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L'humidité de ces ruines me rend fou [Olympe !]

Anonymous





Invité
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Sam 30 Juin - 22:11
Cinq-cent trois. Cinq-cent quatre. Cinq-cent cinq. Compter les gouttes d’eau tombant du plafond. Enfin, plafond. Nul doute que c’en était un, fut une époque. Kyuso les regardait fixement. Il avait soif, terriblement soif. A deux mètre de lui cette source d’eau semblait inépuisable. Inatteignable. Il n’était pas sûr qu’elle soit potable, mais de toute façon il n’avait rien à perdre. Lentement, il se mit sur ses pieds et tenta de se rapprocher, mais les chaînes autours de ses poignées le rappelèrent à l’ordre. Il ne pouvait pas bouger. Il tira d’un coup sec, ne faisant qu’agrandir ses plaies déjà présentes. La frustration monta en lui. L’eau était juste là, et à cause de ces chaînes … Ces chaînes. Il ne pouvait rien faire. Il tira une seconde fois, puis une troisième. Un léger filet de sang perla de ses poignées, mais rien n’y fit.

« Allez. »

Sa voix était rauque, parce qu’il n’avait pas bu depuis longtemps, parce qu’il avait trop crié, et sans doute avait-il pleuré quelques fois également. Attrapant les deux chaînes, un pied sur le mur, il tira de toute ses forces. Un cri de rage lui échappa, résonnant à travers les dédales de pierre. En vain, évidemment. Epuisé, il se laissa glisser au sol.

« Fait chier… »

Un rire moqueur retentit en guise de réponse. Il ne savait pas s’il s’agissait là d’un de ces sale hybride sadiques, ou d’un humain enfermé, comme lui, ayant déjà donné tout ce qu’il pouvait pour se sortir de là, et s’étant laissé accablé par le désespoir. Mais il ne devait pas se laisser atteindre. D’un geste de la main, il s’essuya le visage et se leva. Il ne savait pas où il se trouvait exactement, mais sans doute était-ce une prison, les installations étaient restées là. Ou une geôle. Kyuso avait passé des heures à compter tout ce qu’il se trouvait dans sa petite pièce. Chaque pierres au plafond – 352 – chaque araignée présente – aujourd’hui une de plus avait élu domicile ici, chaque goutte d’eau tombant … Cinq-cent quarante-deux. Une fenêtre en hauteur lui permettait de voir l’extérieur, mais l’extérieur d’un sous terrain ça n’a rien de fabuleux, vraiment. Même si la pièce dans laquelle il se trouvait n’avait plus de porte, il ne pouvait pas voir à travers le couloir car il était attaché tout au fond. Néanmoins il était sûr que personne n’était dans le couloir. Lorsque c’est le cas, la personne présente ne se gênait jamais pour lui asséner un coup ou deux.

Des bruits de pas se firent entendre, comme pour lui donner tort. Il tressaillit et se colla inconsciemment contre le mur, le plus loin possible de la porte. Son regard se voulait assuré, mais ses yeux légèrement écarquillés, ses pupilles dilatées et son front moîte le trahissaient. Dans l’encadrement de la porte se dessina la silhouette d’une jeune femme aux cheveux blancs. Chacun de ses gestes laissaient transparaître une grande douceur. Si Kyuso en était si sûr, c’est que c’était une qualité rare là où il se trouvait. Néanmoins il resta sur ses gardes. On ne peut pas faire confiances aux hybrides. Hybride ? Elle n’en avait pas l’air. Il l’interpella

« Hey ! Tu fais partie de ces humains amoureux des hybrides ? »

Et il cracha ce dernier mot comme si sa bouche l’avait brûlé à sa moindre prononciation. Mais il ne savait pas ce qu’il trouvait pire entre trahir la race humaine, ou être hybride. Son regard s’enflamma, et peut être qu’être face à une femme à l’air douce l’inquiétait moins qu’être face à un hybride-ours, mais il releva la tête, la peur ayant disparu. Enfin, en partie.

« Tu vas faire comme eux et me laisser crever là ? »

Sa voix se cassa à la fin de sa phrase et une quinte de toux le prit. Décidemment, il avait soif. Evidemment, il aurait probablement été capable de faire la même en situation inverse. Mais lui était humain, c’était différent.
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Olympe S. Brooks
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Olympe S. Brooks
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Dim 8 Juil - 15:18
Olympe & Kyuso
"L'humidité de ces ruines me rend fou"

Avec prudence, tu pris le passage menant à la ville souterraine. Ton lieu de naissance, celui où tu avais passé les premières années de ta vie. Malgré ta vie presque humaine, tu continuais à y aller. Que ce soit pour revoir d'anciens amis, ou pour prendre soin de certains personne. Par espoir de revoir tes parents aussi. Même si tu savais que c'était inutile.

