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Le village détruit (Solo)

Anonymous





Invité
Invité
Lun 18 Juin - 0:11

Le village détruit

Un bâtiment dans les souterrains, renfermait des gens que peu de personnes appréciaient. Mais qui s’en souciais, de cette maison ? Rares étaient les personnes qui savaient qui vivait ici. Vous vous posez la question, je suppose, j’y répondrais donc : cette immense maison défraichie, au mur où la peinture s’écaille par endroit, où le lierre grimpe doucement mais surement vers les fenêtres… Cette maison abritait tout simplement les membres du groupe des revengers. Peu nombreux, il fallait l’avouer, donc il y avait largement assez de place pour les membres qui cherchais un toit régulier ou en cas d’extrême besoin. Enfin voilà, cette maison était là pour aider les hybrides rebelles dans leur lutte pour la liberté, habitant leur corps, leurs plans et un peu leurs espoirs. Dans l’une des chambres de cette grande maison, ce trouvais une jeune femme mi harpie, mi griffon, habillée d’un short de sport et d’un débardeur assez moulant, assise en tailleur sur son lit. Elle feuilletait un journal pris lors de son évasion de la base d’entraînement des soldiers, les oreilles remuant parfois lorsqu’elle tournait une page. Que fait une soldier chez les revengers ? Eh bien, elle a juste changée de camps, après des années de lavage de cerveau, de tortures et de jours enfermée, seule et parfois affamée. Après avoir fait un carnage dans la base, elle avait cherchée refuge chez les revenger, décidée à les rejoindre. Pourquoi ? Elle voulait retrouvée la liberté qu’elle avait lorsqu’elle était jeune, l’offrir à tous les hybrides de nekai, après tout ils étaient ici bien avant les humains et surtout, elle voulait venger son village. Au fond, elle les avait surtout rejoint car elle savait qu’il n’y avait qu’ici qu’elle pourrait trouver des informations sur les personnes responsables du massacre de son village. Du peu de souvenirs qu’il lui restait, la jeune femme savait que c’était un village joyeux, un clan où régnais le chant, la danse et l’entraide. Elle ne comprenait pas pourquoi on avait tué tout le monde, ne capturant qu’elle. Elle se souvenait vaguement d’un jeune homme, son meilleur ami, de sa voix joyeuse, de sa façon de chanter pour la rassurer et de quelques bêtises faites ensemble à la nuit tombée. Fermant violemment le journal qui était entre ses mains, la jeune femme du nom d’Athéna se mis à soupirer, maudissant son esprit d’avoir oublié des choses qui lui serait tellement utile aujourd’hui. Elle ne se souvenait même pas du visage de ses parents, seulement de quelques chansons de son clan ou celles chantés par sa famille. Il y avait également quelques chansons que chantais son ami, même si elle ne se souvenait pas de son nom ou de son visage, elle n’oublierait jamais le bleu de ses yeux… Jetant un regard sur sa cape accrochée à une chaise, Athéna vit son éternelle broche faite d’un faux crâne d’oiseau et de trois plumes dorées, unique souvenir physique d’une époque d’insouciance. Elle fouilla ses souvenirs pendant plusieurs minutes, sous les bruits des membres nocturnes de son groupe et sous les sifflotements de son voisins, Tyr.

