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La muse à la voix brisée par la souffrance de la jeunesse - Moira O'Brien (Terminée)

Anonymous





Invité
Invité
Dim 16 Sep - 18:03

▬ ft. Marian Hawke de Dragon Age

Nom complet : Moira O'Brien
Âge : 28 ans
Nationalité : De Nekai, même si son prénom lui donne des airs celtes, qu'elle n'a pas.
Profession : Ancienne femme de joie, devenue chanteuse de cabaret.
Sexe : Femme
Orientation sexuelle : Le travail me fait m'interroger, mais du balai de mon champ de vision.
Etat civil : Célibataire

Classe : Hybride Docile
Sous-classe : Bittersweet
Espèce :Corneille mantelé

Situation financière : Moyenne.

Pseudonyme : Mystère ~
Premier compte? : Oh que non, dixième
Présence : Très souvent là
Niveau de RP : Plutôt bon ?

Commentaire : La pluie ça mouille

Code du règlement : Dansons avec les concombres de mer !

A votre propos
MOIRA O'BRIEN
Caractère
Il y a et il y aura toujours plusieurs Moira dans ce corps. Peut-être qu'ils ne le voyaient pas quand ils étaient au creux de mes reins à caresser mes formes, mais ce fut toujours le cas. Il a fallu que l'abus finisse par détruire ce que j'étais mentalement pour que je devienne ce que je suis maintenant. Ironique de voir que la douleur, l'humiliation et la perte de contrôle m'ont ouvert les yeux. Si tu m'avais connu à l'époque, ma belle, j'étais une jeune femme déjà charmante et sensuelle, comme toi, mais si naïve et influençable, ce que je ne te souhaite pas. Je croyais tout ce que l'on pouvait me glisser à l'oreille que ce soit vrai ou non malheureusement. C'était si facile de profiter de ma crédulité et je crois que si je recroisais la plupart de mes bourreaux, autant user des bons mots, je leur trancherais la gorge sans retenue. Comme l'on saigne un porc, mais là pour le coup ce serait mérité. Ne soit pas choqué, ils ont profité de moi, de ce que j'étais, représentais à leurs yeux. Ils ont tout balayé du revers de la main sans voir ma détresse, ma souffrance et mon profond chagrin. Si ce que j'ai vécu est une partie de l'enfer, alors je pense que le reste de ma vie, je vais avoir bien plus de facilité à tout encaisser, crois-moi. Je ne saurais dire combien de temps, j'ai pleuré, maudis ceux dont j'avais aimé la compagnie au plus haut point avant de venir ce que je suis maintenant.

J'étais si douce quand j'y repense à l'époque, un vrai ange. J'arrivais toujours à rendre le sourire aux gens, mais hélas, j'ai perdu ce don et je ne suis plus d'un grand réconfort. Il est clair que je pourrais être plus adroite avec une femme qu'un homme, mais à part cela, il ne faudra pas s'attendre à une infinie tendresse de ma part. Enlacer une personne dans mes bras, si elle n'est pas de mon propre sexe, c'est impensable. J'ai gardé un traumatisme, tu t'en doutes et j'ai bien du mal à avoir une réelle proximité avec les hommes depuis. Et encore, cela s'est amélioré avec les années, car au départ, c'était tous les êtres humains qui m'approchaient. Je restais seule, dans mon coin à broyer du noir et à rugir intérieurement de ma douleur. Pourtant, j'ai gardé mon charme et il se peut que je sois plutôt agréable, joueuse voir douce avec une femme comme toi, par exemple. Que ce rougissement te va à ravir, ça en est craquant. Vois-tu, j'ai bien plus de facilité à te voir, blotti contre moi, la joue contre mon sein, car tu es une femme, que si tu avais été un homme. Je côtoie des hommes dans mon travail de chanteuse de bar cabaret, mais encore là, ceux avec qui je joue sur scène, m'approche rarement en dehors de cette dernière. Je ne suis pas devenue un démon, mais l'ange a perdu bien des plumes dans ses mésaventures.

