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Une journée qui va changer deux vies ? (Feat Maëlan)

Anonymous





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Lun 27 Aoû - 16:05






Une journée qui va changer deux vies ?


Maëlan Gwens | Aelys




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Le soleil, les oiseaux et le bruit du rideau en métal qui se lève. C’est ce qui me réveillait chaque matin depuis un an, et comme tous les matins, j’accueillais les vendeurs avec un énorme sourire, des ronronnements et la queue qui remue. Je savais que ça les amusais de voir un hybride félins agir comme un chien, alors je n’essayais pas de contenir les habitudes canine que j’avais pris des huskys avec qui j’ai grandie. Je les regardais préparer la boutique avant de nous donner un petit déjeuner et d’ouvrir le magasin. Les heures défilais sans qu’un seul client n’entre… Surement la faute au beau temps qu’il fait, personne n’avais envie de s’enfermer dans une boutique et préférais surement aller à la plage ou faire un tour en famille. J’étais donc en train de m’ennuyer profondément lorsqu’un des vendeurs ouvre ma cage, souriant, me demander si je pouvais passer le balai pendant qu’il faisait l’inventaire. Je sortis donc avec un énorme sourire, attrapais le balais et commençais ma tâche avec entrain. Jusqu’ici, c’était une journée comme une autre pour moi ! Après tout, être une gentille hybride qui était ici pendant plus d’un an, ça avait des avantages, comme sortir plus souvent de sa cage quand il n’y avait aucuns clients.

Enfin, quelqu’un entra dans la boutique faisant tinter la clochette de la porte d’entrée. J’allais donc l’accueillir avec mon éternel grand sourire et un bonjour très enthousiaste, comme toujours. Je retournais à mon ménage lorsqu’un vendeur ce dirigeais vers le client, après tout ce n’était pas ma tâche de guider les gens dans l’animalerie ! Une fois ce qu’on m’avait demandé finis, je retournais sagement dans ma cage, commençant à jouer avec une boule de laine qui trainait entre deux barreaux. Les employés avaient eu pitié de moi, à force de me voir soupirer d’ennuis tous les jours, et m’avais donné un ou deux objets pour m’occuper. Les clients semblaient enfin décider à venir, et je les regardais se balader de cages en cages, me demandant si l’un d’entre eux s’arrêterait devant la mienne aujourd’hui. J’ai beau être une fille qui positive tout le temps, après un an ici, je commençais vraiment à me demander si quelque chose ne clochait pas chez moi, pour que personne n’ai l’air ne serait-ce qu’un peut intéresser par moi. Enfin, mon tour viendra bien un jour, les vendeurs me le répétaient tous les jours !

Après quelques minutes à regarder les gens passer en jouant distraitement avec ma boule de laine, avant de la laisser tomber maladroitement. Je la regardais rouler hors de ma cage, se mettant entre les pieds d’un client. Je relevais les yeux vers lui, avant de les écarquiller en voyant son piercing. Il avait dû avoir mal en le faisant ! Surtout à la lèvre, le temps de la cicatrisation ça devais être un calvaire au quotidien ! Je me contentais de lui sourire poliment lorsqu’il me tendit ma boule, l’attrapant doucement avant de la serrer contre moi en remuant doucement la queue dans mon dos.

-Merci monsieur ! Et bienvenue ici ! Vous cherchez quelque chose de précis ? Les vendeurs sont ici pour vous aider si vous avez besoin de conseils, ils sont très gentils !

Je l’observais calmement, de ses cheveux noirs à son style assez sombre. Il contrastait à côté de moi, de mes vêtements coloré et de mon sourire constant. Mais en regardant ses yeux, je constatais qu’on avait au moins un point commun, les yeux bleus semblait être courant ici. Les miens était d’un bleu lagon et les siens teintais vers le gris. C’était très joli ! Je lui souris de nouveau, me mettant à genou comme je pouvais dans celle petite cage. Qu’il était loin le temps où j’avais un lit ! Mais au moins j’avais rencontré des gens ici. Je penchais la tête sur le côté, attendant patiemment une réponse à ma question, pour savoir si je pouvais aider ce jeune homme à trouver son bonheur ici. Après tout, ça donnais une chance à l’un d’entre nous de sortir avec un maître !
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Mar 18 Sep - 21:19
Dix heures, j’ouvrais doucement les yeux et éteignait mon réveil situé à ma gauche, j’observais les rayons de soleil qui dansait au travers des interstices de mon rideau électrique, je ne le fermais jamais totalement pour pouvoir observer ce petit spectacle que je trouvais particulièrement apaisant, le jeu de lumière qui en déteignait était chaque jour différent de la veille. J’appuyais sur l’interrupteur du rideau métallique pour le faire lentement remonter pendant que j’étirais et contractais tout mes muscles.
 
