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C'est la...fête mon bon ami et qu'ensemble nous danserons toute la nuit - Tyr

Anonymous





Invité
Invité
Jeu 7 Juin - 1:07

▬ ft. Rakan de League of Legends

Nom complet : Tyr
Âge : 30 ans
Nationalité : Nekaï d’une tribu d’oiseau majestueux dont je suis le digne représentant
Profession : Voleur, bandit, tueur, mais jamais pris.
Sexe : Homme bien évidemment et séduisant  ~
Orientation sexuelle : Les femmes, surtout les femmes même volatiles ~
Etat civil : Tristement célibataire ?

Classe : Hybride Rebelle
Sous-classe : Revenger
Espèce : Messager sagittaire/Oiseau Vermillon

Situation financière : Modeste et mouvementée.

Pseudonyme : Skin
Premier compte? : DC après tant d'autres
Présence : 7jours sur 7 ?
Niveau de RP : Bon je dirais

Commentaire : Je porte des chaussettes dans mes chaussures

Code du règlement : Dansons avec les concombres de mer

A votre propos
Tyr
Physique
Beau est sans doute le mot que j’ai le plus entendu vis-à-vis de l’homme que je suis et je dois avouer avec toute franchise que j’adore l’entendre. Même si cela flatte énormément mon égocentrisme mal placé, c’est bien que mon rôle est efficace. Il en a toujours été avant et depuis que je suis chez les Revenger. J’ai toujours été dans la lumière et du plus loin que je me souvienne, c’est sous les projecteurs que je suis le plus à l’aise. Enfin, si l’on ne prend pas en compte l’endroit dénommé « non loin d’Athéna» qui surpasse tout sans difficulté. Un paradis, caché dans l’ombre, dont je parlerais peut-être plus tard, qui sait ? Pour revenir à moi, sans jeter toute mon narcissisme au visage, je sais que je suis un homme plaisant et je me dois donc d’en jouer aussi souvent que possible. Il est toujours utile de captiver son auditoire quand on a un physique comme le mien qui mélange étrangeté et grâce sans dénoter un seul instant dans la ville de Nekai, bien au contraire. Fort heureusement pour moi, je fais encore et toujours parti de cette majorité d’hybride qui a décidé que la suprématie des humains n’avait pas plus de valeur que des paroles jetées à la volée.

Quand on m’admire de haut en bas, il n’est jamais difficile de s’arrêter sur mes yeux. D’un bleu qui ne fait que se sublimer par la lumière d’un soleil radieux, ils me rendent plus surprenant que jamais. Ces deux sphères azurées fendue habilement par ma pupille ont toujours eu ce charme fou qui pourrait en attirer plus d’une dans mon lit. Je dis bien pourrait car je crois que ma couche est bien plus agréable vide d’une autre présence que moi, que chaudement remplie de formes délicates. De toute façon, aucune n’aurait l’intérêt suffisamment pour me faire fauter de la sorte, alors je crois que c’est bien mieux ainsi. Le charme a aussi le mérite de rendre mes paroles, déjà bien agile et efficace, encore plus pénétrante de sens. Comment résistez à un interlocuteur qui sait vous caresser dans le sens du poil après tout ? Je sais que cela m’attire aussi des sobriquets forts étranges, mais c’est ainsi, cela s’appelle la rançon de la gloire. Jolie cœur, l’emplumé, le dragueur. Autant de façon de me qualifier, toute fausse pour la plupart. Oui, je ne peux nier qu’avec mes plumes, le second surnom reste assez censé. En tout cas, je n’ai jamais raté ma cible depuis tout ce temps, alors si mes couteaux ou mes plumes vous frôle la joue, sachez que c’est totalement volontaire.

