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Jaws & Brazier in the dark street for funny day Feat. Roxana E. Marshall

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Dim 1 Avr - 17:19
Jaws & Brazier in the dark street for funny dayRoxana & JavierPour beaucoup d'hybride comme d'humain, le mot congé n'était qu'un prétexte pour ne rien faire. Pour ma part, une fois ma veste enfilée, une prière faite à l'église, je me rendais dans les bas-quartiers. Le territoire de rares humains comme Mr Fawkes. Personne ne savait grand-chose sur lui, ça part qu'il était assez loco pour vivre ici, surtout avec sa hija. J'avais mis en garde les quelques hybrides manquant de retenue de l'approcher sous peine de leur rappeler qui était le plus dangereux. Je lève les yeux vers le ciel sans apercevoir à cause des nuages le moindre luz signe que la pluie ne serait pas loin. Je ne craignais pas cette eau-là et mes llamas continueraient de brûler même sous l'averse. Je profitais de ce calme pour me ressourcer et me retrouver avec moi-même. Je suivais à la lettre les conseils du padre après m'avoir vu à deux doigts de la crise de nerfs. Il était aussi loco que moi, mais assez sage pour ne pas mourir sous ma main, tout en restant un humain. À vrai dire, je respectais le padre tout autant que j'avais pu aimer Maria de tout mon être. Elle ne cessait de ne manquer, mais maintenant une autre habitait mes pensées, Diana. Je soufflais en sachant que je n'aurais pas le temps pour la rejoindre, prenant place sur un banc en soupirant. À mieux regarder mes relations humaines et hybrides, je ne côtoyais que peu de personnes ou la plupart de mon rang. Que je le veuille ou non, mes actes et la muerte de Raul avait permis que mon rang de nobles m'ouvre quelques portes, mais pas autant que celles que j'avais pu atteindre grâce à mon métier de pompier. Je vivais comme un paradoxe, celui d'avoir tué un humain et d'être capable de le refaire sans aucune pitié, tout en sauvant des vies au travail.

Plus je repensais à mon voisinage, plus certains visages me revenaient surtout hybrides et féminins. Il y avait d'abord cette petite renarde, cette Thérésa. Il m'arrivait parfois de discuter avec elle au détour d'une fin d'après-midi ou quand je rentrais du travail et la croiser. Je ne savais si un lien affectueux nous rapprochait, mais elle ne semblait pas vraiment me haïr. Même si elle n'a pas la joie que possède Roxana pour me déranger. Que ce soit à la caserne ou non loin de chez moi, dans le quartier, elle avait l'air de ne pas savoir la mierda dans laquelle elle se mettait en me cherchant. Il avait fallu que je m'enflamme littéralement et soit à la limite de la réduire en cendres pour qu'elle se calme. Dans le fond, mon corazon ne portait pas de haine pour elle, je ne la comprenais simplement pas. Ni ne trouver l'intérêt qu'elle avait réellement à me chercher aussi souvent. Je me passais une main sur le crâne avant d'apercevoir un visage familier, mais surtout une silhouette difficile à ignorer. Grande, fine et la peau légèrement grise, c'était bien elle, mon enquiquineuse de toujours. Puta madre, elle allait sans doute comme souvent, venir me déranger pour la énième fois de mon existence. Je prononçais un psaume aussi bien pour me donner un courage que de la patience avant de décider d'avancer le premier. Quitte à devoir supporter ses paroles, je préférais parler le premier. « Buenos dias Roxana. Alors, encore en train de réfléchir comme me rendre loco et de vouloir rencontrer le fuego que je crée ? » Je n'avais pas vraiment été agréable et je me doutais qu'elle finirait par me le faire remarquer. Je me trompais peut-être plus que je le pensais, mais je ne savais vraiment pas sur quel pied danser avec cette chica. Elle avait le don de me rendre aussi agacé que perplexe, ce qui n'aidait pas mes fuego à se calmer la plupart du temps. Surtout quand elle s'amusait de mon accent porto-ricain qui n'avait pas pu se perdre depuis tout ce temps et qui continuait de rappeler à tous ceux à que je parlais, qui était vraiment Javier Velasques, en dehors d'un pompier croyant et enflammé.

