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Incendie à la ferme | PV Javier

Judith
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Sam 1 Juil - 20:05

Incendie à la ferme

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Un début de soirée comme tous les autres depuis que je m'étais brusquement retrouvée seule, sans personne pour m'aider, depuis ce jour où j'avais commencé à rechercher ma cousine que je ne connaissais même pas. Oh, si cela se trouvait j'étais passée devant elle sans le savoir aujourd'hui, si cela se trouve c'était elle qui m'avait servi à la boulangerie ce matin -je vivais sur les économies que mon ancien maître avait laissées à la maison, il n'avait jamais rien mit à la banque et préférait cacher son argent dans la maison-... Après tout, je ne savais que très peu de choses d'elle: c'était une hybride chauve-souris et elle avait les cheveux roses. C'est tout. Je n'avais d'elle qu'une photo de bébé... Ses cheveux sont peu être bleus maintenant! Et peu être même qu'elle n'a pas d'ailes, il paraît que c'est possible! Peu être que je cherche au mauvais endroit, peu être que je ne la retrouverais jamais...
Quoi qu'il en soit, je rentrais à la ferme après une longue journée de recherche... Je devais avouer que je m'étais laissée aller à flâner en pensant que, si elle passait dans le coin, je la repèrerais forcément... Mais peu importait. La ferme était déserte, je n'entretenais plus les plantations car c'était bien trop de travail pour moi toute seule et je ne connaissais pas le fonctionnement de toutes les machines... Je mangeais ce que je pouvais acheter en ville, quand je n'aurais plus d'argent je trouverais un autre moyen, pensais-je.
Il n'y avait plus d'électricité non plus. J'avais allumé une bougie pour éclairer ma chambre. Je prenais bien soin de la maison, même si je n'avais plus d'électricité ni d'eau courante. Je me débrouillais comme je pouvais. Cette maison était à moi et je l'aimais vraiment.
Je m'étais assise sur le parquet avec un paquet de chips, je regardais danser la flamme de la bougie et, petit à petit, je commençais à m'assoupir.
Je fus réveillée par une extrême chaleur. Je mis peu de temps à ouvrir suffisamment les yeux pour découvrir les flammes autours de moi, la chambre était entièrement rouge, ma seule voie pour m'échapper était la fenêtre. J'entendis les sirènes des pompiers au loin. Quelqu'un avait du voir la fumée.
Mais... si il y avait des pompiers, les lieux seraient plein d'humains... ils allaient peu être m'attraper, m'enfermer, et je ne retrouverais jamais Ezekiel... Pas possible!
Je me ruais vers la fenêtre et, sans une once de peur, me jetais en bas. J'avais des ailes, cela devrait aller! ... Eh non!
J'avais oublié que je ne savais pas tout à fait voler...
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Mar 4 Juil - 22:44
Incendie à la fermeJudith & JavierUne matinée tranquille à la caserne entre parties de carte, pique entre collègue et mis à l'épreuve. Ce n'était pas eux qui me m'étaient à l'épreuve, mais l'inverse. Ils faisaient souvent les fanfarons, pourtant quand il s'agissait de faire les hommes devant moi, ils marchaient sous la queue entre les jambes. Puta madre j'avais encore perdu contre ce crétin de Matthew. Un humain, tout ce qu'il y avait de détestable et d'insupportable. Le genre qui avait par deux fois, failli finir en calzone tellement il ne savait pas s'arrêter et encore une fois, il insiste comme un Hijo de puta qu'il était. « Encore gagné, bah alors Javier, tu as perdu la main ? Quand il ne s'agit pas de brûler un truc, tu es tout de suite moins bon hein. » Mon poing se fermait alors que ce bastardo riait avant de le lui loger dans la joue en le faisant tomber. « T'es pas net ?! Je déconnais. » « Je t'ai déjà dit quoi Matthew ? Si tu ne veux pas finir avec tes cojones aussi carbonisé qu'un steak sur le grill, ferme là et joue. » Alors qu'il allait encore faire le coq, la sonnerie d'une urgence résonnait. Il croisait mon regard en rageant et en le bousculant, j'allais me changer non sans prendre feu volontairement pour que ce cabron ne pose pas la main sur moi. Je l'entendais reculer dans un son totalement ridicule. Manqué bastardo, entre toi et moi, je serais encore et toujours le gagnant. J'enfilais ma tenue non sans emporter mon casque pour monter dans le camion.