Le temps était radieux, j’ouvrais la fenêtre et me laissais bercer par la douce chaleur qui émanait du soleil, je me penchais pour regarder par la fenêtre le jardin était magnifique. Ce jardinier faisait vraiment des merveilles, et des fleurs éparses se présentaient çà et là telle une merveilleuse palette de couleur. J’allumais mes enceintes dispersées dans toute la maison afin que le son résonne dans toutes les pièces, c’était vraiment cool. Quelles musiques choisir, Rock ? Metal ? Electro, ou Electro, des musiques remplis de bonnes ondes. !

J’en profitais pour me saisir de mes affaires avant de me diriger vers la douche, je prenais mon t-shirt préféré, il était vendu par un groupe du coin nommé Apply For A Shore, mais à vrai dire j’avais plus craqué sur le dessin, un magnifique renard gris imprimé sur fond noir, avec cela un jean et des Docs semi montante.

Je sortait de la douche une bonne demi-heure plus tard, préparant mon sac de natation. Aujourd’hui j’avais décidé de faire une excursion à la piscine municipale, la solitude pesait un peu dans cette grande maison, bien sur j’avais mon ordinateur, mais j’en avait marre en ce moment, un besoin de sortir ce faisait sentir.

Je dévalais quatre à quatre les marches des escaliers, filait vers le garage intérieur et ouvrit la porte de ma sublime Lamborghini bleu ciel décapotable, c’était clairement l’une de mes préférés, et de très loin. Je rangeais mon sac dans le coffre à l’avant et m’asseyait, mettait le contacte et fila sur la route a bonne allure sans attendre que les portes automatiques se referment.

Arriver à la piscine, je me garais mon véhicule sur le parking et fermais le toit, mon sac au bras j’était partie pour nager quelques heures. J’étais partie pour une centaine de longueurs de crawl, et la moitié pour le papillon et la brasse. Je sentais le regard lourd et insistant des autres hommes ici, sans doute un poil jaloux de se contenter de quarante brasses. Bien sur certaines filles m’observaient également du coin de l’œil, mais je n’y prêtais pas attention. Cependant une chose attira mon attention, je ne vis aucun hybride dans la piscine, même pas à la caisse, le lieu ne leur était pas interdit à ma connaissance, tout portait à croire que les humains étaient vraiment des salauds qui se servaient des hybrides comme des esclaves, c’est abominable.
 
Je sortais donc de la piscine suite à mes longueurs, un peu en colère mais également reposé par toute l’énergie dépensé. En sortant je remarquais une boutique juste face, il y avait écrit animalerie en gros sur la devanture. Je m’y dirigeais curieux, avant d’apercevoir quelque chose de dérangeant, ce n’était pas une animalerie comme les autres, mais un magasin de vente des hybrides, j’étais sidéré devant ce spectacle douteux.  
 
Je poussais la porte d’entrée, regardant autour de moi, le visage défait, les poings serrés. Réalisant que tout ceci était parfaitement légal et qu’au final je n’y pouvais rien. Dans mes songes, je vis une petite boule de laine heurter mon pied droit, je me baissais pour la ramasser. L’espace d’un instant mon regard se plongeait dans celui d’une hybride aux cheveux roses, elle avait l’air heureuse et de bonne humeur, assez surprenant pour quelqu’un qui se retrouve dans une cage. Un frisson parcouru mon corps entier, je lui tendis sa boule de laine, un sourire au coin des lèvres.

Elle récupéra son « jouet » et me parla, d’une voix douce et mélodieuse, presque enjoué. Je ne comprenais pas, cela paraissait tout à fait normal pour tout le monde ici. L’ambiance me dérangeait, j’étais tiraillé entre fuir cette boutique, et rester un peu plus et parler à cette petite boule de bonne humeur. Je regardais sa cage, son nom était accroché sur une pancarte « Aelys ». Je la fixais à nous, éclaircis ma voix et lui dis.