Puisque je t'ai parlé de mon travail, autant te parler aussi de qui joue avec moi, non ? Nous avons tout notre temps et je te raconterais la suite après et si mon Martini arrive bientôt. Mon groupe, si j'ose appeler cela ainsi, est composé d'un trompettiste de talent qui ferait pâlir de jalousie une maison de retraite tant il semble énergique pour ses soixante-dix ans passés. Il se nomme Carl, même s'il préfère qu'on l'appelle Old Copper, sans doute en référence à son âge et son instrument. Vient ensuite Vivianne, son épouse et cœur de mes chants. Elle n'a rien à envier à son mari et tient la cadence même si elle n'est plus toute jeune, elle aussi. Pour nous accompagner, les deux frères Nelson et William respectivement pianiste et clarinettiste ne manquant pas d'humour et de répartie. Vois-les comme deux chiens de garde qui ont sans doute un peu de passion pour moi. Ils veulent toujours être les premiers à prendre mon manteau et me servir mon verre avant une soirée. Je les laisse faire, ça divertit et amuse Carl et Vivianne autant que moi. Et puis même si j'ai souffert, ils ont sans doute aussi bourru que possédant un cœur tendre. Et il arrive qu'un bel homme à la moustache flamboyante et aux chemises bigarré soit de la partie. Lui s'est le dernier du groupe, souvent en voyage, mais toujours là quand le besoin s'en fait sentir. Edmund, un Autrichien à l'accent particulièrement chaleureux, qui heureusement joue plus souvent de la guitare ou de la contrebasse qu'il ne pousse la chansonnette. Tu dois sans doute sentir cet amour étrange que j'ai en parlant d'eux. Ils sont un peu ma famille, si je penche dans le sentimentalisme. Carl et Vivianne en rôle de parent, Nelson et William des grands frères et Edmund, je dirais un ami d'enfance ? Oh et si ça peut te surprendre, aussi charmant qu'il soit, je pense qu'il préfère le voisin à la voisine, si tu vois ce que je veux dire.

Je sais qu'en ayant parlé d'eux, j'ai montré ce que je considère comme de l'affection. Je n'ai pas tout perdu avec mes traumatismes et j'ai même retrouvé grâce à ses cinq personnes un semblant de sociabilité. Surtout, que je ne le précise guère, mais il est clair qu'ils sont tous aussi hybride que je peux l'être. Après tout ce cabaret appartient à un hybride noble, si je ne me trompe pas, donc c'est assez logique que les hybrides puissent y passer du bon temps et y travailler, également. Je ne sais pas qui a fait ce Martini, mais tu peux le féliciter, il est agréable. Je ne suis pas vue comme une femme qui garde son avis dans sa gorge et reste en retrait. Quand j'ouvre la bouche pour offrir mon avis à la foule, ce n'est pas sans faire claquer quelques dents ou marcher sur le pied de certains. Je n'ai pas l'étoffe d'une franche défenseuse d'hybride, même si je conçois que tous les hybrides n'ont pas une vie de rêve. Même moi, je ne croule pas sous l'argent, les strass et la célébrité, heureusement d'ailleurs, mais il faut avouer que je ne serais pas contre quitter la dépendance que j'occupe, pour quelque chose de plus personnel et de plus spacieux, sincèrement. Je ne suis pas une vulgaire chatte de gouttière qui se roule en boule sur le canapé, mais j'aime avoir mon confort, que je n'ai bien sûr, pas actuellement. Si je suis une femme caractérielle et exigeante ? Oui, je pense que l'on peut dire ça de moi et je l'assume totalement. Pourquoi les humains devraient être les seuls à se plaindre et à vouloir tout maintenant, après tout ? Je doute sincèrement que l'un jour, je suis adopté, ma personne face à moi sache véritablement ce qu'il en retourne avec moi. L'emballage est agréable et sensuel, mais il renferme un vrai poison.