Je lui attrapais légèrement le bras en l'attirant avec moi un peu plus loin que dans cette ruelle non sans voir son regard. On ne pouvait pas dire que ce genre de geste soit habituel chez moi, mais je nous sentais suivi ou épié. Le bas quartier ne manquait pas de son lot de curieuse et autre cabron à la lengua bien pendue et aux orejas indiscrètes. Je finissais par lâcher Roxana en reculant d'un pas avant de sortir une cigarette allumant l'extrémité de cette dernière du bout du doigt avant de la placer entre mes lèvres. Me savoir dans le coin n'avait pas vraiment de quoi surprendre, mais bien plus quand il s'agissait de Roxana. « Tu m'expliques ce que fait la reine des enquiquineuses et cabron que tu es, dans le coin ? Tu décides de faire des concerts pour les moins gérables des hybrides du quartier ou tu veux risquer inutilement ta peau. Parce que tu veux mon avis ? Je pense que de nous deux, je ne suis pas celui qui aura le plus de souci, si on se fait agresser dans la minute qui suit. » Elle devait se douter que j'avais senti quelque chose, étant donné qu'une bonne partie de mon corps du cou à l'épaule en allant jusqu'aux côtes, s'était enflammé comme une allumette. Si mes flammes étaient de sortie, cela voulait dire que j'avais besoin de me défendre et donc d'un danger imminent. Lequel, c'est ce que ce tiburon d'hybride et moi allions bientôt découvrir. Je n'allais pas hésiter à tuer si cela était légitime. La mort des innocents ce n'était pas pour moi, mais me laisser trouer la peau, non plus.


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Zéphyr L. Storm
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Dim 29 Avr - 19:12
Jaws & Brazier in the dark street for funny dayA BAD DAY ▬ Was trying to find my brother -
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On a coutume de dire qu'il y a des jours avec et des jours sans. Aujourd'hui sera sans conteste un jour sans. J'avais été bien sage ces derniers temps et ma manager me laissait donc enfin un peu de temps libre. J'aurai pensé que cela me laisserait le temps de me poser tranquillement pour composer, mais étrangement je n'arrivais à rien. C'était la page blanche! Une triste période de vide où je ne parvenais à rien créer...
Quelques jours plus tôt, j'avais été voir une de mes jeunes fans à l'hôpital et, en allant lui acheter des fleurs, j'avais rencontré une hybride du nom de Rebecca. C'était la vendeuse du magasin de fleur et la fille adoptive des propriétaires. Ses parents étaient vieux et elle devait se chercher un nouveau maître. Je m'étais proposé et elle avait accepté mais je devais encore rencontrer ses parents! Aujourd'hui j'attendais encore que l'on fixe un rendez-vous mais j'avais déjà préparé ce que j'allais porter, ce que j'allais dire, tout. En attendant, je vivais toujours seule... Avec Henri et poisson rouge! J'avais aussi revu Shadow, je lui avais demandé de l'aide pour retrouver Krys mais il n'avait pas l'air de vouloir qu'on le retrouve et Shad était prit entre nous deux... J'avais compris que je ne devais pas le forcer à m'aider si je voulais garder son amitié.
Ce matin, pas moyen de me motiver. Je ne voulais pas me lever, et je ne voulais pas rester au lit non plus. J'avais essayé de me préparer un petit déjeuner mais rien n'avait vraiment de goût... Je n'étais pas sortie depuis plusieurs jours, je me sentais seule, et ça me faisait penser à Krys. Où pouvait-il bien être, cet abruti?! Je comprenais qu'il m'en veuille mais j'étais bien trop inquiète pour lui, et puis il me manquait... Et puis zut! Si je ne parvenais pas à être discrète avec ce physique, lui qui était mon jumeau ne pouvait pas l'être! Pour la énième fois depuis que j'étais partie, j'avais décidé de partir à sa recherche en ville, de me mettre en danger en allant m'exposer au regard des rebelles dans les bas-quartiers... J'étais stupide, que voulez-vous.