Vient ensuite ce fameux sourire qui en a fait craquer plus d’une dans un son particulièrement cliché, je dirais ? Il va de pair avec mes iris, me donnant encore plus cet air espiègle donc je suis si célèbre chez les Revenger, au prix de plus d’un quiproquo. Saluer un membre des Revenger le sourire aux lèvres avant d’apprendre que son frère est mort, ce n’est jamais bien vu. Après, je ne le savais pas avant de saluer cette dites personne alors sans doute que l’on me pardonnera cette maladresse. Mon air naturellement enjoué doit avoir un effet bénéfique sur Athéna, du moins j’ose l’espérer. Elle ne refuse que rarement l’une de mes danses quand je lui apparais avec mon sourire. Et croyez-moi, il n’est donné qu’à très peu d’approcher de si près la belle déesse des oiseaux. Dire que je tiens cela de mon défunt père, c’est l’ironie qui je joue de moi. L’absent, l’irresponsable m’a donné un outil assez puissant pour attirer la plus mystérieuse de nous tous : Athéna. Même si je préfère l’utiliser pour obtenir les informations que je désire afin d’offrir la vengeance que mérite Athéna. Je lui laisse les meurtres, la rage et la violence en distrayant les plus curieux et en assommant les moins attentifs. Et parfois, en adoucissant son cœur quelque instant d’un sourire fin et délicat, rien que pour elle.

Tout comme celle dont je parle tant, c’est à dire Athéna, je viens d’une tribu d’hybride plutôt ancienne et sans doute éteinte en dehors de nous deux. Vous dire le nom de cette tribu n’avancera à rien, sachez simplement que nous avons l’apparence d’un Vulpes dans sa malice et d’un Aves dans la beauté de son plumage. C’est pour cela que je porte aussi bien cette longue cape de plume que ces oreilles velues. Quand je me disais à la fois étrange et gracieux, je n’y allais pas par quatre chemins. Comme je me doute qu’avec vous, il faut aller dans le détail, je vais le faire de ce pas. Je possède des oreilles comme les renards d’un rouge et d’un blanc cassé caractéristique. Mon visage est entouré également d’une épaisse masse de cheveux et de poil d’une couleur identique à mes oreilles tout comme le bouc que je porte sous mes lèvres. Pour ce qui du reste, je possède donc cette cape emplumée d’un dorée incomparable, ainsi que des pattes puissantes et athlétique. Sans oublier bien évidemment cette queue prononcé et particulière aussi rouge que les quelques mèches et poils qui dénotent dans leur nombreux frère par-ci par-là, sur ma personne.
D’ailleurs si je possède bien des pieds anormaux et me permettant pas le port de chaussures, mes doigts et mes mains sont tout ce qu’il y a de plus banals.

Je ne me suis jamais posé la question, mais il est évident que je dois faire partie de cette catégorie d’homme que l’on considère comme assez grand ? Je pourrais dire que je dépasse Athéna de plus d’une tête, mais elle semble assez petite naturellement, alors mon avis serait faussé. En tout cas, il m’arrive parfois de devoir baisser la tête ou de me mettre légèrement sur le côté pour passer l’encadrement d’une porte un peu trop basse pour moi. Hum, je devais prendre les valeurs humaines, je dirais que j’avoisine le mètre quatre-vingt-cinq, tout au plus ? Je ne suis pas un géant et mon poids, que vous sera inconnu me suffit pour porter Athéna dans mes bras et la soutenir au combat comme pouvoir être une charge en pleine lancée et devenir une vraie menace. Oui, car je ne l’ai pas encore dis, mais si ma belle déesse est une tueuse née, je ne suis pas en reste. Je ne suis pas de ceux qui ne font qu’user de leur muscle. Au contraire, je n’ai jamais été une montagne de force pure et de violence. Moi, ma spécialité c’est l’agilité, la rapidité d’exécution et de frapper où cela est douloureux, le plus vite possible. Ainsi, j’aime prendre appui sur les murs, les assaillants tout utilisant les diverses inerties pour me faire maitre de mes faits et gestes tout comme des leurs. Il sera trop tard quand je frapperais votre torse, votre visage, bien trop tard.