Je ne suis pas devenue une mangeuse d'hommes pour autant. J'ai gardé physiquement et mentalement quelques cicatrices, comme celle de ne pouvoir subir la proximité des hommes. Au point d'en avoir déjà giflé plus d'un avant qu'il ne m'offre finalement un cadeau et ne lève pas leurs mains sur moi comme je l'avais cru. L'appréhension avec les hommes restera un mystère et une tragédie entremêlée, qui me condamne dans une certaine solitude. Aussi pour cela que je m'habitue très vite à la compagnie d'une femme que je n'ai encore jamais vue auparavant. Je me montre même bien plus courtoise et agréable envers elle, même si je reste la même. Je ne le fais pas sans tester, à l'aide de quelques phrases piquantes, mon interlocutrice. Si le courant passe, la journée s'égaye quelque peu pour moi et si cela ne se passe pas bien, je laisse cette mégère seule dans ses ennuis. On m'a déjà traité de garce et je le mérite peut-être, ce surnom, mais je ne veux pas me plier aux autres comme j'ai pu le faire autant plus jeune. La seule chose qui pourra sans doute me faire défaut est cette sensibilité devant les jeunes femmes candides et les enfants également. Je me vois plus jeune dans les unes et je ne peux repousser les autres, tant ils méritent de l'amour et de l'attention à leurs jeunes âges. J'ignore si j'ai pu faire une bonne mère ou une véritable grande sœur, étant donné le peu de souvenirs de ma famille, mais je sais que les enfants ont souvent peur de mes yeux tout en aimant ma voix et la douceur de ma peau. Je peux même d'avouer que j'ai déjà eu le loisir que l'un d'eux, très fatigué, s'endorme contre ma poitrine et que je peine à le rendre à sa mère non sans montrer une mine embarrassée. La jeune que j'ai été me manque parfois, je dois le reconnaître. Ma pureté, mon blanc immaculé sont devenus de l'encre et je m'y baigne avidement, tu sais. J'assume mon rôle de femme froide qui ignore les hommes pour au final, ne pas encore plus les brusquer. En voulant sans doute ne pas montrer une de mes failles, je les ménage, eux qui m’ont détruit. Enfin, je doute que ceux que je croise actuellement aient pu faire partie de ceux qui m’ont mise plus bas que terre. Auquel cas, il faudra faire du ménage après mon départ. Comme j’essaye toujours de le faire comprendre aux autres. J’ai été une belle jeune femme que l'on a abusée, maintenant, je serais une vraie veuve noire, s’il le faut ou plutôt une corneille de malheur.
Physique
Veuillez accueillir chaleureusement Miss O'Brien et son groupe ! Profitez de cette soirée mêlant charme, sensualité et musique endiable toute la nuit ! Cette présentation, nous avions tous le droit chaque fois que nous faisions notre petit numéro. Si au départ, ma voix n'avait pas fait l'unanimité, avec l'aide de ce père de la musique, j'avais su prendre confiance et me relever pour m'épanouir dans le chant. Il était comme beaucoup dans ce cabaret, captivé par ma voix, mais ce qui l'a toujours marqué depuis le premier jour de notre rencontre, ce sont mes yeux. Un mélange de nuages et d'océans selon lui, quand je ne vois qu'une raison de me fuir. Après tout, ne les trouve pas étranges et repoussants ? Ils sont une base de cette apparence froide et sensuelle dont je ne peux me séparer et je dois les assumer malgré tout. Comme j'ai tendance à avoir le plus souvent les yeux grands ouverts, j'arbore des airs de folles ou de possédée. Bien, des choses me passionnent, mais rien qui ne soit un vrai danger, je pense. Cela m'oblige également à les couvrir de verres teintés pour ne pas finir aveugle pour le reste de mes jours. Ils sont envoûtants, j'en conviens, mais plus fragile qu'ils en ont l'air. Ce qui a le don de ne pas toujours arranger mes projets ni mes journées. En plus de m'ajouter une raison valable de ne pas sortir seule sous le ciel diurne. Comme pour faire ressortir encore plus mes prunelles, ma peau est légèrement comme de la craie. C'est à se demander si quelqu'un n'a pas volontairement plongé le frêle bébé que j'étais dans l'argile blanc. Pour bien sûr la rendre tout aussi sensible que mes yeux, sinon ce ne serait pas amusant, voyons. Heureusement, cela justifie encore plus mon incapacité à approcher de trop près d'un homme et pouvoir lui refuser encore plus franchement le moindre toucher. Je marque et il est hors de question de garder une trace de l'un d'eux sur moi, surtout maintenant.