J'avais mis un vieux jeans, un sweatshirt à capuche et des baskets pour essayer de passer un peu plus inaperçue et j'étais sortie. En passant par les petites rues, j'avais mit un petit moment à atteindre le quartier de ma jeunesse, mais au moins on ne m'avait pas vue. Mes écouteurs dans les oreilles, la tête basse, je errais à travers les rues en quête d'une tête connue, de quelqu'un qui pourrait m'aider à qui je pourrais faire confiance, où de lui comme par hasard... J'avais déjà fait mille fois le tour des lieux où nous avions l'habitude d'aller, sans jamais le trouver. Il était peu être simplement plus malin que moi.
Au coin d'une ruelle, je commençais à désespérer. C'est alors qu'une voix connue s'adressa à moi. Avec cet accent, il n'y avait pas de doute sur l'identité de la personne! Javier Velasques, un noble comme moi et surtout un pompier que j'avais eu l'habitude de déranger en service lorsque j'étais encore une gamine perdue et sans repère dont le maître et leader venait de mourir et qui déprimait, ne savait pas ce qu'elle allait devenir, se rendant compte de tout ce qu'elle avait abandonné pour sa propre gloire. Oui, je préférais les canulars téléphoniques à la prise de conscience, je faisais des farces pas souvent drôles pour me forcer à penser à autre chose, je m'attirais des ennuis pour éclipser ceux que j'avais déjà. Même si depuis que j'avais repris ma carrière j'avais grandi et arrêté ces bêtises, je faisais toujours mine de m'en amuser lorsque je croisais Javier. Mais aujourd'hui je n'étais pas d'humeur.
- Oh, Javier, bonjour. Fis-je sans vraiment lever les yeux. Tu sais bien, j'étais une gamine perdue à l'époque, je ne joue plus à ça, et...
Je n'eus pas le temps de finir ma phrase. Il m'attirait dans la ruelle, à l'affût du danger qui semblait nous guetter, toute flamme dehors au cas où il serait nécessaire de nous défendre. Il y avait quelque chose qui clochait, mais je ne saurais encore dire quoi.
- Comme chaque fois que je viens ici. J'essaie de renouer des liens avec mon frère. Je sais bien que c'est pas une bonne idée de traîner dans le coin quand on est noble et tout, mais il me reste pas grand chose à part lui. Si quelqu'un nous suit c'est probablement ma faute, j'aurai du être vigilante.
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Mer 9 Mai - 17:50
Jaws & Brazier in the dark street for funny dayRoxana & JavierQuel cabron j'avais été à l'égard de Roxana, et même si je ne comptais pas lui dire, je le pensais fortement. Elle ne respirait pas la joie de vivre et ne semblait pas dans son jour à me déranger, bien au contraire. J'aurais pu m'en réjouir, mais la présence d'intrus sans doute venus savoir qui nous étions, m'en empêchait totalement. Elle me lançait ce qui sonnait comme des mots d'excuse ou de culpabilité et au lieu de les balayer du revers de la main, je la laissais finir sa phrase en gardant mon silence. Nous avions des antécédents communs, mais si quelqu'un comptait lui faire la peau, il allait devoir me passer sur le corps avant. Dans ce genre de situation, c'était bien plus l'hybride, que l'homme qui parlait et agissait. Je me surprenais à compatir quant au fait qu'elle veuille renouer avec son propre frère. Le sens de la famille était aussi important que la croyance chez moi, alors je comprenais parfaitement son désir. Pour ma part, plus personne n'était vivant pour m'envoyer du courrier ou souhaiter de mes nouvelles, mais pour elle, c'était sans doute encore le cas. Je fumais ma cigarette en entendant des bruits de pas s'approcher de plus en plus de nous. Instinctivement et dans un geste protecteur, je posais mes yeux sur Roxana avant de lui faire signe de se mettre dans mon dos en la poussant, main sur sa taille derrière moi. Je ne savais pas si c'était son humeur