-          « Aelys ? C’est mignon comme prénom tu sais ! »
 
Je m’asseyais devant sa cage et m’approchais davantage, j’entendais un vendeur discuter avec un autre « client », ces derniers tenaient une conversation tout à fait normale, à croire qu’il s’agissait d’un chien et non d’une personne avec un cœur, une âme, des sentiments. Quelqu’un aussi d’humain que moi en somme. Je fis craquer mécaniquement mon poing contre ma jambe un peu agacé par la situation.
 
Je devais me résigner, je ne pouvais pas grand-chose face à cette société, ces mœurs étaient bien trop ancrées pour les changer. Cependant une idée me venait en tête, s’il était légal de les « achetés » peut-être pouvais-je leur offrir la liberté. A cette idée, un sourire franc se dessinait sur mes lèvres. C’est décidé, Aelys repartirais avec moi, enfin si elle le souhaitait elle aussi.
 
J’approchais mon visage de la cage, avant de lui poser une question
 
-          « Dis moi Aelys, tu es là depuis longtemps n’est-ce pas ? Moi je n’aime pas trop cet endroit je dois l’avouer, et je pense que tu dois en avoir marre d'être ici, même si les gens ont l'air gentil » je frissonnait en disant ces mots "penses tu que tu voudrais partir avec moi? Si tu veux on peut rester discuter un peu,c'est a toi de voir, ton avis compte pour moi."
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Sam 22 Sep - 18:17






Une journée qui va changer deux vies ?


Maëlan Gwens | Aelys




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Je regardais cet humain s’assoir face à ma cage, à même le sol, étonnée de son attitude, les joues légèrement rouge à cause de son compliment. C’était la première fois que je voyais un humain agir de la sorte ici,  alors appart le laisser faire, je ne savais pas trop comment réagir. Je me contentais de rougir doucement et de lui sourire, penchant doucement la tête en remuant la queue. Il semblait contrarié d’être ici… Comme s’il n’aimait pas cet endroit. Mais dans ce cas, pourquoi y venir ? J’approchais la tête des barreaux de la cage, m’y collant presque, pour me rapprocher un maximum. J’aimais observer les gens, encore plus quand personne n’était  venu me parler depuis longtemps. Cet humain était le premier à le faire depuis au moins deux mois, alors j’avais envie d’en mémoriser chaque mots. Il m’intriguait en vérité… A être aussi gentil avec un hybride, qui est censé uniquement vivre pour servir les humains comme lui... Je m’asseyais comme je pouvais, tortillant un peu mes hanches pour me mettre en tailleurs, les genoux collés aux barreaux. C’était assez inconfortable, mais je le gardais pour moi : je savais qu’il pouvait y avoir pire comme situation.

-Merci, pour le compliment… Et vous, quel est votre nom ? Enfin, si je peux me permettre de vous le demander, bien sûr…

Je souriais de nouveau, le regardant doucement. C’était ce qui avait fait craquer les vendeurs apparemment, ma douceur et ma joie de vivre constante. Mais ce n’avais pas vraiment joué en ma faveur auprès des humains, qui me considérais beaucoup trop candide pour mon âge… Apparemment ils s’attendaient à ce que je sois plus ‘mature’. Je n’avais pas compris en quoi je n’étais pas mature, comme j’étais une fille assez débrouillarde : je savais cuisiner, faire le linge, m’occuper d’une maison, faire du baby sitting… Une hybride assez polyvalente au final. J’avais été élevée dans ce but, pour qu’au final on me dise que mon caractère ne convenait pas à la majorité des humains habitants sur Nekaï… C’était une déception, mais je faisais avec, je n’avais pas trop le choix, comme je ne comptais pas vraiment changée. De toute façon même si je le voulais, je ne pourrais pas m’empêcher de sourire ou de trouver le bon côté d’une situation, c’était dans ma nature après tout ! Je clignais des yeux lorsque je vis l’humain ce mettre à sourire sans raison apparente. Je supposais qu’il devait penser à quelque chose de plaisant, comme un bon sandwich ou autre chose. Je respirais discrètement son odeur, il sentait le soleil et le chlore… Et aussi… Le cuir ? Hm, je ne savais pas trop. J’ouvrais grand les yeux lorsqu’il reprit la parole. Il était le seul à me demander si j’étais là depuis longtemps, et aussi le seul à me dire que mon avis comptait. D’habitude, les humains se fiche pas mal des avis des hybrides, à ce que j’avais pu voir… Pourquoi cet humain agissait différemment ?