Pour finir, je pense que m’étaler sur ma tenue vestimentaire n’aurait pas grand intérêt encore une fois. Je n’ai que peu de changement dans mes tenues. S’il m’arrive d’arborer à de grandes occasions ou afin d’approcher les diners mondains, un costume trois pièce alliant élégance et charme, pour le reste du temps c’est assez sobre. Je porte autour du cou et sur le dos ma fidèle cape, qui laisse penser que je ne possède point d’aile ainsi qu’un pantalon de tissu noué sur la taille à l’aide d’une épaisse ceinture de cordes attachées par deux cranes. S’ils ont une forme aviaires tout comme la broche de ma cape, je vous laisse penser ce que vous désirez sur leur provenance, aux crânes, bien sûr. Deux bracelets de cuir et de tissu assorties à chaque fois à mon pantalon ainsi que deux longues bandes de cuir autour des jambes comme pour cacher un peu mieux mes plumes qui sans être une honte, n’aide pas vraiment à la discrétion. Comme je suis un homme bon, je vais aller jusqu’à vous dire que sous mes bracelets, dans le haut de mes « bottes » de fortune ainsi que quelque autres endroits, se cachent des armes tranchantes, perforantes et contondantes à souhait. De quoi parfaire encore plus la dangerosité que l’on ne soupçonne guère chez moi, après tout. Et si nous passions à la suite, j’en perçois votre impatience.
Caractère
Tranchant. Aussi bien dans mes paroles je vous l’avoue que dans mes actes. Je n’ai jamais eu le défaut de laisser quiconque me marcher sur les pattes. Je suis peut-être l’oiseau de mauvais augures à vos yeux, mais si je dois vous dire toute l’incapacité dont est pourvu votre corps, alors je le ferais. Je ne supporte pas les humains, alors ce serait une réelle joie de briser leur faux semblant et leur idéaux. Mes mots ne seront que de nombreuses lames coupant vos propres jérémiades afin de retrouver la paix de mes oreilles. Je n’ai pas besoin d’entendre qui que ce soit me demander pardon ou me supplier pour que je lui offre ma pitié. Est-ce que les humains ont pitié de nous ? Aucunement, alors je ne ferais pas la moindre fleur à ceux qui pense que mes semblables ne sont que des jouets futiles. Et de toute façon, ils ne le mérite pas, mon pardon. Ce n’est pas pour rien que j’ai accepté de devenir leur pire cauchemar après qu’il ait voulu faire de moi un pantin. Hélas pour eux, le pantin a fini par trancher les fils et s’en aller pour un monde plus rude et plus assassin envers eux.

Volatile. Qu’il s’agisse de ma nature d’hybride ou de mon comportement, c’est sans doute ce qui me caractérise le plus. Je suis un électron libre qui demande toujours de bouger, d’agir, de ne pas rester statique ou du moins pas sans parler. Pourtant, on me pense aussi volage qu’emplumé. C’est là la douce rançon du charisme et du charme que je possède. Si le genre humain savait le tréfonds de ce que je suis vraiment, ils n‘auraient pas ce jugement, mais qu’ils continuent. Tôt ou tard, nous aurons le dessus. Tôt ou tard, nous reprendrons ce que les humains nous ont pris, au prix du sang, s’il le faut. Pour revenir à ma personne, ce côté volatile ne se ressent pas qu’au naturel. Il faut aussi que je l’avoue, dans l’art du combat, je suis bien souvent dans les cabrioles,  ainsi que les preuves de dextérité et d’agilité. Laissez-moi une lame entre les mains et vous comprendrez encore plus que je ne suis pas chez les Revenger, simplement pour mon charisme ou mon talent de recherche. Sans exceller dans l’art de l’épée et autres armes coupantes, tranchantes et contondantes, je suis un bretteur qui se respecte dans le maniement de la lame, cela va de soi.