Un autre collègue que Matthew conduisait pendant que ce dernier me fixait en essayant de faire le fier ce qui bien évidemment m'en touchait une sans frôler l'autre. Je n'avais pas peur de mourir, ni de tuer alors un humain aussi ridicule que lui n'allait pas me faire peur. Même ma propre madre l'aurait mis au tapis avec un coup de balai. Il était bien vantard et grande gueule, mais il n'avait qu'un gusano dans le pantalon rien de plus.Je l'ignorais en écoutant les collègues parlaient de leur vie de famille, sans pour autant qu'ils me posent de question sur la mienne. Ils respectaient le fait que je veuille rester assez secret et puis je faisais mon travail, c'était le plus important. Je me penchais malgré tout. « Ce coup-ci, on a affaire à quoi, colega ? » « Un incendie dans une ferme pas loin de la ville. Il parait qu'elle est encore habitée donc si c'est le cas... » « J'irais voir à l'intérieur pendant que vous calmez les flammes, je sais. » « Tu n'as jamais eu peur que ton don finisse par ne plus marcher Javier ? » « No sé si un jour ça arrive, je finirais brûlé, ça serait bien ironique. » « Oui vu comme ça… » Je me reposais dans mon siège en attendant que nous soyons tous sur le lieu de l'incendie. Matthew ne m'avait pas lâché du regard et dans un geste volontaire, alors que les sirènes avaient été mises en marche et que nous nous activions, je l'assommais contre la porte. Ils me fixaient. « Il ne fera pas n'importe quoi pour une fois. » Ils levaient les épaules et continuaient de se préparer. Je crois que sans cautionner mon geste, il devait approuver un minimum mes paroles. Nous arrivions alors rapidement et premier sorti du camion, je fonçais en gardant ma tenue de pompier malgré tout. J'entendais de l'agitation sans savoir où avant qu'une vitre se brise non loin de moi. Dans un geste naturel, je rattrapais ce qui tombait de la ferme. Une… Hybride et pas bien intelligente vu sa tentative de vol non réussi.

« Tu es folle ou juste suicidaire gamine ? Tu aurais pu mourir dans cet incendie ou comme une vulgaire crêpe sur ce sol. Tu es qui, qu'est-ce que tu faisais ici et pourquoi ? Je suis Javier, je suis pompier et… Hybride, si ça peut te rassurer. Je te pose petite idiote ?»

Lexique pour le rp :
Cabron : idiot, crétin.
bastardo : enfoiré, salaud
gusano: asticot
colega: collègue
No sé : je ne sais pas


Sinon pense à passer ta souris sur l'image x)
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Sam 15 Juil - 17:56