-Je suis ici depuis un an, maintenant, si je me souviens bien. A vous de voir si c’est long pour vous, ou non. Personnellement, je trouve que le temps passe plus lentement, surtout quand on se contente de regarder les gens passé, mais je m’y suis habituée. Je sais qu’il pourrait y avoir pire comme situation.

Mais ce qui me perturbait le plus, c’est qu’il me demandait à moi, si je voulais partir avec lui… Je restais un instant silencieuse, assez étonnée de cette question. Non, vraiment, cet humain n’était pas comme les autres. Je ne savais pas trop quoi lui répondre, après tout, chaque hybrides présent aimerais sortir d’ici je pense… Je regardais furtivement le vendeur qui surveillais ce qu’il se passait, avant d’ouvrir la bouche, parlant doucement, incertaine. Je ne savais pas si l’humain réalisait que pour nous, nous n’avions pas vraiment d’avis à donner.

-Si j’aimerais partir avec vous ? Eh bien… Si vous trouvez que je vous conviens, malgré mes défauts, oui. Vous savez, vous êtes le premier à demander mon avis, ou même à me parler en personne. La plupart des humains se contente de regarder sans parler, ou alors juste pour demander à ce que je leur montre mes mains, mes dents ou quelque chose comme ça… Vous… N’êtes pas comme tous les humains que j’ai rencontrés auparavant. Mon avis ne  devrait pas vous importer vous savez. Après tout, j’ai été élevée pour vous servir : le ménage, le linge, la maison, la cuisine… Enfin, si vous décidez que je vous conviens, je serais ravie de vous appartenir !

Je lui adressais un de mes plus beaux sourires, la queue remuant joyeusement dans mon dos, faisant du bruit car elle se cognait aux barreaux. Je n’avais pas la plus grande des cages qui se trouvait ici, mais elle était placée dans l’endroit le plus ensoleillé de la boutique, alors je ne me plaignais pas. Je replaçais doucement une mèche de cheveux derrière mon oreille, observant cet humain face à moi. Il semblait doux, à sa façon de parler et surtout, à la façon dont il semblait ne pas trop aimer cet endroit.

-Désolée pour cette question mais… Vous ne semblez pas vraiment à l’aise, ici... Alors… Pourquoi venir si cela vous déplaît ?

Oui, la curiosité me perdra un jour, mais tant pis. Si je voulais en savoir plus sur cet humain, il n’y avait pas vraiment quatre chemins possibles. Appart parler, pour l’instant, je n’avais pas d’autre moyen que de lui parler, le questionner.

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Anonymous





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Mer 31 Oct - 20:15
J’avais l’impression que l’on s’intriguait mutuellement, c’était un drôle de situation, presque amusante. On s’approchait l’un de l’autre s’observant mutuellement, j’étais sans doute un ovni humain pour elle, et pour moi elle était… Que représentait-elle ? Je ne savais pas trop sur le moment,  une personne que je voulais sortir d’ici, je suppose. Un hybride à libérer en somme. Pourtant au vu de nos comportements respectifs on semblait être tel deux ado en pleine découverte de l’amour.

Elle semblait à peine osé me demander mon nom, pourtant ce n’étais qu’une simple question il n’y avait rien d’irrespectueux là-dedans. Vraiment j’avais une sensation très désagréable, comme si j’étais au-dessus d’elle, pas de façon hiérarchique, mais un peu comme à l’époque où les hommes vénéraient des dieux et vivaient pour les servir. C’est malsain au possible, à croire que je suis la seul personne humaine dans cette ville ?

Je posais ma main droite la sienne comme pour la rassurer avant de lui répondre.

- « Maëlan, mais tout le monde m’appelle Maë, alors Maë sera très bien ! »

Aelys avait l’air de m’analyser de près comme si elle souhaitait me connaître davantage, je captais tout son attention et elle captait la mienne. Je l’écoutais avec attention, scrutant ses lèvres former les mots qu’elle prononçait, son petit nez tout mignon respiré et ses yeux qui clignaient a intervalle quasi régulier.