Encadrant ce que ma seconde famille nomme un visage d'ange, j'arbore une épaisse chevelure coupée au plus court, au milieu de la nuque. Ils ont connu une longueur plus imposante, mais l'arrêt de mon ancien métier et le traitement que je subis par leur biais m'ont poussé à couper la chose dans la largeur vois-tu. Même candide, je n'avais de cesse de ne plus supporter qu'on s'amuse à tirer sur mes cheveux pendant les ébats. Cela n'a pas plus, mais mon métier n'était pas de l'hôtellerie, le client n'y était pas roi. Pas plus qu'il ne l'est dans l'actuel à vrai dire. Si je veux porter la main sur un homme et lui vider son verre sur la tête, je sais que d'autre me soutiendront dans ce dernier et assureront mes arrières. Enfin, je m'écarte du sujet, qui est à mon grand étonnement, moi, Moira. Je crois que j'avais totalement oublié de me présenter. Derrière ses cheveux et sous mes iris, se cache parfois un petit nez aquilin qui avec le haut de mes pommettes prend souvent des teintes rougissantes. Qu'il s'agisse de réels embarras, de la morsure du froid ou d'une bouffée de chaleur. Et non pas comme beaucoup le pense, de la consommation abusive de Martini ou du résultant d'une soirée agitée en charmante compagnie. Sous ces derniers, se trouve ma bouche aux lèvres charnues dont l'inférieur comporte une cicatrice, petit vestige de mon ancien métier. Elle ne cesse de me rappeler ce que j'aurais dû faire et qui m'aurait évite de finir ainsi. D'ailleurs, ce n'est pas la seule blessure physique, qui je porte sur ma peau. J'ai également une large cicatrice qui me fends le ventre ainsi qu'une autre sur le bras et derrière le crâne, caché heureusement par mes cheveux. Pour finir avec mon visage, mes oreilles sont discrètement dissimulées par ma coupe et porte parfois de légère boucles d'oreilles, quand elles ne sont pas pendantes de faux diamants pour les représentations.

Sans survoler le reste de mon anatomie, j'ai été doté comme chaque femme non sans avoir quelques formes généreuses. Un buste présent et ferme sans être vraiment volumineux, des hanches qui savaient, il me semble accueillir de sacrée gaillard ainsi qu'une taille qui aidait grandement. Surtout, si j'y ajoute mes jambes bien évidemment. Il y a peu de femmes dans Nekai de ma taille, surtout qui dépasse certains hommes d'une tête aisément. Un mètre quatre-vingt-deux pour une femme, ça n'a rien de banal surtout quand une partie de son envergure est due à ses jambes fines, mais musclées. Je ne vais pas m'attarder sur mon fessier qui suit le reste et aller à l'essentiel, ma garde-robe, que cela ne soit pas plus ridicule. Même si les robes du cabaret ont le don de me donner une once de courage supplémentaire, je ne suis que plus à l'aise dans des hauts qui tiennent la poitrine ou des vestes la cachant. Sans oublier des pantalons près du corps également voir des cyclistes si le terme est assez clair. Tout cela dissimulé la plupart du temps dans mon humble manteau fait de cuir, de coton et d'un col en fourrure de quoi parfaire mon air froid et distant à merveille. Quant aux pieds, cela varie selon les moments, les envies et les situations ? Je ne porte un intérêt à ma tenue que dans le cabaret en dehors, je suis souvent la même et c'est bien mieux ainsi. Puisque que tu me sembles charmante, je vais te faire une confidence, qu'il est préférable que tu gardes pour toi. Je suis une hybride dotée de plumes aussi sombres que mes cheveux. Une corneille mantelée plus exactement, non sans une pointe d'ironie quand on sait mon habitude, digne d'un tic avec ce fidèle manteau. Je ne sais pas si un jour, je retrouverais la souplesse d'un maigre envol, aux vues de l'état de mes ailes, meurtrie et décharnées. Et puis ça ne changera pas la femme que je suis dans le fond.
Histoire