Incendie à la ferme

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Idiote que je suis, j'avais cru que je serais capable de voler... Ou en tout cas d'atterrir en douceur. Mais je m'étais fait des idées et voilà que je courrais, ou plutôt que je chutais vers ma perte! J'avais essayé de toute mes forces de battre mes ailes et de ralentir ma chute, mais c'était peine perdue. J'étais tombée si vite... Je me croyais déjà écrasée au sol, toute plate et les os complètement brisés... Pourtant je ne ressentais aucune douleur. Est-ce que j'étais morte? C'est vraiment comme ça, la mort?
J'ouvrais les yeux, absolument pas sure de moi, ignorant complètement ce qui allait se présenter devant moi... Et ce fut un homme. Un pompier, vraisemblablement, en tout cas il en portait la tenue. Je ne parvenais même pas à distinguer son visage sous son casque, mais en tout cas ce n'était pas un ange ou un autre de ces créatures qui viennent vous accueillir quand vous mourrez... A moins que les anges soient tous déguisés en pompier... Je n'en savais rien, moi, le paradis, je n'y étais jamais allé. Ma maison brûlait toujours en arrière plan... Nous n'étions donc pas au paradis. L'homme qui m'avait sauvée, et me portait encore toujours dans ses bras, entrepris de me remonter les bretelles, me demandant si j'étais folle. J'aurais pu mourir dans l'incendie, il avait raison, mais en tombant...
- C'est pas vrai... Je sais voler! ... D'habitude.
Je ne comprenais pas pourquoi je n'y étais pas parvenue cette fois... J'avais déjà volé sur de courtes distances, quand j'étais enfant. Je devais manquer d'entraînement, je ne sais pas... Enfin, toujours était-il qu'aujourd'hui je n'y étais pas parvenue. Et si cet homme n'avait pas été là j'aurai été blessée, sans doute gravement, et j'aurais même pu mourir. Je devais faire preuve de gratitude envers lui! Il me demandait qui j'étais, il fallait que je réponde franchement, c'était un minimum!
- Cette maison, c'est ma maison. Enfin, mon maître est mort il y a... Plusieurs mois. Mais je dois absolument retrouver quelqu'un alors je ne peux pas aller à l'animalerie maintenant!
J'avais peur qu'il me dénonce, mais j'étais bien incapable de mentir de toute façon!
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Sam 15 Juil - 20:17
Incendie à la fermeJudith & JavierJe sentais la panique de cette gamine qui était encore dans mes bras, mais bon sang, elle était loco cette demoiselle. En levant les yeux non sans entendre ses mots, j'essayais de jauger depuis l'endroit où je me trouvais la hauteur de la fenêtre. Il devait y avoir un bon quoi quinze mètres. En vrai, je devais être totalement à côté de la vraie valeur. Tout ce que je savais, c'est que sans moi, la miss aurait été un cadavre ou une jeune femme gravement blessée. Je reposais mes yeux sur elle, non sans chasser ce maudit casque qui m'étouffait plus qu'autre chose. La fumée de bois brûlée, la chaleur du feu, autant de raisons de s'en protéger, vous me diriez. Sauf moi, je venais du feu, j'étais sa graine alors, ça ne m'affectait pas un seul instant. Je laissais le casque chuter sur l'herbe en fronçant les sourcils, car la situation qui se présentait ne me plaisait pas du tout. Elle avait raison, si elle se faisait attraper, elle irait comme un animal en cage, dans l'animalerie la plus proche. Je ne savais toujours pas son prénom, ce qui allait m'obliger à insister, chose que je détestais. J'avais déjà une réputation assez lugubre, alors rajouter l'insistance lourde sur ce tableau, ça ne m'arrangeait pas. « Tu sais, c'est bien joli de me dire tout ça, hija, mais tu ne m'as pas dit ton prénom. Je ne vais pas t'emmener dans une animalerie, et même si mes collègues sont humains, ils ne sont pas estúpido et savent que je n'aime pas ce genre de traitement. » Je fronçais encore les sourcils alors qu'un collègue s'approchait de nous. « Javier, dégage la demoiselle d'ici, elle est en danger. Va te poser avec elle dans le champ, on gère le reste. Tu es le seul qui puisse savoir ce qu'elle a. On fera le rapport plus tard. » Je clignais des yeux quelque peu pris au dépourvu. Qu'ils soient un peu craintifs de moi, Javier, je pouvais comprendre, mais là, c'était presque concilient. Je soupirais tout sauf ravis, emmenant la demoiselle plus loin.