Les mots qu’elle employait me chagrinaient réellement, j’avais l’impression d’être un ovni arrivé sur une autre planète. Comment ça elle a été élevée ? Je ne comprenais pas encore tout ce qu’elle me disait, étais-je si loin de la réalité ? Plus elle en disait plus je bouillonnais de l’intérieur. Tout ça lui semblait si normal ! Ce monde est complètement fou me disais-je à moi-même

La question qu’elle me posait  me titillais un peu, je savais que en venant ici je m’énerverais, je le savais du plus profond de mon âme, pourtant je suis rentré. J’ai poussé cette porte, j’ai osé la franchir, mais dans quel but ?

Ma réflexion fut interrompu par un contacte sur mon épaule, je sursautais presque, me levant et me retournant en un même mouvement. Un jeune homme d’une trentaine d’année, m’invitait à me rendre au comptoir d’un geste de bras, je frémissais mais le suivait pour ne pas trop attirer l’attention, lançant un dernier regard accompagner d’un sourire à Aelys.

L’homme se présentait sous le nom de Gaëlle, je trouvais cela étrange pour un homme surtout écrit tel que sur son badge, il me posa plusieurs questions, me demandant si j’avais déjà eu un hybride, mon nom, mon âge… Puis il me demanda  ce que je recherchais comme hybride,  en soulignant le fait qu’il m’avait vu du coin de l’œil parler à Aelys. Mes poings se serraient mécaniquement, je mourrais d’envie de lui en coller une droite dans le nez et à crier la rage que j’enterrais au fond de moi du mieux que je pouvais.

Je lui dis une chose, me forçant à jouer la comédie, en bon menteur que j’étais. Pas trop fort car je ne voulais pas qu’Aelys m’entende, je ne voulais pas qu’elle pense que je l’adopte histoire de l’adopter. Mon but était tout autre.

- « Disons que oui, la petite ici avec ces cheveux roses est mignonne, je pense qu’elle ferais l’affaire »

Je me dégoutais en prononçant ces mots, mais parfois il vaut mieux user de ruse que de taper dans le tas sans réfléchir, j’avais un cerveau alors autant l’utiliser… Il me tendait un papier, le nom d’Aelys avec un numéro, le prix pour l’adoption  qui était de cinquante mille euros. Je signais un chèque le tendant au vendeur, puis signais le dossier, page par page et Gaël me tendis la dernière.

Je m’en saisis et nous nous dirigions vers la cage d’Aelys, mes traits fermés et ma démarche agacée contrastait avec la bonne humeur et le sourire du vendeur, qui  me glissait du creux de l’oreille

- « Vous savez on a attendu de trouver le bon maître pour elle, sinon elle ne serait pas la depuis si longtemps, on s’y est attaché prenez soin d’elle. »

Je ne savais pas trop comment prendre ça, un compliment sans doute  Le vendeur n’était peut-être pas spécialement méchant, mais j’avais le sentiment qu’il parlait d’Aelys comme si c’était un animal.

Ce dernier se saisit du trousseau de clefs en arrivant à hauteur de la cage de la neko et me donna une clef qu’il me demandait de laisser sur la serrure à mon départ. Il en profita pour souhaiter bonne route à Aelys et lui dire que l’animalerie lui paraîtrait vide sans elle. Je dois admettre que j’étais surpris par ces paroles une fois depuis, un mélange de surprise et d’agacement. Cependant je glissais la clef dans la serrure, la tournant vers la gauche, avant de finalement ouvrir la porte.    

Un sentiment de joie emplissait mon cœur sans trop que je comprenne pourquoi, alors que je me baissais un peu, avant de lancer à Aelys.

- « Je crois que je te répondrais sur la route de ton nouveau chez toi, Aelys »

Un vrai sourire se dessinait sur mes lèvres et c’est sans doute aujourd’hui que débutait un nouveau chapitre dans ma vie.
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Anonymous





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Mar 6 Nov - 1:50






Une journée qui va changer deux vies ?


