle m'alarmait. Il fallait que je parte et que je l'oublie.

"Je m'en vais. Merci pour tout, je te revaudrais ça.."
J'avais parlé d'une voix sûre. Mais je ne m'étais pas attendue à dire que je lui devais quelque chose. Ce n'était pas dans mes habitudes.. Alors que j'allais partir, la douleur à mon pied revint et je m'étalais par terre, tel un caca.

Je ne savais plus trop comment réagir. Elle semblait inquiète, voir un peu paniquée par la situation. Et je ne savais pas si je c'était de ma faute... J'espérai bien que non car la dernière chose dont j'avais envie était que nous nous entendions mal! En y réfléchissant je ne voyais pas ce que j'avais fait de mal. Peut-être avait-elle peur que je la livre à ma maitresse ou un humain quelconque qui l'enverrai à l'animalerie. Oui, ça devait être ça. Et je ne pouvais pas lui en vouloir. Elle devait tenir à sa liberté plus qu'à n'importe quoi d'autre. Moi je servais quelqu'un depuis toute petite donc avoir un maitre ou une maitresse ne me dérangeait pas mais ça n'était surement pas pareil pour elle. Mais je n'avais nullement l'intention de la livrer à qui que ce soit. Je respectai bien trop le libre arbitre de chacun pour ça! Encore fallait-il que je le lui fasse comprendre... Ce qui serait surement la tâche la plus compliquée. Je ne connaissais pas grand-chose aux rats mais je savais qu'ils avaient peur des choses nouvelles.

Arnett tenta à nouveau de partir mais elle s'étala par terre. Son pied semblait la faire souffrir. Je m'approcha et m’accroupis pour observer son pied. Il était salement éraflé. Ce qui n'avait rien d'étonnant vu qu'elle était pieds nus! Je ne savais pas trop quoi faire. Je ne pouvais pas prendre le risque de l'emmener à la maison et en ville je ne savais pas comment réagirai les gens.

"Il faut qu'on soigne ça, mais je ne peut pas t'emmener chez moi je ne sais pas si ma maitresse est là alors on ne va pas prendre de risques. Est-ce qu'il y a un endroit ou tu pourrais aller le temps que j'aille chercher ce qu'il faut pour te soigner?"

Alors que j'essayais tant bien que mal de me relever, Kyoko s'approcha de moi et examina ma blessure.
"Il faut qu'on soigne ça, mais je ne peut pas t'emmener chez moi je ne sais pas si ma maitresse est là alors on ne va pas prendre de risques. Est-ce qu'il y a un endroit ou tu pourrais aller le temps que j'aille chercher ce qu'il faut pour te soigner?"

Je réfléchis quelques secondes. Un endroit où je pouvais aller? Je n'avais pas de maison ou quoi que ce soit...
"Je n'ai pas vraiment d'endroit où aller... Je peux rester ici en t'attendant, je pense que je ne risque pas grand chose."
Avisant un creux dans un arbre, je le désignais.
"Peut-être que je pourrais me poser là..."

Je commençais à ramper vers le petit abri. Soudainement, je réalisais que je n'avais plus aucune crainte envers la petite lapine. Elle voulait réellement m'aider? Moi? Le pauvre petit rat abandonné? Je m'asseyais dans le creux de l'arbre. Je n'avais pas vraiment essayé de penser à tout ça, mais c'était en effet une situation bien étrange... Même si elle m'aidait de son plein gré, j'avais quand même l'impression de l'exploiter. J'avais envie de lui dire que je pouvais m'occuper de moi mais je la laissais quand même faire.
Je sentais l'écorce de l'arbre frotter contre mon dos mais je ne disais rien et ne bougeais pas malgré la sensation désagréable. J'étais épuisée.

Je la laissa s'installer dans le petit creux qu'elle m'avait désigné. Elle ne devait pas être très à l'aise dans cet endroit mais elle semblait tellement épuisée qu'elle réagit à peine. Peut-être était-ce moi qui me faisait des idées? Mais je ne croyais pas... Je commençai à savoir repérer les signes de fatigue  ou d'inconfort. A force de servir un maitre je m'étais habituée à détecter les moindres petit signes qui pouvait être importants. Un peu inquiète je ramassa les courses et lui lança un dernier regard avant de me mettre à courir vers la maison. Heureusement elle n'était pas très loin et j'y fut rapidement. J'entra le plus doucement et discrètement possible. Ma maitresse ne semblait pas être là, à mon grand soulagement. Je rangea les courses en vitesse et me mit en quête de désinfectant et de pansements. J'en trouva après quelques minutes, les mit dans un sac et sourit. Je pris aussi une petite couverture à sa taille et un peu de nourriture. Tant pis si Aria-san me grondait! Je serais heureuse de ce que j'avais fait!

Je sortit en fermant bien la porte derrière moi. En courant une nouvelle fois je rejoignis Arnett et entreprit de soigner son pied. Une fois la blessure désinfectée et bandée, je rangea mes affaires et lui tendit le petit sac en souriant.

"Voila ta blessure est soignée! Fais attention quand marche à l'avenir. Dans ce sac tu trouvera une couverture chaude et un peu de nourriture. Je t'en apporterai dès que je le pourrai et s'il te faut des vêtement demande-moi aussi!"

Rp abandonné, partenaire inactive. Arnett peut d'ailleurs être supprimée, elle ne compte pas revenir.