Le champ avait été épargné, mais si l'incendie continuait aussi vite, il n'allait plus rester quoi que ce soit de cet endroit. Je me demandais tout de même ce qui avait pu déclencher si vite un incendie. Vu la maladresse qui transpirait de l'hybride dans mes bras, je penchais pour une bougie, une lame à huile enfin tout ce qui, une fois endormi ne se contrôlait pas et pouvait faire rapidement un incendie. Je soupirais encore en lâchant des injures de façon à ce qu'elle ne les comprenne pas ou du moins qu'une partie et que ce soit tout sauf audible. Vu son comportement, elle avait une étiquette de docile sur le front, j'en aurais mis ma main au feu. Voir les deux, de toute façon ne craignait rien de ces flammes. C'était un avantage qui n'avait rien de rassurant pour qui que ce soit, surtout en ma compagnie. Je reposais mes yeux sur elle, en la déposant sur un ballot de paille afin de laisser mes bras en paix avant de sortir une cigarette en apercevant mon épaule. J'allumais ce bâton de tabac avec la flamme sur mon épaule avant de tapoter sur cette dernière pour l'éteindre. « Tu dis que cette maison t'appartient enfin à ton ancien maître qui est mort. Il est mort dans la grange ou autre part ? Que je sache si on est susceptible de trouver un corps. Je ne te soupçonne pas d'avoir voulu planquer son cadavre, vu que l'incendie est accidentel. Tu n'as pas la tête d'une pyromane, clairement pas, mais si ça peut éviter que les journaux locaux racontent de la merde et te fasses te faire choper autant éviter. D'ailleurs, tu n'as pas essayé de trouver quelqu'un pour t'accueillir ? » Cette question me semblait tellement évidente pour moi, car je ne comprenais pas qu'une docile comme elle, soit seule. Elle n'avait pas l'argent, la maturité pour vivre seule, même si elle semblait vouloir l'être en retrouvant quelqu'un. « Tu dois retrouver qui exactement ? En dehors d'être pompier, je fais partie des nobles, alors je peux très bien la retrouver pour toi. Si tu ne fais pas la cabron en créant d'autres incendie et en faisant attention, je peux même t'offrir un toit. Et je suis totalement sérieux, petite. » Ma bonté allait me perdre, mais de toute façon si ça ne se passait pas bien, elle allait m'entendre tout simplement.

