Entre douceur et amertume - Sophia-Molly Andersen [FIN]

Physique: (5 lignes min.)
J'ai un charme un peu spécial. Ok? ~
19 ans, petite taille du genre « qu'on remarque juste parce qu'elle est habillée bizarre », le teint pâle blanc comme la neige, une poitrine désespérément plate. Certes, ma peau ne comporte pas d'imperfections, c'était déjà une chance. J'ai de grands yeux avec de longs cils et des iris bleus ciel qui contrastent avec mes cheveux. Parlons-en, j'ai de longs cheveux roux que je tresse en général, comme ça ils ne me gênent pas et puis j'aime bien ! Pour ce qui est de mes vêtements, c'est la que commence le festival ! A défaut d'être assez grande pour être remarquée, je me distingue par mon style. J'aime les vêtements noirs et un style un peu dark avec des chaînes, des lanière partout, des trous, tout ça quoi ! Des bracelets en cuir avec des pics !  En présence de personnes « importantes » j'opte pour des vêtements plus gothic-lolita et m'arrange pour avoir l'air angélique... Mais c'est seulement un air !

Caractère: (7 lignes min.)
Comment ça caractère de cochon? Non mais tu vas voir! ~
Mettez-vous bien ça dans le crâne, je n'ai pas mauvais caractère! Je suis la créature la plus mignonne du monde! Je vous assure! Gentille, aimable, polie, comme une bonne petite héritière parfaite! Je vous assure que c'est vrai! Sauf que le rêve s'arrête là: j'ai horreur d'être une petite fille parfaite. Je suis vulgaire, trop franche, je frappe si on m'énerve (eh oui, je sais me battre), je ne me laisse jamais faire. Aucun sujet ne me gêne, c'est plutôt moi qui choque les autres. J'écoute la musique très fort et je crie tous le temps, j'ai toujours l'air de mauvaise humeur. Je sais jouer à la gentille poupée mignonne, mais c'est agaçant alors ça ne dure jamais longtemps! Quand je ne suis pas d'accord, je le fais bien savoir, même si je dois user de mes poings. Par contre, je craque complètement et deviens une vraie guimauve dés que je vois un lapin! Je voue un culte aux lapins! Et, quand ils sont en peluche, c'est encore mieux!

Histoire: (10 lignes min.)
Était-ce de l'amour, au début? En est-ce maintenant? ~
En fin de compte, je ne sais toujours pas pourquoi je suis née. A l'origine, la famille Andersen s'est installée à Nekai il y a plusieurs générations. C'était une famille très riche, admirée de tous. Ma mère était une jeune femme tout ce qu'il y a de plus banale. Elle rêvait d'être danseuse, vivait d'un travail fatiguant et d'un salaire de misère. Elle n'atteindra jamais ce rêve, et c'est sans doute de ma faute. Lorsqu'elle a rencontré mon père, il paraît que c'était le coup de foudre. Je suis née d'un accident, je le sais. Et cela a bouleversé leur vie complètement. Pour l'image, mon père avait été obligé d'épouser ma mère sur le champ. Je grandissais dans cette famille riche, mes grands-parents étaient très stricts avec moi. Quant à ma mère, elle avait oublié ses rêves et semblait y préférer les joies de l'argent. L'argent, encore l'argent. Elle dépensait sans compter.
Mes parents étaient deux naïfs. Aucun des deux n'agissait en adulte. Ma grand-mère se chargeait de mon éducation. Chaque jour, des gens deviennent subitement millionnaires: héritages, gains aux jeux, etc... Pour mes parents... Tout l'inverse. Lorsque ma grand-mère quitta ce monde, mes parents furent rappelés à la réalité: de l'héritage, ils n'avaient rien. Mon oncle, qui reprenait l'entreprise familiale, licencia mon père qui n'avait jamais été vraiment foutu de bosser. Et du fait, nous n'avions plus rien. Enfin, ils n'avaient plus rien! Malgré la pauvreté, le petit appartement miteux, le manque de tout, ils continuaient à faire comme si ils étaient riches. Et ils étaient la risée de tous. Je faisais comme si je ne les connaissais pas, on s'en tape! Je faisais ma vie de mon coté en attendant de leur dévoiler ce que je gardais secret.
Le jour de ma majorité, je pus enfin leur jeter tout ça à la figure: l'argent, le manoir, en fait, c'était à moi. A compter de ce jour, j'avais tout. Des années, j'avais cru que ma grand-mère me détestait, mais juste avant de s'éteindre elle m'avait dit la vérité. Faire la fille bien? Foutaises! Ma grand-mère aimait le fait que je ne dépense pas à tout va, que je me moque de tout ce que je pouvais avoir. Il fallait avoir l'air bien devant la visite mais le reste, on s'en fichait toute les deux au final! Et, malgré tous l'argent que j'avais, je tentai quand même de réaliser mes rêves et de pouvoir devenir mangaka. Je courrais les magazines de prépublications. Et je les cours toujours, d'ailleurs! ... En fin de compte, pourquoi je profite pas juste de ma tune?