Maëlan Gwens | Aelys




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Cette façon d’être, d’agir et de me regarder ne pouvais que me conforter dans mon avis sur lui. Il n’était vraiment pas comme tout les humains que je voyais passer ici tous les jours. Sa voix était douce et me rassurais presque sur le fait que je n’étais peut-être pas aussi inutile que semblait le penser la plupart des habitants. Je lui souriais comme jamais lorsqu’il se présentait. Maëlan ? Ce n’est pas vraiment un nom commun… Enfin, Aelys ce n’était pas commun non plus mais j’avais plus l’habitude de croiser des humains qui s’appelais Chloé, Roxanne, Camille ou Antoine. Des noms qui passait partout et qui avait eu une certaine popularité il y a quelques années. Mais me connaissant, s’il revenait me parler, je savais d’avance que je l’appellerais Monsieur, et non Maëlan ou Maë comme il semblait le souhaiter. J’avais été élevée dans le but de respecter les humains, même si leur souhait était que je les vouvoie ou autre, j’étais bien incapable de les mettre au même niveau social que moi, une simple hybride. Je le regardais partir avec Gaëlle, le vendeur le plus gentil que je connaisse, avec une petite pointe de regret. La conversation n’avait pas duré vraiment longtemps… J’aurais aimée passer plus de temps avec cet humain ! Je baissais les oreilles, me forçant tout de même à répondre à son sourire, le regardant dans les yeux comme pour graver son visage dans sa mémoire. Dire que j’était déçue serait peut-être un peu exagéré, mais pour une fois qu’un humain était aussi gentil avec moi sans être un vendeur, j’avais espéré… Je ne sais pas, avoir une chance qu’il me sorte d’ici, possiblement. Mais en regardant autour de moi, je voyais d’autres hybrides, qui correspondais surement plus à ses attentes que je ne le ferrais moi-même.

Je retournais donc à mon activité principale : jouer avec ma pelote de laine. Il n’y avait rien d’autre à faire dans une cage après tout, surtout quand les autres clients semblaient beaucoup plus intéressés par les hybrides plus cher ou plus massif que moi. En y repensant, la plupart des personnes qui venaient ici cherchaient des hybrides très jolies, qui n’était pas maladroite, ou alors même des hybrides fort pour les chantiers ou pour servir de gardes du corps personnels. Et je n’étais pas aussi mignonne que toutes ces hybrides qui souriaient à tout ses hommes qui les regardaient ou aussi forte que tout ces mâles qui faisaient rouler leurs muscles pour prouver qu’ils étaient aptes à défendre les femmes des hommes riches. J’était… Juste moi, une hybride féline qui avait des habitudes bizarres aux yeux des humains. Et trop candide pour être prise au sérieux par la plupart d’entre eux, du moins c’est ce que les vendeurs m’ont dit lorsque je leur ai demandée pourquoi tous les gens qui sont venus me voir ne m’avais pas prise, pour finir. Je soupirais doucement en regardant Maëlan et Gaëlle discuter ensemble, sans même jeter un regard aux autres hybrides ou même dans ma direction. Je finissais par m’affaler au fond de ma petite cage, assise en tailleur, jouant mollement avec ma petite boule de laine effritée. Mais je relevais bien vite la tête en entendant des pas, et je regardais d’un air surpris l’humain de tout à l’heure venir ouvrir ma cage en souriant comme si c’était noël avant l’heure. Mon regard passait du vendeur à Maëlan, sans que je ne comprenne pourquoi il me disait que l’animalerie serais vide sans moi. Mais mes yeux s’écarquillèrent lorsque Maëlan me disais qu’il m’en dirait plus vers mon nouveau chez moi.

-Mon…. Nouveau chez moi ? Est-ce que vous voulez dire que vous… ?

Je sortais timidement de ma cage, même si aujourd’hui j’était déjà sortie pour faire le ménage, là c’était vraiment différent. Je sortais pour partir avec un humain, quelqu’un qui m’avais acheté. J’avais un maître, rien qu’à moi. Ou pas, peut-être qu’il avait déjà un autre hybride, mais ce serais quand même mon maître ! Je venais timidement le serrer dans mes bras, les larmes aux yeux, tellement j’était heureuse. Ma façon à moi de le remercier pour me sortir d’ici. Mais je me reculais bien vite pour m’incliner doucement devant lui, un petit sourire heureux aux lèvres.

