Dallin Curran GILLES IOSA /terminée/ ♥

Originaire de Nekai, je suis né en 2032 au milieu des bombardements et des cris. Mon père a rendu l'âme au combat, et ma mère, peu après m'avoir mise en sécurité -ou tout du moins, c'est ce qu'elle a cru- s'est également faite touchée. J'ai été trouvé par un Humain, qui s'est occupé de moi durant mes cinq premières années. Il me considérait comme un membre de la famille malgré deux autres petits. J'étais assez mitigé entre la reconnaissance et la colère, mes parents étaient morts sous les coups de ses Hommes. Et j'avais tendance à devenir violent et turbulent, je faisais beaucoup de crises de colère, mais d'angoisse aussi. Pour la sécurité de tout le monde, on a préféré me vendre. Mais cela ne changeait rien, donc j'ai passé mon temps à être ballotté de foyer en foyer jusqu'à mes dix-huit ans, où j'ai été adopté par celui qui sera mon dernier présumé « Maître » (même si j'avoue détester ce terme, mais comme tout le monde je crois) C'était un gamin un peu plus âgé que moi de deux ou trois ans, inconscient du danger, je m'en foutiste et alcoolique. Il s'attirait des ennuis, et c'était toujours à moi de le défendre. Il passait son temps à mettre nos vies en danger. Et il avait tendance à être violent avec moi. Un jour où il avait organisé une fête chez lui, ils ont finit complètement amorphe et il a voulu me faire boire mais pour la toute première fois, j'ai eu comme une poussée d'adrénaline, et j'ai dis non. Et je l'ai payé cher. Une bouteille qui vole. Des verres en éclats. Des verres en éclats, mais surtout dans mes yeux. Et j'ai fini aveugle. Plus tard, j'ai voulu me venger, mais j'ai finalement pris la fuite avant qu'il ne rende son dernier souffle.
A cette époque, j'avais une haine démesurée envers les êtres Humains, pour moi, ils étaient tous les mêmes. Mais six ans plus tard -et il m'en a fallu du temps-, je suis convaincu que j'étais trop perturbé et que je n'avais pas assez de sang froid pour réfléchir en conséquence, pour constater que les Humains, tout comme les Hybrides ne sont pas une généralité, mais bien des cas par cas.
Il m'arrive toujours d'avoir des accès de colère, et des crises d'angoisses mais elles se font plus rare : depuis ma libération, je suis enfin en paix.