Charmeur. Tel ce joueur de flûte qui dompte sans mal un serpent, je suis de celui qui sait user des bons mots sur les bonnes personnes. Que ce soit pour avoir un toit pour la nuit, un repas pour ma pitance ou simplement pour des renseignements. Il faut savoir jouer la mélodie adéquate pour adoucir les mœurs, même si cela m’oblige bien souvent à côtoyer la fange de trop près. Je ne crains pas de salir mon charmant plumage de quelque activités parfois dégradante, mais si l’on me pense amis des femmes de joie et des bars, c’est en partie vrai. J’y passe de longue période, mais il est évident qu’entre cette compagnie et celle de ma partenaire de toujours, Athéna, le choix est vite fait. Dormir à la belle étoile, mais ivre ou dormir non loin d’une déesse délicate et sous un toit, je préfère le confort, à la compagnie dévêtue. Je sais qu’avec mon visage d’ange, il me suffirait de me mettre dans la poche la première jeune femme candide et bien trop innocente pour ce monde.  Ainsi que d’en profiter plus que de raison, mais m’acoquiner ne ferait qu’envenimer les choses, surtout quand l’on désire attirer le regard d’une déesse, et non de la populace humaine. Je sais avoir ce que je veux quand je le veux et mes méthodes sommes toutes aucunement orthodoxe, on fait leur preuve.

Joueur. Je n’ai jamais reculé devant le plus massif des défis et j’aime me jouer des gens en général. Les jeux truqués, les dés pipés sont mon adage et la plupart du temps, l’escroquerie va si bien que je ne me fais pas avoir un seul instant. Hélas, la tromperie n’est jamais infaillible et quand la température monte et que les esprits s’échauffent, je sais ironiser de la situation tout en me tenant prêt. Prête à quoi me direz-vous ? À me battre bien évidemment. Je ne me sépare jamais de mes armes d’ailleurs. Hélas pour vous, même en me fouillant avec minutie, vous ne trouverez rien. Là encore je me jouerais de vous, car je suis moi-même l’arme que je manie.  Au fil des années à retenir les règles de bien des jeux de cartes et autre, j’ai acquis une bonne mémoire aussi bien visuelle, mais aussi sur le long terme et sensorielle. Je sais trouver mes cibles par leur odeur, les habitudes qu’elles ont chaque jour, mais aussi leur lieu de fréquentations. La mémoire peut parfois me faire faux bonds, mais Athéna est là pour palier à mes ratés, comme souvent. Je saurais proposer l’activité qui saura vous happer du monde extérieur pour faire votre ruine. Si le monde était un jeu de carte géant, je serais le roi et elle ma reine de cœur.

Passionné. C’est l’une de mes plus grandes qualités, même si parfois ironiquement elle me fait défaut. Il m’arrive de rechercher le moindre secret, la moindre information au prix d’un repas ou du sommeil pour offrir à Athéna la pleine valeur de son talent. Je ne sais comment lui avouer les choses, mais je trouve que tout le travail que j’effectue pour parfaire son œuvre ne fait que la sublimer encore plus. Je pense rendre à Athéna la juste valeur qu’elle devrait avoir dans ce bas monde. Je la connais depuis un temps que beaucoup ont oublié, mais pas moi. Comment pourrais-je oublier la femme qui secrètement attise mon corps, passionne mon cœur et motive ma vie ? Je dois lui apparaître comme un joli cœur, un Don Juan qui s’amuse des femmes et les utilise, alors que c’est tout l’inverse. Je côtoie des femmes autres que celle avec qui je forme ce duo tenace, mais aucune n’a autant mon attention qu’elle. Je ne nierais pas que j’espère un jour réussir à attirer son regard sur moi pour autre chose qu’un jeu de mot, une prouesse ou une remarque. Je ne désespère pas d’atteindre mon but, mais je préfère être patient que trop hâtif. La passion d’une femme ne doit pas faire oublier tout ce qu’elle représente pour vous.