-Je vous remercie infiniment, Maître Maëlan ! Je vous promets de ne pas vous décevoir, quoi que vous attendiez de moi ! Je m’occuperais bien de vous, comme on me l’a appris ! Je ne sais pas si c’était marqué dans mon dossier, mais vous n’aurez pas besoin de m’apprendre à lire, écrire ou tenir une maison, je sais déjà tout faire !

Je remuais vivement la queue, comme un chien joyeux, un sourire montrant mes dents tellement j’étais contente. AU fond de moi, j’espérais qu’une page se tourne dans ma vie, et que Maitre Maëlan soit le seul que j’aurais à servir, comme me l’avais promis celui qui m’a élevée. Je n’avais pas spécialement d’affaires à moi ici, appart les vêtements que j’avais sur moi et le collier que tendais le vendeur à mon nouveau maître. J’hésitait à le mettre de moi-même, mais je savais que c’était le rôle de l’acheteur de le mettre à son nouvel hybride. Alors je restais calme devant cet humain aux yeux si bleus, me contentant de lui sourire en agitant les oreilles, prête à le suivre jusqu’au bout du monde s’il le souhaitait.

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Anonymous





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Invité
Jeu 13 Déc - 18:31
Le regard brillant d’Aelys me faisait chaud au cœur, j’était rassuré un peu déboussoler également de par la décision que je venais de prendre. Ma vie allait changer, c’est sûr je devrais m’occuper d’elle désormais. Cette petite neko qui semblait revivre en quittant sa cage. Au fond j’était fier d’avoir franchis de pas, d’avoir franchis la porte de ce lieu et de ne pas en repartir seul. Je tâcherais de la rendre heureuse de mon mieux, c’est mon devoir.

Elle me prit dans ses bras en sortant de sa cage, je n’étais pas vraiment habitué à ces contacts, mais avec elle, c’était différent, plaisant même. Je passais une main dans ses cheveux et en profitant pour essuyer ces petites larmes d’émotion qui glissait sur ses yeux. Mon autre main se glissait naturellement dans le milieu de son dos, la collant un peu plus contre moi.

Cela ne dura qu’un cours instant, elle recula sans doute gêner ou intimidé et s’inclina face a moi. Je me grattais la nuque tandis que le vendeur me tendait un collier. Machinalement et presque avec dédain je le pris et le rangea dans la poche arrière droite de mon jean. Sans doute que la jeune femme derrière moi ne comprendrait pas le geste, j’ai tant de chose à lui faire comprendre de toute façon notamment le fait que je ne veux pas qu’elle m’appelle maitre ou monsieur, autant faire ça une fois arrivé.

Je lui tendis ma main en posant mon regard sur elle, j’était heureux, un petit sourire s’était glissé sur mes lèvres. Cependant j’avais hâte de sortir d’ici je lui dis alors.

- « Prête au grand départ ? Il est temps que tu découvre ton chez toi, rien que à toi désormais »

Une fois qu’elle me prit la main, j’ouvris la porte en lui faisant signe d’un hochement de tête de passer devant. Puis je sorti de ma poche gauche les clés de ma voiture l’ouvrant à distance, nous n’en étions que a quelques mètres, je lui ouvris la porte de la place passager, et j’en profita pour lui rappeler une fois de plus.

- « Au fait Aelys, appelle moi Maë ou Maëlan à la limite sinon je te fais une pichenette sur le front ou le nez jusqu’à ce que ça rentre ! »

Je riais de bon cœur en fermant sa portière, mais je le ferais réellement ! Je n’aimais vraiment pas de terme de maître il m’était totalement insupportable ! Après tout je ne suis pas son maître mais plus… Un ami ? Un protecteur ? je ne sais pas moi, un mélange de tout ça à la fois ! Rentrant dans la décapotable je lui fis une pichenette sur la joue en riant tout en démarrant le moteur qui ronronnait doucement.

- « Celle-ci c’est pour tantôt avant qu’on sorte »

Je me sentais vraiment plus à l’aise maintenant de sortir de « l’animalerie ». J’étais de bonne humeur qui plus est. Sans doute que la joie d’Aelys était communicatif ! Je me demandais comment pouvait elle rester joyeuse et si positive où elle était enfermée avant. J’ai hâte de la connaître !


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