J'espère que tu es prête à ne pas me voir qu'en joie ma belle curieuse, parce que je vais devoir t'expliquer tout ce qui a fait de moi, ce que tu as appris. Et on peut dire qu'il s'est passé des choses particulièrement déplaisantes. Pour commencer, il faut que tu saches que je n'ai aucun souvenir de mes parents, sauf une photographie, la voilà. L'homme grand et barbu, vêtu d'une chemise à bretelle, avec ses airs de dandy, c'est bien sûr mon père, George. À côté dans sa robe bouffante et un peu serré, c'est son épouse et ma propre mère, Breena. C'est d'ailleurs d'elle que je tiens ma crinière si sombre. Peu de temps après, que je sois né, ils ont été victimes d'un accident de voiture et comme n'étant pas dans la voiture, j'ai été épargné. Je n'ai jamais cherché qui avait été le responsable de tout ça, aussi bien parce que j'étais toute petite que parce qu'avec le temps, je me suis dit qu'il devait être mort ou âgé. Je me voyais mal traquer comme un animal un homme ou une femme d'ailleurs, dont j'ignorais tout. Malgré tout, ce fut le début de l'effondrement du château de cartes qu'était ma vie. Sans parents ou famille véritablement proche, j'ai été mise en orphelinat comme beaucoup d'enfants perdus, quand ils ne sont pas à la rue, les pauvres choux. Tu sais, si j'avais les moyens et l'influence, j'aurai déjà fait en sorte de construire un orphelinat spécial pour les jeunes hybrides. Hélas, ce n'est malheureusement pas dans mes revenus, donc ça restera sans doute un fantasme, non sans me faire pas mal de chagrin. Je ne veux pas que d'autre subissent ma détresse à l'époque.

Sans parents et entourés d'une tonne d'inconnus agités et le plus souvent très curieux, j'ai eu beaucoup de mal à m'intégrer. Surtout, que mes yeux ne donnaient pas vraiment un grand avantage. L'orphelinat était assez grand, très éclairé et comportant énormément de fenêtre, donc rien pour permettre à la petite Moira de l'époque, de se cacher à l'ombre. Je détestais l'été et avec le temps ça n'a pas vraiment changé. Quand on possède la peau et les yeux si fragiles, l'été est un enfer plus qu'un plaisir. C'est aussi pour cette raison que je trouve l'automne et l'hiver particulièrement apaisant avec leur couleur terne, se mariant bien avec ma peau et mes humeurs. D'ailleurs enfant, j'étais plus souvent la cible des moqueries que de la popularité. On ne peut pas savoir quand on ignore tout, qu'un mot, même sans arrière-pensée peut faire autant de dégât mentalement. Ils disaient que j'étais un monstre, que j'étais bizarre, ce qui me valait d'être mise à l'écart. Maintenant, je me fiche bien des paroles de ceux qui se pensent au-dessus de moi, ça ne m'atteint plus, mais à l'époque la moindre chose me brisait comme du verre. Plus je pense à cette période et plus je me dis que j'aurais aimé avoir cette version actuelle de moi, à mes côtés pour les chasser comme la peste. Comme j'étais en plus de tout ça, crédule, je me suis naturellement attiré des ennuis que j'aurais pu éviter, si j'avais su à l'époque. On me racontait des choses, quand on voulait bien m'approcher et moi, je les croyais du début à la fin, au point de les essayer en petite curieuse. Cela se soldait souvent par une punition physique voir une privation de repas. Un paradis cet orphelinat, vraiment. Je perdais plus de poids que je pouvais en prendre au fil du temps, en ayant conscience que je ne pourrais pas indéfiniment vivre comme ça, au risque d'y rester, dans cet orphelinat. Hélas, pour ne pas améliorer ma situation, il avait valu que mes ailes encore jeune se développe plus tôt que prévues. Imagine la stupeur et les nombreuses questions de ceux qui nous surveillaient, face à mon hybridation. Je leur apparaissait encore plus différemment et mon sort allait prendre une autre tournure. Plus de sortie, moins de possibilité et surtout un séjour à durée indéterminée dans un camp de dressage. L'enfant n’était plus qu'un animal aux yeux des humains, ce que je n'avais jamais envisagé un seul instant. Je me trouvais entouré d'autres jeunes hybrides comme moi, parqué comme du bétail et subissant un traitement qui aurait rendu l'orphelinat encore plus paradisiaque. Déjà à l'époque je n'avais pas tendance à me laisser diriger ce qui se soldait par de multiples coups sur le corps voir. De quoi fragiliser même la plus solide des enfants.