Lexique pour le rp :
loco: fou
hija : gamine, enfant
estúpido : stupide


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Mar 15 Aoû - 14:01

Incendie à la ferme

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Cet incendie, ma chute, c'était pas mal en terme d'émotions! Pas étonnant que je me sentes un peu sonnée. Avec tout cela, j'avais oublié les renseignements les plus importants lorsque l'homme qui m'avait rattrapée m'avait demandé qui j'étais et ce que je faisais là. Je ne me rendais même pas compte de ce dont j'avais l'air à faire -bien qu'involontairement- tant de mystère! Le sauveur, vraisemblablement un pompier, m'avait demandé si il pouvait me reposer mais pourtant il me portait toujours... Un geste, il fit tomber son casque sur le sol, laissant apparaître un visage pour le moins singulier! Les tatouages qui le couvraient transformaient son visage en un crâne de mort, tout ceci aurait pu m'effrayer... Mais pas du tout! A vrai dire, j'avais trouvé cela particulier mais surtout intéressant! Cela le rendait unique et moi curieuse. Mais ce n'était pas le moment de poser des questions...
L'homme me faisait remarquer qu'avec tout ça je ne lui avais même pas dit mon nom et m'assura qu'il ne m'enverrait pas à l'animalerie. Sur ce, un autre pompier vint vers nous, demandant à son collègue de m'emmener dans un endroit moins dangereux. Celui qui me portait se dirigeait donc vers le champ et me déposait sur un ballot de paille avant de s'allumer une cigarette. Je trouvais ça spécial, de se griller une cigarette devant un incendie! ... Mais après tout ce bonhomme avait déjà tout de spécial alors nous n'étions pas à ça près! Il me posait à nouveau tout un tas de question: où était mon maître, pourquoi je n'avais pas cherché une autre famille, qui était la personne que je cherchais... Il disait qu'il était même près à m'aider, c'était un noble, et même qu'il pouvait m'offrir un toit si je ne faisais pas d'autres bêtises. Je le croyais, malgré son allure il n'était pas quelqu'un de mauvais, pensais-je, sinon pourquoi ce métier?
- Je m'appelle Judith, et je vous crois, vous avez pas l'air méchant! Fis-je.
Le stress quittait peu à peu mon corps et mes jambes étaient petit à petit moins engourdies, je les agitais en espérant que cela accélère le processus, on ne sait jamais!
- Mon maître était malade, il est mort à l'hôpital, personne est venu à l'enterrement... Paraît qu'il avait plus de famille, du coup personne n'est venu réclamer la ferme. Donc je suis restée pour éviter qu'elle tombe en ruine! Je suis née là... C'est pour ça...
Mais maintenant tout partait en fumée: la maison, mes souvenirs et ceux de maman. Tant pis, c'était juste un lieu et il n'y avait plus personne pour en profiter, moi je me souviendrais et c'est l'essentiel!
- Je ne pouvais pas chercher une autre famille, si je vais à l'animalerie je vais peu être y rester des années et j'ai pas le temps si je veux retrouver Ezekiel je dois faire vite! Ezekiel c'est ma cousine: c'est une chauve-souris comme moi et elle a des cheveux roses... Mais elle me connait pas, tout ce que j'ai c'est des photos de quand elle était bébé. Sa mère travaillait pour un noble mais paraît qu'il a été assassiné y a des années, donc j'ai plus de piste...
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Invité
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Mer 23 Aoû - 15:57
Incendie à la fermeJudith & JavierJ'avais beau la regarder en écoutant ses mots, elle avait l'air à côté de la plaque cette gamine. C'était bien mignon de dire que je n'avais pas l'air méchant, mais si elle avait su le quart de ce que j'avais fait, elle aurait changé d'avis la hija. J'avais peut-être l'image d'un sauveur à ses yeux pour lui avoir évité de finir en tortita sur le sol, mais je restais un ex taulard et tueur d'humain. Bon, j'avais fait en sorte de m'intégrer dans le système, vu mon boulot, mais ça n'avait pas un seul instant changé mes idéaux bien au contraire. Je la voyais agiter ses jambes sans doute pour faire circuler un peu mieux le sang dans ses jambes. Elle s'appelait donc Judith, un prénom qui lui allait bien. Je trouvais que ça illustrait bien la gamine totalement candide et paumée après avoir sauté d'une fenêtre parce que la grange dans laquelle elle dormait était en feu. Elle avait donc perdu son maître à cause d'une maladie et gardé la grange afin qu'elle ne tombe pas en ruines, c'était sympa et un beau geste de sa part. Il aurait fallu prier el buen Dios pour qu'un humain fasse de même, surtout sans contrepartie pour ce geste. J'avais de la chance d'être tombé sur une hybride et non une humaine, ça enlèverait l'envie de l'étriper sur place. « Enchanté Judith et ne juge pas par mon uniforme, comme beaucoup, je n'ai pas fait que des bonnes choses. » Aussi bien, par transparence aux yeux de cette candide gamine que par envie de la mettre en garde, j'avais préféré lui dire. Je n'étais pas un gentil toutou qui obéissait aux ordres, se pliait aux exigences des humains. Pompier ou pas, dans mon service et ailleurs ce n'était pas aux autres de me donner des ordres, surtout quand ils étaient humains. Je restais attentif aux paroles de la demoiselle avant de froncer les sourcils en tirant sur ma cigarette, aspirant la fumée. Alors, elle cherchait quelqu'un, une autre hybride. Et d'après elle, elle ne devait pas perdre de temps, mais por qué ? C'était une question de vida o de meurto, ma parole ?