ou la vue de la situation, en tout cas elle semblait s'y résoudre docilement. Je reportais bien vite mon attention vers l'entrée de la ruelle juste à temps pour les voir. Plusieurs silhouettes, la plupart animales et à l'odeur sans nul doute tous hybrides. L'un d'eux s'approchait même de quelques pas afin de m'apparaître un peu plus. « Javier Velasques, comme par hasard. » « Gregorio. » « Je crois que tu as quelqu'un qui nous intéresse, soit sympa file-la nous, sans que ça soit le barbecue. » « Non. Tu te prends pour qui ? Tu as tué quelques humains et tu te sens fort, cabron ? » « Et toi alors ? Personne n'a de preuves à part des rumeurs et ta soit disant maison précédemment brûlée. Donne-moi cette fille, cette bourge, allé. » « Tu ne sais pas comprendre quand l'on te dit non, a priori. »

D'un pas lent, je terminais à son niveau, le visage face au sien, le dépassant même sans vraiment le vouloir. Je sentais le regard de ces laquais. Ils me rappelaient ceux du père de Raul, ceux qui avaient fait de moi un enfant de la drogue et de la mort à mon insu. Autant de raisons de ne pas avoir la main leste envers eux. Je crachais ma fumée en face de celui à qui j'avais répondu en lui faisant signe de reculer. Comme tout loco dans ces bas quartiers, il allait me défier. Je ne comprenais pas cette folie de vouloir me tenir tête en sachant où cela allait finir. J'allais devoir prier encore plus ce soir pour les vies que je prendrais dans quelques minutes. Santa Maria n'approuverait pas mon geste, quand bien même il sauverait une hybride, j'allais faire plus d'un homicide, les ajoutant à la longue liste des personnes mortes par mes mains. L'ironie de sauver des êtres vivants dans mon métier, mais d'en tuer en dehors. Je soufflais ma fumée à nouveau avant de lui loger ma main contre le ventre. « Javier tu oserais devant elle et devant mes hommes.. ? » « Je vais me gêner hijo de puta. » J'enfonçais ma main dans sa chair, la brûlant au passage, le laissant crier à plein poumon avant de le lancer tomber sans vie à mes pieds, la main tâchée d'un sang calciné et devenue marron avec la chaleur. Puis, je relevais mon visage dans un fin nuage de fumée en les fixant tous un par un. Leur décision pouvait aussi bien leur sauver la vie que, la leur faire perdre. Je les voyais reculer plusieurs fois, mais l'un d'eux avait semble-t-il des envies suicidaires. Il me fonçait dessus d'un air déterminé, sans doute pour venger celui que j'avais tué afin de loger son couteau dans mon torse, trop bas hélas. « Que la Santa Maria te pardonnes de n'être qu'un cabron et que le feu de l'absolution te nettoie de tes péchés. » C'est dans un psaume relatif que je posais ma main couverte de flamme sur son crâne avant de l'enserrer pour le tuer sur-le-champ sans sommation laissant les autres partir.

Je finissais par me tourner à nouveau vers Roxana pour m'assurer de sa santé sans vraiment faire attention, au fait que je venais devant elle de commettre un double meurtre, de sang-froid et sans aucun remord. Maria me manquait, Diana encore plus, mais quand je n'étais pas près d'elle, j'étais encore et toujours le démon. El diablo. Je n'avais plus aucun regret après la prison, la mort de Maria et celle de Raul, de tuer. À vrai dire, seule Diana aurait sans doute la force et les mots pour m'empêcher de semer encore la mort derrière moi. Je soupirais en approchant de Roxana. « Si tu veux donner ton avis sur ce que tu viens de voir, tu peux. Je vais t'aider à retrouver ton frère, mais passe sous silence ce que tu as vu. Je t'ai simplement protégé. Je préfère encore que tu me déranges comme une gamine que te voir morte. » Des mots qui avaient sans doute une drôle de connotation dans mes lèvres et vu mon ton, mais qui était encore une fois totalement sincère.