Etonnement, Athéna était assez sympa avec Tyr, un hybride mi messager solitaire, mi oiseau vermillon. Oui, un hybride mythique, tout comme elle, c’est d’ailleurs surement pour ça qu’elle ne l’envoyait pas bouler comme la plupart des hommes qui tentait de l’approcher. Etrangement, Tyr lui rappelait quelqu’un, sans savoir vraiment qui exactement. La jeune femme ne voulait pas chercher plus que ça, se disant que ça lui reviendrais bien un jour, sans forcer sur son mental. Chercher absolument à savoir quelque chose n’était pas vraiment bon pour quelqu’un qui était destiné à être une meurtrière en puissance. Parfois, Athéna avait l’impression que partout où elle allait, Tyr la suivait, histoire de tout le temps l’avoir à l’œil. Cela agaçais Athéna, car elle ne pouvait pas se mouvoir librement, ne pouvais pas aller seule dans le danger de la collection d’informations concernant son village natal. Tyr la ralentissait, mais elle ne lui en voulait pas vraiment, il ne pouvait pas savoir que la jeune femme était encore en vie uniquement grâce à son désir de vengeance. Athéna s’allongea silencieusement, ne prenant pas la peine d’éteindre la lumière. Ce soir, elle comptait sortir. Elle venait de décidée de faire un tour dans son village, de se confronter à la réalité. Elle se disait que peut-être, certains souvenirs lui reviendraient, même ceux douloureux, elle était prête à les accepter. Tout ce qu’elle voulait, c’était mettre toute les chances de son côté pour se venger, pour faire comprendre qu’on ne pouvait pas lui voler sa vie sans conséquences. Attendant que son voisin de chambre s’endorme, la jeune femme se demandait si elle était capable de retrouver le chemin de ce fameux village. Bah, même si ça lui prenais la nuit et la journée du lendemain, Athéna était bien décidée à ratisser toute la forêt s’il le fallait, mais elle trouverait ce village, ou du moins ce qu’il en restait après le raid des humains. Elle ne s’attendait pas vraiment à voir des maisons intactes et pleines de vies, mais elle espérait qu’il soit en assez bon état pour laisser ses souvenirs remonter. Soupirant doucement, la jeune femme se releva lorsque le dernier sifflotement de Tyr ce fit entendre, avant qu’un long silence ne prenne sa place. Sortant de son lit aussi silencieusement que les ressorts de son matelas le permettaient avant de se prendre les pattes dans sa couverture et de s’étaler avec une grâce discutable et un bruit vraiment à l’opposer de ce que l’on pouvait appeler la discrétion. Se relevant prestement, enlevant sa couverture en rallant entre ses dents avant de la jeter avec rage sur son lit avant de se diriger vers la petite armoire contenant ses vêtements, Athéna hésitas un instant avant de se changer. Elle troqua ce qui lui servait de pyjama pour enfiler sa tenue de combat, comme elle aimait l’appeler. Enfilant donc sa robe avant de remettre ses rubans autour de ses jambes, jusqu’aux pattes et de mettre sa cape sur ses épaules, la jeune femme écouta attentivement les bruits de la maison pour essayer de savoir qui pourrais encore être debout à une heure si tardive de la nuit. Appart le chef et sa femme en train de comploter le prochain meurtre dans la cuisine, personne ne semblais en dehors de leur chambre. Parfait. La jeune femme ajouta son équipement : dague, sacoche, puis mis son éternelle capuche sur ses cheveux. On ne savait pas qui elle pouvait croiser dans la forêt, elle préférait être prête au cas où.