Acharné. Je pense que mes précédents mots ont d’eux-mêmes mis en avant cette part de moi. Je ne suis pas de ceux qui abandonnent pour le moindre désagrément et même si cela doit être laborieux et fatiguant, je ne lâche pas prise. Qu’il s’agisse de comprendre Athéna, de lui permettre de retrouver ses souvenirs ou encore de soigné mon travail, je pousse mes capacités dans leur retranchement. Je veux donner le meilleur de moi-même et je dois donner le meilleur de moi-même pour elle, pour les Revenger. Pour tout vous dire, avant d’entrer chez eux, je n’étais pas plus doué dans les paroles qu’avec une lame dans les mains. Ainsi, pour avoir une place au soleil comme les autres, je me suis entraîné, j’ai appris de mes mentors. Je ne les ai pas copié, je me suis fait ma propre direction, mon propre chemin tout en usant de leur arts. Devenir un noble orateur et un bretteur de génie, c’est par le travail et l’insistance que tout s’acquis. J’ignore si cela fait de moi une personne sure et fidèle, mais on ne me prendra pas dans la trahison. J’ai dit plus tôt ne pas avoir peur de me salir et c’est toujours vrai. Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour agir dans le bon sens pour les miens et j’espère profondément retrouver d’autres personnes de notre tribu. Je sais que cela pourrait adoucir la vengeance et la douleur dans le cœur de ma petite déesse. Certains diront que je pense bien plus à son bonheur qu’au mien, mais foncièrement si elle est heureuse, je le suis aussi. C’est par les rayons du soleil de son être que je peux briller. Alors, pour mériter ses fameux rayons, je fréquente les meilleurs comme les pires associés, quand je lui permets de ne pas trop abîmer ses plumes. Plumes que bien souvent, j’aimerais lui permettre de retrouver, en vain.
Histoire

Pour le clou du spectacle, ce point final à l’homme que je suis, mon histoire est la meilleure finalité. Le village où je suis venu au monde possède un nom que seuls les anciens hybrides se rappellent encore, aussi je n’ai pas besoin de vous le dire. Sachez simplement qu’il a connu ma naissance comme celle de la sublime Athéna. Il regorgeait de joie de vivre, de fête, d’amusement, de bonne ambiance et de calme. C’est ironique de se dire qu’un village où tout le monde faisait ce que bon lui semblait dans la joie et la bonne humeur, pouvait paradoxalement être calme, mais c’était le cas. Très jeune à peine âgé de quelque année, je faisais la rencontre de ma déesse, de Athéna. Nous avions été présentés par nos propres parents et à leur étonnement ou non, je crois que le courant était passé très vite à vrai dire. Nous étions les dignes représentants de notre tribu à faire les quatre cents coups, à jouer dans l’eau ou encore à se chatouiller dans la forêt. Des jeux d’enfants qui firent naître sans que je ne le comprenne un sentiment bien plus profond en moi. Une passion non pas sempiternelle, mais prenante jusqu’aux tripes. Je ne le savais pas encore à l’époque, mais j‘étais déjà épris de sa beauté, de la grâce qui coulait dans ses veines et de tout le charme qu’elle dégageait malgré elle sans vraiment le deviner. Si j’avais dû chercher une raison de persévérer dans une quête étrange, elle aurait été mon Saint Graal sans hésitation.