Je croisais les bras en écrasant ma cigarette avec un peu de terre pour bien l'éteindre. J'étais pompier alors créer un second incendie m'aurait fait passer pour un idiota devant la gamine. J'essayais de me faire un résumé de ses paroles dans le crâne, mais au final, je parlais tout haut. « Si je comprends bien, tu as gardé la grange qui crame derrière moi afin de ne pas laisser cette dernière finir en morceau ? Généreux de ta part, surtout que tu n'as pas l'air d'avoir beaucoup de moyens financier hija. Et donc si j'ai bien saisi, tu cherches una prima à toi qui ne te connais pas de vue et dont tu n'as que des photos très jeune ? Tu m'étonnes que tu ne la trouves pas avec si peu d'information. Hum, tu sais le nom du noble ? Une chauve-souris avec des cheveux roses ? Vu comment ça dénote ça ne m'étonnerais pas que l'on trouve des informations sur elle. C'est un peu chercher una aguja dans una botta de heno, mais bon ça ne me décourage pas pour autant. » Je soupirais commençant à étouffer dans ma tenue de pompier et sans me soucier de comment cette gamine allait réagir, j'ouvre ma veste jusqu'à la ceinture. Je soufflais et la fixais encore un peu. « Est-ce que tu as encore des biens dans la grange ou tu t'en fiches ? Savoir si je dois foncer rapidos dans ce braiser pour tout te ramener. Ne t'en fais pas, je suis ignifugado, le feu, c'est mon univers. » Comme pour souligner mes mots, je faisais alors s'enflammer ma main avant de souffler sur les flammes qui formaient alors un mot, Javier, mon prénom. Je refermais ma main en étouffant la flamme qui s'estompait totalement au bout de quelques secondes. « Il va aussi falloir décider de ce que tu fais ma grande. Est-ce que tu acceptes de venir vivre chez moi ? Ce sera le luxe en apparence, je ne suis pas un noble de naissance donc il ne faut pas t'attendre à rouler sur l'or, mais tu dormiras dans de la soie, tu mangeras dans de l'argent et tu seras dans un petit manoir. Je t'offre ma protection, mon aide, si en retour, tu acceptes de venir vivre avec moi, Javier. » Sans être un gage de bonne foi de ma part, Santa Madre aurait pu le confirmer, je lui offrais tout ça de bon cœur, pour la sauver, même si je sentais qu'avec elle, ça n'allait pas être de tout repos.


Lexique pour le rp :
tortita : crêpe
hija : gamine, enfant
el buen dios : le bon dieu
vida o de meurto : de vie ou de mort
una prima : une cousine
una aguja dans una botta de heno : une aiguille dans une botte de foin
ignifugado : ignifugé
santa madre : sainte mère


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Judith
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Sam 13 Oct - 16:43