Athéna sortait alors doucement de sa chambre, de ses légendaires pas silencieux malgré les griffes de ses pattes. Elle fermait sa chambre à clef, plus pour protéger ses secrets des yeux indiscrets qu’autre choses, après tout, elle avait été admise ici en échange qu’aucun secret ne sois entre elle et ses deux supérieurs. Car oui, pour la jeune femme, les seules qui méritais son respect en tant que supérieur, c’était bien le général et sa femme. Femme qui jouais bien trop facilement de son physique aux yeux d’Athéna, qui rechignais à faire de même malgré l’insistance du général qui pensais que ça leur serais très utile pour avoir des infos. Non, le numéro de charme, c’était Tyr, elle, elle était la mort invisible, dans l’ombre de son partenaire, qu’on ne voyait qu’avant de mourir. Accrochant sa clef à un collier, quoi de mieux comme cachette, la harpie s’approchais doucement de la sortie, ignorant totalement les pas pressé du général qui commençais à venir vers elle. Elle soupira lorsqu’une main se poser durement sur son épaule et la voix de son supérieur retentir. « Athéna. Tu sors sans Tyr, c’est assez rare. »  « Et alors ? On est partenaires, rien de plus, j’ai le droit d’aller où je veux sans rendre de comptes. » « Ouais, ouais, bien sûr, bref on aurait besoin de toi. Une source sûre nous as dit qu’un militaire viendras dans trois jours boire un verre quelque part. Je compte sur toi pour le cuisiner un peu. » « Le charme, c’est pas mon truc. Demandez à Tyr, même les hommes sont à ses pieds. » « Non, Athéna. Je te le demande à toi, ce militaire n’est pas homo. Ce sera à toi de faire tes preuves, c’est tout. » Et voilà le général parti vers la cuisine, sa femme détaillant Athéna d’un regard mystérieux avant de rentrer à son tour dans la pièce pour continuer ce qu’ils faisaient. La harpie poussa un hululement de rage qui résonna dans toute la maison avant de sortir en claquant la porte. Devoir charmer quelqu’un, en plus un humain ! Non, elle savait qu’elle n’y arriverait pas. Même si ses cicatrices n’étaient pas visibles, Athéna savait qu’elles étaient là, et elle savait qu’elle ne pourrait jamais charmer quelqu’un avec de telles marques sur le corps. Encore moins avec les deux horribles cicatrices là où devait être ses ailes…. Frissonnant à ce souvenir, la jeune femme se dirigea lentement vers la forêt. Elle aurait préférée oubliée ce qui concernait les soldier plutôt que son enfance, mais la vie ne donnait pas toujours ce que l’on voulait. Remontant à la surface, dans les rues sombres uniquement peuplées par des gens peut recommandable ou des ivrognes, la jeune Athéna était plongée dans ses pensée, oubliant qu’à minuit passé la place d’une femme normale était surement dans son lit ou celui de son mari. Mais elle, elle n’était pas normale. Elle était ce qui s’éloignais le plus de la normalité : une femme rongée par une douleur silencieuse, par la perte de son village, sa famille, son meilleur ami… Rongée par des souvenirs oubliés et un désir de vengeance bien trop puissant pour elle.

Arrivant devant l’orée de la forêt, Athéna s’arrêta quelques secondes pour observer cet endroit plein de vie et ce peut-importe l’heure de la journée. Elle entra doucement, ne faisant qu’un avec les ombres, les bruits d’animaux sauvages : elle était retournée chez elle, dans la nature, dans la forêt qui l’avait vue naître et grandir. Marchant sans vraiment savoir où, la jeune femme se perdit à nouveau dans ses pensées. Petite, elle se souvenait juste vouloir rester près de ses parents et épouser son meilleur ami. Elle était enfant, insouciante, joyeuse… Aujourd’hui, son désir le plus cher était de retrouver ceux qui avaient détruit sa vie. Elle ne pourrait jamais retrouver quelqu’un de son village, le rapport était clair : il n’y avait qu’une seule survivante, elle-même. C’était aussi pour ça qu’elle recherchais son village, pour dire adieux à tout le monde, aux soirées autour du feu à chanter ou à danser, a ses journées pleines de rires, de joie et de bêtises. Athéna allait là-bas pour dire définitivement adieux à l’enfant qu’elle était et pour montrer à tout le monde, qui l’observais surement d’où ils étaient, qu’elle ne resterait pas les bras croisés. La jeune femme marchais ainsi, laissant son esprit vagabonder, ses pas la portant mécaniquement jusqu’à une clairière, cachée au fond de la forêt. Elle s’arrêta d’un coup devant le spectacle macabre qui lui était offert. Un village, détruit, des décombres partout, certaines maisons en ruines ou brûlées… Elle s’avança lentement, une boule au fond de la gorge : elle savait qu’elle était arrivée. Quelques flashes lui revenaient en voyant certains endroits : le puit où elle venait tous les matins, la maison du marchand qu’elle faisait tourner bourrique avec son meilleur ami… Elle arrêta son avancé devant une maison, où la seule chose qui la différenciais des autres était un carillon en bois, faisant un léger bruit lorsque le vent soufflais paresseusement. Elle entra dans la maison à moitié détruite, le plancher craquant sous ses pas, le regard remplis d’une tristesse et d’une détresse silencieuse. Elle était rentrée à la maison et personne n’était là pour l’accueillir. Elle frôla du bout des doigts le chambranle de la porte du salon, sentant les traits qui y étaient fait chaque fois que sa mère la mesurait. Elle s’asseyait doucement, prudemment sur un fauteuil plein de poussière, l’image d’un homme prenant l’enfant qu’elle était sur ses genoux en riant, un livre à la main. Elle repliait ses jambes vers elle, les entourant de ses bras avant de plonger son visage dans ses derniers. Athéna laissa couler les larmes silencieusement, comme par peur de gêné les personnes qui vivaient ici avant. Elle venait vraiment de réaliser qu’elle ne reverrait jamais ceux qui l’avaient aimée, élevée, disputée, réconfortée… Elle resta ainsi une heure, peut-être deux avant de se relever doucement et de se diriger vers la sortie. Mais un cadre avec une photo où deux adultes et une enfant, tous riants, attiras son attention. Elle l’a pris doucement, presque religieusement, avant de sourire : elle pouvait remettre une image à ses souvenirs qui devenaient un peu plus clair, elle avait retrouvé le visage de ses parents. Elle mit le cadre dans son sac avec précaution, surement de peur de le voir disparaitre si elle n’y prenait pas garde, avant de sortir.