Rosalie était restée à la maison, passionnée par une nouvelle série. Elle savait très bien où tu allais, mais ça lui importait peu. Elle avait sa petite vie tranquille, et préférait pour l'instant éviter des contact avec des rebelles. Peut-être que, plus tard, elle irait aussi là-bas. Tu n'hésiterais pas à l'y emmener si elle voulait.

Tu profitais de ton week-end. Au moins une fois par semaine, voir plus si tu pouvais, tu descendais dans la ville souterraine. Parce que ces derniers temps, tu t'étais découvert une source d'inquiétude. Ingrid, une jeune femme trop dévouée à prendre soin des autres. Elle n'était pas maltraitée, mais sa gentillesse excessive la rendait parfois malade. Tu t'étais donné pour mission de la surveiller.

En arrivant en bas, tu fus accueillie par tes quelques amis. Certains hybrides se méfiaient encore de toi. Tu faisais trop humaine. Mais comme tu connaissais le chemin pour venir, tu ne pouvais pas l'être. Après une petite discussion avec tes amis, tu chercha Ingrid du regard. Elle était un peu plus loin, un jeune hybride dans ses bras.

Tu pouvais déjà voir ses yeux fatigués et ses cheveux en bataille. Avec un soupir, tu t'approcha d'elle, prête à rouspéter. La jeune femme confia l'enfant à quelqu'un d'autre, te faisant un petit sourire désolé. Tu passa dix bonnes minutes à t'occuper d'elle, démêlant ses cheveux, la forçant à manger un peu et à boire. Elle ne faisait pas assez attention à elle.

Une fois Ingrid en meilleure forme, et partie pour une sieste, tu décida de t'occuper un peu d'autres personnes. Des humains principalement. En discutant avec un ami, tu pris le chemin des ruines du château. Apparemment, quelques hybrides avaient là-bas un nouveau jouet. Si tu ne pouvais pas les empêcher de faire quoi que ce soit, tu pouvais profiter de ta présence pour aider le pauvre humain là.

Il te fallut négocier un peu pour avoir le droit de passer. Mais avec ton obstination, tu finis par obtenir ce que tu voulais. Tu suivis les indications données plus tôt pour ouvrir une porte en particulier. L'humain là était dans un sale état. Et semblait plutôt effrayé de voir quelqu'un. C'était naturel, il ne devait pas vivre de bons moments ici.

A en juger par ses paroles, il te prenait pour une humaine. Tu n'allais pas le contredire, il y avait plus urgent. Lui jetant un rapide coup d’œil, tu nota ses plaies et surtout son besoin de boire rapidement. Comme le prouvait sa voix et sa toux. Sans t'approcher de, tu planta ton regarde dans le sien.

-Je pourrais te regarder crever ici sans rien faire. Mais dans ce cas, je serais venue pour rien. Je vais m'approcher. Tu reste calme et t'évite de réagir brusquement.

Tu avais essayé de mettre un peu de douceur dans ta voix. Tout en restant ferme. le but étais qu'il comprenne que tu ne lui voulais pas de mal. Bien au contraire. Mettant en oeuvre tes paroles, tu te rapprocha encore jusqu'à arriver à côté de lui. De là, tu t'appliqua à lui retirer ses chaines, en évitant de le blesser plus.

L'eau derrière n'était pas la plus saine, mais tu n'avais que ça sous la main; Tu allais devoir faire avec pour nettoyer ses plaies et lui donner à boire. Sans ses chaines, ça allait déjà être plus facile. Et moins douloureux pour lui.

-Malheureusement je n'ai pas d'eau meilleure que celle-là, donc tu vas devoir faire avec. Tu peux aller boire tout seul ou tu veux que je t'aide ?
©️ ASHLING POUR LIBRE GRAPH'


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Anonymous





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Lun 9 Juil - 19:45

L'humidité de ces ruines me rend fou [Olympe]



Kyuso ne savait pas vraiment ce qu’il attendait de la jeune femme au moment où il l’avait accosté. Une part de lui ne pouvait s’empêcher d’agresser le monde entier, faire savoir à chacun des membres de cette ville basse qu’il les haïssait. Du plus profond de son âme. A jamais. Il avait besoin de le dire, besoin de le crier, parce que c’était tout ce qui lui restait. A vrai dire, cela faisait un moment qu’il n’avait pas eu la moindre attention envers qui que ce soit. Et bien qu’il ne fut jamais un adepte de grandes démonstrations d’affection, il fallait bien avouer que cela lui manquait. Sans pour autant vouer une confiance aveugle à autrui, le simple fait de pouvoir se reposer deux secondes était agréable. Ici, il devait constamment rester sur ses gardes. C’est pour cela qu’il ne savait pas comment agir avec cette jeune femme.