Incendie à la ferme

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Allumer une bougie plutôt qu'une lampe torche pour éclairer la maison, laisser celle-ci allumée alors que je sentais que je risquais de m'endormir, sauter par la fenêtre en oubliant que je ne savais pas voler, ... Aucune des décisions que j'avais prise aujourd'hui n'avait été une réelle bonne idée. Je me sentais un peu bête. Voire très bête lorsque je regardais en direction de ma maison qui disparaissait petit à petit derrière de grandes flammes rouges. J'avais détruit mon seul domicile, la maison de mon maître, où j'avais grandi et où ma mère avait vécu. Je ne l'avais pas fait exprès, certes, mais mon étourderie en était la cause et je devais l'avouer: je n'étais pas assez mature pour vivre seule. Alors quoi? Je devais me chercher une nouvelle famille? Il n'y avait pas de toute là-dessus, mais comment? Je refusais d'aller à l'animalerie parce que je ne voulais pas rester enfermée pendant des mois ou des années, j'avais des choses plus importantes à faire! Il n'y pas d'autre moyen de trouver une famille, si? Enfin, je savais que ça arrivait mais il fallait avoir beaucoup de chance! Je ne pouvais pas sonner aux portes en demandant aux gens de m'adopter, même moi je n'étais pas assez naïve pour croire qu'une idée aussi bête pourrait marcher!
Javier répondait à ma remarque un peu enfantine par le fait que bien qu'il soit pompier il n'avait pas fait que de bonnes choses dans sa vie. Un moyen de me mettre en garde, sans doute: on ne pouvait pas faire confiance à tous le monde... Je le savais mais pourtant je ne pouvais pas m'en empêcher! Les gens me paraissaient rarement mauvais... Sauf quand ils ont une arme braquée sur moi mais ça n'était encore jamais arrivé! Après avoir éteint sa cigarette sous son pied, il résuma ce que je lui avais raconté. Il ne semblait pas étonné que je ne trouve pas Ezekiel avec les rares informations dont je disposais et vu qu'il me posait des questions à ce sujet je supposais qu'il voulait bien m'aider.
Il me demandait ensuite si il y avait des choses importantes dans la maison qu'il devait aller chercher en urgence. Le départ du feu était dans ma chambre, mes vêtements avaient sans doute tous brûlé. Il m'en faudrait des nouveaux. Le reste de mon argent si longuement économisé allait sans doute y passer! Le reste n'était que des meubles, les seules choses auxquelles je tenais étaient les lettres de ma tante, les photos, et l'argent qu'il me restait: par chance j'avais tout laissé naïvement dans la sacoche en cuir de mon vélo qui était accroché au portail, de l'autre coté du champ. Ce qui m’interpella plus, c'était les flammes qu'il avait faite avec ses mains pour me prouver qu'il n'aurait aucun mal à retourner dans la maison.
- Mes affaires à moi ne sont pas ignifugées, mes habits avaient déjà fini de brûler avant même que je ne saute de la fenêtre, à mon avis. Mais ce que j'ai de plus important est rangé dans le sac de mon vélo, là-bas, alors ce n'est pas grave!
En parlant, je montrais le grillage du doigt. Je n'étais pas très attachée au choses matérielles, je savais que les objets s’abîmaient puis disparaissaient et que ce que l'on avait de plus important c'était les souvenirs... L'idée de ne plus avoir aucun vêtement propre ne m'enchantait pas mais je ne pouvais rien y faire de toute façon!
Nous revenions à un sujet que j'avais esquivé sans le faire exprès juste avant: tellement occupée à penser à ma quête principale -retrouver Ezekiel- je n'avais pas relevé le fait que le pompier m'invitait à venir vivre sous son toit puisque je n'en avais plus. Lorsqu'il en reparlait j'eu donc la surprise, c'était comme si il n'avait rien dit avant pour moi! Une nouvelle maison, de vrais repas, cela me manquait. En plus il m'aiderait à chercher ma cousine! Et puis cet homme, malgré son physique un peu particulier, ne me donnait pas l'impression d'être un danger pour moi. Il avait l'air de vouloir m'éviter le pire, sans doute parce que comme il l'avait dit il avait fait le pire par le passé... Je ne sais pas trop. En tout cas il m'inspirait la Bête dans l'histoire de la Belle et la Bête: il n'avait pas l'air gentil quand on le regardait mais en fait c'était quelqu'un de bien! ... Enfin je pense! Si il m'aidait il ne pouvait que l'être!
- C'est d'accord! Répondais-je. Mais je ne veux pas être une charge, je ferais tout mon possible pour être utile! Je sais faire la cuisine... D'habitude je ne mets pas le feu... Le ménage, la lessive, et aussi m'occuper des plantes! Je suis un peu maladroite mais je ferais de mon mieux!
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Lun 29 Oct - 18:08
Incendie à la fermeJudith & JavierRien que ce qu'elle était en train de me dire confirmait que cette miss allait animer mes journées avec ses maladresses. Je ne riais pas souvent, même si sa réflexion sur les flammes me donnait envie de le faire. Sans doute parce que je l'imaginais sans difficulté faire cette bourde ou parce que le manoir avait subi ça de ma part. Peut-être les deux en fait. Je constatais que les choses matérielles et Judith ça ne faisait pas un tout, bien au contraire. Je levais le regard vers le grillage qu'elle m'inquiétait près d'un vélo qui avait vécu autant que la grange terminant de brûler derrière moi. Comme pour souligner ses paroles et la rassurer, je m'approchais pour lui parler dans un murmure. « Je doute qu'avec les détecteurs présents dans la maison, tu réussisses ton coup, surtout que je contrôle le feu en quelque sorte. Donc si je suis dans la maison, même si tu mets le feu, je serais là pour l'éteindre. Occupe-toi de faire ce que tu sais faire, le reste, je m'en occupe chica. Bon, vu l'état de la grange, je vais aller voir les collègues quelques minutes et ensuite, tu viendras dans le camion, histoire qu'on retourne en ville. Tu sais, j'aurais aimé sauver cette grange, vu ce qu'elle possède comme passé, désolé Judith. » Même si mon visage ne transparaissait en rien amical, je pensais mes mots. Je savais combien j'aurais été attristé de voir ma propre maison finir dans les flammes, sans pouvoir faire quoi que ce soit. L'impuissance de perdre quelque chose de précieux, je ne le savais que trop bien.