Je me suis vu grandir dans cet endroit, suivant des cours d'éducation pour devenir une gentille et sage petite hybride de maison. Entre les coups et le mauvais traitement, nous avions tous le droit d'apprendre à lire et à écrire. Un luxe tu me diras, mais vu l'avenir qui nous était réservé, je n'y mettais pas vraiment de volonté. Même si savoir ces choses basiques, allaient me servir plus que prévue. Je devais mignonne, agréable à voir vêtue ou non et mon avenir allait prendre une énième tournure qui ne me plairait pas, mais moi je ne voyais qu'une raison de quitter cet endroit de malheur. J'ai trouvé un travail même si j'étais encore jeune. Enfin trouvé, c'était bien plus que j'avais été vendu comme un vulgaire meuble à cette maison close. Il n'était pas élogieux et sans doute mal vue, mais j'ai découvert ma sexualité par ce dernier également. La patronne de l'établissement m'avait croisé acheté auprès du camp de dressage pour une coquette somme et avait dû se dire que je ferais le bonheur de son établissement comme d'autres jeunes filles dans la fleur de l'âge. J'avais dépassé de peu la majorité et je devais représenter ce que les habitudes de la maison close désire, du sang neuf. Je n'ai jamais su si c'était pour me ménager ou non, mais au départ, je ne suis tombé que sur des hommes trop vieux pour le faire et désirant parler ou d'autres inexpérimentés et perdus. C'était bénéfique pour moi, et même si nous étions tous hybride, j'avais un plus insoupçonné. Ce n'était pas tant mon hybridation, ni mes yeux, mais bien mon caractère. Il y avait chez moi une part qui ne voulait justement pas se laisser faire aussi facilement, ne faisait qu’attiser le désir de ces porcs. Au début, ce n'a pas été vraiment contraignant, j'avais juste des demandes, mais à croire qu'ils se pensaient tout permis, certains ont tenté des choses, tous plus étranges les unes que les autres. Non sans avoir la pire idée du monde : se tenir à ces dernières. Non, elles ne faisaient pas décoration et le plus souvent, j'ai protesté en les repoussant. Le problème, c'est qu'à force d'avoir des clients, mon corps je suivais que très mal les choses et j'ai fini par abdiquer contre plusieurs d'entre eux, dont je me sens encore souillé maintenant. Si ma confiance en moi s'est développé dans cette maison close, ma crainte des hommes aussi. Je ne pouvais plus les approcher à force au point de finir par prendre mon envol, si j'ose dire en partant sans prévenir. Comment a réagi la patronne ? J'ai croisé cette mégère quelque temps après, quand j'ai su trouver non sans aider, un métier moins dégradant. Je plains celles qui n'ont pas trouvé la force et qui travaille encore, quand je vois ce qu'elles doivent côtoyer. La patronne disait me regretter alors qu'elle n'en pensait pas un mot. Je n'avais été qu'une source de revenue comme une autre et florissante, a priori, vu son soit disant chagrin.

J'ai été dans la rue pendant pas mal de temps avant de tomber sur un petit cabaret. L'enceinte un peu ancienne et la musique qui s'en échappait m'avait attiré bien malgré moi comme un papillon vers la lumière. Pendant plusieurs jours, je me suis caché à l'abri sans oser y rentrer, mais un jour un vieil homme, au visage marqué par l'âge, est venu vers moi après sa cigarette. Je ne savais pas s'il m'avait vu bien avant, en tout cas, sans vraiment me demander mon avis, il m'a tiré dans le cabaret et offert un verre. Il était loin de ceux que j'avais pu supporter entre les draps et en le voyant retirer sa casquette non sans rire d'un ton rauque, qui lui va toujours aussi bien depuis le temps, il m'a demandé, qui j'étais. Une femme est venue le rejoindre avant de lui dire que ce n'était pas des manières et m'a proposé de m'asseoir dans le canapé avec elle. J'étais frigorifié, perdue, mais j'ai accepté faute de mieux. Plus tard, ils sont devenus comme d'autres, mes amis, ma famille. Oui, je parle bien sûr de Carl et Vivienne, à qui je dois la vie pour être franche. J'ai passé la nuit sur le canapé, roulé presque en boule, la veste de Carl sur le dos et il n'est venu me voir que le lendemain. Je suis passé devant le directeur du cabaret, qui bien sûr avait encore son mot à dire sur mon intrusion. J'ai été surprise de constater bien vite, qu'ils étaient à vrai dire tous des hybrides. Que ce soit ou non-visible, je pouvais le sentir malgré moi. Je n'avais pas acquis plus d'expérience même en ayant été fille de joie, alors s'il voulait me proposer un travail, tout allait être un calvaire. Je n'étais bonne à rien pour être franche et mes talents n'étaient pas bien développés. J'ai fait la serveuse pendant un certain temps, disons quelques mois avant de venir pousser la chansonnette sur scène. Il se trouvait et c'est encore le cas maintenant, que ma voix est plus suave que je n'aurais pu le penser. Je ne parlais pas énormément étant enfant et à la maison close, ce n'était pas pour parler qu'on entendant ma voix. Alors, j'ai été surprise que les autres en constatant que je tenais plutôt bien le rythme.