Hélas tout ce bonheur n’avait pas sa place éternellement dans la vie de Athéna ni de la mienne. Je n’ai jamais vraiment su comment tout cela est arrivé, mais notre village a été attaqué et nous sommes devenus les deux seuls survivants d’une tribu qui ne méritait pas une telle fin. Sous mes yeux de jeune homme, j’avais vu la seule qui comptait plus que tout se faire enlever sans pouvoir faire quoi que ce soit. J’étais jeune et ma maigre tentative de la sauver c’était soldée par un coup à la tempe et un séjour pour les limbes de Morphée quelques heures. Le réveil ne fut que plus brutal pour le jeune enfant que j’étais. Logé contre mes propres plumes, mais dans une grande tâche de sang, je comprenais bien vite qu’il n’y avait plus âme qui vive dans ce village et pire encore, je ne pourrais sans doute plus voler comme avant. Mon aile ou du moins ce qu’il en restait était maintenant sur le sol, extraite de mon corps. Hélas, n’ayant jamais pu développer cette dernière, je savais que la seconde serait atrophié. Comment pourrais vivre un oiseau sans voler me direz-vous ? Et bien il vit difficilement, en se fabriquant une cape de fortune, remplaçant son ailes manquant, faite de tissu, mais aussi de ses propres plumes. J’avais bien plus perdu en une journée  que tout ce que j’allais perdre ou risquer de perdre le reste de ma vie. Je n’avais plus de toit, plus de maison et encore moins ma douce Athéna.

J’ai donc erré pendant un temps qui me semblait sans doute plus long qu’il ne l’était vraiment avant d’atteindre un cirque. Oui un cirque. Il était assez modeste et je doute qu’il existe encore depuis tout ce temps, mais c’est dans ce dernier que j’ai appris à user d’une capacité que je ne soupçonnais guère chez moi. Celle de me donner en spectacle. Que ce soit mon apparence, ma façon d’être quelque chose arrivait à dénoter du reste et me rendre unique. Si en public je donnais tout pour avoir l’air d’amuser la galerie, au fond de moi je ne voulais qu’une chose : retrouver Athéna. Elle était la seule raison pour laquelle je ne m’étais pas laissé mourir dans le village comme les autres. Beaucoup m’aurait considéré comme bien trop dur envers ceux de mon espèce et je ne m’étais pas plus battu qu’eux au final, mais cette impuissance en face des humains avait distillé de la rancœur en veux-tu en voilà dans mon sang. Je faisais la part des choses quand je me présentais à l’homme qui semblait diriger ce modeste cirque de campagne. Il repérait bien vite chez moi ce ton si nonchalant et cette attitude qui avait du bon comme il ne cessait de me dire. Je ne m’étais pas vraiment attendu à un quelconque accueil chaleureux de sa part, mais cela fut pourtant le cas. Je suis donc devenu malgré moi un membre à part entière de ce cirque, Tyr l’ange doré comme ils me nommaient tous ironiquement ou non.

Si les représentations s’enchaînaient comme les jours me voyant vieillir, j’avais décidé en parallèle d’entamer ma recherche d’Athéna. D’abord par le biais de cliente un peu curieuse et sans doute plus commère que le mot lui-même, en pamoison devant moi. Ce fut d’ailleurs une étrange façon de découvrir que mon charme avait un réel impact sur les gens, surtout humain. Je comprenais qu’elles ne faisaient que boire mes mots comme un élixir sans jamais penser que je me servais d’elles. Et comme personne n’avaient l’air de m’empêcher d’agir de la sorte, je glanais des informations au compte-goutte. Puis en sortant du cirque pour me rendre en ville dans les bars les plus réputés. Si le charme avait ses vertus, il semblait que l’alcool était bien plus efficace. Il m’offrait de précieux détails quant à l’endroit où était retenue Athéna. Je ne pouvais hélas pas la retrouver ou la sauver avec mes maigres moyens. Alors je restais le plus souvent au cirque en dehors de mes pérégrinations. Quand nous n’étions pas en plein spectacle et que je n’étais pas à la recherche de tout ce qui me permettrais de la retrouver, je m’entraînais à diverses cabrioles afin d’entretenir une agilité, insoupçonnée au départ. Je comprenais de plus en plus ce dont j’étais doté aussi bien ma dextérité que l’adresse donc je savais faire preuve dans mes gestes. Rattraper des lames en plein vol, effectuer une vrille dorée comme l’appelait l’une des danseuses du cirque ou encore m’élever en l’air. C’était à croire que je pouvais dompter la gravité et l’air comme bon me semblait pour m’y mouvoir sans difficulté. Et même sans aile véritablement opérationnelle, je crois que j’avais la maitrise de mon corps et de mes sens comme jamais.