Je soupirais en passant ma main dans les cheveux de la chauve-souris avant d'aller voir les collègues pour écouter ce qu'ils avaient a me dire. « Javier, on n'a rien pu faire pour récupérer quelque chose. Elle va bien ? » « Elle a l'air plus sereine que secouée la chica, ça ira. Elle n'a pas l'air affectée par le fait d'avoir tout perdu au final. » Tant mieux pour elle, il faut croire. Du coup, qu'est-ce qu'on fait pour la petite ? » « On va virer Matthew du camion. Ça apprendra à cet idiota à me prendre pour un cabron. » « Et on dira quoi au chef ? » « Qu'il a encore cherché à faire le malin et qu'on la laissé revenir à pied pour le calmer ? Mon idée ne te va pas, peut-être ? » «  Si Javier, mais bon votre querelle, c'est lourd. » « Estime-toi heureux, si je me laissais faire, il serait mort. » « C'est sûr... Bon et la petite ? » « Elle va venir avec nous et de la caserne, je l'emmènerais chez moi. » « Tu vas l'héberger ? » « L'adopter même. » « Je ne te savais pas si sympa. » « Ce n'est pas de la sympathie, mais de la compassion. Je suis peut-être un danger constant pour vous tous, mais je reste un homme malgré tout. »

Sur mes paroles, je laissais les autres s'occuper de Matthew en faisant signe à Judith de venir avec moi. J'installais son vélo qui avait vécu beaucoup trop à l'arrière du camion avant de l'aider à monter dans ce dernier. Faute de place et comme les affaires de cet idiot étaient encore là, elle se retrouvait sur mes genoux. Cette situation aurait fait rire la plupart des collègues, si mon air grave ne les avait pas calmés bien vite dans les rires. Pour moi, ça n'avait rien d'amusant. Je me demandais pas mal de choses pendant le trajet retour alors que sous mes yeux et sans doute ceux de Judith, la grange calcinée disparaissait de l'horizon. Je ne comprenais que trop bien ce sentiment de voir ce que vous aviez toujours eu l'habitude de connaître, disparaître sans laisser de traces et sans pouvoir être stoppé à temps. Que ce soit ma maison natale, ma famille ou Maria, tout n'avait fait que disparaître sous mes yeux en me laissant impuissant. J'avais semé des corps à perte de vue, tué bien plus qu'homme que la Santa Maria pouvait me le pardonner et tout ça, en vain. Je n'en avais tiré ni satisfaction, ni plaisir et encore moins de véritable résultats. J'étais un danger que les hunters et braconnier auraient aimé capturer. Pour les autres, j'étais effrayant sans parler des Revengers. Pour eux sans être un ennemi, je n'étais pas plus un allié. Ils me craignaient autant que je pouvais m'en méfier même si dans le fond, je n'avais pas de véritable raison de les haïr. Leur cause avait une raison tout autant que la mienne simplement elles ne pouvaient pas aller ensemble. Je tuais de sang-froid, et même si chez les Revengers certains et certaines faisaient de même, je n'étais pas des leurs. Au final, les seuls qui avaient une quelconque sympathie pour moi, c'étaient les autres nobles. La plupart sans discuter à bâtons rompus avec moi, me disaient bonjour, voir venait parfois me voir chez moi. Surtout la seniora Mégara. Elle et son cabron de petit ami avaient parfois l'envie de sonner à la maison. Je ne leur offrais pas un accueil chaleureux, surtout à lui, mais je faisais mon rôle de voisin.

Je sortais de mes réflexions alors que l'on entrait dans la caserne. Je laissais les autres sortir, y compris Judith avant de récupérer son vélo. « Tu me laisses le temps de me changer et on va aller au manoir. » Je la fixais de haut en bas. « Et demain fais-moi penser à sortir pour qu'on te trouve de quoi t'habiller. Je ne suis sans doute pas le plus calé en mode de la ville, mais tu ne peux pas te balader toute la semaine avec ça sur toi. » Je ne savais pas si cela allait sonner ridicule ou agréable et foncièrement, je ne m'en occupais pas trop de cette impression, mais maintenant, j'avais pris la responsabilité d'avoir Judith chez moi. Alors, j'allais devoir m'en occuper et l'aider comme promis.

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