C'est plus ou moins ainsi que je suis devenue une vraie petite diva, qui chante un soir sur deux dans ce cabaret. Je me suis fait un petit nom dans le coin et sauf ceux qui ont la mémoire d'un éléphant, peu savent que j'ai eu un passé et surtout un ancien emploi bien moins satisfaisant. Voilà pour ce qui est de ma petite vie. Je n'ai pas vraiment été épargné, mais je ne vais pas dire que je suis malheureuse maintenant. J'ai un emploi, un toit, même s'il manque de prestige et que je vais plutôt bien, sauf mes ailes, bien évidemment. Besoin encore de renseignements ou la diva peut aller se poudrer le nez et manger ? Ma situation dans Nekai ? Oh et bien je suis une hybride comme je l'ai déjà dit, et même si je sais que l'injustice que nous subissons envers les humains est palpable, je ne me vois vraiment pas, combattre avec les rebelles. Je n'ai pas l'étoffe d'une femme qui se bat pour la cause avec férocité et puis j'ai déjà une cause à soutenir, la femme. Tu te doutes qu'avec le traitement que j'ai subi et les séquelles, je ne vais pas laisser les choses durer encore longtemps ainsi. Si cela se rapproche de ma cause, alors je ferais mon petit geste pour les autres hybrides, mais rien de plus que mes moyens me l'autorise. Je reste une femme docile si j'ai envie, mais seulement avec envie. Sur ces belles paroles, désolé ma jolie, mais je meurs de faim, tiens ma carte, il y a mon numéro, si tu as envie de discuter encore. À plus tard.

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Ophélie Logan
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Ophélie Logan
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Lun 17 Sep - 19:45
Re bienvenue !

Au passage, ça fait plaisir de te revoir^^ Bon courage avec ce nouveau personnage !
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Euphemia S. Granger
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Euphemia S. Granger
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Mar 18 Sep - 13:35
Je suis pas encore passée officiellement. Du coup. Re-bienvenue toi ♥️

Ce feat est classe. Cette race est sympa. Ce caractère est cool. Oui je poste avec Effie, c'est volontaire. je need un lien entre elles, j'ai pas encore vu l'histoire, mais déjà y a des similitudes. ♥️
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Invité
Invité
Mer 19 Sep - 0:58
Merci mesdemoiselles et j'en étais sur pour un lien Euphemia x)
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Mar 25 Sep - 19:46
Fiche Terminéeee ~
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Aria T. Murasaki
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Aria T. Murasaki
[[ FONDO' ]] ▲ Lame vengeresse
Lun 1 Oct - 22:49
Coucou toi!
D'abord je tiens à m'excuser, on aurait du passer par ta fiche depuis un petit moment mais j'étais trop débordée et je suppose que les autres aussi!

Ensuite on va parler un peu de ta fiche, après tout on est là pour ça!
J'ai deux ou trois petites questions à éclairer avant de pouvoir te valider.

La première est toute bête et vient simplement d'une tournure de phrase: au niveau des origines de Moira, tu évoques les pays celtes, or Moira étant une hybride elle est forcément née à Nekaï, seulement à mon sens la formulation de la phrase évoque le contraire.

Il en va de même concernant la phrase sur son éducation: quand tu dis qu'elle n'a pas fait d'étude ça veux dire qu'elle n'a jamais été à l'école? Qui lui a apprit à lire et à écrire alors? Elle n'a pas pu apprendre toute seule...

Pour le reste c'est un peu plus compliqué.
J'ai un souci avec l'histoire de l'orphelinat. En effet, un enfant hybride n'ira jamais dans un orphelinat avec des humains, il sera placé dans un établissement spécial pour être destiné à la vente. En admettant que ses ailes se soient développées tardivement, à ce moment-là le personnel l'aurait remarqué et elle aurait été envoyée au centre de dressage.
Par la suite, d'ailleurs, lorsque tu parles de la maison close, je m'étonnes que Moira ai l'air d'y être la seule hybride: en effet c'est une main d'oeuvre facile, surtout dans ce milieu, et cela a le mérite de plaire aux clients! Par conséquent il devrait y en avoir plein d'autres.