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Lun 9 Juil - 17:16
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Dans ma tête, tout était allé beaucoup trop vite. Etait-ce vraiment rapide ou en avais-je altéré le rythme du fait de mon incompréhension générale? Allez savoir. J'avais vu arriver ceux qui nous suivaient, la conversation m'était ensuite complètement passé au dessus de la tête. J'avais compris que c'était bien moi qu'ils cherchaient mais c'était tout. Ce qui avait retenu toute mon attention, c'était la fumée... Puis les flammes. Elles avaient surgi d'un coup. J'étais reculé face au danger, doucement, bien que mon regard soit absorbé par celui-ci. Si jusqu'alors je n'avais jamais compris pourquoi les insectes tournaient autours de la lumière comme des idiots, c'était à présent chose faite. Je ne pouvais décrocher mon regard des flammes, et encore une fois qu'elles furent éteintes je crus toujours les voir, comme si elles étaient imprimées sur ma rétine. Alors je n'entendais pas les cris de douleurs, tant mon esprit ne se focalisait que sur cette lumière orangée. Ce n'est qu'une fois le contrôle de mes sens repris que vint à mes narines l'odeur de porc carbonisé. C'était fascinant de savoir que lorsque l'on brûle un homme son odeur est la même que celle du porc. Surtout quand c'est ce genre d'homme que l'on brûle. Mais je n'étais pas vraiment d'humeur à m'amuser de ce genre de liens.
Le danger s'était dissipé en même temps que le feu. Enfin à mon sens. Car même après avoir vu Javier brûler vif ces hommes je restais plus à l'aise en sa compagnie que seule. J'avais sans doute des facilités à m'entendre avec des personnes capable de tuer froidement. Je ne pouvais pas dire que cela ne me choquait pas... Bien au contraire. Cela n'était pas la sensation la plus agréable au monde de se dire qu'une bande de types avait brûlé vif à l'instant parce que vous vous baladiez dans un quartier où vous ne devriez pas être. J'avais vu des gens mourir de bien des façons mais comme ça, c'était la première fois... Et j'espérais la dernière.
Javier me proposait son aide pour retrouver Krys en échange de mon silence au sujet de ce que je venais de voir... Parfois il oubliait que j'étais une ancienne rebelle, je savais quand je devais me taire...
- Rien de... Tout cela... N'aurait eu lieu si je je n'avais pas été si idiote. Je ne dirais rien, de toute façon ça me porterait préjudice aussi... Répondais-je d'une voix à peine audible, le regard bloqué sur ce qu'il restait de la "scène de crime".
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Sam 22 Sep - 20:27
Jaws & Brazier in the dark street for funny dayRoxana & JavierMes mots aussi étranges, pouvaient-ils être, était une preuve d'affection malgré moi. J'appréciais Roxana, sans le montrer par envie de rester celui dont j'avais l'air. Je ne voulais pas briser cette image de l'homme dur qui brûlait des gens sans y voir un réel problème, alors qu'il y en avait bien un. Ce n'était pas Diana qui allait me contredire sur le coup. Elle n'avait pas plus de pitié pour les humains, mais n'avait pas pour autant des envies de meurtres envers eux à chaque fois qu'elle en croisait un. Mon passé était une chose, Nekai une autre. Je ne faisais que me bercer dans ce que j'avais vécu et rien de plus. Je continuais à parler de Maria constamment à Diana, alors qu'elle était là, à m'aimer. J'aurais pu mettre mon comportement sur le coup de n'avoir plus aimé qui que ce soit suite à la mort de la belle nonne, mais ce n'aurait été qu'éviter la vérité. Elle était morte par ma faute et je ne trouvais pas le moyen de pardonner mon péché. Je continuais à errer dans mes tourments alors qu'une femme s'était jetée dans ma vie pour la bouleverser. Diana, qui avait tous les risques de périr par mes mains, mais qui n'avait pas eu peur un seul instant. Il était rare que je le reconnaisse, mais la belle dionée était une femme courageuse en plus de pétiller de vie. Elle savait trouver du positif dans tout ce dont on pouvait parler, même quand je racontais mon passé, chose surprenante. Après tout, il n'était rempli que de mort, de souffrance de gens brûlé jusqu'aux os et de péchés. Diana y voyait du positif en sachant que j'avais aimé une femme de tout mon corps une première fois, que je l'avais rencontré elle. Autant de choses que je ne voyais pas moi-même de la même façon.