Elle marcha lentement vers le centre du village, ne trouvant pas la force d’affronter la maison de son meilleur ami aujourd’hui. Elle savait que si elle devait affronter la vérité d’une deuxième perte aujourd’hui, elle ne pourrait jamais faire face et faire comme si rien ne c’était passé au QG. Arrivé au centre du village, tout était brûlé. Ne restais que le rond du centre de la place, où était gravé un soleil dont les rayons semblait danser, entourée de plumes diverses et variées. Athéna se plaça au centre du soleil, et leva la tête vers la lune. Ici, se tenais les fêtes du village, dans l’air remplis de l’odeur des festins, des sucreries grillées au feu de camp, au son des chants, des rires et des pas de danses. Si certains souvenirs étaient flous, les sensations elles, étaient restées. Athéna pouvais presque encore entendre les chants résonner dans l’air, sentir la chaleur des corps et du feu. Mais plus rien de ce genre ce passerait de nouveau ici, la mort, les humains, étaient passés et il ne restait qu’elle. Alors, la jeune femme fit la seule chose qu’elle pouvait faire pour rendre honneur au village : elle chanta. Mais elle ne pouvait pas encore chanter les chansons du clan, non… Alors elle chanta sa tristesse, son envie de les revoir, sa voix claire et puissante se perdant dans l’air, les feuilles et les arbres. Elle qui n’avais pas chanté depuis son enlèvement, elle laissa sa voix porter encore plus, laissant ses sentiments transparaitre dans son chant, sa peine, son désespoir, sa solitude. Une fois la chanson finie, elle resta de longues heures là, debout à regarder les étoiles. Elle ne reprit le chemin de la ville qu’une fois le soleil bien levé, le cœur fatigué de devoir supporter de telles pertes. Elle marcha lentement vers la ville avant de retourner sous terre, si dirigeant vers le QG. Une fois de nouveau chez les revengers, elle allait directement vers sa chambre, ne daignant jeter aucun regard vers personne, de peur que les gens sachent d’où elle revenait. Même si les revengers étaient des tueurs, elle savait qu’au fond certains formait une famille, avec des sentiments, et elle ne voulait pas de la pitié de ses revengers là. En fait, elle ne voulait de la pitié de personne. Déverrouillant sa chambre avant de la verrouillée de nouveau une fois à l’intérieur, elle posa doucement son sac sur son lit. Elle se dénuda rapidement, restant en tenue d’eve à cause de la chaleur et surtout parce qu’elle savait que personne ne la verrais, sa porte étant fermée à clef et ses rideaux tirés depuis la veille au soir. Elle enleva ses rubans, qu’elle laissa tomber à terre avant de sortir le cadre de son sac et de jeter ledit sac par terre dans un bruit de tissus. Elle se laissa tomber dans son lit, sur le dos, observant la photographie avec attention. Elle se reconnaissait dans ses deux adultes… L’homme avait ses oreilles, ses yeux et son nez… Alors que la femme avait son sourire, ses yeux et sa façon de se tenir.