C'est tout ce que j'avais à dire. Ça fait déjà pas mal, je te l'accorde!
Si tu as des questions je suis là! o/
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Anonymous





Invité
Invité
Mar 2 Oct - 1:48
Salut Aria !


Alors d'abord, pas de souci pour ma fiche j'avais le temps x)


Pour ce qui est de ma fiche en elle-même.

Pour ses origines je viens de me rendre compte en lisant ton commentaire je vais modifier ça.

Donc l'orphelinat m'avait paru comme quelque chose de réalisable pour Moira, mais si vraiment c'est dérangeant je peux changer ça en animalerie peut être ? Ce qui justifierait aussi son éducation, que je voyais à l'orphelinat où elle a appris a lire comme écrire, mais sans faire de grandes écoles ( de toute façon inaccessible aux hybrides). Elle s'est faite avec son entourage en gros.

Pour ce qui est de la maison close, je n'avais pas vu ça dans le sens de la main d'oeuvre. Et le fait qu'elle soit unique est justement le point central du fait qu'elle se soit prostitué. Sinon elle n'aurait été qu'une hybride parmi tant d'autres et n'auraient sans doute pas été si convoité et donc elle n'aurait pas fini par être dégoûté du sort qu'on lui réservé là-bas et du comportement des homme, enfin je pense que tu vois ce que je veux dire par là. Donc sincèrement pour la maison close, je vois difficilement comment modifier ça. Après je sais que Leana est aussi dans une maison close et qu'elle est hybride non ?

J'attend ton avis sur ça et en attendant je vais modifier déjà les origines.
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Aria T. Murasaki
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Aria T. Murasaki
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Mar 2 Oct - 13:02
Coucou!

Je fais une seconde analyse avec les éléments que tu me donnes afin d'essayer d'y voir plus clair et de proposer une solution qui arrange tout le monde!

Justement, c'est le fait que Moira soit passée par l'orphelinat qui lui donne la possibilité d'avoir reçu un minimum d'éducation. Plusieurs solutions s'offrent à nous:
- conserver l'idée que ce soit un orphelinat en imaginant que sa nature hybride ne se soit révélée que tardivement et imaginer soit qu'elle aie pu s'échapper avant d'être envoyée au dressage soit qu'elle aie été en dressage puis revendue à cette fameuse maison close?
- transformer cet orphelinat en centre d'éducation pour enfants hybrides où on l'aurait préparée à son destin d'esclave tout en lui offrant la possibilité d'un minimum d'éducation.
Choose your way!

Ensuite, concernant la maison close justement.
On va faire simple: puisqu'on peut leur faire ce qu'on veux et ne pas les payer, les hybrides sont une main d'oeuvre plus que facile pour les établissements de ce genre. Dans notre réalité, on peut comparer ça aux robots sexuels qui commencent à se démocratiser en Asie: de plus, de par leur "exotisme" les hybrides auraient une plus forte tendance à attirer la clientèle. Ce qui rendrait la prostitution des humain(e)s obsolète.
Les maisons closes auraient donc plutôt tendance à engager massivement des hybrides. Sauf si le fait de ne pas en avoir est justement leur point fort, se réservant à une clientèle n'aimant pas ces créatures.
Je comprends tout à fait ton problème: c'est la notion d'exclusivité qui est le point clé de cette partie de l'histoire. Il faut donc trouver un moyen de rendre Moira tout de même unique parmi les autres. Ca peut être par sa race, son physique, son attitude... Je ne sais pas trop.
Il est aussi possible d'imaginer un établissement ayant des employés humains et hybrides. Les humaines auraient droit à un minimum de protection leur évitant d'avoir à faire des choses qui leur déplaisent, mais ce ne serait pas le cas des hybrides puisqu'on s'en fiche d'eux! Il pourrait alors y avoir relativement peu d'hybrides durant la période correspondant au passage de Moira et celle-ci aurait donc tout de même été très sollicitée.

Qu'en penses-tu?
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Aria T. Murasaki
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Aria T. Murasaki
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Mar 2 Oct - 13:53
On y arrive!
Je valide ta fiche et te souhaite bien du plaisir avec ton nouveau perso! o/
Pour la suite, tu sais déjà comment ça se passe!
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