Alors que le cirque allait entamer sa tournée et que je commençais de plus en plus à me détourner de la piste, je me surprenais dans une longue et intense discussion avec celui qui avait permis mon accueil dans cet endroit. J’ignorais s’il avait vu l’étincelle de liberté que je désirais retrouver, en tout cas, la veille de leur départ, nous organisions tous un immense repas avant que je leur offre à tous le plus beau de mes spectacles. C’était ma façon de les remercier tous autant qu’ils étaient pour leur sympathie et les moments que nous avions tous passé ensemble. Le départ ne fut que plus dur encore et au combien déchirant, mais nécessaire. Je me retrouvais à nouveau seul, même si je l’avais cette fois-ci voulu. Je passais ainsi les mois suivants à approfondir mes talents voyageant chaque jour entre la ville le matin et la forêt le soir enfin plutôt la nuit. J’avais fini par avoir coutume de passer quelques heures dans l’un des bars non loin de mon point de rendez-vous. Il était la plupart du temps aussi peuplé d’hybride que d’humains, même si pour ces deniers ils étaient souvent en minorité et rarement dans un état présentable. Sans le savoir j’avais mis le premier pied dans ce monde étrange, où l’hybride pouvait être le roi sur les humains, le monde des Revenger. Et comme je ne faisais qu’aller de surprise en surprise, que ne fut pas mon étonnement un soir d’automne. Le sol couvert de feuille jaunis et brûlé par le soleil d’été, le vent frais sur mon visage. Dans une rue aussi longue que large, je croisais celle que j’avais tant cherchée. Pourtant, comme enfant lorsqu’elle avait été extraite à moi, je ne pus bouger un cil. Comme paralysé, je la voyais passer près de moi en continuant son chemin sans trouver la force de ne serait-ce que l’appeler.

Les jours suivant cette rencontre silencieuse, je revenais dans la même rue dans l’espoir vain de la recroiser. Pourtant, ce que je ne savais pas encore à l’époque, c’est qu’elle allait finir par me retrouver malgré elle, auprès de ceux dont je ne soupçonnais pas toute l’ampleur. Les Revenger que je voyais comme un groupuscule sauvage, dangereux et dont je ne savais que peu de chose, se révélait de plus en plus être une cause plus juste que jamais. J’avais perdu mon village, mes ancêtres, ma patrie même si mon cœur était rassuré de voir que Athéna était encore en vie. Elle m’avait semblé changée, toujours plus magnifique que jamais, mais changée. Ne pouvant pas la retrouver aussi facilement, mais sachant l’endroit où on la retenait et surtout qu’elle pouvait sortir, j’allais devoir arriver au bon moment pour réussir cette fois-ci à lui parler. Pour parfaire cette volonté et mon but, je décidais donc de devenir un Revenger. J’étais donc l’un des leurs découvrant par la même occasion que dans l’ombre les humains disparaissaient sans parfois ne jamais revenir. Je tentais tant bien que mal d’éviter au maximum de tuer qui que ce soit, n’ayant jamais eu le gout du sang ou du meurtre, mais quand les ordres étaient les ordres, j’obéissais à contrecœur. Et il s’avérait que j’étais bien plus redoutable que je ne pouvais le croire. Certains tuaient avec violence et manque de discrétion, pour ma part, quand la cible était à portée, une nuque brisée était la finalité. Je n’avais pas envie de faire d’effusion de sang, si je devais véritablement être un meurtrier, ce serait les mains tout sauf taché de sang.