Une part de lui hurlait qu’il ne fallait jamais, oh grand jamais faire confiance à quelqu’un ici-bas. Mais cette part de lui en manque de sociabilisation lui tannait les oreilles pour qu’enfin il se repose, enfin il décrispe ses muscles qu’il n’avait même pas conscience de contracter. Alors peut être qu’en interpelant cette femme qui n’avait pas l’air d’être une menace, il espérait un peu au fond. Depuis sa descente aux enfers – comme il appelait son arrivée ici – il ne pouvait s’empêcher d’espérer chaque secondes qu’un jour il sortirait, il remonterait et reverrait enfin le soleil. Mais si l’espoir fait vivre, la perte d’espoir est une maladie vile et perfide.

Alors il se résonna. Il ne pouvait pas lui faire confiance, malgré la douceur qu’elle affichait. Et dès qu’elle prit la parole, il tressailli légèrement par appréhension. Allait-elle se transformer en hystérique qui voudrait lui faire regretter le ton qu’il a employé pour lui parler ? Non. Son ton était doux. Du moins plus doux que ce qu’il avait l’habitude d’entendre. Pourtant la fin de sa phrase sonnait comme un ordre, et cela fit tiquer le brun. Clairement, même s’il n’avait jamais aimé recevoir d’ordre, il y était à présent devenu allergique. Sa première idée fut de faire l’exact inverse et s’éloigner le plus possible de cette inconnue. Mais quelque chose le retînt. Il ne saurait dire quoi. Peut être ce foutu espoir qui se ramenait et le faisait espérer quelque chose de bien. Quoiqu’il en soit il attendit le plus calmement possible. Seul un léger mouvement de recule complètement inconscient le pris au moment où la jeune femme approcha ses mains de ses chaînes, mais il se contrôla.

Comme dans un rêve, les chaînes semblèrent tomber au ralentis sur le sole dans un cliquetis assourdissant. Kyuso ne put détacher son regard de ses poignées libres. Un instant, il ne ressentit plus la soif, ni la douleur sur ses poignées marqués par les chaînes, ni son genou enflé, ni son dos couvert de contusions. Juste, une joie effrayante tant elle avait d’ampleur. Et soudain il réalisa. Il était libre. Plusieurs idées lui vinrent. Partir en courant aussitôt, s’enfuir le plus loin possible. Assommer la jeune femme face à lui immédiatement pour être sûr qu’elle ne donne pas l’alerte. Ou peut être la prendre avec lui en otage, peut-être avait-elle de la valeur ? Un flux de pensées toutes plus incohérentes les unes que les autres se bousculaient dans sa tête, et il dut se forcer à les calmer. Non, il ne ferait rein de toute cela, il ne fallait pas qu’il gâche la chance qu’il avait actuellement.

La voix de la jeune femme se fit à nouveau entendre. Boire ? Oh, oui. La soif, les poignées, le genou, le dos, tout sembla lui revenir d’un coup, et il ne pensa plus à s’enfuir, mais à assouvir son besoin primaire d’hydratation. Lentement, il se mit sur ses jambes un peu tremblantes, boîtant légèrement. Il avança jusqu’à la flaque d’eau qui s’était formée d’un pas qu’il ne voulait pas trop rapide, il ne voulait pas avoir l’air trop reconnaissant, mais la soif était plus forte. Alors il pressa le pas. Se laissant retomber à côté de cette source d’eau, il plongea ses mains dedans et les porta à son visage, buvant tout ce qu’il put. Il n’avait qu’à moitié conscience de la propreté de l’eau. Et de toute façon, il n’avait que rarement mieux ici. Une fois qu’il se fût abreuvé, il laissa échapper un soupire de satisfaction.

« Je me débrouille seul. »

Son ton était légèrement sec. Mais bon, ça aurait pu être pire. Il n’aimait juste pas paraître faible, même s’il devait lui-même avouer qu’il n’avait pas une prestance incroyable en ce moment. Il se retourna vers la jeune femme et la toisa de haut en bas.

« Pourquoi tu m’as enlevé mes chaînes ? » Une lumière s’alluma dans son regard. L’espoir fou venait faire son come-back. « Je… je suis libre ? »

A vrai dire il n’osait pas trop y croire non plus, parce qu’il ne voyait pas pourquoi il serait soudainement libéré. Il n’avait rien à offrir en échange, et pas grand monde ne serait prêt à payer pour lui non plus. Personne en fait. Sans compter que personne n’était là. A moins que les humains n’aient trouvé cette endroit ? Mh. Non, improbable. Il aurait forcément entendu quelque chose s’il y avait une bataille dehors. Il regretta finalement d’avoir posé cette question, parce que la réponse lui paru soudainement très évidente. Non, il ne serait jamais libre. Fait chier.

« Peu importe. » Et cette fois sa voix était agressive, parce qu’il était en colère. Plus contre lui-même en fait, mais faire le tris dans ses sentiments était assez compliqué à l’instant présent. Mais bon, il n’était pas complètement ingrat pour autant, alors faiblement, très faiblement, il rajouta. « Merci. » Lui-même ne savait pas s’il voulait qu’elle ait entendu ou pas.
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