Mes réflexions me faisaient parfois oublier que je n'étais pas si seul que prévu et les mots de Roxana me rappelèrent à la réalité. Mon regard avait perdu de sa dureté, mais restait assez distant pour ne pas laisser la compassion me trahir. Je me retenais de frapper Roxana derrière le crâne à l'aide de ma main en sachant qu'elle brûlait encore et que la jeune femme avait déjà assez subi pour la journée. Je lui tirais le bras pour la faire sortir de la ruelle en prenant soin qu'elle ne fixe pas les cadavres en me suivant. Elle n'avait pas besoin de voir véritablement de près ce que j'avais fait. Peut-être qu'on plaindrait la mort de ceux-là, ou au contraire, on la fêterait, mais ça ne me regardai plus. J'avais fait le bourreau encore une fois, mais je ne comptais pas prendre le moindre plaisir à l'acte. Je ne me réjouissais de toute façon pas de la mort des gens. Sauf peut-être de celle de Raul, mais il m'avait pris tout ce que j'avais à l'époque. Il avait été la source de ma souffrance et quand je l'avais laissé mourir, pas le moindre soulagement ne m'était venu. Ni du regret d'ailleurs. Juste une chose de faites sur la longue liste des choses à faire dans ma vie. J'étais insensible à tant de choses, même à la mort. J'étais toujours le premier sur les liens d'un incendie, mais aussi à signaler à une famille le sort de leur défunt si l'intervention se passait mal. Les autres ne trouvaient jamais les mots ou y mettaient trop d'émotion, moi aucune. J'annonçais les choses d'un ton grave, en présentant mes condoléances, en laissant un désolé, que je ne pensais pas vraiment, avant de partir, sans afficher la moindre émotion sur mon visage. Sourire était presque une option et quand je le faisais, en compagnie de Diana, ce n'était rien que pour elle. Les rumeurs sur moi n'étaient pas totalement infondées, j'étais peut-être un démon aux yeux de beaucoup, un tueur, un danger, mais j'étais surtout un danger ayant perdu sa flamme y a longtemps. Ironique de brûler tant de gens, d'être un brasero constamment en ayant perdu son espoir. Je ne le voyais qu'au creux des mains de Diana, mais je ne savais pas si je le méritais.

Une fois la ruelle quittée et notre chemin repris, je fixais Roxana. Elle seule savait véritablement où il pouvait se trouver. J'avais peut-être le tracé des ruelles dans la tête, mais pas la localisation du frère de la jeune femme à qui je tenais le bras. Je cherchais un ton à prendre, avant de finalement lui demander les choses d'un ton monocorde, pour changer. « On plaindra tes soit disant idioties plus tard et si quelqu'un doit se blâmer ces choses, ça sera moi. Sais-tu où peut se trouver ton frère exactement ? Je ne l'ai jamais croisé donc je ne pourrais pas dire s'il est là ou pas à ta place. Tu sais, j'en viens parfois à me dire qu'on est peut-être ami toi et moi. Ne te demande pas pourquoi je dis ça, accepte simplement ce que j'ai avoué et oublie ce que tu as vu, sinon tu ne vas faire que t'y fixer et tu n'as pas besoin de ça, surtout toi. Et puis, tu as encore plein de choses à faire dans ta vie, je me trompe ? Du moins, plus que de t'en vouloir d'une chose qui serait de toute façon arrivée. Je savais que je finirais par recroiser leur chemin, juste que je n'avais pas prévu que ça serait en ta compagnie. Alors, on va retrouver ton frère, que tu me présenteras si tu as envie et on change de sujet. »  Je tentais de banaliser un fait clair : j'avais tué devant elle et quoi que je puisse lui dire, je ne trouverais pas les mots qui changeraient ce qu'elle avait vu. Je découvrais quelque chose avec Roxana, être amical, ce qui ne me ressemblait vraiment pas.

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