Laissant une unique larme couler sur sa joue, Athéna serra le cadre contre son cœur en fermant doucement les yeux. Elle retournerait au village, un jour. Pour retrouver la maison de son meilleur ami, lui dire adieu également, et peut-être retrouver aussi son image. Ce serait sa façon de faire son deuil. Elle lui chanterait aussi une chanson, la chanson de lorsqu’ils étaient enfants. Sans s’en rendre compte, la harpie se mit à chanter, doucement, une chanson que chantais souvent sa mère. Elle se souvenait des paroles, elle se souvenait qu’elle aimait la chanter à son meilleur ami quand il était triste, car même si les paroles étaient assez tristes, elles voulaient tout dire pour eux deux, et le rythme était dansant comme ils l’aimaient. A ce moment précis, Athéna se fichais pas mal si des gens l’entendais, elle ressentait juste le besoin de repenser aux moments encore joyeux de sa vie, laissant sa voix augmenter sa puissance au fur et à mesure des paroles. L’entendre chanter espagnol pouvais en surprendre plus d’un, mais ça aussi elle s’en fichait, elle voulait juste laisser ses sentiments sortir, pour cette fois uniquement. Elle ne s’aperçut pas que la maison habituellement pleine de bruits c’était tut le temps de sa chanson, comme si elle-même était étonnée de ce moment unique. Après quelques secondes de silences à la fin de la chanson, la maison retrouva son brouhaha habituel et il fallut quelques minutes à Athéna de trouver le courage de se relever pour mettre son short et son débardeur. Elle passa une feuille sous sa porte, avec le message ‘on me dérange, je vous tue.’, court mais assez clair sur son envie d’être seule et de dormir, enfin. Avant de se coucher, la harpie pose doucement le cadre qui trainait sur son lit, sur sa table de chevet juste en face de son regard. Ainsi, elle se lèverait tous les jours en portant son regard sur ses parents. Elle se coucha ensuite, doucement, avant de rejeter les couvertures, jugeant qu’il faisait bien trop chaud pour s’enrouler dedans comme elle avait l’habitude de le faire. Elle ne fit pas attention à l’ombre sous sa porte, montrant que quelqu’un était planté devant sa chambre, surement pour essayer de lui parler. Après-tout elle avait bien mit un mot qui disais de la laisser tranquille non ? En plus c’était un jour où elle n’avait rien à faire, pas de mission, pas d’infos à donner et l’envie de se balader n’était vraiment pas présente. Elle enfouie son visage dans son oreiller, poussant doucement un grognement de fatigue, sentant déjà ses muscles lui dire qu’ils n’étaient pas content d’avoir été utilisé toute la nuit, sans repos préalable. Demain elle irait prendre un bain, pendant qu’il n’y aurait personne, histoire d’éviter d’avoir des courbatures pendant deux jours. Soupirant, elle se disait qu’elle allait devoir demander des conseils à Tyr pour sa mission ‘séduction’ à deux balles. Elle ferma doucement les yeux, s’endormant lentement, se demandant à quoi pouvais bien ressembler la voix de Tyr lorsqu’il chantait. Il lui rappelait vraiment quelqu’un, mais elle ne savait toujours pas qui.

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