Cela faisait maintenant pas mal de mois que j’avais pris part à la lutte acharné des Revenger. Je récoltais les informations, j’acceptais les kidnappings, mais je tentais toujours d’éviter les contrats pour meurtre. Je ne savais si les chefs l’avaient compris, en tout cas, j’étais l’un des seuls à ne pas faire de duo avec qui que ce soit. Si je travaillais c’était soi seul, soit avec elle et tant qu’elle ne serait pas là, j’allais faire bande à part. La providence finissait par m’apporter ma partenaire de toujours sur un tapis tout sauf rouge d’autres choses que du sang. J’aurais pu la reconnaitre entre mille, sa voix, son visage, son parfum. Elle s’était présenté au QG sans doute après plusieurs jours de recherche, ce qui n’avait rien d’étonnant quand on ignorait le véritable emplacement de ce dernier. Elle n’avait pas perdu de son tempérament au contraire il semblait encore plus encré en elle que jamais. J’avais préféré ne pas la confronter directement, ne sachant si elle allait se rappeler ou non de moi. Elle passait alors plusieurs heures à dialoguer ardemment avec nos chefs jusqu’à finir par être accepté ici, non sans terminé sa course effréné sur le sol, fatigué et à bout de souffle. Je poussais alors mes compatriotes rebelles avant de me pencher au-dessus d’elle puis de m’accroupir pour la soulever dans mes bras. D’un ton sec, mais clair je m’adressais à tous en expliquant que j’allais être le seul à m’occuper de sa guérison. Et que quiconque l’approcherait de trop près se rappellerait pourquoi j’étais aussi efficace en faisant bande à part que tous en duo. Ce n’était pas de la vantardise ou un acte de violence verbal avec mes confrères et consœurs, juste la parole du cœur. Si quelqu’un devait s’assurer qu’elle se remette de tout ça et reparte comme avant, c’était moi. Pour tous elle était une étrangère, une autre hybride qui voulait du sang, pour moi elle était mon espoir du passé revenu, mon rêve éveillé, mon amie, mais surtout mon amour secret. Je me retrouvais donc, volontairement, à panser ses blessures pendant de longues heures, des jours durant sans la quitter du regard ou bien son chevet. Je ne la laissais seule que pour mieux prouver mon importance ou pour m’entrainer. Beaucoup avait trouvé cela amusant de se moquer du saltimbanque déplumé comme ils me surnommaient au départ. Avant de voir l’un des leur, sans doute une terreur d’après eux, finir au tapis comme un fétu de paille. Je n’étais peut-être pas le plus fort, ni le plus intelligent, mais mes talents, je savais les exploiter sans vantardise. C’est ainsi que de saltimbanque emplumé je devins bien vite le geai étincelant. Veillant à la convalescence d’Athéna, je me présentais à elle après son réveil. Elle semblait m’avoir perdu de vu ou du moins ne plus se souvenir comme avant de moi. C’était un coup dur au cœur, mais je la connaissais assez pour savoir que si elle s’était présenté comme telle et non brièvement, c’est bien que son intérêt pour moi allait au-delà d’un simple merci amical. Je la laissais reprendre son rythme et la soutenais pour avoir elle aussi le droit de se battre. C’est ainsi que nous finissions ensemble ou du moins partenaire dans nos missions, sans plus vraiment nous quitter autrement que quand nous faisons chambre à part. À l’heure d’aujourd’hui, elle reprend peu à peu ses souvenirs, du moins je l’espère tout autant qu’elle puisse me reconnaître bien vite. S’il le faut, pour lui redonner son sourire et sa douceur d’antan, je lui avouerais la passion qui me hante depuis toujours pour elle. Mais je préfère attendre et choisir le bon moment pour ce dernier acte, ce spectacle sans jumeau.

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Anonymous





Invité
Invité
Jeu 7 Juin - 16:35
Prêt à faire tomber les humains dans les ténèbres, partenaire?
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Invité
Invité
Jeu 7 Juin - 16:38
Comme jamais ma chère, comme jamais ~
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Freya Connor
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Freya Connor
Défenseur
Jeu 7 Juin - 22:14
Oui bonsoir !

J'adore ton Tyr comme tes autres persos, il est intéressant et bien écrit :3
Rien à dire sur ta fiche si ce n'est que tu me dois des liens !

Tu connais la maison, alors go /o
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